dimanche 25 décembre 2022

Jacques halbronn linguistique et anthropologie. La "réduction" à la française

Jacques Halbronn Linguistique et anthropologie. La "réduction" à la française. Contrairement à l'approche "intuitive" la plus répandue, ce n'est pas le pluriel qui prolonge le singulier ni le féminin le masculin mais bien l'inverse par le processus "alchimique" de la réduction, laquelle implique un raccourcissement, une abréviation et un traitement phonologique particulier. Exemples: on passe de chevaux à cheval et non l'inverse, la forme "au" étant réductrice, le L laissant la place au "U" et le '"au" se prononçant comme un "o", ce qui sera repris en anglais (author) De même on passe de petite à petit, avec la non prononciation du T final. Il existe des exceptions qu'il importe de mettre sur le compte de la corruption de la langue. C'est ainsi qu'il faudrait écrire "je chant" et non je "chante", ce qui éviterait la confusion phonique au pluriel :"ils/elles chantent" qui s'entend comme "il/elle chante". Mais la régle de réduction est dans la grande majorité des cas respectée: ils mettent se réduit en il met (avec un t"muet), ils veulent en il veut, ils savent en il sait etc. Un cas remarquable est celui du "cogito" cartésien: je pense donc je suis qui devrait s'écrire :"je pens" et se prononcer sans le "s" du pluriel : ils pensent. Cette dialectique du singulier et du pluriel fait sens sociologiquement avec le processus de l'élection, où un groupe se donne un chef, passant du pluriel(nous) au un. 1 Samuel 8:20 https://saintebible.com › 1_samuel "Nous serons aussi comme toutes les nations; et notre Roi nous jugera, il sortira devant nous, et il conduira nos guerres." Dans le cas de l'imparfait de l'indicatif, comment distinguer phoniquement le singulier et le pluriel: il chantait, ils chantaient? Dans ce cas, nous pensons qu'il faut dire au pluriel "ils chantaillent", avec au singulier la réduction "il chantait". Annexe Nous recevons l'objection ci-dessous de la part de Ioannitis ioannitis : "votre théorie comparative sur la conjugaison n'est valable que pour les verbes du premier groupe en français ex pour prendre :Il prend, ils prennent, la différence est très sensible. Quant aux adjectifs de nombreux exemples viennent contredire vos propos". JHB 25 12 22

vendredi 18 novembre 2022

jacques halbronn Linguistique Au delà du binaire saussurien

jacques halbronn Au delà du binaire saussurien On connait le dispositif signifiant/signifié proposé par Saussure. wikipedia; En linguistique, le signifié et le signifiant sont les deux faces complémentaires du concept de signe linguistique développé par Ferdinand de Saussure1 et à sa suite par l'école structuraliste. Le signifié désigne la représentation mentale du concept associé au signe, tandis que le signifiant désigne la représentation mentale de la forme et de l'aspect matériel du signe. In semiotics, signified and signifier (French: signifié and signifiant) stand for the two main components of a sign, where signified pertains to the "plane of content", while signifier is the "plane of expression". The idea was first proposed in the work of Swiss linguist Ferdinand de Saussure, one of the two founders of semiotics. Pour simplifier une telle dualité, on pourrait dire que le signifié serait le contenu (en anglais content) et le signifiant le contenant. Or, selon nous, nous sommes en réalité face à une structure ternaire à savoir signifiable, signifié, signifiant (ou significateur) et il est aisé de donner des exemples quant à la validité opérationnelle d'un tel trio. comme irritable, irrité, irritant. La formulation saussurienne, largement adopté, nous apparait comme assez inadéquate car il est assez évident que le participe passé "signifié " exige qu'existe préalablement une forme en "signifiable car tout n'est pas signifiable et donc ne peut être signifié par un signifiant./signifier.significateur. Le suffixe "ble" indique que l'on peut passé au stade du participe comme pour la série: mangeable, mangé, mangeur où l'on sait que tout n'est pas mangeable et la question serait de se demander si tout est signifiable, ce qui, en tout état de cause qu'il y ait un signifiant en mesure de s'en charger. Le rapport signifié./signifiant se révéle insuffisant. On peut certes objecter que cette série ternaire n'est pas toujours attestée du moins au prisme des langues dans l'état dans lequel elles nous sont parvenues et d'un point de vue structuraliste, ne pourrait-on parler de corruption, d'altération par rapport à un schéma initial qui a du exister autrefois quand bien même cela ne serait point attesté par quelque document car nous pensons que l'historien doit être prêt à extrapoler à partir du matériau qui nous est parvenu, à la façon d'une archéologie du savoir Le signifiant sous cette forme suffixale en "ant" marque l'idée d'accomplissement et peut aussi se présenter sous la forme 'aire" ou "eur", ou oir par exemple; pensable, pensé, penseur, tuable, tué, tueur mariable, marié(e), marieur(se) etc Mais l'on a aussi "pensant" (le roseau pensant) séchable, séché, séchoir. ou encore "teur"; éducable, éduqué, éducateur. ou dirigeable, dirigé, directeur. JHB 18 11 22

