jeudi 4 avril 2024

jaques halbronn Linguistique A propos du "sheva" de l'hébreu et du "e" français

acques halbronn Linguistique à propos du "sheva" de l"hébreu et du "e" français. Il importe de comprendre que la fonction du sheva est d'une part d'alléger une expression quand celle-ci est prolongée et de l'autre de combiner des consonnes entre elles de façon à constituer une séquence consonantique faisant pendant à une consonne "vocalique" (voyelles). Et cela vaut pour le e du français. Autrement dit, ces formes ne doivent jamais se prononcer mais impacter, en revanche, la prononciation des autres lettres. D'aucuns soutiennent que le fait de ne pas prononcer le sheva ou le appartient à la pratique populaire par opposition à une doxa savante. .https://www.masteryourfrench.com/fr/prononciation/e-muet/ Nous dirons donc que dès que l'on ajoute ici, il faut soustraire là; Grande devient grand et dans un troisième temps, grand'ment; étrange donnera étrang'ment etc. En hébreu, l'ajout d'un marqueur féminin ou pluriel devrait automatquement produire un allégement en amont: gadol (grand) doit donner gdola (grande) et gdolim (grands) ou si l'on préfére gdola doit donner gadol du fait de la suppression de la voyelle finale et gdolim du fait du marqueur de nombre ajoute, selon notre modéle ternaire (à trois temps): long-bref-long; En ce qui concerne l'infinitif de l'hébreu, la forme "likh'tov" (écrire) comportera un sheva muet (marqué ici par une apostrophe) et à l'indicatif Kotev, donc antérieur à l'infinitif puisque ce dernier ne comporte pas de contraction, laquelle est toujours la marque d'un second stade, caractérisé par une abréviation marquée par le sheva ou le "e"; JHB 04 04 24

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