mardi 31 janvier 2017

Jacques Halbronn Mise au point: un Messie n'est pas Fils de Dieu mais un roi; Jésus Messie versus Jésus Fils de Dieu

Mise au point : un Messie n'est pas Fils de Dieu mais un roi. Jésus Messie versus Jésus Fils de Dieu
par  Jacques  Halbronn

Il nous semble que l'on aura plaqué sur l'Histoire d'un prétendant au trône de David, lui-même oint donc Christ- un texte inspiré de la Genése et de l'Exode relatif   notamment à la relation de Moïse avec Yahvé, lequel nous qualifierons de "Fils de Dieu". Nous dirons que le Père est Elohim  et le Fils  Yahvé, Elohénou, c'est à dire le dieu d'un certain peuple, celui des Bnéi Israel. Ce noukom de Yahvé serait selon nous une marque de reconnaissance pour ce dieu qui a fait sortir ce peuple d'Egypte, puisqu'il signifie simplement, selon nos travaux, le Loué, celui que l'on remercie ce qui le définit non pas essentiellement mais existentiellement.
La généalogie qui ouvre l'Evangile de Mathieu ne fait sens que pour asseoir la légitimité "princière" de Jésus de Nazreth, dont on sait qu'il sera désigné dans l'iconographie, comme Roi des Juifs,  Rex Judaeorm (INRI). Jésus est fils de Joseph descendant de David. Or, l'on sait que la naissance miraculeuse de Jésus se met en porte à faux avec une telle présentation et ce dès le chapitre Ier de la dite Eangile, à partir du verset 18., ce qui commence par un "Voici comment Jésus est né".  Donc dès le premier chapitre de Mathieu, on observe une telle juxtaposition, celle de la filiation royale et messianique (si l'on déconnecte cette notion de toute dimension divine)l Quant à cette naissance étonnante, elle nous semble calquée sur celle d'Isaac (annonce à Sarah), tout comme d'ailleurs le fait qu'il ait été sacrifié par son "père", y compris le voyage en Egypte de Joseph et de Marie, qui est calqué sur celui d'Abraham et de Sarah...
Autre calque: celui d'un Moïse annonçant la venue du fils de Dieu, Yahvé. Pour nous Elohim déisgne le père, c'est à dire celui qui réunit en lui tous les possibles, d'oû partent toutes les filiations(d'où le pluriel) alors que les Hébreux s'adressent à Yahvé à la deuxiéme personne du singulier (Baroukh Ata) Tahvé est un des fils d'Elohim et il  va communiquer avec le peuple hébreu qu'il a pris sous sa protection par l'intermédiaire de Moïse. Et cela sera calqué dans l'Evangile selon Jean, avec Jean-Baptiste annonçant  la venue de Jésus, lequel est identifié à Yahvé, le Fils d'Elohim, le Père.
En tout état de cause, nous pensons que le christianisme n'est réellement concerné que par les 11 premiers chapitres du Livre de la Genése, c'est à dire juqu'à la fin de l'Histoire de Noé. Cette partie de la Genése s'achève avec la brouille  d'Elohim  au sujet de la Tour de Babel. Rappelons que selon nous l'histoire de Noé aura été reprise dans les chapitres II, III et IV de la Genése, avec Noé s'énivrant du fruit de la vigne et se dévétissant, se dénudant. On retrouve ces éléments mis dans un autre ordre dans les dits chapitres. Ajoutons que ces trois chapitres n'emploient pas la forme Elohim des autres chapitres, mais se servent de la forme Yahvé qui n'est attestée qu'à partir du chapitre XII de la Genése et dans tout le Livre de l'Exode, ce qui nous conduit à penser que le Livre de l'Exode commence au dit chapitre XII.
La Genése chrétienne s'organise autour du personnage centrale de Noé avec lequel Elohim (et non Yahvé) instaure une alliance avec la totalité du genre humain alors que dans l'Exode Yahvé, le Fils,  ne s'unit qu'avec un peuple. On note en effet que le christianisme s'aligne sur cette alliance noachide qui est universelle alors que le judaisme se référe à l'alliance avec Abraham, laquelle ne l'est pas.
On peut donc dire que Noé correspond à l'Ancienne Alliance, à l'Ancien Testament  alors qu'Abraham correspond à la Nouvelle Alliance, au Nouveau Testament, soit le contraire de ce qu'affirment les Chrétiens qui qualifient étrangement l'alliance de Dieu avec les Hébreux d'"ancienne"!
Certes, par la suite,  tout cet ensemble Genése-Exode sera  associé aux Evangiles mais cela nous semble marqué au coin du syncrétisme car il eût été plus logique quehttps://www.youtube.com/my_videos?o=U31 1  2017 les Chrétiens ne retinssent que les onze  premiers chapitres de la Genése. En évacuant la rencontre de Moïse avec Yahvé, ils pouvaient mettre en avant celle de Jean-Baptiste avec Jésus,  ce dernier jouant le rôle de Yahvé, le Fils. Nous supposerons donc qu'ait pu existé une mouture qui n'aurait conservé que les 11 premiers chapitres de la Genése, en préambnle des Evangiles. Et l'on sait que Saint Ausgustin  commentera largement les chapitres II, III et IV de la Genése relatifs  à ce qui eut lieu dans le Jardin d'Eden, épisode selon nous  inspiré de l'Histoire de Noé, ce qui crée d'ailleurs une répétition qui ne semble pas avoir été relevée par les commentateurs antiques. Rappelons que l'un des trois fils de Noé, Cham,  sera maudit par son père tout comme Cain, un des trois fils d'Adam par Elohim.
En conclusion,  nous pensons que l'on aura greffé sur l'Histoire de Jésus de Nazareth se voulant Roi-Messie (Christ) des Juifs,  celle de Yahvé, fils d'Elohim, en se calquant sur le Livre III de l'Exode. Si la question de ce Jésus Christ  est d'un point de vue théologique assez secondaire car elle affecte le domaine du politique, en rehttp://nofim.unblog.fr/wp-admin/post.php?post=6246&action=edit&message=1vanche, la manifestation de Yahvé  fait probléme au regard de la théologie. Pourquoi Yahvé  serait-il réapparu?.   Mais en occultant le Livre de l'Exode, on passe sous silence la relation de Yahvé avec  Moïse et son rapport avec le peuple que le dit Yahvé a  fait sortir d'Egypte.  .Notons que l'Islam ne reconnait aucunement Jésus de Nazareth  comme "fils de Dieu". Selon nous, les Evangiles ont amalgamé  l'histoire d'un Jésus fils de Joseph, issu d'une lignée royale avec  le nouvel Avénement de Yahvé, fils de Dieu, annoncé par un Jean-Baptiste jouant le rôle de Moïse.
On aura compris que ce qui fait apparaitre l'imposture, c'est la conservation ou la réapparition de textes qu'on aurait voulu éliminer, ce qui nous facilite évidemment une approche critique, tout comme la conservation d'un large corpus de publications nostradamiques nous aura permis de mettre en évidence les manoeuvres des faussaires,  réalisant des éditions antidatées des Centuries.
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JHB
31. 01 17

mardi 24 janvier 2017

Jacques Halbronn La manipulation chrétienne du début du texte même ...

