vendredi 19 avril 2024

jacques halbronn La méthode du puzzle linguistique : recoller les morceaux

jacques halbronn La méthode du puzzle linguistique : recoller les morceaux La connaissance d'un certain nombre de langues nous permet de reconstituer un état antérieur dont les éléments se sont éparpillés mais cela vaut aussi pour décloisonner telle ou telle langue. C'est ainsi que nous connecterons d'une part le français et l'anglais -mais pas seulement- au prisme du passage de l'écrit à l'oral mais aussi au sein même du français l'indicatif et le subjonctif, le premièr (type manger) et le second "groupe" (type écrire) mettant ainsi fin à divers cloisonnements qui tiennent plus à la diachronie qu'à la synchronie I les marqueurs de genre pour les participes et les adjectifs II le subjonctif complément de l'indicatif. Si l'on compare les deux groupes de verbes en français, on note que le second groupe aura conservé la consonne finale des participes passés (écrit) alors que le premier aura opté pour le e accentué se substituant à la consonne finale : j'ai mangé versus j'ai écrit, ce qui donne au féminin mangée et écrite. Cette forme "mangée" aura succédé à 'manged/e et dans ce cas les deux groupes se retrouvent sur la même longueur d'ondes. Mais le probléme du premier groupe ne se limite pas à ce traitement malheureux du féminin du participé passé - alors que pour le participe présent en "ant" son traitement est équivalent pour les deux groupes :saignant/e; finissant/finissante. En effet, le premier groupe ne marque pas de différence entre l'indicatif présent et le subjonctif présent: je mange, que je mange alors que le second groupe distingue nettement les deux formes: j'écris, que j'écrive, je sors, que je sorte etc Notamment, l'on relévera que le présent singulier du premier groupe ne distingue pas les genres, je chante M et F. En fait, le subjonctif pourrait être considéré comme une forme féminin en ce qu'il est plus long que l'indicatif - critère que nous avons déjà exposé ailleurs- (que) j'écrive est plus long que j'écris, (que) Je suive, plus long que je suis etc On pourrait donc décider d'utiliser "j'écrive" comme le féminin de j'écris, à l'indicatif tout comme "je sorte" comme le féminin "je sors". II les marqueurs de genre pour le participe "futur" en "ble" Nous appelons participe futur, un participe du troisiéme type que nous plaçons vis à vis de signifiant et signifié en tant que "signifiable", condition préalable. On observe que ce "participe futur" ne marque pas le genre à l'oral du français actuel. Or, l'anglais apporterait ici une solution en ce qu'il prononce "possible" , écrit à l'identique, comme étant "possibele", ce qui est plus long surtout si l'on s'en tient à la prononciation contractée à la française "possibl''/ Autrement dit, toutes les formes en "ble" seraient prononcée pour le féminin à l'anglaise et pour le masculin à la française. On retrouve d'ailleurs, selon le modéle ternaire (long/bref/long) exposé ailleurs, le substantif : possibilité, la forme courte étant encadrée par deux formes longues JHB 19 04 24

jacqiues Halbronn Café PhiloMacdo avec Philippe, Serge, Majoud etc Le O...

jacques Halbronn Caf&philoMacdo avec Majoud, Serge etc .Le participe f...

Jacques halbronn Linguistique L'anglais est tributaire de la diachro...

vendredi 5 avril 2024

jacques halbronn Linguistique LA régle des ttrois temps modifie l'ordre de formation du lexique enseignée

