vendredi 29 avril 2022

Jacques Halbronn Le paradoxe du français face à son lexique. L'étude de la langue française nous a fait prendre conscience d'un paradoxe, à savoir que les mots français auront durablement fasciné, mille ans durant, une langue initialement germanique que l'on appelle l'anglais, au point que dans la plupart des cas, l'orthographe (ancienne) du français s'y est maintenu, contre vents et marées mais que les francophones eux mêmes -et notamment autour des siéges de la monarchie - font preuve d'une grande liberté quant au traitement phonique d'un tel lexique, en enchainant et connectant les mots entre eux au point qu'il ne soit guère aisé de les séparer, du fait des liaisons, des apostrophes et autres procédés passés dans la tradition orale de la diction de sorte que les Anglophones si friands du français écrit sont déconcertés par le français oral, tout comme d'ailleurs, la prononciation à l'anglaise du français donne à tort l'impression qu'il s'agit d'une langue "étrangère" alors que le plus souvent, il s'agit bien d'un seul et même lexique. , JHB 28. 04 22

vendredi 22 avril 2022

Jacques Halbronn La vie astrologique et judaique. Maison des Associations de Paris XIIIE. 1989-2009

Jacques Halbronn La Vie astrologique. La Maison des Associations de Paris XIII, rue Caillaux 1989-2009 Pendant une vingtaine d'années, nous avons organisé des colloques à la Maison des Associations du XIIIe arrondissement de Paris, non loin de la Place d'Italie. De mémoire, il semble que tout ait commencé en 1989, avec un partenariat avec Iréne Andrieu et son équipe. Dans les années qui suivirent, ce furent des colloques consacrés à la question juive (cf les Cahiers du CERIJ) et notamment un important Colloque des associations juives "laïques" dont nous avions la charge de l'organisation à partir de 1991. Par la suite, toute une série de Colloques "judaiques" se tiendront jusqu'en l'An 2000. A cette date, nous reprendrons la série des colloques astrologiques avec d'abord un Colloque interdisciplinaire sur l a Dualité autour de trois thèmes: les astrologues, les femmes et les juifs. Puis à la fin de l'année, un Colloque Frontières de l'astrologie, MAU-CURA (Patrice Guinard) qui sera filmé. La date suivante est 2004, avec un grand Colloque L'Astrologie et le Monde réunissant des personnalités du milieu astrologique et non un public d'astrophiles anonymes. Dans la foulée, plusieurs colloques se tiendront dans les mêmes lieux dont un animé par Roger Héquet en 2007 également filmé puis encore quelques colloques jusqu'en 2009 (date à préciser). Par la suite la Maison des Associations n'acceptera pas les Colloques dans ses locaux mais uniquement les Assemblées Générales. Rappelons que cette Maison des Associations avait en quelque sorte pris la succession du FIAP, le Foyer International d'Accueil de Paris, situé dans le XIVe arrondissement, donc pas très loin. Toute une série de Colloques astrologiques s'y tiendront entre 1975 et 1978. : 1975 Colloque en réponse au Manifeste (antiastrologique) de la revue The Humanist; 1977, Colloque sur l'Ere du Verseau. La période qui suivit donna lieu à divers Colloques en province car notre association couvrit un grand nombre de régions francophones ( Belgique, Suisse, Luxembourg) de Lyon à Toulouse, de Metz à Tournai dont on trouvera la liste et les intervenants dans nos Guides Astrologiques. JHB 22 04 22

Jacques Halbronn Critique Biblique . L'interpolation israelite et l'...

jeudi 21 avril 2022

jacques Halbronn La double lecture de l'édit de Cyrus, celle des Judées revue par les Israélites 'Beney Israel)