samedi 24 septembre 2022

jacques Halbronn Histoire de l'astrologie . La phase équinoxiale et la domination féminine à venir

jacques halbronn Histoire de l'astrologie. La phase équinoxiale et la domination des femmes La lecture du Livre de Jérémie constitue une clef pour appréhender la genése de l'astrologie en ce qu'elle évoque une formation en deux temps, respectivement qualifiés d'Ancienne et de Nouvelle Alliance. Le premier stade est solsticial, il organise la Société autour de chefs et en soi il reléve d'une anthropologie. Mais il va par la suite sohabiter avec un second stade, équinoxial. Ce n'est que lorsque la phase équinoxiale est en jachhère que la solsticialité est en mesure de s'affirmer car il y a un vide à remplir. Mais dès le retour de la phase équinoxiale, le temps des chefs est techniquement révolu, jusqu'à nouveel ordre, soit durant 7 années. On pense aux vaches grasses et aux vaches maigres correspondant à deux fois sept années. Autrement dit; seule la phase équinoxiale est déterminée par les astres mais par sa présence et son absence, elle impact nécessairement la phase solsticiale. Nous dirons que la phase équinoxiale est le temps des femmes, dont la Genése nous dit qu'elles sont venues en second. C'est en phase équinoxiale que les femmes exercent un certain pouvoir, en alternance non plus du fait d'un chef qui intervient d'en haut mais du fait q'un déterminisme d'en bas qui impacte une dynamique commune sans avoir besoin d'un chef. Le cas de Jésus est intéressant de par son ambivalence. Il est associé à l'idée de Nouvelle Alliance dans le Nouveau Testament alors qu'il est typique du leader solsticial annnçant son projet de rassemblement/. Il y a là comme une contradiction puisqu'il incarne bel et bien l'Ancienne Alliance. De la même façon, les Juifs ne font sens qu'au prisme de la solsticialité et c'est pourquoi la phase équinoxiale leur est souvent préjudciable car on a alors le sentiment que l'on peut se passer d'eux, voire les exterminer - Shoah. Il est probable que la prochaine phase équinoxiale sera marquée par un leadership féminin pour les années 2025-2030. La question ukrainienne avec un mâle dominant comme Poutine est liée à une phase solsticiale et cela peut conduite à une réaction(bacllash) lors de la prochaine phase équinoxiale. JHB 24 09 22

jeudi 22 septembre 2022

jacques Halbronn Etudes de linguistique comparée: français, anglais, allemand

jacques halbronn Etudes en linguistique comparée: français, anglais, allemand. Ce « trio » de langues est nécessaire pour espérer cerner la genése de ces trois langues. On ne saurait notamment ambitionner de saisir l’histoire de la langue anglaise sans une certaine connaissance du français et de l’allemand mais l’allemand, lui même, est-il complétement décryptable sans l’aide du français? On a vu- dans d’autres études, que le passage du masculin au féminin en allemand avait du subir une certaine forme de corruption au niveau des codes phoniques et donc phonologiques. (ein/eine et un /une) du fait de la perte de la diphtongue « in ». Les codes de prononciation des langues ont certainement du obéir à un modéle symétrique à exhumer, ce qui nous permet de les reconstituer. C’est ainsi que la forme française « au » et « ou » est attestée phoniquement en anglais; could, would, you etc Un cas remarquable est « other » où le « o » remplace le ‘au » du français « autre ».On trouve aussi : daughter (en allemand Tochter); fault, assault, authentic etc/ Rappelons que le « ou » français devait à l’origine se prononcer comme le u umlaut de l’allemand, et que c’est le « u » qui devait se prononcer « ou ». On trouve en anglais view à partir de « vue » français, avec le son « ou » en anglais et d’ailleurs dans la prononciation des lettres de l’alphabet en anglais, la lettre « u » est rendue par le son « you ». Voir aussi « stupid » prononcé « stioupid) En ce qui concerne la prononciation anglaise de la forme »ble »(possible, rendu en anglais « possibel), on notera que le substantitif français est possibilité. Enfin, norons qu’à l’origine des formes anglaises « such » et « much » on trouve, selon nous, en allemans solch et manch. JHB 22 09 22

jacques Halbronn Linguistiqie Recherches sur l'ancienne prononciat...

lundi 12 septembre 2022

Jacques Halbronn Astroloie et périodicité hebdomadaie: L'axe Lune Saturne et le Shabbat

Jacques Halbronn Astrologie et périodicité hebdomadaire . L'axe Lune-Saturne et le Shabbat. En 1976, dans Clefs pour l'astrologie, nous parlions du cycle long et du cycle court. L'un concernait le passage des planétes sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, l'autre les aspects des planétes au Soleil ou plutôt du Soleil à tel ou tel cycle planétaire. En 2022, nous proposons d'étudier, pour le cycle court, le passage de telle ou telle planéte sur l'axe nouvelle lune- pleine lune en alternance avec le passage sur l'axe des deux demi-lune; pour les deux courbes, l'angle de 90° - carré- est ce qui sépare une phase d'une autre. Dès lors, le cycle court d'une planéte s'inscrit dans le cadre de la semaine et du mois, ce qui s'accorde avec la parution de magazine hebdomadaires et mensuels, lesquels accueillent traditionnellement les rubriques "horoscopes" On parle d'un calendrier soli-lunaire, qui est notamment celui des Juifs mais aussi des Musulman puisque le début de chaque mois correspond à une nouvelle lune, d'où le symbole du croissant (de Lune) dans l'Islam. Mais étrangement, la fixation du début de la semaine n'est pas liée à un processus cosmique. C'est ainsi que la pratique du Shabbat s'articule sur une tradition obscure dont nul ne semble en mesure de rendre compte; Comment s'assurer que le cycle sabbatique n'a pas été perturbé, à travers les âges et depuis quand les Juifs se sont ils alignés sur une certaine pratique hebdomadaire qui ne colle pas avec leur calendrier soli-lunaire.? En tout état de cause, force est de constater que la Lune nous apparait comme le curseur du cycle soli-lunaire puisqu'elle est l'astre le plus rapide des deux luminaires. Nous dirons que la Lune est le "prometteur" et le Soleil rejoint mensuellement par la Lune le "significateur" . La lune se sépare du Soleil puis le rejoint, se conjoint à lui. En allemand, la Lune est un nom masculin (der Mond) et le Soleil un nom féminin (die Sonne). Dans le dispositif des Maitrises planétaires, la Lune en cancer précéde le Soleil en lion. Selon nous, la semaine devrait commencer par le Lundi, jour de la Lune comme son nom l'indique (en anglais Monday) et précéder le jour du Soleil. Cette anomalie tient au fait que dans le dispositif des exaltations, en astrologie, il y a eu permutation de la Lune en bélier vers le taureau et donc pour le Soleil, passage du taureau vers le bélier (cf nos Clefs pour l'Astrologie) Nous proposerons donc en complément de notre astrologie "selon Saturne", une astrologie soli-lunaire avec la même alternance analogique d'équinoxialité et de solsticialité. Le mode d'emploi en est des plus simples, quand se forme dans le ciel la Nouvelle Lune -en son premier filet lumineux- l'humanité passe en phase équinoxiale puis l'on passe à une demi lune marquant une phase solsticiale de 7 jours (et non pas de 7 ans comme pour le Soleil) et ainsi de suite. On en revient à la pratique d'un même ciel pour tous, sans considérer le signe solaire de naissance, ce qui n'intervint qu'à la fin des années trente du siècle dernier (avec Marie- Louise Sondaz, cf l'étude de Serge Bret Morel) Ajoutons que selon nous, la phase n'atteint son plein qu'au mi- point, c'est à dire au bout de 3 jours environ. Il faudrait donc veiller à exploiter au mieux ces mi-points, en milieu de semaine (en allemand, le mercerdi se dit Mittwoch). Mais comme on l'a signalé, nos semaines actuelles ne respectent pas le cycle soli-lunaire. JHB 12 09 22