jacques Halbronn La confusion Ethique-Economie dans le débat politique actuel






La confusion Ethique-Economie dans le débat politique actuel
par  Jacques Halbronn

Quand on entend certains argumentaires consacrés à l’importance qu’il importe d’accorder à l’emploi, l’on a le sentiment que plusieurs paramétres sont amalgamés.
D’une part, l’on nous déclare que le  travail est le fondement de toute « dignité » humaine et de l’autre qu’il est la base de la santé économique d’un Etat. Et l’on nous sert une sorte de mélange de ces deux  paramétres pour faire bonne mesure.
Il importe de prendre conscience de ce que représente l’obtention d’un emploi pour certaines catégories de populations. Le mot clef, ici, est intégration.
L’emploi joue un rôle de marqueur d’intégration pour les immigrés pour qui c’est la meilleure preuve de leur assimilation, pour les femmes qui cherchent  à affirmer l’égalité des sexes au prisme de celle des salaires. Or, nombre de personnages politiques semblent hantés par un tel marqueur et cela tient notamment à leur histoire familiale, comme nous l’avions déjà signalé dans une précédente étude sur le site « Nofim/Maqor ».  Cela devient en quelque sorte une affaire d’éthique, de justice sociale, de respect de soi etc.
Mais parallélement, l’on nous affirme toute l’importance proprement économique de l’emploi, c’est ce qui ferait « tourner » l’économie et l’on sait que la Gauche n’est nullement sourde à un tel argument, à commencer par François Hollande qui avait cru bon de lier son avenir politique à la courbe de l’emploi en France avant de jeter l’éponge.
D’autres,à gauche également, comme Benoît Hamon, ont pris le contrepied d’une telle « doxa ». en mettant en avant le « revenu universel d’existence » (RUE) en affirmant que nous étions passées dans une ère « post-salariale » où l’emploi ne serait plus la référence ultime de la dignité humaine alors que d’autres, notamment à l’occasion de la primaire  2017 de la Belle alliance populaire, se déclaraient « candidat du travail » et donc promettaient une croissance du « pouvoir d’achat », elle-même  liée à la santé économique de l’Etat. On était là en pleine « économie sociale »!
Avec Hamon, nous pensons qu’une telle représentation des choses a fait long feu et que la Gauche a vocation à revendiquer  et à garantir la diversité des statuts et à s’opposer à un modéle unique, tant sur le plan national que sur le plan social.Et en cela, le nationalisme souverainiste ne sied pas à la Gauche et celui-ci fait également partie d’une problématique d’intégration qui croit que l’immigré doit donner des gages de son attachement à la France, voire être plus royaliste que le roi. Là encore vient se loger une question d’éthique, d’un certain Surmoi..
Quant à la question des femmes, elle aussi, elle revêt une dimension éthique qui vient interférer fortement avec la perspective économique. On pose comme impératif l’égalité des sexes et sa validation par la fiche de paie. On s’interdit ainsi de penser au rôle des femmes dans l’économie, aux créneaux qui sont les leurs plus spécifiquement  voire à d’étudier la question du chomage sous l’angle du « genre ». On frise ici le déni de réalité en prohibant en quelque sorte l’exercice de certaines interrogations. C’est ainsi que selon nous les femmes seraient plus motivées par le travail que l
La confusion Ethique-Economie dans le débat politique actuel
par  Jacques Halbronn

Quand on entend certains argumentaires consacrés à l’importance qu’il importe d’accorder à l’emploi, l’on a le sentiment que plusieurs paramétres sont amalgamés.
D’une part, l’on nous déclare que le  travail est le fondement de toute « dignité » humaine et de l’autre qu’il est la base de la santé économique d’un Etat. Et l’on nous sert une sorte de mélange de ces deux  paramétres pour faire bonne mesure.
Il importe de prendre conscience de ce que représente l’obtention d’un emploi pour certaines catégories de populations. Le mot clef, ici, est intégration.
L’emploi joue un rôle de marqueur d’intégration pour les immigrés pour qui c’est la meilleure preuve de leur assimilation, pour les femmes qui cherchent  à affirmer l’égalité des sexes au prisme de celle des salaires. Or, nombre de personnages politiques semblent hantés par un tel marqueur et cela tient notamment à leur histoire familiale, comme nous l’avions déjà signalé dans une précédente étude sur le site « Nofim/Maqor ».  Cela devient en quelque sorte une affaire d’éthique, de justice sociale, de respect de soi etc.
Mais parallélement, l’on nous affirme toute l’importance proprement économique de l’emploi, c’est ce qui ferait « tourner » l’économie et l’on sait que la Gauche n’est nullement sourde à un tel argument, à commencer par François Hollande qui avait cru bon de lier son avenir politique à la courbe de l’emploi en France avant de jeter l’éponge.
D’autres,à gauche également, comme Benoît Hamon, ont pris le contrepied d’une telle « doxa ». en mettant en avant le « revenu universel d’existence » (RUE) en affirmant que nous étions passées dans une ère « post-salariale » où l’emploi ne serait plus la référence ultime de la dignité humaine alors que d’autres, notamment à l’occasion de la primaire  2017 de la Belle alliance populaire, se déclaraient « candidat du travail » et donc promettaient une croissance du « pouvoir d’achat », elle-même  liée à la santé économique de l’Etat. On était là en pleine « économie sociale »!
Avec Hamon, nous pensons qu’une telle représentation des choses a fait long feu et que la Gauche a vocation à revendiquer  et à garantir la diversité des statuts et à s’opposer à un modéle unique, tant sur le plan national que sur le plan social.Et en cela, le nationalisme souverainiste ne sied pas à la Gauche et celui-ci fait également partie d’une problématique d’intégration qui croit que l’immigré doit donner des gages de son attachement à la France, voire être plus royaliste que le roi. Là encore vient se loger une question d’éthique, d’un certain Surmoi..
Quant à la question des femmes, elle aussi, elle revêt une dimension éthique qui vient interférer fortement avec la perspective économique. On pose comme impératif l’égalité des sexes et sa validation par la fiche de paie. On s’interdit ainsi de penser au rôle des femmes dans l’économie, aux créneaux qui sont les leurs plus spécifiquement  voire à d’étudier la question du chomage sous l’angle du « genre ». On frise ici le déni de réalité en prohibant en quelque sorte l’exercice de certaines interrogations. C’est ainsi que selon nous les femmes seraient plus motivées par le travail que les hommes et notamment au prisme du pouvoir d’achat, de l’acquisition de biens. Autrement dit, nous pensons que les deux sexes ne défendent  pas forcément, viscéralement, les mêmes valeurs. D’ailleurs, on est en droit de se demander si d’aucuns politiques  issus de pays où les femmes sont loin d’une quelconque égalité de statut – notamment dans le monde arabo-musulman-  ne cherchent pas à prendre le contrepied pour donner le change. Nous ajouterons que les politiques égalitaristes sont ruineuses et qu’il est souhaitable que les potentialités des enfants soient estimées très tôt de façon à ce que les plus doués aient les meilleurs conditions d’épanouissement et aussi parce que l’on pourrait les soustraire à un milieu familial pénalisant, créateur d’inégalités.
L’Etat Providence n’est pas prêt de mourir. Bien au contraire, comme l’a bien compris Benoit Hamon.  Les Français éprouvent, selon nous, un malaise face aux déclarations de la majorité des leaders socialistes, dont le discours sonne faux et il faut saluer la victoire de Benoit Hamon, au premier tour des primaires, notamment face à Arnaud Montebourg, qui selon nous a « tout faux », ce qui s’explique en partie par son passif familial.  L’analyse vaudrait aussi pouir un Jean-Luc Mélenchon, lui aussi fortement marqué par  son périple personnel et que dire du ‘catalan » Manuel Valls?  Cette victoire montre qu’un autre discours est attendu qui ne passe plus par le marqueur identitaire de l’emploi et comme dit Hamon, il s’agit de changer le rapport des Français au travail et au temps libre. Hamon semble ne pas être victime de certains fantasmes d’intégration, il ne pense pas que tous les Français cherchent à « prouver » par la fiche de paie, par des cocoricos, par  des affirmations é
La confusion Ethique-Economie dans le débat politique actuel
par  Jacques Halbronn