jacques Halbronn La double lecture de l'édit de Cyrus, celle des Judéens revue par les Israélites (Beney Israel) Si l'on voulait une preuve flagrante de la manipulation du texte biblique par les ressortissants du Royaume sécessioniste d'Israel, il convient de lite le Deutéro Isaïe, postérieur au Retour de Bablylone des Judéens alors que le Royaume d'Israel avait été anéanti par les Assyriens au VIIIe siècle, donc bien avant la " Captivité de Babylone". Cela atteste de la perpétuation de la cause des Beney Israel des siècles durant. Le "texte" biblique nous fournit en effet deux versions de l'Edit de Cyrus, l'une sur le mode judéen, l'autre sur le mode israélite. C'est dans une addition au Livre d'Isaie - désignée sous le terme de "Deutéro Isaie" que l'on trouve un document assez étonnant et que seule la confusion entre les deux "partis" a pu faire négliger lorsque l'on considére Juifs et Israel comme des synonymes. Mais la Bible ne nous fournit pas moins une autre version laquelle correspond, quant à elle, à la vérité historique concernant la portée de l'Edit de l'empereur de Perse, Cyrus. C'est à la toute fin de l'Ancien Testament, donc du troisiéme volet, dit des Hagiographes, que notre document figure: Edit de Cyrus ( Livre d'Esdras 1.1-11) 1 La première année du règne de Cyrus sur la Perse, l'Eternel réveilla l'esprit de Cyrus, roi de Perse, afin que s'accomplisse la parole de l'Eternel prononcée par la bouche de Jérémie, et il fit faire de vive voix, et même par écrit, la proclamation que voici dans tout son royaume: 2 «Voici ce que dit Cyrus, roi de Perse: L'Eternel, le Dieu du ciel, m'a donné tous les royaumes de la terre et m'a désigné pour lui construire un temple à Jérusalem, en Juda. 3 Qui parmi vous fait partie de son peuple? Que son Dieu soit avec lui et qu'il monte à Jérusalem, en Juda, pour reconstruire la maison de l'Eternel, le Dieu d'Israël! C'est lui, le Dieu qui réside à Jérusalem. 4 Partout où s'est installé le reste du peuple de l'Eternel, les habitants de l'endroit lui donneront de l'argent, de l'or, du matériel et du bétail, avec des offrandes volontaires pour la maison de Dieu à Jérusalem.» 5 Les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les prêtres et les Lévites, tous ceux dont Dieu réveilla l'esprit, se levèrent pour aller reconstruire la maison de l'Eternel à Jérusalem. 6 Tous leurs voisins leur donnèrent des objets en argent, de l'or, du matériel, du bétail et des choses de valeur, en plus de toutes les offrandes volontaires. 7 Le roi Cyrus rendit les ustensiles de la maison de l'Eternel que Nebucadnetsar avait amenés de Jérusalem et placés dans le temple de son dieu. 8 Cyrus, roi de Perse, les rendit par l'intermédiaire de Mithredath, le trésorier, qui en fit le compte pour Sheshbatsar, le prince de Juda. 9 En voici la liste: 30 bassins en or, 1000 bassins en argent, 29 couteaux, 10 30 coupes en or, 410 coupes en argent de valeur secondaire et 1000 autres ustensiles. 11 Le nombre total d'objets en or et en argent était de 5400. Tout cela, Sheshbatsar le ramena de Babylone à Jérusalem avec ceux qui revenaient d'exil." (Segond 21 Copyright © 2007 - 2022 Société Biblique de Genève) Bien que la mention du nom Israel apparait accessoirement dans ce passage qui ouvre le Livre d'Ezra, en ses dix premiers versets, il est clair que c'est bien la maison de Juda qui est visée dans l'édit. Cyrus y est d'emblée désigné comme le Messie, l'oint( Mashiah) et l'on retrouve l'idée d'accomplissement qui se retrouve dans les Evangiles, dans la bouche de Jésus. verset 2 2 «Voici ce que dit Cyrus, roi de Perse: L'Eternel, le Dieu du ciel, m'a donné tous les royaumes de la terre et m'a désigné pour lui construire un temple à Jérusalem, en Juda." Verset 5 " Les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les prêtres et les Lévites, tous ceux dont Dieu réveilla l'esprit, se levèrent pour aller reconstruire la maison de l'Eternel à Jérusalem." Juda et Benjamin sont les deux "tribus" qui n'ont pas été englobées dans le Royaume d'Israel/ Abordons à présent la version remaniée figurant au chapitre 45 du Livre d'Isaie:(donc dans le deuxiéme volet de l'Ancien Testament) Isaïe - Chapitre 45 - יְשַׁעְיָהוּ א כֹּה-אָמַר יְהוָה, לִמְשִׁיחוֹ לְכוֹרֶשׁ אֲשֶׁר-הֶחֱזַקְתִּי בִימִינוֹ לְרַד-לְפָנָיו גּוֹיִם, וּמָתְנֵי מְלָכִים, אֲפַתֵּחַ--לִפְתֹּחַ לְפָנָיו דְּלָתַיִם, וּשְׁעָרִים לֹא יִסָּגֵרוּ. 1 Ainsi parle l'Eternel à son Oint, à Cyrus je l'ai pris par la main pour mettre les nations à ses pieds et délier les ceintures des rois, pour ouvrir devant lui les battants et empêcher que les portes lui soient fermées : ב אֲנִי לְפָנֶיךָ אֵלֵךְ, וַהֲדוּרִים אושר (אֲיַשֵּׁר); דַּלְתוֹת נְחוּשָׁה אֲשַׁבֵּר, וּבְרִיחֵי בַרְזֶל אֲגַדֵּעַ. 2 "Je marcherai devant toi, j'aplanirai les hauteurs, je briserai les portes d'airain et abattrai les verrous de fer. ג וְנָתַתִּי לְךָ אוֹצְרוֹת חֹשֶׁךְ, וּמַטְמֻנֵי מִסְתָּרִים: לְמַעַן תֵּדַע, כִּי-אֲנִי יְהוָה הַקּוֹרֵא בְשִׁמְךָ--אֱלֹהֵי יִשְׂרָאֵל. 3 Je te donnerai des trésors enfouis dans les ténèbres, des richesses cachées dans des lieux secrets, pour que tu saches que je suis l'Eternel, le Dieu d'Israël, qui t'appelle par ton nom. ד לְמַעַן עַבְדִּי יַעֲקֹב, וְיִשְׂרָאֵל בְּחִירִי; וָאֶקְרָא לְךָ בִּשְׁמֶךָ, אֲכַנְּךָ וְלֹא יְדַעְתָּנִי. 4 C'est en faveur de mon serviteur Jacob, d'Israël mon élu, que je t'ai appelé par ton nom, que je t'ai décerné un titre, bien que tu ne me connusses pas. ה אֲנִי יְהוָה וְאֵין עוֹד, זוּלָתִי אֵין אֱלֹהִים; אֲאַזֶּרְךָ, וְלֹא יְדַעְתָּנִי. 5 C'est moi qui suis l'Eternel et nul autre hors de moi, point de Dieu! Je te ceins de force, bien que tu ne me connaisses pas, ו לְמַעַן יֵדְעוּ, מִמִּזְרַח-שֶׁמֶשׁ וּמִמַּעֲרָבָה, כִּי-אֶפֶס, בִּלְעָדָי: אֲנִי יְהוָה, וְאֵין עוֹד. 6 afin qu'on sache, là où se lève le soleil et là où il se couche, que hors de moi il n'y a rien, que moi je suis l'Eternel et nul autre; ז יוֹצֵר אוֹר וּבוֹרֵא חֹשֶׁךְ, עֹשֶׂה שָׁלוֹם וּבוֹרֵא רָע; אֲנִי יְהוָה, עֹשֶׂה כָל-אֵלֶּה. {פ} 7 Je forme la lumière (Or) et crée (boré) les ténèbres (Hoshekh), j'établis la paix et suis l'auteur du mal: moi l'Eternel, je fais tout cela." ח הַרְעִיפוּ שָׁמַיִם מִמַּעַל, וּשְׁחָקִים יִזְּלוּ-צֶדֶק; תִּפְתַּח-אֶרֶץ וְיִפְרוּ-יֶשַׁע, וּצְדָקָה תַצְמִיחַ יַחַד--אֲנִי יְהוָה, בְּרָאתִיו. {ס} 8 Cieux, là-haut, épanchez-vous, et vous, nuées, laissez ruisseler la justice! Que la terre s'entrouvre pour faire tout ensemble fleurir le salut et germer la vertu! Moi, l'Eternel, j'accomplis tout cela. ט הוֹי, רָב אֶת-יֹצְרוֹ--חֶרֶשׂ, אֶת-חַרְשֵׂי אֲדָמָה; הֲיֹאמַר חֹמֶר לְיֹצְרוֹ מַה-תַּעֲשֶׂה, וּפָעָלְךָ אֵין-יָדַיִם לוֹ. {ס} 9 Malheur à celui qui entre en lutte avec son Créateur vase fragile au milieu d'autres vases de terre! L'argile dira t-elle au potier qui la pétrit: "Que fais-tu? Ton œuvre est imparfaite!" י הוֹי אֹמֵר לְאָב, מַה-תּוֹלִיד; וּלְאִשָּׁה, מַה-תְּחִילִין. {ס} 10 Malheur à celui qui dit à son père: "Pourquoi engendres-tu?" à la femme: "Pourquoi es-tu en travail d'enfants?" יא כֹּה-אָמַר יְהוָה קְדוֹשׁ יִשְׂרָאֵל, וְיֹצְרוֹ: הָאֹתִיּוֹת שְׁאָלוּנִי, עַל-בָּנַי וְעַל-פֹּעַל יָדַי תְּצַוֻּנִי. 11 Ainsi parle l'Eternel, le Saint d'Israël, son Créateur: "Ils me questionnent sur les événements prochains! Vous me faites des recommandations au sujet de mes enfants, de l'œuvre de mes mains! יב אָנֹכִי עָשִׂיתִי אֶרֶץ, וְאָדָם עָלֶיהָ בָרָאתִי; אֲנִי, יָדַי נָטוּ שָׁמַיִם, וְכָל-צְבָאָם, צִוֵּיתִי. 12 C'est pourtant moi qui ai fait (assiti) la terre (Eretz) et créé (bariti) Adam qui est sur elle, c'est moi dont les mains ont déployé les cieux, et qui ai mis en rang toute leur armée. יג אָנֹכִי הַעִירֹתִהוּ בְצֶדֶק, וְכָל-דְּרָכָיו אֲיַשֵּׁר; הוּא-יִבְנֶה עִירִי, וְגָלוּתִי יְשַׁלֵּחַ--לֹא בִמְחִיר וְלֹא בְשֹׁחַד, אָמַר יְהוָה צְבָאוֹת. {ס} 13 C'est moi qui l'ai suscité selon la justice, j'aplanirai toutes ses voies: il rebâtira ma ville, renverra libres mes exilés, sans rançon et sans présents: c'est l'Eternel-Cebaot qui le dit." יד כֹּה אָמַר יְהוָה, יְגִיעַ מִצְרַיִם וּסְחַר-כּוּשׁ וּסְבָאִים אַנְשֵׁי מִדָּה, עָלַיִךְ יַעֲבֹרוּ וְלָךְ יִהְיוּ, אַחֲרַיִךְ יֵלֵכוּ בַּזִּקִּים יַעֲבֹרוּ; וְאֵלַיִךְ יִשְׁתַּחֲווּ אֵלַיִךְ יִתְפַּלָּלוּ, אַךְ בָּךְ אֵל וְאֵין עוֹד אֶפֶס אֱלֹהִים. 14 Ainsi parle l'Eternel: "Les biens de l'Egypte, le négoce de l'Ethiopie et des Sabéens, à la haute taille, passeront entre tes mains et seront à toi; ces peuples suivront tes pas, s'avanceront dans les chaînes; ils se prosterneront devant toi et, suppliants, te diront: "En toi seul il est un Dieu; hors de lui, il n'y en a pas d'autre!" טו אָכֵן, אַתָּה אֵל מִסְתַּתֵּר--אֱלֹהֵי יִשְׂרָאֵל, מוֹשִׁיעַ. 15 À coup sûr, tu es un Dieu caché, Dieu d'Israël, qui sauves! טז בּוֹשׁוּ וְגַם-נִכְלְמוּ, כֻּלָּם: יַחְדָּו הָלְכוּ בַכְּלִמָּה, חָרָשֵׁי צִירִים. 16 Tous ils sont honteux et humiliés, ils marchent dans la confusion, les fabricants d'idoles. יז יִשְׂרָאֵל נוֹשַׁע בַּיהוָה, תְּשׁוּעַת עוֹלָמִים: לֹא-תֵבֹשׁוּ וְלֹא-תִכָּלְמוּ, עַד-עוֹלְמֵי עַד. {פ} 17 Mais toi, ô Israël, tu seras sauvé par l'Eternel, sauvé pour toujours; jusque dans l'éternité, vous n'éprouverez ni honte ni confusion. יח כִּי כֹה אָמַר-יְהוָה בּוֹרֵא הַשָּׁמַיִם הוּא הָאֱלֹהִים, יֹצֵר הָאָרֶץ וְעֹשָׂהּ הוּא כוֹנְנָהּ--לֹא-תֹהוּ בְרָאָהּ, לָשֶׁבֶת יְצָרָהּ; אֲנִי יְהוָה, וְאֵין עוֹד. 18 Car ainsi parle l'Eternel, le Créateur des cieux ce Dieu qui a formé, façonné la terre, qui l'a affermie, qui l'a créée non pour demeurer déserte mais pour être habitée : "Je suis l'Eternel, et il n'en est pas d'autre! יט לֹא בַסֵּתֶר דִּבַּרְתִּי, בִּמְקוֹם אֶרֶץ חֹשֶׁךְ--לֹא אָמַרְתִּי לְזֶרַע יַעֲקֹב, תֹּהוּ בַקְּשׁוּנִי; אֲנִי יְהוָה דֹּבֵר צֶדֶק, מַגִּיד מֵישָׁרִים. 19 Ce n'est pas en secret que j'ai parlé, dans un lieu obscur de la terre; je n'ai point dit aux enfants de Jacob: Recherchez-moi dans la solitude! Moi, l'Eternel, je dis ce qui est juste, j'annonce ce qui est vrai. כ הִקָּבְצוּ וָבֹאוּ הִתְנַגְּשׁוּ יַחְדָּו, פְּלִיטֵי הַגּוֹיִם; לֹא יָדְעוּ, הַנֹּשְׂאִים אֶת-עֵץ פִּסְלָם, וּמִתְפַּלְלִים, אֶל-אֵל לֹא יוֹשִׁיעַ. 20 Assemblez-vous et venez, approchez tous, vous qui vous êtes échappés parmi les nations, vous qui faites preuve d'inintelligence en transportant avec vous vos idoles de bois et en invoquant un dieu incapable de secourir! כא הַגִּידוּ וְהַגִּישׁוּ, אַף יִוָּעֲצוּ יַחְדָּו: מִי הִשְׁמִיעַ זֹאת מִקֶּדֶם מֵאָז הִגִּידָהּ, הֲלוֹא אֲנִי יְהוָה וְאֵין-עוֹד אֱלֹהִים מִבַּלְעָדַי--אֵל-צַדִּיק וּמוֹשִׁיעַ, אַיִן זוּלָתִי. 21 Faites votre récit, avancez vos raisons, délibérez ensemble: qui a, dans un passé lointain, annoncé tout cela? Qui l'a révélé dès longtemps? N'est-ce point moi, l'Eternel, à côté de qui il n'est pas de Dieu, moi, le Dieu juste et secourable, qui n'ai point de rival? כב פְּנוּ-אֵלַי וְהִוָּשְׁעוּ, כָּל-אַפְסֵי-אָרֶץ: כִּי אֲנִי-אֵל, וְאֵין עוֹד. 22 Tournez-vous vers moi, et, vous serez sauvés, vous tous qui habitez les confins de la terre; car moi, je suis Dieu et personne d'autre. כג בִּי נִשְׁבַּעְתִּי--יָצָא מִפִּי צְדָקָה דָּבָר, וְלֹא יָשׁוּב: כִּי-לִי תִּכְרַע כָּל-בֶּרֶךְ, תִּשָּׁבַע כָּל-לָשׁוֹן. 23 J'ai juré par moi-même c'est une parole véridique qui est sortie de ma bouche et qui ne sera pas révoquée j'ai juré qu'en mon honneur tout genou ploiera et toute langue prêtera serment. כד אַךְ בַּיהוָה לִי אָמַר, צְדָקוֹת וָעֹז; עָדָיו יָבוֹא וְיֵבֹשׁוּ, כֹּל הַנֶּחֱרִים בּוֹ. 24 En l'Eternel seul, qui m'a parlé, résident le salut et la force; vers lui reviendront, couverts de honte, tous ceux qui s'étaient emportés contre lui. כה בַּיהוָה יִצְדְּקוּ וְיִתְהַלְלוּ, כָּל-זֶרַע יִשְׂרָאֵל. 25 En l'Eternel seront justifiés et glorifiés tous les descendants d'Israël." Edit de Cyrus ( Livre d'Esdras 1.1-11) א Commentaire . Le début du chapitre 45 se référe bel et bien à Cyrus, l'Oint. כֹּה-אָמַר יְהוָה, לִמְשִׁיחוֹ לְכוֹרֶשׁ אֲשֶׁר-הֶחֱזַקְתִּי בִימִינוֹ לְרַד-לְפָנָיו גּוֹיִם, וּמָתְנֵי מְלָכִים, אֲפַתֵּחַ--לִפְתֹּחַ לְפָנָיו דְּלָתַיִם, וּשְׁעָרִים לֹא יִסָּגֵרוּ. 1 Ainsi parle l'Eternel à son Oint (Mashiho), à Cyrus je l'ai pris par la main pour mettre les nations à ses pieds et délier les ceintures des rois, pour ouvrir devant lui les battants et empêcher que les portes lui soient fermées Le verset 4 d'Isaie 45 renvoie explicitement à "Jacob-Israel" לְמַעַן עַבְדִּי יַעֲקֹב, וְיִשְׂרָאֵל בְּחִירִי; וָאֶקְרָא לְךָ בִּשְׁמֶךָ, אֲכַנְּךָ וְלֹא יְדַעְתָּנִי. 4 C'est en faveur de mon serviteur Jacob, d'Israël mon élu, que je t'ai appelé par ton nom, que je t'ai décerné un titre, bien que tu ne me connusses pas. ט לֹא בַסֵּתֶר דִּבַּרְתִּי, בִּמְקוֹם אֶרֶץ חֹשֶׁךְ--לֹא אָמַרְתִּי לְזֶרַע יַעֲקֹב, תֹּהוּ בַקְּשׁוּנִי; אֲנִי יְהוָה דֹּבֵר צֶדֶק, מַגִּיד מֵישָׁרִים. 19 Ce n'est pas en secret que j'ai parlé, dans un lieu obscur de la terre; je n'ai point dit aux enfants de Jacob: Recherchez-moi dans la solitude! Moi, l'Eternel, je dis ce qui est juste, j'annonce ce qui est vrai. On trouve dans ce chapitre 45 des références au premier chapitre de la Genése lequel est selon nous, à l'instar des 4 premiers chapitres, d'inspiration Israelite verset 12: ב אָנֹכִי עָשִׂיתִי אֶרֶץ, וְאָדָם עָלֶיהָ בָרָאתִי; אֲנִי, יָדַי נָטוּ שָׁמַיִם, וְכָל-צְבָאָם, צִוֵּיתִי. 12 C'est pourtant moi qui ai fait (Assiti) la terre(Eretz) et créé (bariti) Adam sur elle, c'est moi dont les mains ont déployé les cieux (Shamayim), et qui ai mis en rang toute leur armée" verset 18 Car ainsi parle l'Eternel, le Créateur des cieux ce Dieu qui a formé, façonné la terre, qui l'a affermie, qui l'a créée non pour demeurer déserte mais pour être habitée : "Je suis l'Eternel, et il n'en est pas d'autre. Dans Genése I, l'on trouve le même verbe hébreu pour créer: (bara) utilisé à propos d'Adam dans Isaie 45 et la Terre (Eretz) et le Ciel. (Shamaym) On y parle dans les deux cas de la "lumière" et des ténébres avec la même terminologie יוֹצֵר אוֹר וּבוֹרֵא חֹשֶׁךְ, עֹשֶׂה שָׁלוֹם וּבוֹרֵא רָע; אֲנִי יְהוָה, עֹשֶׂה כָל-אֵלֶּה. {פ} 7 Je forme la lumière (Or) et crée les ténèbres (Hoshekh), j'établis la paix et suis l'auteur du mal: moi l'Eternel, je fais tout cela." Genése I, 1 La Genèse - Chapitre 1 - בְּרֵאשִׁית א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa(Bara) le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n'était que solitude et chaos; des ténèbres (hoshekh) couvraient la face de l'abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu dit: "Que la lumière (Or) soit!" Et la lumière fut. ד וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-הָאוֹר, כִּי-טוֹב; וַיַּבְדֵּל אֱלֹהִים, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ. 