jacques halbronn Linguistique La régle des trois temps modifie l'ordre de formation du lexique/ Nous avons montré que la langue se construit en 3 stades: un long, un bref, un long. Cela peut se faire au niveau du verbe ou à celui de l'adjectif. I Le verbe je parlerai, le parler, le parlement. Gouvernera, gouverner,gouvernement Classerai, classer, classement etc II L'adjectif Grande, grand, grandement Constante, constant, constamment. Plaisante, plaisant, plaisamment. Observations : VERBES au futur, la marque de la personne est suffixée parler-ai, parler-as . L'usage du pronom personnel en position préfixal est donc redondant. ADJECTIFS PARTICIPES Le féminin est plus long en tant qu'adjectif que le masculin, donc il correspond au Premier stade; Avec l'usage de l'accent, la finale "ed" a disparu, ce qui ne permet pas de marquer nettement le passage d'un stade à l'autre: mangée et mangé alors qu'initialement, c'était mangede et mange(d). Dans un cas, on prononce le d, dans l'autre, il s'écrit mais ne se prononce pas. En hébreu, le ternaire suit le processus suivant, ADJECTIF féminin guedola, masculin gadol, plurel guedolim . On ne prononcera pas le sheva et cela donnera: gdola, gadol, gdolim VERBE ; il dépend du pronom personnel comme en français et se place en position suffixale pour le passé: ahavti, ahavt avec le probléme d'une inversion At désgnant actuellement le féminin et Ata le masculin alors que A est plus court que Ata. En revanche, au futur, la personne est indiquée au préfixe à la différence du passé comme on le voit pour le Dix Commandements. Ici, le féminin au futur est marqué par la finale en "i" Takhhevi, tu pensera, s'adressant à une femme. Dans le cas de la sculpture, on a un bloc au premier stade, une forme ciselée au deuxiéme stade et une forme peinte au troisiéme stade, c'est à dire un ajout. Autrefois, la pierre taillée était peinte -(ex la cathédrale de Poitiers) JHB 05 04 24

jeudi 4 avril 2024

jaques halbronn Linguistique A propos du "sheva" de l'hébreu et du "e" français

acques halbronn Linguistique à propos du "sheva" de l"hébreu et du "e" français. Il importe de comprendre que la fonction du sheva est d'une part d'alléger une expression quand celle-ci est prolongée et de l'autre de combiner des consonnes entre elles de façon à constituer une séquence consonantique faisant pendant à une consonne "vocalique" (voyelles). Et cela vaut pour le e du français. Autrement dit, ces formes ne doivent jamais se prononcer mais impacter, en revanche, la prononciation des autres lettres. D'aucuns soutiennent que le fait de ne pas prononcer le sheva ou le appartient à la pratique populaire par opposition à une doxa savante. .https://www.masteryourfrench.com/fr/prononciation/e-muet/ Nous dirons donc que dès que l'on ajoute ici, il faut soustraire là; Grande devient grand et dans un troisième temps, grand'ment; étrange donnera étrang'ment etc. En hébreu, l'ajout d'un marqueur féminin ou pluriel devrait automatquement produire un allégement en amont: gadol (grand) doit donner gdola (grande) et gdolim (grands) ou si l'on préfére gdola doit donner gadol du fait de la suppression de la voyelle finale et gdolim du fait du marqueur de nombre ajoute, selon notre modéle ternaire (à trois temps): long-bref-long; En ce qui concerne l'infinitif de l'hébreu, la forme "likh'tov" (écrire) comportera un sheva muet (marqué ici par une apostrophe) et à l'indicatif Kotev, donc antérieur à l'infinitif puisque ce dernier ne comporte pas de contraction, laquelle est toujours la marque d'un second stade, caractérisé par une abréviation marquée par le sheva ou le "e"; JHB 04 04 24

dimanche 18 février 2024

jacques halbronn Sociolinguistique La langue français génére une certaine schiziphrénie chez les francophones