jacques Halbronn Judaisme et Gauche; christianisme et Droite. Jacobins;Girondins. Solsticialité Equinoxialité

jacques Halbronn Judaisme et Gauche, Christianisme et Droite, Jacobins..Girondins, Solsticialité Equinoxialité. Dans la série d'études critiques liées aux corpus traditionnels, nous aborderons l'épineuse question du clivage Gauche/Droite, en croisant nos différents critères. Nous partirons de l'axe théologique, et de l'opposition centrale, selon nous, entre judaisme et christianisme et l'on sait le rôle des Juifs dans l'histoire du socialisme et du communisme, à commencer par Karl Marx.. Le christianisme a été défini par nous dans de précédents textes, comme un promethéisme, comme un rejet, un dépassement du plan divin à remplacer par une construction humaine, d'où l'antijudaisme, les Juifs incarnant par excellence un tel plan au sein duquel ils jouent un rôle moteur (peuple élu). le mot catholique signifie "universel", c'est à dire recherche d'unité, par opposition à la reconnaissance de clivages spatiotemporels objectifs et transcendentaux, c'est à dire hors de portée de la volonté humaine comme le sont à l'évidence les astres du moins jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle.(1969, premiers hommes sur la Lune) Pour nous, le socialisme entend se situer dans le registre de la Science alors que le christianisme pencherait du côté du Droit, fait et défait par les sociétés humaines. On sera peut être surpris de nous voir associer science et plan divin, mais la théologie ne traite-t-elle pas de la Création du monde, du Ciel et de la Terre (Genése I)? Nous ne voyons pas d'opposition entre Science et théologie mais bien plutôt entre Science et Constitutionnalisme. Nous dirons que la Gauche est censée connaitre et respecter les différences structurelles, alors que la Droite entend accéder à une unité laquelle remet ipso facto en question les diverses structures sociales, raciales, sexuelles existantes, rejetées en tant que constructions humaines et donc pouvant être déconstruites par les humains.La Gauche affirme à la fois que le monde doit être structuré par les hommes et à la fois, pour cette même raison, que ce monde ne saurait être sacralisé, sanctifié. En ce qui concerne le clivage entre Jacobins et Girondins, hérité de la Révolution tout comme le clivage Gauche/Droite, il nous apparait que la Droite serait plutôt "jacobine" de par son tropisme unitaire et la Gauche girondine en ce qu'elle respecte la diversité et en prend bonne note. En ce sens, Zemmour, homme qui se dit de Droite, personnifie un tel jacobinisme même si Onfray revendique le girondisme pour la Droite! Si l'on aborde la question de l'astrologie et de l'anti-astrologie (cf la récente série sur France Culture, " L'astrologie, l'éternelle tentation du Ciel"); il est clair que la Droite ne peut que s'insurger à l'encontre d'une discipline qui entend imposer le verdict du "plan divin" et qui, en outre, entend établir toutes sortes de clivages entre les gens (types planétaires, zodiacaux) et entre les temps (les phases, les périodes, les cycles). La Droite veut pouvoir légiférer sur tout sans entrave. Cela dit, selon nous, un homme politique sera marqué par les périodes astrales qu'il traverse et ne tiendra pas la même posture en phase équinoxiale et en phase solsticiale. Dans un cas, il respectera et entérinera la diversité, le communautarisme et dans l'autre, il confiera un rôle unificateur au chef, à l'homme providentiel, attendu. Selon nous, la Droite est attirée par l'idée d'une unité se faisant autour d'un homme (cf le gaullisme) alors que la Gauche tiendra compte des "pesanteurs" sociales et sociologiques et ce qui nous la fait associer à l'esprit "girondin", local, communautaire. JHB 12 09 22