Quand on entend certains argumentaires consacrés à l’importance qu’il importe d’accorder à l’emploi, l’on a le sentiment que plusieurs paramétres sont amalgamés.
D’une part, l’on nous déclare que le  travail est le fondement de toute « dignité » humaine et de l’autre qu’il est la base de la santé économique d’un Etat. Et l’on nous sert une sorte de mélange de ces deux  paramétres pour faire bonne mesure.
Il importe de prendre conscience de ce que représente l’obtention d’un emploi pour certaines catégories de populations. Le mot clef, ici, est intégration.
L’emploi joue un rôle de marqueur d’intégration pour les immigrés pour qui c’est la meilleure preuve de leur assimilation, pour les femmes qui cherchent  à affirmer l’égalité des sexes au prisme de celle des salaires. Or, nombre de personnages politiques semblent hantés par un tel marqueur et cela tient notamment à leur histoire familiale, comme nous l’avions déjà signalé dans une précédente étude sur le site « Nofim/Maqor ».  Cela devient en quelque sorte une affaire d’éthique, de justice sociale, de respect de soi etc.
Mais parallélement, l’on nous affirme toute l’importance proprement économique de l’emploi, c’est ce qui ferait « tourner » l’économie et l’on sait que la Gauche n’est nullement sourde à un tel argument, à commencer par François Hollande qui avait cru bon de lier son avenir politique à la courbe de l’emploi en France avant de jeter l’éponge.
D’autres,à gauche également, comme Benoît Hamon, ont pris le contrepied d’une telle « doxa ». en mettant en avant le « revenu universel d’existence » (RUE) en affirmant que nous étions passées dans une ère « post-salariale » où l’emploi ne serait plus la référence ultime de la dignité humaine alors que d’autres, notamment à l’occasion de la primaire  2017 de la Belle alliance populaire, se déclaraient « candidat du travail » et donc promettaient une croissance du « pouvoir d’achat », elle-même  liée à la santé économique de l’Etat. On était là en pleine « économie sociale »!
Avec Hamon, nous pensons qu’une telle représentation des choses a fait long feu et que la Gauche a vocation à revendiquer  et à garantir la diversité des statuts et à s’opposer à un modéle unique, tant sur le plan national que sur le plan social.Et en cela, le nationalisme souverainiste ne sied pas à la Gauche et celui-ci fait également partie d’une problématique d’intégration qui croit que l’immigré doit donner des gages de son attachement à la France, voire être plus royaliste que le roi. Là encore vient se loger une question d’éthique, d’un certain Surmoi..
Quant à la question des femmes, elle aussi, elle revêt une dimension éthique qui vient interférer fortement avec la perspective économique. On pose comme impératif l’égalité des sexes et sa validation par la fiche de paie. On s’interdit ainsi de penser au rôle des femmes dans l’économie, aux créneaux qui sont les leurs plus spécifiquement  voire à d’étudier la question du chomage sous l’angle du « genre ». On frise ici le déni de réalité en prohibant en quelque sorte l’exercice de certaines interrogations. C’est ainsi que selon nous les femmes seraient plus motivées par le travail que les hommes et notamment au prisme du pouvoir d’achat, de l’acquisition de biens. Autrement dit, nous pensons que les deux sexes ne défendent  pas forcément, viscéralement, les mêmes valeurs. D’ailleurs, on est en droit de se demander si d’aucuns politiques  issus de pays où les femmes sont loin d’une quelconque égalité de statut – notamment dans le monde arabo-musulman-  ne cherchent pas à prendre le contrepied pour donner le change. Nous ajouterons que les politiques égalitaristes sont ruineuses et qu’il est souhaitable que les potentialités des enfants soient estimées très tôt de façon à ce que les plus doués aient les meilleurs conditions d’épanouissement et aussi parce que l’on pourrait les soustraire à un milieu familial pénalisant, créateur d’inégalités.
L’Etat Providence n’est pas prêt de mourir. Bien au contraire, comme l’a bien compris Benoit Hamon.  Les Français éprouvent, selon nous, un malaise face aux déclarations de la majorité des leaders socialistes, dont le discours sonne faux et il faut saluer la victoire de Benoit Hamon, au premier tour des primaires, notamment face à Arnaud Montebourg, qui selon nous a « tout faux », ce qui s’explique en partie par son passif familial.  L’analyse vaudrait aussi pouir un Jean-Luc Mélenchon, lui aussi fortement marqué par  son périple personnel et que dire du ‘catalan » Manuel Valls?  Cette victoire montre qu’un autre discours est attendu qui ne passe plus par le marqueur identitaire de l’emploi et comme dit Hamon, il s’agit de changer le rapport des Français au travail et au temps libre. Hamon semble ne pas être victime de certains fantasmes d’intégration, il ne pense pas que tous les Français cherch
La confusion Ethique-Economie dans le débat politique actuel
par  Jacques Halbronn