Jacques halbronn Sociolinguistique La langue française génére une certaine schizophrénie chez les francophones Notre étude du français nous aura donné l'occasion de diagnostiquer une certaine tendance schizophrénique chez les locuteurs francophones: Cela tient à une complexe dialectique de l'oral et de l'écrit dans cette langue; Entendons par là que ces deux plans semblent fonctionner distinctement, différemment, l'un de l'autre . C'est ainsi que le même locuteur ne parlera pas le même français quand il lit un texte à voix haute et quand il s'exprime spontanément sans support écrit. L'enseignement du français est en partie responsable d'un tel état de toxicité d'où l'existence d'un hiatus entre français "parlé" et français "lu" . On peut ainsi noter que la même phrase lue et "orale" sonnera autrement. Tout se passe comme s'il y avait un niveau "surconscient" qui serait "scolaire" et un niveau subconscient lié à l'immersion sociale dès le plus jeune âge. Ces deux niveaux s'ignoreraient mutuellement et le locuteur fonctionnerait ainsi alternativement dans l'un et l'autre des registres. Il est ainsi très difficile pour un lecteur de produire les mêmes sonorités selon qu'il est placé ou non devant un même texte et c'est en cela que nous pouvons parler d'un état schizophrénique fort répandu chez les francophones non-analphabétes . D'un autre côté, l'oralité n'a-t-elle pas besoin du référentiel écrit pour s'organiser, s'articuler? La seule solution semble être de décrire correctement le traitement de l'écrit, d'en préciser les codes de lecture. La solution choisie par le passé de remplacer certaines lettres par des accents ou des apostrophes nous apparait comme problématique et ajoute à la confusion notamment pour ce qui est de l'accent qui se substitue à une ou plusieurs consonnes (Eté au lieu de 'Esté", Ecole au lieu de 'Escole"; Epie au lieu de "Espie etc), ce qui entretient une certaine dose de discontinuité étymologique. Quand on interroge les locuteurs sur leur passage de l'écrit à l'oral, ceux-ci sont souvent embarrassés et répondent empiriquement que 'c'est comme cela que l'on dit, que "ça se dit", l'enseignement se limitant. à un processus d'imitation et non d'explicitation; jHB 18 02 24