samedi 10 septembre 2022

jacques Halbronn Linguistique. De la spécificité du temps futur à la française/

Jacques Halbronn Linguistique. De la spécificité du temps futur à la française. Dans le cadre de notre étude sur le statut phonique de la lettre "e" en français -en la dfférenciant nettement de la forme en "eu" à rapprocher du O umlaut allemand -il nous faut nous intéresser tout particulièrement à la formation et à la prononciation du temps futur en notant que dans les langues germaniques, cette formation se réduit à l'usage d"'un verbe auxiliaire (will, werden etc) à la différence des langues latines que nous comparerons au cas français. Nous avons déjà rappelé,sur notre blog, série Linguistique, que le futur français se construisait à partir de l'infinitif suivi du verbe avoir: je chanterai se décompose ainsi en chanter plus '"ai" et ainsi de suite. Mais, ici, l'on s'intéressera au traitement du "e" en soulignant que la prononciation "correcte" ne fait pas entendre le "e" car il faut faire entendre un "chant'rai" et surement pas un "chanteurai", ce qui se pratique assez généralement au sud de la Loire sous l'influence du catalan, de l'italien, du castillan, de l'occitan, ces langues étant plus asservies à la forme écrite que le français du nord de la Loire..Cela ne vaut évidemment pas pour les formes constituées à partir d'un infinitif en "ir". Prenons le cas espagnol (cf Wikipedia) cantar beber vivir cantaré beberé viviré cantarás beberás vivirás cantará beberá vivirá cantaremos beberemos viviremos cantaréis beberéis viviréis cantarán beberán vivirán et en italien PARLARE PRENDERE PARTIRE / FINIRE Parlerò Parlerai Parlerà Parleremo Parlerete Parleranno Prenderò Prenderai Prenderà Prenderemo Prenderete Prenderanno Partirò / Finirò Partirai / Finirai Partirà / Finirà Partiremo / Finiremo Partirete / Finirete Partiranno / Finiranno On notera que dans de ,nombreux cas, le passage au futur affectera le radical de l'infinitif. Ainsi, : je saurai, je verrai, je voudrai etc. Dans de nombreux cas, l'écrit se sera aligné sur l'oral On écrit je prendrai pour un infinitif en "re", qui devait initialement se rendre oralement par un je "prenderai" ce qui est attesté par l'emprunt de l'anglais au français, le centre s'écrivant "center". De même,possible se prononce en anglais "possibel",.Signalons que le français possible donne possibilité,probable, probabilité etc. Que conclure? Les autres langues latines ne connaissent pas le 'eu" commun au français et à l'allemand, ni le son "e" du français,la lettre "e" étant prononcée dans les autres langues latines comme un "é" (allemand a¨umlaut, correspondant au "ai" du français) Le probléme posé est d'ordre diachronique voire généalogique. Signalons la situation de l'allemand qui comporte ein et eine, ce qui correspond au français un et une, pour l'article indéfini. Il est clair que le forme actuelle française sur le plan phonique est plus sophistiquée que la forme actuelle allemande qui ne respecte pas le marqueur du masculin avec la diphtongue "un" qui ne se retrouve pas dans le "ein". Autrement dit, le français aura su conserver une diversité de sonorité qui aura disparu tant en allemand qu'en espagnol ou en italien. JHB 10 09 22

mercredi 24 août 2022

Jacques Halbronn Réflexions sur le caractère prométhéen de la Bible.