Quand on entend certains argumentaires consacrés à l’importance qu’il importe d’accorder à l’emploi, l’on a le sentiment que plusieurs paramétres sont amalgamés.
D’une part, l’on nous déclare que le  travail est le fondement de toute « dignité » humaine et de l’autre qu’il est la base de la santé économique d’un Etat. Et l’on nous sert une sorte de mélange de ces deux  paramétres pour faire bonne mesure.
Il importe de prendre conscience de ce que représente l’obtention d’un emploi pour certaines catégories de populations. Le mot clef, ici, est intégration.
L’emploi joue un rôle de marqueur d’intégration pour les immigrés pour qui c’est la meilleure preuve de leur assimilation, pour les femmes qui cherchent  à affirmer l’égalité des sexes au prisme de celle des salaires. Or, nombre de personnages politiques semblent hantés par un tel marqueur et cela tient notamment à leur histoire familiale, comme nous l’avions déjà signalé dans une précédente étude sur le site « Nofim/Maqor ».  Cela devient en quelque sorte une affaire d’éthique, de justice sociale, de respect de soi etc.
Mais parallélement, l’on nous affirme toute l’importance proprement économique de l’emploi, c’est ce qui ferait « tourner » l’économie et l’on sait que la Gauche n’est nullement sourde à un tel argument, à commencer par François Hollande qui avait cru bon de lier son avenir politique à la courbe de l’emploi en France avant de jeter l’éponge.
D’autres,à gauche également, comme Benoît Hamon, ont pris le contrepied d’une telle « doxa ». en mettant en avant le « revenu universel d’existence » (RUE) en affirmant que nous étions passées dans une ère « post-salariale » où l’emploi ne serait plus la référence ultime de la dignité humaine alors que d’autres, notamment à l’occasion de la primaire  2017 de la Belle alliance populaire, se déclaraient « candidat du travail » et donc promettaient une croissance du « pouvoir d’achat », elle-même  liée à la santé économique de l’Etat. On était là en pleine « économie sociale »!
Avec Hamon, nous pensons qu’une telle représentation des choses a fait long feu et que la Gauche a vocation à revendiquer  et à garantir la diversité des statuts et à s’opposer à un modéle unique, tant sur le plan national que sur le plan social.Et en cela, le nationalisme souverainiste ne sied pas à la Gauche et celui-ci fait également partie d’une problématique d’intégration qui croit que l’immigré doit donner des gages de son attachement à la France, voire être plus royaliste que le roi. Là encore vient se loger une question d’éthique, d’un certain Surmoi..
Quant à la question des femmes, elle aussi, elle revêt une dimension éthique qui vient interférer fortement avec la perspective économique. On pose comme impératif l’égalité des sexes et sa validation par la fiche de paie. On s’interdit ainsi de penser au rôle des femmes dans l’économie, aux créneaux qui sont les leurs plus spécifiquement  voire à d’étudier la question du chomage sous l’angle du « genre ». On frise ici le déni de réalité en prohibant en quelque sorte l’exercice de certaines interrogations. C’est ainsi que selon nous les femmes seraient plus motivées par le travail que les hommes et notamment au prisme du pouvoir d’achat, de l’acquisition de biens. Autrement dit, nous pensons que les deux sexes ne défendent  pas forcément, viscéralement, les mêmes valeurs. D’ailleurs, on est en droit de se demander si d’aucuns politiques  issus de pays où les femmes sont loin d’une quelconque égalité de statut – notamment dans le monde arabo-musulman-  ne cherchent pas à prendre le contrepied pour donner le change. Nous ajouterons que les politiques égalitaristes sont ruineuses et qu’il est souhaitable que les potentialités des enfants soient estimées très tôt de façon à ce que les plus doués aient les meilleurs conditions d’épanouissement et aussi parce que l’on pourrait les soustraire à un milieu familial pénalisant, créateur d’inégalités.
L’Etat Providence n’est pas prêt de mourir. Bien au contraire, comme l’a bien compris Benoit Hamon.  Les Français éprouvent, selon nous, un malaise face aux déclarations de la majorité des leaders socialistes, dont le discours sonne faux et il faut saluer la victoire de Benoit Hamon, au premier tour des primaires, notamment face à Arnaud Montebourg, qui selon nous a « tout faux », ce qui s’explique en partie par son passif familial.  L’analyse vaudrait aussi pouir un Jean-Luc Mélenchon, lui aussi fortement marqué par  son périple personnel et que dire du ‘catalan » Manuel Valls?  Cette victoire montre qu’un autre discours est attendu qui ne passe plus par le marqueur identitaire de l’emploi et comme dit Hamon, il s’agit de changer le rapport des Français au travail et au temps libre. Hamon semble ne pas être victime de certains fantasmes d’intégration, il ne pense pas que tous les Français cherchent à « prouver » par la fiche de paie, par des cocoricos, par  des affirmations égalitaires inconnues dans les pays d’origine de certains candidats, qu’ils sont (bien) Français:!
Même si Hamon perdait les élections présidentielles,  il prendrait bel et bien date pour l’avenir en ringardisant la plupart de ses adversaires, tant à gauche qu’à droite. Mais contrairement à ce que décalre Valls, Hamon- qui incarne une gauche décomplexée-  a tout intêrêt à  radicaliser davantage son positionnement notamment en matière non pas tant d’immigration que de communautarisme. Il a d’ailleurs déclaré qu’il serait normal que l’Islam dispose des mêmes structures que les autres cultes. La Gauche, doit tabler sur le respect des diversités. Et paradoxalement, c’est en assurant à chacun un certain minimum – ce qui passe d’ailleurs selon nous par une certaine forme d’austérité, voire de pauvreté, terme que nous ne chargeons pas négativement- que l’on permet à chacun d’affirmer sa spécificité. Et à ce propos, nous sommes en faveur d’une économie du circuit court, de la vicinité, ce qui signifie ne pas vivre au dessus de ses moyens.







 s.





vendredi 20 janvier 2017

jacques Halbronn Peut-on parler d'une Bible syncrétique? La question des reprises