4 Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres. ה וַיִּקְרָא אֱלֹהִים לָאוֹר יוֹם, וְלַחֹשֶׁךְ קָרָא לָיְלָה; וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם אֶחָד. {פ} 5 Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres, il les appela Nuit. Il fut soir, il fut matin, un jour. ו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי רָקִיעַ בְּתוֹךְ הַמָּיִם, וִיהִי מַבְדִּיל, בֵּין מַיִם לָמָיִם. 6 Dieu dit: "Qu'un espace s'étende au milieu des eaux, et forme une barrière entre les unes et les autres." ז וַיַּעַשׂ אֱלֹהִים, אֶת-הָרָקִיעַ, וַיַּבְדֵּל בֵּין הַמַּיִם אֲשֶׁר מִתַּחַת לָרָקִיעַ, וּבֵין הַמַּיִם אֲשֶׁר מֵעַל לָרָקִיעַ; וַיְהִי-כֵן. 7 Dieu fit l'espace, opéra une séparation entre les eaux qui sont au-dessous et les eaux qui sont au-dessus, et cela demeura ainsi. ח וַיִּקְרָא אֱלֹהִים לָרָקִיעַ, שָׁמָיִם; וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם שֵׁנִי. {פ} 8 Dieu nomma cet espace le Ciel. Le soir se fit, le matin se fit, - second jour. ט וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יִקָּווּ הַמַּיִם מִתַּחַת הַשָּׁמַיִם אֶל-מָקוֹם אֶחָד, וְתֵרָאֶה, הַיַּבָּשָׁה; וַיְהִי-כֵן. 9 Dieu dit: "Que les eaux répandues sous le ciel se réunissent sur un même point, et que le sol apparaisse." Cela s'accomplit. י וַיִּקְרָא אֱלֹהִים לַיַּבָּשָׁה אֶרֶץ, וּלְמִקְוֵה הַמַּיִם קָרָא יַמִּים; וַיַּרְא אֱלֹהִים, כִּי-טוֹב. 10 Dieu nomma le sol la Terre, et l'agglomération des eaux, il la nomma les Mers. Et Dieu considéra que c'était bien. יא וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, תַּדְשֵׁא הָאָרֶץ דֶּשֶׁא עֵשֶׂב מַזְרִיעַ זֶרַע, עֵץ פְּרִי עֹשֶׂה פְּרִי לְמִינוֹ, אֲשֶׁר זַרְעוֹ-בוֹ עַל-הָאָרֶץ; וַיְהִי-כֵן. 11 Dieu dit: "Que la terre produise des végétaux, savoir: des herbes renfermant une semence; des arbres fruitiers portant, selon leur espèce, un fruit qui perpétue sa semence sur la terre." Et cela s'accomplit. יב וַתּוֹצֵא הָאָרֶץ דֶּשֶׁא עֵשֶׂב מַזְרִיעַ זֶרַע, לְמִינֵהוּ, וְעֵץ עֹשֶׂה-פְּרִי אֲשֶׁר זַרְעוֹ-בוֹ, לְמִינֵהוּ; וַיַּרְא אֱלֹהִים, כִּי-טוֹב. 12 La terre donna naissance aux végétaux: aux herbes qui développent leur semence selon leur espèce, et aux arbres portant, selon leur espèce, un fruit qui renferme sa semence. Et Dieu considéra que c'était bien. יג וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם שְׁלִישִׁי. {פ} 13 Le soir se fit, le matin se fit, - troisième jour. יד וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי מְאֹרֹת בִּרְקִיעַ הַשָּׁמַיִם, לְהַבְדִּיל, בֵּין הַיּוֹם וּבֵין הַלָּיְלָה; וְהָיוּ לְאֹתֹת וּלְמוֹעֲדִים, וּלְיָמִים וְשָׁנִים. 14 Dieu dit: "Que des corps lumineux apparaissent dans l'espace des cieux, pour distinguer entre le jour et la nuit; ils serviront de signes pour les saisons, pour les jours, pour les années; טו וְהָיוּ לִמְאוֹרֹת בִּרְקִיעַ הַשָּׁמַיִם, לְהָאִיר עַל-הָאָרֶץ; וַיְהִי-כֵן. 15 et ils serviront de luminaires, dans l'espace céleste, pour éclairer la terre." Et cela s'accomplit. טז וַיַּעַשׂ אֱלֹהִים, אֶת-שְׁנֵי הַמְּאֹרֹת הַגְּדֹלִים: אֶת-הַמָּאוֹר הַגָּדֹל, לְמֶמְשֶׁלֶת הַיּוֹם, וְאֶת-הַמָּאוֹר הַקָּטֹן לְמֶמְשֶׁלֶת הַלַּיְלָה, וְאֵת הַכּוֹכָבִים. 16 Dieu fit(Yaassé) les deux grands luminaires: le plus grand luminaire pour la royauté du jour, le plus petit luminaire pour la royauté de la nuit, et aussi les étoiles. יז וַיִּתֵּן אֹתָם אֱלֹהִים, בִּרְקִיעַ הַשָּׁמָיִם, לְהָאִיר, עַל-הָאָרֶץ. 17 Et Dieu les plaça dans l'espace céleste pour rayonner sur la terre; יח וְלִמְשֹׁל, בַּיּוֹם וּבַלַּיְלָה, וּלְהַבְדִּיל, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ; וַיַּרְא אֱלֹהִים, כִּי-טוֹב. 18 pour régner le jour et la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres. Dieu considéra que c'était bien. יט וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם רְבִיעִי. {פ} 19 Le soir se fit, le matin se fit, - quatrième jour. כ וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים--יִשְׁרְצוּ הַמַּיִם, שֶׁרֶץ נֶפֶשׁ חַיָּה; וְעוֹף יְעוֹפֵף עַל-הָאָרֶץ, עַל-פְּנֵי רְקִיעַ הַשָּׁמָיִם. 20 Dieu dit: "Que les eaux fourmillent d'une multitude animée, vivante; et que des oiseaux volent au dessus de ta terre, à travers l'espace des cieux." כא וַיִּבְרָא אֱלֹהִים, אֶת-הַתַּנִּינִם הַגְּדֹלִים; וְאֵת כָּל-נֶפֶשׁ הַחַיָּה הָרֹמֶשֶׂת אֲשֶׁר שָׁרְצוּ הַמַּיִם לְמִינֵהֶם, וְאֵת כָּל-עוֹף כָּנָף לְמִינֵהוּ, וַיַּרְא אֱלֹהִים, כִּי-טוֹב. 21 Dieu créa(Vayivra) les cétacés énormes, et tous les êtres animés qui se meuvent dans les eaux, où ils pullulèrent selon leurs espèces, puis tout ce qui vole au moyen d'ailes, selon son espèce; et Dieu considéra que c'était bien. כב וַיְבָרֶךְ אֹתָם אֱלֹהִים, לֵאמֹר: פְּרוּ וּרְבוּ, וּמִלְאוּ אֶת-הַמַּיִם בַּיַּמִּים, וְהָעוֹף, יִרֶב בָּאָרֶץ. 22 Dieu les bénit en disant: Croissez et multipliez remplissez les eaux, habitants des mers oiseaux, multipliez sur la terre!" כג וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם חֲמִישִׁי. {פ} 23 Le soir se fit, le matin se fit, - cinquième jour. כד וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, תּוֹצֵא הָאָרֶץ נֶפֶשׁ חַיָּה לְמִינָהּ, בְּהֵמָה וָרֶמֶשׂ וְחַיְתוֹ-אֶרֶץ, לְמִינָהּ; וַיְהִי-כֵן. 24 Dieu dit: "Que la terre produise des êtres animés selon leurs espèces: bétail, reptiles, bêtes sauvages de chaque sorte." Et cela s'accomplit. כה וַיַּעַשׂ אֱלֹהִים אֶת-חַיַּת הָאָרֶץ לְמִינָהּ, וְאֶת-הַבְּהֵמָה לְמִינָהּ, וְאֵת כָּל-רֶמֶשׂ הָאֲדָמָה, לְמִינֵהוּ; וַיַּרְא אֱלֹהִים, כִּי-טוֹב. 25 Dieu forma (Vayass) les bêtes sauvages selon leurs espèces, de même les animaux qui paissent, de même ceux qui rampent sur le sol. Et Dieu considéra que c'était bien. כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu dit: "Faisons (naassé) l'homme (Adam) à notre image, à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s'y meuvent." כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ: זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם. 27 Dieu créa (Vayivra) l'homme à son image; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa (bara). Mâle et femelle furent créés à la fois. כח וַיְבָרֶךְ אֹתָם, אֱלֹהִים, וַיֹּאמֶר לָהֶם אֱלֹהִים פְּרוּ וּרְבוּ וּמִלְאוּ אֶת-הָאָרֶץ, וְכִבְשֻׁהָ; וּרְדוּ בִּדְגַת הַיָּם, וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבְכָל-חַיָּה, הָרֹמֶשֶׂת עַל-הָאָרֶץ. 28 Dieu les bénit en leur disant "Croissez et multipliez! Remplissez la terre et soumettez-la! Commandez aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, à tous les animaux qui se meuvent sur la terre!" כט וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, הִנֵּה נָתַתִּי לָכֶם אֶת-כָּל-עֵשֶׂב זֹרֵעַ זֶרַע אֲשֶׁר עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ, וְאֶת-כָּל-הָעֵץ אֲשֶׁר-בּוֹ פְרִי-עֵץ, זֹרֵעַ זָרַע: לָכֶם יִהְיֶה, לְאָכְלָה. 29 Dieu ajouta: "Or, je vous accorde tout herbage portant graine, sur toute la face de la terre, et tout arbre portant des fruits qui deviendront arbres par le développement du germe. Ils serviront à votre nourriture. ל וּלְכָל-חַיַּת הָאָרֶץ וּלְכָל-עוֹף הַשָּׁמַיִם וּלְכֹל רוֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ, אֲשֶׁר-בּוֹ נֶפֶשׁ חַיָּה, אֶת-כָּל-יֶרֶק עֵשֶׂב, לְאָכְלָה; וַיְהִי-כֵן. 30 Et aux animaux sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui se meut sur la terre et possède un principe de vie, j'assigne toute verdure végétale pour nourriture." Et il en fut ainsi. לא וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-כָּל-אֲשֶׁר עָשָׂה, וְהִנֵּה-טוֹב מְאֹד; וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם הַשִּׁשִּׁי. {פ} 31 Dieu examina tout ce qu'il avait fait (assa) c'était éminemment bien. Le soir se fit, puis le matin; ce fut le sixième jour. JHB 21 04 22