Jacques Halbronn Réflexions sur le caractère prométhéen de la Bible On a parfois un peu de mal à imaginer que les lecteurs d'un tel corpus ne prennent pas assez vite conscience de l'existence de certains contradictions et autres incompatibilités. Le rôle des commentaires, de l'exégèse, ne serait - il pas justement de masquer un tel désordre que nous avions observé à propos du "corpus" Nostradamus? Nous avions déjà relevé la confusion entre ce qui concerne la maison d'Israel et celle de Judah -et rappelons que Jésus déclare être venu pour les "brebis perdues de la maison d'Israel", ce qui en fait le Messie des populations du Nord (Samarie, Galilée). Apparemment, les Juifs qui invoquent le nom d'Israel dans leur "Ecoute Israel" n'ont pas connaissance du contexte historique dans lequel leur "corpus" s'est constitué. Et d'ailleurs, l'usage ne s'est-il pas imposé de rendre synonymiques les termes 'peuple juif" et Israel. Nous même, dans notre étude, déjà ancienne, de certains passage du Talmud avions abordé sans état d'âme la formule "Ein mazal leIsrael" (Traité Shabbat) comme visant la relation des Juifs aux astres. On se perd en conjectures quant aux raisons d'une telle confusion et de sa perpétuation à travers les âges. Cela dit, le "Nouveau Testament "n'est pas davantage épargné au prisme d'un tel phénoméne. Comme nous l'avons montré récemment, deux camps sont ici en présence et cohabitent: le camp des adeptes d'un Dieu créateur du Ciel et de la Terre ( Genése, ch. 1) et le camp des adeptes d'un chef capable de rassembler autour de lui en vue de la construction de son Eglise.(épisode avec Pierre). Dans un cas, on célébre un acte déjà bien ancien (d'où la formule d'Ancien Testament) alors que dans l'autre, l'on se projette vers un horizon à investir ( Nouveau Testament). Pour le lecteur lambda de la Bible, il faut croire que l'on a affaire à un ensemble d'un seul tenant dont les décalages s'expliquent d'une façon ou d'une autre par une certaine forme d'évolution. Certes,. il est bien question de deux volets qui sont en tension l'un par rapport à l'autre mais c'est oublier les tensions au sein même des dits volets. Dans nos travaux sur la périodicité astrologique, nous avons montré que tantôt l'on accentue les différences externes, tantôt les différences internes, à tour de rôle car l'on ne saurait gérer simultanément toutes les différences à la fois. Quelles conséquences tirer de telles observations? Nous pensons que le christianisme est l'héritier spirituel du Royaume d'Israel et que cette structure est liée à une théologie radicalement différente de celle du Royaume de Judée, l'une repose sur une reconnaissance du rôle de Dieu alors que l'autre met en avant le rôle des humains à construire leur propre monde, en l'occurrence leur Eglise vouée à se substituer au peuple de Dieu. La dimension prométhéenne de Jésus est pleinement assumée et n'est nullement contradictoire avec les valeurs de l'ex Royaume d'Israel, lequel vénére des idoles tel que le Veau d'Or, en l'absence de Moîse.(Livre de l'Exode). D'ailleurs, le Livre de l'Exode n'est -il pas centré, de bout en bout, sur les "enfants d'Israel? En fait, c'est toute la Bible, en ses deux volets, qui est truffée de références à Israel, dont le nom signifie celui qui lutte avec Dieu.כִּי-שָׂרִיתָ עִם-אֱלֹהִים Gensése XXXII כט וַיֹּאמֶר, לֹא יַעֲקֹב יֵאָמֵר עוֹד שִׁמְךָ--כִּי, אִם-יִשְׂרָאֵל: כִּי-שָׂרִיתָ עִם-אֱלֹהִים וְעִם-אֲנָשִׁים, וַתּוּכָל. 29 Il reprit: "Jacob ne sera plus désormais ton nom, mais bien Israël; car tu as jouté (Sarita) contre des puissances célestes (Elohim) et humaines (Enochim) et tu es resté fort." Il nous semble donc que toute la Bible ait été formatée autour de ce personnage d'Israel qui est présenté comme celui qui a tenu tête à Elohim, ce qui nous renvoie à Prométhée voire à Lucifer. Ce Prométhée qui sera puni et supplicié comme le sera Jésus, prix à payer pour son audace. JHB 24 08 22