Peut-on parler d’une Bible  syncrétique? La question des reprises
Par  Jacques Halbronn
On entend par syncrétisme un corpus constitué de pièces offrant un certain caractère ressemblance et dont on aura composé un ensemble se présentant comme d’un seul tenant. L’on peut parler de recueil et nous avons consacré notre thèse d’Etat en partie à ce genre. (Le texte prophétique en France. Formation et fortune, Villeneuve d’Ascq,  Presses Universitaires du Septentrion, 1999)
Il est tentant et courant pour les commentateurs de chercher à donner du sens à cet étrange  mélange de diversité et de redondance. D’aucuns y voient une confirmation, un recoupement, venant attester de la véracité des propos.  D’autres sont plus sceptiques et se demandent si  la dimension; légendaire,  mythique ne l’emporterait  pas sur une quelconque réalité
On donnera quelques exemples de telles répétitions où les textes ne diffèrent que par le nom des protagonistes:
-la nudité comme faute fatale.
On a le cas d’Adam (Genése) et de sa femme (pas encore appelée Eve) qui découvrent qu’ils sont nus, qui cachent leurs parties sexuelles et sont punis par Dieu.
Mais il y a aussi le cas de Noé,(Genése)  dont  la nudité fait probléme pour ses fils qui en ont honte  et notamment de la part de l’un des frères, Cham (en français, le chaud), ce qui est également jugé rédhibitoire..
- le frère élu  et l’autre non
Abraham déclare (Genése) à Ismaël qu’il sera certes  le père d’un grand peuple mais que c’est Isaac qui sera son vrai successeur.
Jacob (Genése) déclare à Joseph qu’un grand destin l’attend  certes mais que c’est Judah qui détiendra le sceptre. Dans les deux cas, les frères sont dits  se  prosterner  devant le frère élu.

Le mariage d’Isaac et de Jacob
Dans les deux cas, leur père, établi en Canaan,  les envoie chercher femme  à Haran, où une partie de la famille d’Abraham s’est installée, après avoir quitté Ur.

On a évidemment le cas de Jacob bénissant  Jacob au lieu de son aîné Esaü puis Manassé au lieu d’Ephraim, les deux fils de Joseph

- L’Alliance
Celle avec Noé  où Dieu  lui promet une grande descendance
Celle avec Abraham où Dieu lui fait le même genre de promesse/prophétie.

La  montée fatale
L’on assimilera ici l’arbre et la tour
Dieu punit Adam et sa femme d’avoir consommé les fruits d’un arbre puis il châtie  ceux qui ont voulu dresser une tour, à Babel.  En revanche, une échelle, qui se dresse aussi verticalement, vaudra récompense à Jacob qui deviendra Israël.

On peut aussi  englober dans notre étude une comparaison entre l’Ancien et le Nouveau Testaments.

La naissance miraculeuse

Celle d’Isaac  et celle de Jésus
Dans les deux cas, l’annonce en est faite à la mère, respectivement  Sarah  et Marie. Par ailleurs, certains commentateurs soutiennent qu’Abraham n’est pas le père biologique d’Isaac mais que ce serait Abimelekh, ce qui est repris pour la paternité de Joseph.

Le fils sacrifié
Cas d’Isaac et de Jésus
Dans les deux cas, le père est prêt à sacrifier son fils,respectivement Abraham et « Dieu » le Père. Dans un cas, on nous parle du transport du  bois de l’autel, dans l’autre de celui de la croix.
Les deux Joseph et l’Egypte
Joseph  fils de Jacob est envoyé en Egypte par ses frères et le Joseph de Marie fera aussi un séjour en Egypte. Tous deux sont guidés par leurs songes.

Conclusion
Un certain nombre de scénarios semblent se répéter. Ils sont présentés comme correspondant à des temps différents mais l’on peut penser que cela ne concerne au départ qu’un seul et même événement.



L




JHB
20. 01 17

Colloque des Intellectuels Juifs 19-20 mars 2017 CESE Paris

intellectuels juifs de langue française

mardi 17 janvier 2017

Jacques Halbronn La signification du nom de Yahvé dans le Livre de l'Exode (ch.III) et la vraie raccine hébraïque du tétragramme. (nouvelle version)