samedi 3 février 2024

Jacques halbronn Une langue vaut par sa phonologie plus que par son lexique

Jacques Halbronn Une langue vaut par sa phonologie plus que par son lexique. Contrairement à l"idée que l'on se fait d'une langue, ce qui structure son identité, sa force, ce n'est point son lexique aux origines les plus variées mais son aptitude à maintenir une certaine harmonie sonore vouée à structurer un ensemble, du fait de l'oralisation. Certaines langues y parviennent ce qui leur confère une nette homogénéité, d'autres sont ballottées par leurs divers emprunts. Il se peut que telle langue ait perdu ses codes matriciels de prononciation, de réalisation de l'écrit et ipso facto de sa cohérence interne. Nous avons consacré, il y a 40 ans d'importants travaux à l'emprunt linguistique, notamment pour ce qui est de l'anglais au français (1987-1989-1995) LINGUISTIQUE DE L'ERREUR ET EPISTEMOLOGIE POPULAIRE EDITIONS DE LA GRANDE CONJONCTION PARIS 1987 (sur la plateforme SCRIBD) entre autres et y avions négligé la dialectique de l'écrit et de l'oral. Nous avons depuis tenté de remédier à une telle lacune en travaillant sur le décodage de l'écrit par l'oral. Cela nous conduit désormais à la thèse suivante: ce qui constitue l'unité d'une langue est sa politique de traitement de l'écrit, relativisant ainsi singulièrement la question de l'emprunt Linguistique. Il importe peu qu'une langue importe beaucoup de mots du moment qu'elle leur impose, leur applique une même modélisation, un même formatage. Dès lors, décrire une langue, c'est mettre en évidence sa technique d'intégration et d'assimilation de l'ensemble de son corpus, par le biais de marqueurs de genre, de nombre, de temps, ce qui est le garant de son unité. Dans le cas du français, un mot étranger va devoir se conformer ainsi à certaines normes phonologiques - on pourrait parler d'une "French touch". Lorsque R. Etiemble publie son Parlez vous franglais Gallimard, Paris, 1964, il omet de s'arrêter sur le fait que de tels emprunts ne respecte pas les dites normes, comme par exemple, smoking qui devrait se prononcer en français comme chemin, festin, lapin avec diphtongaison. D'ailleurs, l'anglais a une façon bien à lui de prononcer la myriade de mots français dont il s'est entiché, au cours des siècles, avec le plus souvent une méconnaissance totale de son oralité, ce qui s'explique, selon nous, par le contact écrit, par le biais de toute une littérature en langue française importée en Angleterre, notamment au XVIe siècle.(cf notre étude" La Traduction anglaise des Jugements astronomiques sur les nativités (1550) d'Auger Ferrier" (mémoire de DEA en anglais), Université Lille III, 1981. De nos jours, les régles de prononciation du français sont très insuffisamment décrites et on les apprend empiriquement sur le tas.(https://parlez-vous-francais.fr/prononciation/) L'exercice scolaire de la dictée visera notamment à passer de l'oral à l'écrit non pas tant pour vérifier la bonne orthographe mais plus basiquement pour vérifier si l'oral a bien été identifié. Force est de constater que le locuteur français/francophone, sera souvent bien en peine d'expliquer pourquoi il prononce tel mot ainsi et pas autrement, avec souvent l'impression qu'il existe de nombreuses exceptions, si ce n'est qu'il ne maîtrise pas bien les normes en vigueur. Or, selon nous, nous nous trouvons face à la langue française comme devant un jardin "à la français" obéissant à un nombre assez restreint de régles, comme pour les liaisons et les diphtongues. Nous avons ainsi montré le rôle des lettres "e" et "n" comme conditionnant tout le systéme phonétique du français; Quand le e suit une diphtongue, il la dissout(bon/bonne), quand il précéde une consonne, c'est la consonne qui est en quelque sorte absorbée. (pieds, les, des, ses, mes etc) En principe, la totalité des mots en circulation en français doivent respecter un tel " code de la route". Parfois, de nos jours, les noms de famille font exception, c'est le cas du patronyme de l'auteur, le nom Halbronn pouvant être "diphtongué" en l'absence d'un e final - ce qui n'est pas le cas dans la pratique orale et constitue certes un exemple à ne pas suivre. De même Finkielkraut devrait perdre son "t" final à l'oral dès lors qu'il n'est pas suivi d'un e. La question des liaisons peut aussi donner l'impression du non respect des normes mais précisément, les liaisons sont une norme à respecter selon qu'un mot est suivi d'une voyelle ou d'une consonne : les amis,le S ici s'entend alors qu'il n'a pas à s'entendre pour " les gens" On a actuellement une dérive avec cette habitude à la radio de dire "bonjour à toutes et à tous", ce qui est aberrant car le "s" de tous est prononcé alors même qu'il n'est pas suivi d'un mot commençant par une voyelle. En revanche," bonjour à tous et à toutes" permettra la prononciation du s de tous puisque suivi de la conjonction "et" ou encore dans "tous ensemble" JHB 03 02 24

jacques halbronn Sociolinguistique Aptitude d'une langue à s'imposer...

mercredi 24 janvier 2024

jacques halbronn Assumer la dialectique Colonisation Décolonisation Milmétisme, hybridation, corruption, immigration