Jacques halbronn Linguistique franco allemande ; le passage du EU au O...

lundi 15 août 2022

jacques halbronn Linguistique La déclinaison des articles "définis"" en français.

jacques Halbronn Linguistique. La déclinaison des articles "définis" en français On a coutume de dire que l'article se décline en allemand par opposition au français wikipedia "En français, l'article défini peut être : Masculin : le = der. Féminin : la = die. Pluriel : les = die. Nominatif : ein Accusatif : einen" Or, nous nous portons en faux contre une telle description. D'ailleurs, l'on trouve par ailleurs la notion d'"article contracté". "Masculin singulier Féminin singulier Pluriel Articles définis le, l' la, l' Les Articles indéfinis un une des Articles partitifs du, de l' de la (des) Un article défini contracté est un déterminant qui se forme à partir d’une préposition “à” ou “de” et d’un article défini (le, la, les, l’). • « à » + « le » = au • « à » + « les » = aux • « de » + « le « = du • « de » + « les » = des" Le français comporte, selon nous, une anomalie au nominatif lequel se confond avec l'accusatif. Le chien aboie , je le vois qui aboie La chienne aboie, je la vois qui aboie Les chiens aboient, je les vois qui aboient. Comment se fat-il donc que l'on en soit arrivé là puisqu'ill s'agit certainement d'une corruption grammaticale, morphologique? Par ailleurs, selon nous, autour de la notion d'article "contracté", nous voyons un génitif et un datif, ce qui nous donne en tout quatre formes. Comme on s'en est expliqué dans un précédent article, le L est souvent remplacé par le U à moins que ce ne soit l'inverse. D'où "à le" qui laisse la place à "au", de le à du, ce qui n'affecte pas le féminin, de la, à la. Revenons donc à cette bizarrerie du nominatif de l'article défini en français. Dans les autres langues latine, l'article au nominatif ne se confond pas avec sa forme accusatif . En espagnol, on a El , la, los, las pour le nominatif et lo, la, los, las pour l'accusatif. Il n'y a qu'au féminin singulier et au pluriel que les formes sont identiques. Le probléme se focaliserait donc sur l'article défini au masculin singulier. El hombre, Yo lo veo. Le chien, je le vois. En anglais, on a "the" dans tous les cas, mais pas lorsque le nom n'est pas repris, ce qui donne alors he et him, she et her, they et them. Que s'est-il donc passé pour que la forme" le" soit présente pour l'article défini masculin en français? Quelle a pu être la forme d'origine? Prenons le cas des pronoms personnels dont la forme est visiblement liée à celle des articles définie: el, ella, ellos, ellas en espagnol. Seul ici l'article défini masculin est identique avec la troisiéme personne du masculin singulier de l'espagnol: dans les deux cas "el" mais autrement la et ella, los et ellos etc/ En français, on a au pluriel, les et ils ou elles et au singulier : la et elle. Seul au masculin singulier du français, on a le et....le au lieu de "el" comme en espagnol pour le nominatif face au féminin, elle. En revanche, le pronom personnel masculin singulier du français est bien "il". On en conclura que l'article défini masculin singulier en français devrait être identique au pronom personnel singulier comme c'est le cas au féminin, ce qui rejoint le cas de l'italien. JHB 15 08 22

Jacques Halbronn Linguistique; Le français est une langue initiatique ...

dimanche 14 août 2022

Jacques Halbronn Linguistique La fortune du passage du L au I ou du U au l en français