La signification du nom de Yahvé dans le Livre de l'Exode (III) et la vraie racine hébraique du tétragramme.
par  Jacques  Halbronn
Nous voudrions montrer que  le  tétragramme n'est pas liié au passage du chapitre III de l'Exode dans lequel Moïse demande à Dieu quel est son nom mais à une racine hébraique qui signifie "grâce" au sens de reconnaissnce (en anglais grateful, en espagnol, merci se dit gracias)
Au chapitre III,   Moise dit à Dieu  qu'il ne suffit pas qu'il dise qu'il a été envoyé par "le dieu de vos pères". Sur ce Dieu lui propose de le présenter, plus précisément, comme "le dieu de vos pères, dieu d'Abraham, d'IIsaac  et de Jacob". Mais au chapitre XX, en tête des Dix Commandemens, Dieu se présente à Israel comme le dieu qui l'a fait sortir d'Egypte, de la maison d"esclavage.
On notera  qu'au chapitre III, verset 14  de toute évidence, il y a eu une erreur de copiste:
Eyé shalahni  au lieu de Yahvé  Shalahni.  Dieu m'a envoyé. Au lieu de  Youd Hé Vav Hé, on a  Aleph Vav Youd Hé.
Cette erreur tient à la formule qui a précédé:  Eyé Asher Eyé, quhttp://cml9jq4scv.s.ad6media.fr/su/cea07c15105165e7cc25d8828dd4b98e/3/4156?w=1920&h=1080&o=i est considérée comme le fondement du tétragramme/
La traduction du Rabbinat (Ed Colbo, Paris 1967, p. 92) donnne:  Dieu répondit  à Moïse  "Je suis l'Eternel invariable (sic). Ainsi parleras tu aux enfants d'Israêl C'est l'Etre invariable qui m'a délégué auprès de vous". Le traducteur  fait comme s'il était écrit Yahvé, il corrige de lui-même mais sans le préciser. On retrouve d'ailleurs plus loin la forme :  Yahvé (Elohéi Avotekhem) le Dieu de vos pères (verset  15) dans une construction identique.
On a donc des  formulations successives ; Dieu dit à Moise de le présententer comme le dieu des Pères    Puis Moise lui demande son nom et il lui est répondu "Yahvé". puis  Dieu ajouta qu'il faudra  répondre   aux  Bnei Israel : "le dieu de vow Pères, d'Abraham, d'Issac et de Jacob.
Voyons  quelle est la traduction  éditée par l'Alliance Biblique Universelle, à titre de comparaison:
Je (Moïse) vais  donc   aller vers les Israélite , je leur dirai  "Le Dieu  de vos ancetres m'a envoyé vers vous/ Mais ils vont me demander  ton nom. Qu'est ce que je dois répondre? Dieu dit à Moïse Je suis Celui qui suis. Voici  ce que tu diras aux Israélites  "Je suis"  m'a envoyé vers vous". Puis tu leur  diras encore ; Celui qui m'a  envoyé vers vous  s'appelle le Seigneur. Il est le Dieu de vos ancêtres., le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob."
Après avoir plus haut dit qu'il était le Dieu de "vos pères",  Dieu  se présente sous le nom de Yahvé. Puis il ajoute qu'il faut dire de lui qu'il est le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Autrement dit,  ce Yahvé donne son nom  mais il se définit comme le dieu (Elohav) des ancêtres, c'est à dir le dieu auquel ce peuple doit rendre grâce (Yahoud, celui que l'on remercie, auquel on témoigne de sa gratitude)
Autrement dit,  Dieu s''est contenté de répondre qu'il se nomme Yahvé, sans autre explication et c'est bien ce qui est expliqué : tu diras aux enfants d'Israel  Yahvé, le dieu de vos pères etc  m'a envoyé. Nous pensons donc qu'il faut lire  lorsque Moise demande son nom  " Et Dieu dit à Moïse  : Yahvé" (et non Eyé Asher Eyé). La confusion vient donc bien du fait qu'au lieu de Youd hé Vav Hé, l'on trouve Aleph, Hé Youd Hé", coquille aussitôt corrigée au verset suivant quand Dieu se présente comme Yahvé, le dieu de vos ancêtres"
Mais l'on peut aller plus loin et se demander si l'on n'a pas- pour parfaire la démonstration, ôté un Daleth au tétragramme en le remplaçant par un Hé, de façon à changer de racine. Avec un daleth, c'est le verbe qui signifie "remercier" et sans le daleth, c'est le verbe être. Or, nous avons montré par ailleurs que la forme Youd Hé Vav Daleth était plus vraisemblable et qu'elle renvoyait à Yéhouda, à Yéhoudi - on retrouve d'ailleurs le D dans judaïsme) et surtout qu'elle correspondait au coeur du judaisme qui ne cesse de rendre grâce à  Yahvé, de le louer (allélouiah) pour avoir choisi le peuple hébreu  parmi tous les peuples, d'où la  notion de peuple élu, à la façon dont un couple se forme.(cf le Cantique des Cantiques, lu à l'Office du Vendredi soir)
Comme on le verra dans l"étude en annexe,  le D est une lettre majeure au niveau théologique. On retrouve le D en latin, avec le Deus, qui a donné le Dieu français, le Dios espagnol et comme on a dit le D est indissociable de la judéité.
En ce qui concerne la disparition du Daleth, nous pouvons y voir la marque d'un anti-judaïsme, au sens de l'hostilité du Royaume d'Israël à l'égard du Royaume de Juda, au lendemain de la mort de Salomon. Ce daleth incarnerait en quelque sorte l'ennemi judéen.
On nous objectera que le Pentateuque ne doit rien aux populations du Nord, disséminées à partir de -722, du fait de la victoire assyrienne. Mais, en réalité, de nombreux "israélites" se réfugièrent dans le royaume de Judah sans parler de ceux qui y séjournaient déjà. Selon nous, c'est une version "israélite" du Pentateuque et en tout cas de l'Exode qui aura été conservée alors que la version d'origine se serait perdue. Ce sont des choses qui arrivent dans l'histoire complexe  des textes.
On ajoutera que les autres formulations de Dieu que l'on trouve dans l'Exode ne montrent pas Dieu en train de définir ce qu'il est, comme on voudrait nous le faire croire avec le Eyé Asher Eyé. Dieu se présente comme le Dieu des Pères,  le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob puis comme le Dieu qui a fait sortir les Hébreux d'Egypte( ch XX). I ne dit pas qui il est ontologiquement mais ce qu'il a fait, ce qu'il représente, pour les Hébreux!
Mais il nous faut aborder un autre aspect de la question tétragrammique, qui est celle du couple Dieu-peuple  judéen (juif). On note en effet que Judah est un nom féminin,  avec le marqueur "a" final.  Cela donne au mot Alliance une tonalité toute particulière et tout le judaisme pourrait se résumer dans l'amour de Dieu.  Le verbe (ohev) est au coeur du Shéma Israel : Veahavta. Tu aimeras Yahvé de toute ton âme.  On retrouve la dualité ish/isha du chapitre II de la Genése.  Yahvé en s'unissant à l'entité qu'est le peuple hébreu suspend en quelque sorte son propre androgynat tout comme il l'avait fait pour Adam. Rappelons aussi que lors de l'Office du Shabbat, l'on récite des extraits du Cantique des Cantiques de Salomon. On saisit donc toute la portée de ce nom "Judah" -(Yehouda).




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JHB
17. 01 17

Jacques Halbronn La dimension féminine du peuple juif: Yehoud(a)

samedi 14 janvier 2017

Jacques Halbronn La Genése est constituée d'une série de Toldoth, de...

Jacques Halbronn Sarah et Isaac, prototype de Marie et de Jésus. Le ca...

jacques Halbronn L'usage révélateur des mots Elohim et Yahvé dans Genés et Exode. Un hold up théologique