Jacques Halbronn Les deux niveaux d'analphabétismes et les deux sens ...

jeudi 14 avril 2022

jacques Halbronn Le français et l'hébreu face à la dialectique de l'écrit et de l'oral. Le défi de l'immigration

jacques halbronn Le français et l’hébreu face à la dialectique de l’écrit et de l’oral.Le défi de l’immigration. Selon nous, ces deux langues, que nous pratiquons, sont toutes deux confrontées au défi de l’immigration. Or, l’une comme l’autre, dans leur mode de fonctionnement, n’y sont pas pleinement propices, et ce pour des raisons opposées. Le français, du fait de son oralité très particulière et l’hébreu, du fait de son rapport alphabétique assez hermétique à la chose écrite. Cela en fait deux langues quelque peu « ésotériques » alors même qu’elles sont destinées à intégrer de nouvelles populations venues d’ailleurs. Dans le cas du français, les locuteurs de souche pratiquent une certaine liberté, licence, à l’endroit de l’écrit et cela ne favorise évidemment pas l’acquisition de cette langue par immersion comme c’est le cas pour la plupart des autres langues. Les liaisons, les ellipses de toutes sortes ne peuvent que déconcerter et égarer les nouveaux arrivants et les condamner de facto à un français lacunaire., même si cela est compensé par l’universalité du lexique français. Quant à l’hébreu, l’absence de marqueurs vocaliques à l’écrit, s’avère assez dissuasifs et condamne les nouveaux venus à un « analphabétisme » tant par rapport à l’imprimé qu’à la cursive. L’effet de ces problémes conduit à une forme de communautarisme, avec les nouveaux arrivants, préférant le plus souvent, communiquer dans une autre langue, orale pour le français, écrite pour l’hébreu. Cela dit, dans le cas du français, il est clair que le français méridional est plus accessible que le français septentrional en ce qu’il est marqué par des parlers étrangers/ En ce sens, l’intégration sera plus aisée à Marseille ou à Toulouse qu’à Paris. Par ailleurs, l’accés à l’écrit du français facilite la compréhension de son oral. Dans le cas de l’hébreu, le passage à l’alphabet latin nous semble, à terme, inévitable. Mieux vaut tard que jamais! JHB 14 04 22

dimanche 10 avril 2022

Jacques Halbronn Enseignement à partir de la convergens de la Pâque chrétienne et de la Pâque juive

Jacques Halbronn Enseignement à partir de la convergence de la Pâque chrétienne et de la Pâque « juive » On sait que ces deux célébrations majeures pour les deux religions se déroulent à peu près à la même époque de l’année, autour de l’équinoxe de printemps. On notera toutefois que dans le judaisme, l’année commence (Rosh haShana) à l’opposé, autour de l’équinoxe d’automne. Certes, la Pâque chrétienne ne célébre pas la Sortie d’Egypte comme le fait la Pâque juive. Cela dit, « La Cène (terme issu du latin cena, « repas du soir, souper ») est le nom donné dans la religion chrétienne au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les douze apôtres le soir du Jeudi saint, avant la Pâque juive, peu de temps avant son arrestation, la veille de sa crucifixion, et trois jours avant sa résurrection. »(Wikipedia) Mais nous proposerons ici un autre éclairage en rapport avec notre étude du Livre de l’Exode (Pentateuque) à savoir que le récit de la Sortie d’Egypte est fortement marqué par l’empreinte du Royaume d’Israel et rappelons la formule de Jésus « je suis venu pour les brebis perdues de la maison d’Israel » Dès le premier chapitre du Livre de l’Exode, la marque de cette « maison » est flagrante: le mot « Israel » apparait dès le premier verset et sa présence sera récurrente, de bout en bout de cet ouvrage. Ce qui donne le change, c’est que l’on y cite les 12 tribus, y compris donc celle de Juda avec laquelle le Royaume d’Israel a fait sécession, au lendemain de la mort du Roi Salomon se constituant en entité rivale du Nord. א וְאֵלֶּה, שְׁמוֹת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, הַבָּאִים, מִצְרָיְמָה: אֵת יַעֲקֹב, אִישׁ וּבֵיתוֹ בָּאוּ. 1 Voici les noms des fils d’Israël, venus en Égypte; ils y accompagnèrent Jacob, chacun avec sa famille: ב רְאוּבֵן שִׁמְעוֹן, לֵוִי וִיהוּדָה. 2 Ruben, Siméon, Lévi et Juda; ג יִשָּׂשכָר זְבוּלֻן, וּבִנְיָמִן. 3 Issachar, Zabulon et Benjamin; ד דָּן וְנַפְתָּלִי, גָּד וְאָשֵׁר. 4 Dan et Nephtali, Gad et Aser. ה וַיְהִי, כָּל-נֶפֶשׁ יֹצְאֵי יֶרֶךְ-יַעֲקֹב–שִׁבְעִים נָפֶשׁ; וְיוֹסֵף, הָיָה בְמִצְרָיִם. 5 Toutes les personnes composant la lignée de Jacob étaient au nombre de soixante-dix. Pour Joseph, il était déjà en Égypte. ו וַיָּמָת יוֹסֵף וְכָל-אֶחָיו, וְכֹל הַדּוֹר הַהוּא. 6 Joseph mourut, ainsi que tous ses frères, ainsi que toute cette génération. ז וּבְנֵי יִשְׂרָאֵל, פָּרוּ וַיִּשְׁרְצוּ וַיִּרְבּוּ וַיַּעַצְמוּ–בִּמְאֹד מְאֹד; וַתִּמָּלֵא הָאָרֶץ, אֹתָם. {פ} 7 Or, les enfants d’Israël avaient augmenté, pullulé, étaient devenus prodigieusement nombreux et ils remplissaient la contrée. ח וַיָּקָם מֶלֶךְ-חָדָשׁ, עַל-מִצְרָיִם, אֲשֶׁר לֹא-יָדַע, אֶת-יוֹסֵף. 8 Un roi nouveau s’éleva sur l’Égypte, lequel n’avait point connu Joseph. ט וַיֹּאמֶר, אֶל-עַמּוֹ: הִנֵּה, עַם בְּנֵי יִשְׂרָאֵל–רַב וְעָצוּם, מִמֶּנּוּ. 9 Il dit à son peuple: « Voyez, la population des enfants d’Israël surpasse et domine la nôtre. י הָבָה נִתְחַכְּמָה, לוֹ: פֶּן-יִרְבֶּה, וְהָיָה כִּי-תִקְרֶאנָה מִלְחָמָה וְנוֹסַף גַּם-הוּא עַל-שֹׂנְאֵינוּ, וְנִלְחַם-בָּנוּ, וְעָלָה מִן-הָאָרֶץ. 10 Eh bien! usons d’expédients contre elle; autrement, elle s’accroîtra encore et alors, survienne une guerre, ils pourraient se joindre à nos ennemis, nous combattre et sortir de la province. » יא וַיָּשִׂימוּ עָלָיו שָׂרֵי מִסִּים, לְמַעַן עַנֹּתוֹ בְּסִבְלֹתָם; וַיִּבֶן עָרֵי מִסְכְּנוֹת, לְפַרְעֹה–אֶת-פִּתֹם, וְאֶת-רַעַמְסֵס. 11 Et l’on imposa à ce peuple des officiers de corvée pour l’accabler de labeurs et il bâtit pour Pharaon des villes d’approvisionnement, Pithom et Ramessès. יב וְכַאֲשֶׁר יְעַנּוּ אֹתוֹ, כֵּן יִרְבֶּה וְכֵן יִפְרֹץ; וַיָּקֻצוּ, מִפְּנֵי בְּנֵי יִשְׂרָאֵל. 12 Mais, plus on l’opprimait, plus sa population grossissait et débordait et ils conçurent de l’aversion pour les enfants d’Israël. יג וַיַּעֲבִדוּ מִצְרַיִם אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, בְּפָרֶךְ. 13 Les Égyptiens accablèrent les enfants d’Israël de rudes besognes. Autrement dit, tout le récit de la Sortie d’Egypte serait le fait de la maison d’Israel et les « enfants d’Israel » sont bel et bien ceux du Royaume d’Israel, interpellé par les Prophétes (Jérémie, Ezékiel ) par un « Ecoute Israel » (Shema Israel). Certes, le récit de la Sortie d’Egypte est-il censé être antérieur au temps de David et de Salomon mais c’est selon nous un texte antidaté.(cf nos travaux sur les éditions des Centuries de Nostradamus, in Revue Française d’Histoire du Livre, 2011) Ainsi, les Dix Commandements qui sont énoncés dans le Libre de l’Exode s’adressent ils au Israélites dont le culte fait probléme et non aux Judéens. Exode XX, 2-17: 20.2 Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. 20.3 Tu n’auras pas d’autres dieux face à moi. 20.4 Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. (cf aussi le texte du « Shema ») La présence du Veau d’or, évoque le culte du taureau en vigueur dans le Royaume d’Israel. Livre Ier des Rois, ch XII כו וַיֹּאמֶר יָרָבְעָם, בְּלִבּוֹ: עַתָּה תָּשׁוּב הַמַּמְלָכָה, לְבֵית דָּוִד. 26 Or, Jéroboam se dit en lui-même: « La royauté pourrait revenir maintenant à la maison de David. כז אִם-יַעֲלֶה הָעָם הַזֶּה, לַעֲשׂוֹת זְבָחִים בְּבֵית-יְהוָה בִּירוּשָׁלִַם, וְשָׁב לֵב הָעָם הַזֶּה אֶל-אֲדֹנֵיהֶם, אֶל-רְחַבְעָם מֶלֶךְ יְהוּדָה; וַהֲרָגֻנִי, וְשָׁבוּ אֶל-רְחַבְעָם מֶלֶךְ-יְהוּדָה. 27 Si ce peuple monte à Jérusalem pour y offrir des sacrifices dans la maison de Dieu, il se reprendra d’amour pour son maître, pour Roboam, roi de Juda; on me tuera, et l’on reviendra à Roboam, roi de Juda. » כח וַיִּוָּעַץ הַמֶּלֶךְ–וַיַּעַשׂ, שְׁנֵי עֶגְלֵי זָהָב; וַיֹּאמֶר אֲלֵהֶם, רַב-לָכֶם מֵעֲלוֹת יְרוּשָׁלִַם–הִנֵּה אֱלֹהֶיךָ יִשְׂרָאֵל, אֲשֶׁר הֶעֱלוּךָ מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם. 28 Après en avoir délibéré, le roi fit faire deux veaux d’or et dit au peuple: « Assez longtemps vous avez monté à Jérusalem! Voici tes dieux, Israël, qui t’ont tiré du pays d’Egypte! » כט וַיָּשֶׂם אֶת-הָאֶחָד, בְּבֵית-אֵל; וְאֶת-הָאֶחָד, נָתַן בְּדָן. 29 Il en mit un à Béthel, et plaça l’autre à Dan. ל וַיְהִי הַדָּבָר הַזֶּה, לְחַטָּאת; וַיֵּלְכוּ הָעָם לִפְנֵי הָאֶחָד, עַד-דָּן. 30 Cet acte devint une source de péchés, car le peuple alla jusqu’à Dan rendre hommage à l’un des veaux. Autrement dit, Pessah serait avant tout une fête propre au Royaume d’Israel mais intégrée avec le temps dans la pratique juive et en ce sens la Pâque chrétienne serait la marque d’un lien entre le dit Royaume et la Bonne Nouvelle de Jésus. En tout état de cause, il nous apparait que les Judéens qui se respectent, devraient s’abstenir de célébrer « Pessah » et se concentrer sur la fête opposée d’automne, marquée notamment par le Jour du Pardon (Yom Kippour) puisque Pessah est intiment lié au Livre de l’Exode (cf la Haggada)qui correspond à un certain processus de « remplacement »! JHB 10 04 22

