mercredi 15 mai 2024
mardi 14 mai 2024
lundi 13 mai 2024
jacques halbronn Linguistique Le modéle cyclique ternaire :long, bref, long. Féminin masculin- pluriel
jacques halbronn Linguistique Le modéle cyclique ternaire: long-bref-long, féminin-masculin-pluriel.
Pour nous, la grammaire obéit à une logique cyclique, donc circulaire Dans notre modéle ternaire, on passe du féminin -long- au masculin- abrégé- puis au pluriel (ou à un dérivé) - long. Exemple: grande,gran (d), grandement . constante, constan (t), constamment. Dans le cas de national, on commencera par le féminin "nationale" puis on passera au masculiin où la L final est occulté: nationa(l) en trosiéme position, celle du pluriel : nationaux
Se pose la question du marqueur de genre dans la conugaison. Les formes "Je mange", "tu manges" ne précisent pas (ou plus) le genre du locuteur ou de l'interlocuteur. En revanche, le verbe être associé à un participe verbal marque le genre sauf dans le cas du participe passé de la conjugaison du premier groupe (aimée/aimé au lieu de aiméde/aime(d). On peut dire je suis aimant, aimante mais j'aime, en revanche ne l'indique pas, et cela vaut aussi pour le pronom personnel de la première et deuxiéme personne du singulier et du pluriel , alors que la troisiéme personne distingue entre il et elle, ils et elles.
Rappelons que pour nous, contrairement à l'enseignement ordinaire du français, on ne passe pas du masculin au féminin mais bien du féminin au masculin, ce qui sous tend notre modéle circulaire.
vendredi 10 mai 2024
mardi 7 mai 2024
lundi 6 mai 2024
vendredi 3 mai 2024
jeudi 2 mai 2024
jacques halbronn Linguistique . La dimension matricielle de l'écrit
jacques halbronn Linguistique La dimension matricielle de l'écrit;
Le français a cela de commun avec les langues sémitiques qu'il confère à l'écrit une certaine polyvalence. Autrement dit, le même écrit est susceptible de produire prononciations, ce qui confère à l'écrit une dimension matricielle.
Cela dit, il est devenu difficile de s'apercevoir de l'existence d'un tel phénoméne en raison d'aménagements ultérieurs qui auront tenté d'aligner l'écrit sur l'oral, ce qui constitue un contre sens patent, comme une inversion comme celle consistant à affirmer que le féminin se construit à partir du masculin alors que c'est tout le contraire.
Prenons le cas de l'adjectif "grand", il n'est nullement nécessaire de mettre un "e" après le "d" dans la mesure où c'est le sujet qui est déterminant; On devrait donc avoir il ou elle est grand et prononcer ou non le"d" de grand, selon les cas. Il est redondant de placer un "e" dès lors que la régle est connue; Voilà donc un exemple significatif d'un écrit pouvant être lu différemment selon le contexte, ce qui vaut aussi pour les "liaisons".
JHB 04 05 24
Jacques halbronn. Linguistique. Langues consonantiques féminine vetsus langues vocaliques, masculine; Les lettres chuintantes du français
jacques halbronn Linguistique Langues consonantiques féminines versus langues vocaliques, masculines. Les lettres chuintantes du françaais
La langue française est une des rares langues qui ait su conserver phonologiquement son registre vocalique alors que les langues que nous pratiquons sont surtout axées sur le registre consonantique. En ce sens, il y aurait bien des langues "masculines" parce que vocaliques face à un pluralité de langues "féminines" parce que consonantiques. Il y a eu certainement une déperdition si l'on en juge par les potentialités offertes par leurs écris respectifs. C'est ainsi que l'allemand a beau voir la forme "ein", il ne sait plus la gérer dans un sens vocalique puisqu'il prononce le "n" final et est incapable de diphtonguer une telle tournure, pas plus que son "nein" qui fait pendant au "non" du français; Quant à l'hébreu moderne, on ne trouve point de combinatoire des voyelles alors qu'il abonde en associations de consonnes: La domination du français pourrait s'expliquer par une certaine répartition des rôles, le français assumant le rôle du mâle pénétrant dans le corps de langues femelles;
Abordons à présent une autre particularité du français à savoir les lettres "chuintantes".
Louis-Jean CALVET écrit à leur sujet:
"On appelle consonnes chuintantes des fricatives dont le point d'articulation est compris entre les alvéoles et le début du palais (de postalvéolaire à prépalatal) : la sourde, [∫], apparaît en français à l'initiale de chat, et la sonore, [ž], à l'initiale de jeu.."
Il semble bien que l'apprentissage de l'anglais ne comporte pas l'accès aux chuintantes du français auquel il aura pourtant si massivement emprunté, au cours des siècles; Face à l'écrit qui voudrait l'usage d''un "ch" et d'un "j", il les fait précéder d'une " dentale", ce qui donne au lieu de chat, cat, au lieu roche, rock; au lieu de joie, "Djoye', au lieu de "Jésus" Djesus, James; Djames etc Cela n'apparait pas nécessairement à l'écrit mais la prononciation à l'oral fera la différence. On a ainsi: chance, charm rendus "tchance", "tcharm" à l'oral. En ce qui concerne le cas de l'hébreu, l'on note que le français a "Jérusalem" alors que l'hébreu prononce "Yéroushalayim, ou encore Jonas face à Yona; Le J devient un Y. Ce qui pose la question de la lettre Yod, qui devrait être traitée comme un "J" On a ainsi Yérémyahou pour Jérémie: En revanche l'hébreu rend bien le son "che" comme pour Shalom (Shlomo pour Salomon), Shnaym (deux), Asher etc
JHB 02 05 24
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