L'usage  révélateur  des  mots Elohim et Yahvé dans Genése et Exode. Un hold up  théologique.
par  Jacques  Halbronn
Il importe de distinguer l'usage d'Elohim non associé à une personne ou à un groupe et l'usage d'Elohim comme étant  complété par l'affirmation d'un  lien spécifique.
Ainsi, dans la plupart des cas, Elohim  figure accompagné d'un possessif singulier ou pluriel :: mon dieu ton dieu (Elohékha, dans le Shéma Israel),, notre dieu (Elohénou,  dans le Shéma Israel), votre  Dieu, leur Dieu etc  ou encore Dieu d'Israël..
En revanche Yahvé ne fait pas l'objet d'un tel traitement, c'est la forme Elohim qui est déclinée en apposition mais le plus souvent, on trouve Yahvé seul, sans autre précision..
Dans la Génése, si on laisse de côté les 4 premiers chapitres que nous avons déclaré, dans un précédent texte apocryphe,  on trouve Elohim  sans aucune adjonction. Tout se passe comme si l'on était passé d'un Dieu pour toute l'humanité à un Dieu qui ne s'attacherait plus qu'au seul peuple hébreu, à partir d'Abraham, ce qui laisse évidemment entendre qu'il existerait d'autres dieux, ce qui est la seul raison de l'usage d'un possessif. La forme Yahvé est absente du Livre de la Genése en dehors des premiers chapitres.
C'est précisément dans les chapitres II, III  et IV que l'on trouve la forme  Yahvé Elohim qui ne fait guère sens, sans accompagnement d'un marqueur possessif. Ecrire Yahvé Elohim serait donc une aberration. Ce n'est d'ailleurs que dans l'Exode- chapitre III - que la forme Yahvé apparait (à part évidemment les premiers chapitres de la Genése)  alors même que le dieu  d'Abraham n'a pas encore donné son nom.
Dans l'Exode,  Yahvé remplace le Elohim de la Genése (à partir du ch V) et l'on connait le débat sur les Yahvistes et les Elohistes, dans la critique biblique.
Il nous semble assez clair que Yahvé se présente comme l'un des dieux, l'un des Elohim, celui qui est affecté au peuple hébreu. En refusant d'indiquer un possessif associé à Yahvé et à Elohim, l'on remet en question une telle présentation et l'on tente de présenter Yahvé comme englobant l'ensemble Elohim et ne pouvant donc être réservé au seul Israël.  On dépossède  ce faisant Israel de "son" dieu en évacuant les marques  grammaticales du possessif.
DE telles observations  viennent confirmer l'empreinte chrétienne sur les premiers chapitres de la Génése  avec d'une part  la mise en scéne du péché originel et de l'autre l'affirmatrion de Yahvé non plus comme le nom d'un des dieux  mais comme le nom générique des dieux, ce qui sera finalement compris comme un singulier.
Le monothéisme serait ainsi né d'un refus d'accorder aux Hébreu  des droits ilmprescriptibles  sur l 'un des dieux, Yahvé en faisant de Yahvé le dieu unique, et dans ce cas comment pourrait-il être réservé à Israël?  On assiste là à une sorte de hold -up  théologique,  à une dépossession.
Il convient donc d'examiner, avec la plus grande attention les 4 premiers chapitres de la  Genése  et notamment les chapitres II, III  et IV.. C'est ainsi qu'au chapitre IV, on trouve même la forme Yahvé sans Elohim aux versets 9  et 13  dans le dialogue de Dieu avec Caïn./ La rédaction de Genése IV  diffère ainsi de Genése II  et III   mais aussi de Genése I. Le chapitre IV  commence au lendemain de la sortie du Jardin d'Eden et aurait donc été ajouté par la suite, mettant en scéne Abel et Cain dont il n'avait pas été question auparavant et dont il ne sera d'ailleurs plus question en dehors du dit chapitre IV, puisque c'est Seth qui apparaitra comme le fils d'Adam.(fin ch IV  et début V)  Toute l'affaire Cain-Abel tient donc en un seul et unique chapitre de la Genése et toute l'affaire du Jardin d'Eden tient dans deux chapitres seulement, les II et IIIe. En trois chapitres II, III  et IV  toute une imagerie - une série de paraboles, se mettra en place dont les Evangiles ne semblent pas avoir eu connaissance mais qui se manifeste dans la seconde partie du Ier siècle (ap JC),, sachant que le Second Temple sera détruit en 70, notamment avec l'Epitre au Hébreux qui cite explicitement Abel./ On doit ainsi opposer les Evangiles et les Epîtres comme s'appuyant sur des corpus différents, l'influence de Paul étant flagrante dans l'exploitation des premiers chapitres de la Genése..
En ce qui concerne le premier chapitre de la Genése, nous n'excluons pas qu'il ait pu constituer un préambule à l'exposé des Toldoth  et dans ce cas l'interpolation ne concernerait que les chapitres II,; III  et IV.  En effet, dans ce chapitre, on trouve Elohim sans Yahvé, comme dans les chapitres V et suivants. La forme Yahvé Elohim  ne s'observe que dans les chapitres II et III. Quant au chapitre IV, l'on trouve Yahvé mais pas Elohim. En tout état de cause, l'usage de Yahvé dans le Livre de la Genése se limite aux chapitres II à IV.







JHB
14 01 1 

jeudi 12 janvier 2017

Jacques Halbronn Le caractère apocryphe des 4 premiers chapitres de l...