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vendredi 8 avril 2022

Jacques Halbronn Psychosociologie. Le leurre des signes, des marques ostensibles, ostentatoires d'appartenance

jacques halbronn Psychosociologie Le leurre des signes, des marques ostensibles, ostentatoires d'appartenance. Que penser de la circoncision, quelle est sa raison d'être, est-il nécessaire d'avoir été circoncis pour "prouver" qu'on est "juif"? Quid de l'enfant avant sa circoncision? On va donc "marquer" un enfant qui, jusqu'alors, ne portait pas ce "signe" et qui n'en était pas moins considéré comme "juif"? A quel titre, si ce n'est d'être né de Juifs mais comment savoir qu'ils étaient juifs à la naissance? On voit bien que la question des signes comportent quelque chainon manquant. Peut-on faire abstraction des signes ostensibles, c'est à dire que n'importe qui peut arborer? Il y a le sexe, la couleur de peau que l'on ne peut s'approprier librement. Il nous semble que le critère de descendance est assez déterminant comme en témoignent les problématiques dynastiques qui auront imposé leur logique des siècles durant, sans parler des questions d'héritage et donc de sang, d'hérédité voire de génétique, d'ADN. On aura compris que nous ne prenons pas pour argent comptant les signes d'appartenance de toutes sortes, qu'il s'agisse de parler telle ou telle langue, de suivre telle ou telle orthopraxie - on pense au respect de lois alimentaires- car c'est la porte ouverte à la conversion, à la naturalisation. On devient ceci ou cela par le biais du baptéme, de telle déclaration de profession de foi. La pratique est la voie de l'intégration dans tel ou tel milieu. Nous opposerons la pratique à la praxis en entendant par praxis une certaine forme d'activation de potentialités. C'est ainsi que la praxis d'une femme est qu'elle puisse enfanter, ce qui ne se peut envisager par un simple acte de volonté. En ce sens, une femme prouvera qu'elle est une femme, par delà le port de tout signe ostensible jamais concluant ou la possession de tel ou tel document, même officiel, tel acte de bapteme, telle carte d'dentité car même un Etat peut fabriquer complaisamment de vrais faux papiers au nom de quelque "raison d'Etat". Si l'on en vient à la Bible, on y trouve la coutume de la circoncision dans l'Ancien Testament, laquelle sera jugée inutile, vaine par les "Chrétiens". Cette circoncision pourrait bien être une invention des "Israélites" (Schisme du Royaume du Nord, au Xe siècle avant l'ère chrétienne puisque le Pentateuque aura été largement réécrit par ceux-ci. Quand on veut appartenir à un groupe, on a tout intérêt à mettre en avant le rôle de rituels qu'il suffirait de suivre pour s'assimiler. Il est donc regrettable que les Juifs (les descendants du Royaume légitimiste du Sud) aient adopté cet impératif de la circoncision. Quant aux Chrétiens, il est assez évident que le rôle dévolu au baptéme, à l'eucharistie, est de permettre aux Israélites ou à leurs descendants de résorber leur différence séculaire d'avec les Judéens en recourant à tel ou tel expédient qui fera l'affaire. Rappelons la formule ;" Je suis venu pour les brebis perdues de la maison d'Israel" (Evangile selon Mathieu) De même, on se méfiera des solutions d'ordre linguistique qui sont censées marquer une unité factice au nom de la pratique d'un même signe ostentatoire. Il s'agit là de procédés visant à unifier, à abolir les clivages par le port d'un même "uniforme". En ce sens, nous ne pensons par que l'hébreu doive nécessairement être considéré comme la langue des Juifs, elle peut avoir été "empruntée" et donc la notion même de langue "sémitique" ne saurait servir de marque fiable d'identification identitaire. On nous parle tant chez Mélanchon que chez Zemmour de la "fabrication" de "citoyens" par le biais de l'école. Or, il s'agit en vérité de tenter de nier les véritables clivages structurels en appliquant quelque vernis, quelque ciment. Pour en revenir à la question juive, la Shoah nous aura enseigné que le bapteme n'avait nullement protégé les Juifs qui s'étaient convertis au catholicisme et cela avait au moins le mérite de ne pas s'en tenir à des signes ostensibles, du type "étoile jaune" sauf à appliquer un tel signe qu'en connaissance de cause. Nous défendons l'idée d'une "praxis" - comme dans le cas mentionne de l'enfantement chez les femmes. Mais quel pourrait être une telle praxis pour désigner à coup sûr les Juifs? Nous ne voyons d'autre "solution" que l'évidence d'un certain "génie" juif par delà toute forme d' orthopraxie religieuse ou nationale (Sionisme). Les "antisémites" n'ont pas tardé à noter à quel point les Juifs avaient pu s'imposer dans les secteurs les plus divers, en diaspora. On pense évidemment à ce "tiercé" Marx, Freud, Einstein mais qui n'est que l'arbre qui cache la forêt de la présence juive au monde. Autrement dit, prouver que l'on est vraiment juif impliquerait de faire preuve d'un certain "charisme auprès des "non Juifs", ce qui va à l'encontre de tout regroupement dans un lieu ad hoc, dans un territoire. Ce serait en fait, comme dirait Sartr (Réflexions sur la question juive), le regard de l'autre qui est le garant de l'existence d'une telle praxis authentique. JHB 08 04 22

