vendredi 18 novembre 2022

jacques halbronn Linguistique Au delà du binaire saussurien

jacques halbronn Au delà du binaire saussurien On connait le dispositif signifiant/signifié proposé par Saussure. wikipedia; En linguistique, le signifié et le signifiant sont les deux faces complémentaires du concept de signe linguistique développé par Ferdinand de Saussure1 et à sa suite par l'école structuraliste. Le signifié désigne la représentation mentale du concept associé au signe, tandis que le signifiant désigne la représentation mentale de la forme et de l'aspect matériel du signe. In semiotics, signified and signifier (French: signifié and signifiant) stand for the two main components of a sign, where signified pertains to the "plane of content", while signifier is the "plane of expression". The idea was first proposed in the work of Swiss linguist Ferdinand de Saussure, one of the two founders of semiotics. Pour simplifier une telle dualité, on pourrait dire que le signifié serait le contenu (en anglais content) et le signifiant le contenant. Or, selon nous, nous sommes en réalité face à une structure ternaire à savoir signifiable, signifié, signifiant (ou significateur) et il est aisé de donner des exemples quant à la validité opérationnelle d'un tel trio. comme irritable, irrité, irritant. La formulation saussurienne, largement adopté, nous apparait comme assez inadéquate car il est assez évident que le participe passé "signifié " exige qu'existe préalablement une forme en "signifiable car tout n'est pas signifiable et donc ne peut être signifié par un signifiant./signifier.significateur. Le suffixe "ble" indique que l'on peut passé au stade du participe comme pour la série: mangeable, mangé, mangeur où l'on sait que tout n'est pas mangeable et la question serait de se demander si tout est signifiable, ce qui, en tout état de cause qu'il y ait un signifiant en mesure de s'en charger. Le rapport signifié./signifiant se révéle insuffisant. On peut certes objecter que cette série ternaire n'est pas toujours attestée du moins au prisme des langues dans l'état dans lequel elles nous sont parvenues et d'un point de vue structuraliste, ne pourrait-on parler de corruption, d'altération par rapport à un schéma initial qui a du exister autrefois quand bien même cela ne serait point attesté par quelque document car nous pensons que l'historien doit être prêt à extrapoler à partir du matériau qui nous est parvenu, à la façon d'une archéologie du savoir Le signifiant sous cette forme suffixale en "ant" marque l'idée d'accomplissement et peut aussi se présenter sous la forme 'aire" ou "eur", ou oir par exemple; pensable, pensé, penseur, tuable, tué, tueur mariable, marié(e), marieur(se) etc Mais l'on a aussi "pensant" (le roseau pensant) séchable, séché, séchoir. ou encore "teur"; éducable, éduqué, éducateur. ou dirigeable, dirigé, directeur. JHB 18 11 22