jacques halbronn Assumer la dialectique colonisation décolonisation. . Mimétisme, hybridation, corruption, immigration. Selon nous, notre Terre aura été colonisée par des "extra-terrestres" qui auront instauré un certain type de déterminisme astrologique et le "judéocentrisme" ou mieux encore l'"adamocentrisme" Il importera donc de prendre toute la mesure du processus de colonisation et ses effets par delà quelque tendance au déni. Mais on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre . Le colonisé doit reconnaitre sa dette voire sa dépendance envers le colonisateur au prisme du processus mimétique. Il est certes tentant d'affirmer pour le colonisé que ses emprunts lui auront été imposés par le colonisateur mais force est de constater de la fascination du colonisé pour le colon, à commencer par le plan linguistique (cf nos mémoires de 1981 'Lille III) 1987 et 1989 (Paris V Descartes) sous la direction de Louis-Jean Calvet autour de l'emprunt de l'anglais au français) ;En 1987, Calvet publiera d'ailleurs "La Guerre des langues et les politiques linguistiques" (Payot, puis Hachette) où un chapitre intitulé 'Guerre de tranchées. Le cas du français" recoupe nos propres travaux. Le phénoméne de l'émigration/immigration reléve d'une telle problématique. Nous avons déjà pointé les aspects pervers de l'emprunt sauvage par opposition à l'enseignement reconnu: le modéle adopté est condamné à être déforme sans toutefois être méconnaissable, la langue du colonisé s'en trouve hybridisée et enfin, il y a risque de substitution et de remplacement.. Pour nous, les préceptes (Mitzwoth)exposés notamment dans le Livre du Deutéronome concernent l'établissement d'un colonialisme "équitable" pour chacun des parties. On aura compris que la Terre promise aux Juifs n'est pas la seule Palestine mais bien toute la planéte Terre car quel sens y aurait-il, théologiquement, à rassembler ceux ci à l'intérieur de frontières horizontales alors que l'on s'inscrit dans une dynamique verticale? Louis Jean Calvet 'Linguistique et colonialisme (Payot, 1974) qui a dirigé nos travaux entre 1985 et 1989 (Université Paris V Descartes) dénonce un certain impérialisme linguistique qui ne respecterai pas la diversité des langues. (cf Calvet La Guerre des langues; et les politiques linguistiques., Ed Hachette 1999, Histoire des mots Payot, 1993, La Sociolingustique PUF Que sais je 1996)Or, pour notre part, sur la base du mythe la Tour de Babel, la diversité est un fléau généré par une spirale de l'erreur de transmission avec le mirage d'une certaine créativité (cf notre Eloge de l'erreur, Ed Lierre et Coudrier, 1990) JHB 24 01 24

lundi 1 janvier 2024

jacques halbronn Le passage de l'écrit à l'oral en français pour les combinaisons AI, OI, EI et UI

Jacques halbronn Le passage de l'écrit à l'oral en français pour les combinaisons AI, OI, EI et UI Nous proposons ici de relier nos études sur les diphtongues dites nasales et la question de l'oralisation des formes Ai, Oi, Ei . En effet, l'on peut remarquer que ces deux groupes se recoupent, dès lors que l'on ajoute la lettre "n" au groupe marqué par la lettre "i". On peut parler d'une double diphtongaison selon que figure ou non la lettre "n". Entendons par là dans chacun des 4 cas, une option sans et avec le "n"(se combinant avec le g ng/gn) Ai + n donne "ain" comme la main Oi +n donne oin comme le poing Ei + n donne ein comme le sein UI + n donne uin comme "oui". (cf le français aujourd'hui), mois de juin. Dans nombre de cas, l'anglais et l'allemand auront mieux conservé certains états de l'oralisation empruntée ou non au français lequel les aura perdus en route. La forme UI est ainsi assez maltraitée en français à l'oral alors qu'elle est réalisée comme diphtongue en néerlandais. Le cas de l'anglais est intéressant avec "night" qui pourrait venir de "nuit, initialement prononcé "noyt". comme l'anglais right serait dérivé du français "droit"(prononcé droyt). En comparaison, l'espagnol, une des langues en concurrence avec le français et l'anglais au niveau de leur impact mondial, serait très déficient au regard de la conscience "diphtongale". C'est ainsi que "hoy" (aujourd'hui) n"est pas diphtongué et devait se prononcer initialement comme "moi", "toi", "roi De même l'anglais ne diphtongue pas "boy", "royal"" (à la différence du français prononcé "roayal" . L'allemand "heute" en revanche, respecte le passage à la diphtongue comme Freude, avec un son qui se rapproche de "oye". L'allemand "ein", mein, sein, fait pendant au français un, mon, son. On remarquera par ailleurs les inversions de voyelles: on peut passer de OI à IO et ajouter un n, ce qui donne, par exemple "lion", de EI à IE et ajouter un n, ce qui donne , par exemple, "lien" (rien, bien,tien etc) ou encore passer de AI à IA, et ajouter un "n" ce qui donne, par exemple "viande". Dans le cas du UI, on a noté plus haut que sa prononciation se sera perdue en français moderne (Juin, oui) et si l'on inverse UI en IU + n, cela ne donne rien de connu (IUN) mais en allemand on a le mois de juin qui se dit "juni", se pose d'ailleurs la question de la prononciation de la voyelle "u" en "ou" ou en ü. JHB 01 01 24