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jeudi 7 avril 2022

jacques Halbronn Linguistique comparée ; "idéogrammes" du français et du chinois

jacques halbronn Linguistique comparée : "ldéogrammes "du français et du chinois La thèse que nous soutenons ci après es inspirée par notre étude comparative du français et de l'anglais.(cf. il y a 30 ans, notre mémoire de 1989, sous la direction de Louis-Jean Calvet (Paris V) en ligne sur la plateforme SCRIBD). mais engage de nouvelles perspectives. Il s'agit pour nous, désormais, de mettre l'accent sur la dimension centrale de l'écrit en relativisant, par voie de conséquence, ce qui relève de l'oralité, étant entendu qu'il existe toutes sortes de façons de traiter l'écrit alors que celui-ci reste stable. En 2008, nous avions investi le champ de la morphosémantique, ce qui déjà se focalisait sur l'écrit (morpho) et le champ sémantique ainsi délimité.(cf https://www.google.com/search?q=jacques+halbronn+morphos %C3%A9mantique ++Lecourt&rlz=1C1GCEA_enFR1000&biw=1280&bih=828&ei=pQJPYsa4GseMa_PzqbAC&v) Notre approche actuelle est liée au maintien de l'orthographe des emprunts de l'anglais au français. Entendons par là que l'anglais a rarement modifié l'orthographe française d'origine, lors de ses importations massives du lexique du français. Et c'est en ce sens que nous feront appel à la notion d'idéogramme, signifiant par là que la prononciation du mot écrit n'est pas déterminante à nos yeux, pas plus d'ailleurs de l'usage qui en est fait, étant entendu que les variations sémantiques sont généralement mineures, marginales. Etant donné l'impact actuel de l'anglais, cela n'aura pu que renforcer le poids des "idéogrammes" du français dans le monde, au niveau écrit. On aura compris que nous rejetons une certaine idée "globale" de la langue. Il ne s'agit plus ici d 'apprendre une certaine langue telle que pratiquée par des groupes de locuteurs mais d'acquèrir un certain capital lexical qui pouirra être géré diversement, en recourant à une certaine conjugaison, une certaine déclinaison, un certain appareil de "pronoms", de verbes auxiliaires etc qui confèrent quelque spécificité à une langue donnée. Il ne s'agit donc pas de se demander quelle population "pratique" le français d'usage mais bien de recenser le recours à un certain lexique récurrent, quel que soit l'encadrement qui s'y applique. En ce sens, il apparait que nous prenons le contrepied de la phonologie de N. Troubetskoy et Jakobson qui est décrite ainsi : " branche de la linguistique qui étudie l'organisation des sons au sein des différentes langues naturelles. Elle est complémentaire de la phonétique, qui s'intéresse aux sons eux-mêmes, indépendamment de leur emploi" (wikipedia) Or, selon nous, le courant phonologique aura puissamment contribué à minimiser le rôle central du français en insistant sur la diversité des pratiques, insistant, ce faisant, sur la spécificité de chaque "langue" offrant quelque spécificité à l'oral. Nous pensons que la langue française véhicule un certain nombre d'idéogrammes pouvant être agreméntés de toutes sortes de façons et d'ailleurs, la pratique orale du français ainsi que son "encadrement" (syntaxe etc) n'est en tant que telle qu'une variante parmi tant d'autres autour de cet ensemble d'idéogrammes. En ce sens, nous dirons que le français aura joué en Occident le rôle qui fut celui du chinois en Orient;(cf notamment la place des idéogrammes du chinois au sein de la langue japonaise). On nous objectera probablement que notre usage du terme "idéogramme" ne recoupe pas pleinement ce qu'il en est en chinois mais il faut de toute façon, faire la part des lacunes au niveau de l'Histoire des langues, devant nous contenter de "traces". On ne peut ainsi exclure que le lexique véhiculé par le français ait pu comporter une dimension idéogrammque comparable à celle du chinois, avant l'adoption de l'alphabet latin. Force, en tout cas, est de constater le rôle central du lexique véhiculé par le français non seulement en anglais mais dans des langues comme l'allemand ou le russe sans parler de la question des langues dites "latines". Nos recherches ont été par ailleurs inspirées par notre intérêt pour la façon dont le dit lexique français aura connu de variantes autour de sa forme écrite, au sein même de la francophonie. JHB 07 04 22

Jacques Halbronn Sociolingistique. La question des noms propres menac...

Jacques Halbronn Tout phénoméne a deux facettes: ; le cas du viol p...

dimanche 3 avril 2022

jacques halbronn sociolinguistoique :problématique de la ressemblance et morphosémantique

jacques halbronn Sociolinguistique: problématique de la ressemblance et morphosémantique A notre grand mère maternelle Sarah Moise dite Claude Jonquière.(1885-1957) autrice d'un manuscrit sur l'orthographe.(en ligne sur SCRIBD) Nous avons souvent, dans des travaux divers insisté sur le critère fondamental du visuel qui est souvent bafoué dans le champ socio-politique, la synonymie étant la manifestation d'un tel syndrome du déni du visuel. Or, la question se pose également dans le domaine linguistique au regard de la morphosémantique. La terme "morphosémantique dit bien ce qu'il veut dire puisqu'il met l'accent sur la forme donc sur le visuel et pas seulement sur le sens. On observera que dans un même champ sémantique, les éléments qui en font partie, présentent souvent des formes similaires, proches dans leur graphie par delà quelques variantes liées au statut du mot (verbe,adjectif, adverbe etc) En français, on passe ainsi aisément de fin à finir ou à final, finalement, finitude, finition, définition, sans parler de "afin" etc. Or, il n'en est pas ainsi dans certaines langues telles que l'anglais qui présentent un état morphosémantique chaotique, truffé de synonymes impliquant que la forme doit céder le pas au sens. Ainsi, life et vital, end et finish etc. Ce qui ne peut que nuire à la fluidité de la langue. C'est tout le probléme des synonymes. Cela dit, ce qui est observable au niveau d'une langue l'est également à celui d'une société. Lorsque l'on déclare qu'au sein d'un groupe, l'on peut trouver des personnes ne présentant pas la même "forme", le même "visuel" (race, sexe, âge etc), cela complexifie d'autant les rapports humains. C'est une synonymie soci sale qui ne respecte pas la perception visuelle. L'on se demandera d'ailleurs si l"état d'une langue ne refléte pas celui d'une société ou ne l'impacte pas. On pense notamment au féminisme anglo-saxon qui affirme que le sexe n'est pas une donnée tangible et donc prône une certaine égalité des "genres" (gender studies). Or, comme on l'a dit plus haut, la langue anglaise est fortement marquée par la synonymie et quand on enseigne que des mots différents veulent dire la même chose, l'on peut glisser assez aisément, par analogie, que des personnes ne se ressemblant guère n'en font pas moins partie d'un même ensemble. SI l'on reléve de surcroit que l'anglais est devenue une langue "internationale", "mondiale", l'on est en droit de se demander quels sont les effets de cette synonymie sur nos civilisations. JHB 03 04 22

samedi 2 avril 2022

jacques Halbronn Sociolinguistique L'hérmétisme du français à l'oral et de l'hébreu à l'écrit