Jacques Halbronn Les apocryphes: de Nostradamus au Livre de la Genése

Les apocryphes : de Nostradamus au Livre de la Genése
par  Jacques Halbronn
Le début de l'année 2017  aura été marqué, en ce qui nous concerne, par la mise en évidence du caractère apocryphe du Livre de la Genése. Cela vient compléter nos travaux (cf notre thèse d'Etat  le texte prophétique en France, formation et fortune,  Presses Universitaires du Septentrion, 1999 etc) dans le domaines des études nostradamologiques en matière de critique des textes (textologie)/ Ce faisant, nous rappelions que nous avions soutenu une première thèse de doctorat sur la Problématique astrologique chez les principaux penseurs juifs du Moyen age Espagnol (EPHE Ve section, 1979), ce qui nous permettait d'accéder à l'original hébreu.
Dans les deux cas, il nous aura fallu travailler sur un corpus élargi tant dans le temps que dans l'espace. Pour les Centuries (Prophéties) de Nostradamus,  nous avions intégré des éditions jugées relativement tardives en montrant qu'elles étaient plus anciennes en réalité que celles que l'on nous présentait comme "premières" (princeps)/. Pour le Livre de la Genése, nous avons exploité l'Evangile de Mathieu, lequel débute par une généalogie qui nous aura mis la puce à l'oreille. Nous nous sommes mis, fin 2016, à explorer et à exploiter les généalogies figurant dans le Livre de la Genése. Mais nous avions depuis déjà un certain temps pointé le chapitre V de la Genése, avec la naissance de Seth qui nous semblait complétement décalée par rapport aux chapitres III et IV qui précédaient.  Finalement, nous parvinmes à la conclusion que les premiers chapitres de la Genése s'étaient peu ou prou calqués sur les chapitres suivants ainsi que sur le Livre de l'Exode et non l'inverse.
De même pour ce qui est du corpus Nostradamus (cf aussi notre post-doctorat EPHE VE section 2007, sur Jean Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIE siècle,  sur le site propheties.it), où  les éditions censées parues du vivant de Nostradamus avaient en fait récupéré les vignettes des fausses éditions des almanachs de Nostradamus, parues dans les années 1560. LEs faussaires ont pour habitude de conférer un vernis d'authenticité, une patine du temps, en récupèrant des éléments  empruntés à des textes de l'époque à laquelle ils entendent situer leur contrefaçon. Mais parfois, les dits faussaires sont comme l'arroseur arrosé, ils se servent de contrefaçons  ou d'imitations.
En suivant le fil d'Ariane des généalogies bibliques , nous avons ainsi pu observer que le chapitre V de la Genése débutait par une formule tout à fait caractéristique du début d'un ouvrage :  Zé Sefer Toldoth Adam, Ceci est le Livre des Génération d'Adam; A partir de là on voit bien que les chapitres I à IV de la Genése auront été ajoutés, ce qui est un point majeur puisque cela comporte tout le récit du Jardin d'Eden, dont il n'est nullement question dans les Evangles et qui sous tend la thèse du péché original chère à Saint Paul et surtout à Saint Augustin. On notera que dans les épîtres on trouve des éléments assez différents de ceux  qui figurent dans les Evangiles et qui nous semblent plus tardifs. Le cas peut être le plus flagrant semble être l'Epitre au Hébreux (chapitre 11)
"Abel a cru en Dieu , alors il a offert  un sacrifice meilleur  que celui de Cain  etc"Hénok  a cru en Dieu (...) Noé a cru en Dieu (..) Abraham a cru en Dieu (..) Sara a cru en Dieu, alors Dieu l'a rendue capable d'avoir un enfant etc"
Or  le récit d'Abel  se trouve dans Genése (ch IV) donc un des chapitres que nous avons déclaré apocryphes. On peut donc supposer que la version de la Génése comportant notamment le chapitre IV  n'était pas connue des rédacteurs des Evangiles mait l'était du rédacteur de l'Epitre auc Hébreux
Que l'Evangile de Mathieu débute par une généalogie (qui ne remonte pas au delà d'Abraham  et qui se veut la continuation des celles de la Génése- rappelons que la généalogie de Luc, quant à elle reprend à peu près littéralement  celle du chapitre V de la Génése), nous laisse entendre que le modéle de référence commençait également de la sorte, à l'instar du Ch.V de la Genése. Quant au titre même Genése, introduit par la traductiion grecque (dite des Septante), il rend parfaitement compte du mot Toldoth et l'on peut donc penser que l'original hébreu utilisé commençait au chapitre V de la Genése.
Ces apocryphes utilisent  bien des éléments propres à la Génése et à l'Exode, que nous avons déjà eu l'occasion de signaler. On ajoutera d'une part le cas de Sarah et Abraham qui n'enfanteront qu'une fois avoir quitté le pays de Harran tout comme Adam et Eve n'auront d'enfants qu'après avoir été expulsés du Jardn d'Eden et de l'autre, la présence du  tétragramme dans les chapitres II  et III de la Genése, avec la forme  Yahvé-Elohim  qui est rendue par  le Seigneur Dieu, ou  L'Eternel  Dieu (trad du rabbinat)  au lieu de Dieu (au chapitre Ier qui ne comportait qu'Elohim). Or, le tétragramme n'apparait par ailleurs que dans le Livre de l'Exode (Ch III)  Rappelons  d'autres occurrences: c'est ainsi que la forme  ish-isha  (Genése Ch  III) figure  à propos de Noé  et des animaux qui seront admis par couple, dans l'arche.(Genése VI) ou la façon dont Dieu commande à Adam de ne pas consommer de certains fruits  qui n'est pas sans évoquer le style des Dix Commandements (Exode ch XX): "Tu peux manger  les fruits  de tous les  arbres  du jardin . Mais (Ve)  tu ne dois pas manger  les  fruits  de l'arbre de la science du bien et du mal".
A  rapprocher  du commandement du Sabbat :"Durant six  jiours tu travailleras (...) mais (Ve)  le septiéme jour etc ". MAis est ici rendu par "Ve" (qui peut se lire ou - la lettre Vav  étant à la fois consonne et voyelle-  devant certaines lettres) comme dans Genése II. Par ailleurs, .la forme : tu n'en  mangeras  pas   "Lo Toukhal  miménou"  est identique à   Exode  où les commandements débutent par "Lo"  'négation)i suivi du futur  comme "Lo  Tinglov",  tu ne voleras point
On peut toujours évidemment soutenir que c'est l'inverse qui s'est produit et que ce sont les premlers chapitres de la Génése qui auront  marqué les autres chapitres de la Genése et de l'Exode. Cela nous fait penser à ceux qui lorsqu'on leur montre que certains mots français se retrouvent en anglais pensent que cela tient à l'influence de l'anglais du français aiors que c'est l'inverse dans 95% des cas.(sur la question des faux,  cf notre étude sur les Protocoles des Sages de Sion,  Ed Ramkat, 2002)
La thèse que nous soutenons en ce qui concerne les deux Testaments est qu'il y aurait eu plusieurs versions et que tel ou tel commentaire se référe à telle version et non à telle autre. A l'évidence, les épitres et les évangiles correspondraient à deux temps différents au sein du Nouveau Testament, en ce sens que le Livre de la Genése ne nous semble pas avoir le même contenu selon les commentateurs, si l'on admet que le Nouveau Testament est en partie du moins un commentaire, une glose sur l'Ancien.
Les principales variantes seraient les suivantes:
- les versions du Livre de la Genése comportant ou ne comportant pas les chapitres II à IV (le chapitre I  demandant un traitement à part)
-les versions de l'Evangile de Mathieu comportant au chapitre I  la naissance de Jésus sans passer par Joseph.
Ce qui nous encourage dans ce sens est notamment la lecture de l'Epitrre aux Hébreux qui mentionne Abel mais  aussi Sarah et la naissance d'Isaac ainsi que le sacrifice du dit Isaac. Or, selon nous, un tel rappel serait incompatible avec d'une part le récit de la naissance de Jésus (trop semblable à celle d'Isaac) et le récit de la crucifixion de Jésus, trop semblable au sacrifice du même Isaac.La scéne de la crucifixion est relatée de façon quasiment identique dans les Evangiles de Mathieu, Marc et Luc, et elle est placée dans les tous derniers chapitres de chacune d'elles.
Selon nous, la naissance "miraculeuse" de Jésus va en contradiction avec les généalogies relatives à Joseph qui perdent de leur importance. On comprend mal ainsi pourquoi une telle généalogie ouvre le NOuveau Testament si elle se révéle sans portée par rapport à Jésus. Quant à la crucifixion de Jésus, elle fait probléme, au regard de l'Epitre aux Hébreux laquelle s'attarde sur le sacrifice d'Isaac  sans le mettre en paralléle avec la dite crucifixion et sa résurrection.  En tout état ce cause, le personnage d'Isaac tant par sa naissance que par son sacrifice offre d'extrémes similitudes avec celui de Jésus. Il est donc logique que dans les Evangiles, on ne mentionne pas Sarah et que l'on ne s'arrête pas sur le cas d'Isaac puisque Marie et Jésus sont  respectivement une nouvelle Sarah et un nouvel Isaac.








JHB
14 01 17