jeudi 2 mai 2024

Jacques halbronn. Linguistique. Langues consonantiques féminine vetsus langues vocaliques, masculine; Les lettres chuintantes du français

jacques halbronn Linguistique Langues consonantiques féminines versus langues vocaliques, masculines. Les lettres chuintantes du françaais La langue française est une des rares langues qui ait su conserver phonologiquement son registre vocalique alors que les langues que nous pratiquons sont surtout axées sur le registre consonantique. En ce sens, il y aurait bien des langues "masculines" parce que vocaliques face à un pluralité de langues "féminines" parce que consonantiques. Il y a eu certainement une déperdition si l'on en juge par les potentialités offertes par leurs écris respectifs. C'est ainsi que l'allemand a beau voir la forme "ein", il ne sait plus la gérer dans un sens vocalique puisqu'il prononce le "n" final et est incapable de diphtonguer une telle tournure, pas plus que son "nein" qui fait pendant au "non" du français; Quant à l'hébreu moderne, on ne trouve point de combinatoire des voyelles alors qu'il abonde en associations de consonnes: La domination du français pourrait s'expliquer par une certaine répartition des rôles, le français assumant le rôle du mâle pénétrant dans le corps de langues femelles; Abordons à présent une autre particularité du français à savoir les lettres "chuintantes". Louis-Jean CALVET écrit à leur sujet: "On appelle consonnes chuintantes des fricatives dont le point d'articulation est compris entre les alvéoles et le début du palais (de postalvéolaire à prépalatal) : la sourde, [∫], apparaît en français à l'initiale de chat, et la sonore, [ž], à l'initiale de jeu.." Il semble bien que l'apprentissage de l'anglais ne comporte pas l'accès aux chuintantes du français auquel il aura pourtant si massivement emprunté, au cours des siècles; Face à l'écrit qui voudrait l'usage d''un "ch" et d'un "j", il les fait précéder d'une " dentale", ce qui donne au lieu de chat, cat, au lieu roche, rock; au lieu de joie, "Djoye', au lieu de "Jésus" Djesus, James; Djames etc Cela n'apparait pas nécessairement à l'écrit mais la prononciation à l'oral fera la différence. On a ainsi: chance, charm rendus "tchance", "tcharm" à l'oral. En ce qui concerne le cas de l'hébreu, l'on note que le français a "Jérusalem" alors que l'hébreu prononce "Yéroushalayim, ou encore Jonas face à Yona; Le J devient un Y. Ce qui pose la question de la lettre Yod, qui devrait être traitée comme un "J" On a ainsi Yérémyahou pour Jérémie: En revanche l'hébreu rend bien le son "che" comme pour Shalom (Shlomo pour Salomon), Shnaym (deux), Asher etc JHB 02 05 24

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