Jacques Halbronn Sociolinguistique; L'hermétisme du français à l'oral et de l'hébreu à l'écrit. Ce qui distingue le français de bien d'autres langues tient à sa fluidité, laquelle d'ailleurs peut fort incommoder celui qui n'y est pas accoutumé. Comme on dit, "il faut s'accrocher" quand on est en face d'un locuteur français "type" car les mots s'y enchainent, en quelque sorte se chevauchent, au point qu'on ne parvient pas aisément à les identifier "individuellement".. A l'opposé, bien des langues prendront la peine de bien séparer, isoler les "mots" qui apparaissent comme autant d'entités particulières, ce qui permet les emprunts à d'autres langues, par le biais notamment des synonymes/ Ces langues là n'ont pas de souci de continuité et l'anglais est typique d'une langue hybride, discontinue. On notera ainsi que l'hébreu moderne aura emprunté depuis un demi-siècle, un grand nombre de mots "étrangers" à la famille sémitique. On nous objectera que le français aura également emprunté, ce qui va à l'encontre de son génie, d'où d'ailleurs des protestations (cf Etiemble :"Parlez vous franglais?") Cela peut tout à fait tenir à la présence de locuteurs francophones marqués par d'autres langues. D'ailleurs, la prononciation du français et donc son traitement n'est pas la même à Paris et à Marseille et ce pas seulement en raison de l'"accent du midi". L'immigration peut en effet affecter singulièrement la pratique d'une langue. Le mimétisme linguistique est tout à fait susceptible de fausser le mode d'emploi d'une langue en plaquant sur elles des pseudo évidences, des allant de soi qui n'ont pas lieu d'être voire affecter, contaminer les pratiques de la plupart des locuteurs de la dite langue, lorsque celles-ci ne restent pas circonscrites à une région donnée. Un autre cas de figure à signaler tient, comme dans le cas israélien, à un afflux de locuteurs dont l'hébreu n'est pas la langue de leur milieu de naissance et qui n'ont pas une bonne maitrise de l'hébreu (moderne), ce qui contribue à son nivellement par le bas, pour se mettre au niveau du plus petit dénominateur. Pour notre part, nous pensons que le mimétisme ne capte que très partiellement toutes les particularités du modéle auquel il se référe d'autant que les tenants du dit modéle sont loin d'être parfaitement conscients de tout ce qui est ainsi véhiculé et qui ne sera pas enseigné mais passera par capillarité.. On est dans le non dit. (cf l'ethnométhodologie d'Harold Garfinkel). D'où l'importance de l'exemple dans la transmission. Certes, l'on peut là encore parler de mimétisme au sein même de la famille, du milieu social mais c'est vécu de l'intérieur et non dans l'altérité. Paradoxalement, il y a des libertés, des licences que les étrangers-souvent plus royalistes que le roi- ne s'autorisent pas et qui font pourtant partie intégrante du mode d'emploi de la dite langue, C'est ainsi que le vrai "francophone" prendra bien des libertés avec "sa " langue, et ne sera pas figé dans le respect tout comme dans un groupe, on se permet des "familiarités". L'étranger entend que la langue à apprendre ne "bouge" plus. Le "natif" (sur plusieurs générations) aura vite compris que ce qui comptait c'était le "flot" de la langue française, par delà l'identité séparée des mots, quitte à exiger de son auditeur un singulier effort d'écoute. On est loin ici de l'exercice de la dictée scolaire! Il y a là une difficulté à l'oral que l'on ne retrouve pas à ce degré dans les autres langues "latines. On comparera ce phénoméne à celui présenté par les langues sémitiques lesquelles n'indiquent pas la vocalisation à l'écrit, ce qui exige du lecteur, cette fois, un travail assez épuisant pour celui qui n'y a pas été formé très tôt. JHB 02 04 22

Jacques Halbronn Le déni de la question juive n'est pas la solution

vendredi 1 avril 2022

jacques halbronn Anthropologie du mimétisme.

jacques halbronn Anthropologie du mimétisme Le mimétisme produit deux effets inverses, il tend à figer les choses et il contribue à une forme de migration ou en tout cas d'imitation à l'endroit de ce qui est vécu au départ comme étranger, autre et de ce fait idéalisé. Il y a un mimétisme autour d'un groupe déjà constitué ou bien autour d'un homme. L'enfant qui "vient au monde" n'échappe évidemment pas à ce syndrome, c'est ce qui lui permet d'assimiler une langue (ou plusieurs langues) ainsi que toutes sortes de pratiques communes propres à un milieu donné. En ce sens, tout enfant a une mentalité d'immigré du moins jusqu'à un certain âge. S'il nait, lui-même, dans une famille marquée par l'immigration, le processus ne pourra que s'intensifier d'autant que l'enfant sera imprégné par une certaine culture parentale. Il nous apparait, selon nos observations sur le terrain, que les enfants de sexe féminin ont des chances d'être plus fortement impactés par le mimétisme que ceux de sexe masculin comme si ces derniers étaient vaccinés contre un tel virus et conduits à rechercher en eux- mêmes leur inspiration propre, ce qui leur évite de se fixer sur quelque chose d'extérieur et donc de fantasmer sur quelque cible à atteindre, quelque groupe à rejoindre, quelque corpus à emprunter ou à piller, à s'approprier. Ce serait donc un privilége d'échapper à une telle problématique, de ne rien à avoir à désirer qui soit déjà là, de ne pas devoir envier le bien d'autrui, d'être surpris du résultat obtenu par sa propre entreprise, du fait d'une certaine grâce transcendantale. On observe que certaines cultures sont dominantes et exercent quelque fascination. Le mimétisme n'est donc pas une affaire de personnes mais de collectifs. C'est notamment la question des empires qui se font et se défont selon un cycle de 15 ans (cf l'Astrologie EXOLS) si ce n'est que le mimétisme laisse des traces, des empreintes irréversibles dans la longue durée, comme dans le cas de l'anglais par rapport au français sur un millénaire, ce qui aura considérablement troublé son évolution, son Histoire, du fait d'une telle aliénation. Mais comment se fait-il que notre humanité ne se soit pas sclérosée en s'attachant, en s'accrochant à tel ou tel modéle? Il aura bien fallu -comme on l'a laissé entendre plus haut- que certaines individualités parviennent à s'imposer, porteuses de nouvelles conceptions D'où le rôle bénéfique joué par de tels "héros" capables d'entrainer autour de leurs personnes et non pas au sein d'un ensemble constitué de longue date. On s'intéressera ici au cas d'Eric Zemmour lequel aura proné une assimilation, une intégration autour du modéle français tel qu'il s'est plus ou moins figé. Un modéle qu'il aura d'abord vécu de l'extérieur, issu d'une famille algérienne, kabyle, juive, manifestant sa relation par de véritables déclarations d'amour à l'égard de la France qui n'ont pas cours chez les Français "de souche" car l'amour nous semble bien être l'expression d'un désir d'aller vers l'autre, que l'on tend à idéaliser, tant au niveau individuel que collectif. Paradoxalement, un tel amour risque fort d'enfermer, d'emprisonner la cible concernée dans une certaine image d'Epinal et en ce sens, on peut dire que c'est là une mentalité de droite, conservatrice. Mais en même temps, une telle démarche s'apparente à un déni de réalité dans la mesure où l'on prétend s'émanciper du poids de ses origines par la force de sa volonté, du fait d'une conversion, éventuellement entérinée juridiquement. Nous voudrions aborder le cas du christianisme lequel est fondé sur un malentendu dès lors qu'il affirme que les paiens étaient ses interlocuteurs privilégiés alors que l'on sait qu'historiquement, la "Bonne Nouvelle" s'adressait aux "Brebis perdues de la maison d'Israel", c'est à dire au prolétariat du monde juif, ayant cultivé, à la suite d'un schisme lié au ressentiment d'une lutte des classes, des pratiques jugées hérétiques...Seuls ces "Israélites" auraient pu être motivés par une voie leur permettant de se réhabiliter et de s'intégrer au sein du judaisme dominant dont d'ailleurs émanait Jésus lequel leur promettait le "pardon", le "rachat" de leurs "fautes" à l'encontre de la maison de Judah, de Judée qui a donné son nom aux Juifs. A propos de "grand remplacement", terminologie chère à Zemmour, le phénoméne mimétique est évidemment son principal moteur notamment chez les immigrés appartenant à la sphère francophone, la francophonie en elle- même étant évidemment par le dit phénoméne; De même, l'anglais, à force de copier le français aura fini par le remplacer au niveau mondial tout comme le "peuple" chrétien par rapport au peuple juif. En ce qui concerne le "féminisme", on pourrait probablement en dire autant dès lors qu'il y a déni de différence entre l'imitateur et l'imité, l'emprunteur et le "preteur". JHB 01 04 22