Jacques Halbronn Linguistique La fortune du passage du L au U ou du U en L en français. Nous avons mis en évidence le rôle du N en français, notamment dans la formation de certains sons, de diphtongues que l'on retrouve en anglais avec le "I don't, I can't " évidemment emprunté au français tant dans sa forme orale qu'écrite avec le "on" et le 'an". On s'intéressera ici au cas du "ou" et au "au" passés également en français dans "you", dans "daughter", dans 'cause". Autant de cas qui ne sont nullement dans une autre langue germanique comme l'allemand et pas davantage dans d'autres langues latines comme l'italien ou l'espagnol. L'origine de la combinaison "ou", "'au", "eu" se trouve dans la conversion en français du L en U. Le latin "ultra", "alter", -en italien altro" devient "autre " en français. Le "à le" du français se change en "au". A la différence du "n", le "u" ne produit pas un son nouveau mais produit un son connu mais par d'autres moyens. encore que le "ou" français, ne se retrouve pas ailleurs en français alors que cela correspond au "u" allemand, italien ou espagnol. Autrement dit, le "ou" anglais ne peut avoir qu'une origine française tout comme le "on " et le "an" anglais. même quand cela ne s'applique pas à un lexique issu du français, ce qui tient à un processus de contamination à l''ensemble de la langue anglaise comme dans le cas du "wanted", qui emprunte sa terminaison à 'ancie français en "ed" pour le participe, servant en anglais également pour former le préterit. Revenons sur quelques exemples du passage du l au U e français: bel donne beau, vieil, donne vieux, castel donne chateau, cheval donne au pluriel chevaux, travail donne travaux, ciel donne cieux etc. Le passage du L au U vaut ici pour marquer le pluriel et le masculin; cheval/chevaux etc. Vieille donne vieux, belle donne beau, beauté etc Que conclure? En dépit des apparences, il semblerait bien que la forme en "u" préc"derait la forme en "L" qui en dériverait comme dans le cas déjà signalé du passage du masculin au féminin pour l"adjectif français : bon donne "bonne" et perd , ipso facto, le son "on", soit une dégradation, un appauvrissement. On serait donc passé, en réalité, de beau à bel./belle et non de bel à beau, de "au" au masculin à "à la" au fémin et ainsi de suite. Rappelons, par ailleurs, dans le cas du traitement des noms propres, le duo Rimbaud, rimbaldien, Pompidou, pompidolien. Selon notre sociologie linguistique, les langues renoncent à une certaine sophistication notamment quant à la production sonore, quand elles font l'objet d'emprunt, non seulement lors du passage à une autre langue mais aussi à une autre classe sociale. C'est ainsi que Monseigneur, devient "Monsieur". Que conclure? Dans l'exemple du latin "ultra" et du français autre, il est désormais tentant de penser que le latin serait une forme appauvrie du français et il faudrait aller voire éventuellement du côté du grec ancien αὐτός , autós (« être soi-même »). Force est de constater que les autres langues latine ne pratiquent ni le "on, ni le 'an" avec la richesse de la sonorité française ni ne rendent comme en français les sons "au" et "ou" qui semblent relever d'un état supérieur et sacré de la langue. JHB 14 08 22

vendredi 12 août 2022

jacques Halbronn Aspects du pronom possessif

jacques halbronn Aspects du pronom possessif français On mettra en évidence certaines particularités du possessif et de l'article dans la langue française. I Un accord avec l'objet et non avec le sujet Etrangement, le possessif français ne renvoie pas au possesseur mais au possédé. Le "sa" de sa voiture n'indique pas que la voiture est possédée par une femme mais que le "genre" de la voiture est féminin, à la différence des langues germaniques : his et her, sein, ihr. Il faut ajouter "à lui" ou "à elle" pour préciser la situation. Par ailleurs, le marqueur de genre en français pour le possessif n'est pas comme dans les autres langues latines en o, au masculin et en a au féminin. On dit ma femme, mon chat. Mais l'on notera néanmoins l'usage du "o" au masculin (mon, ton, son), accompagné du "n" qui modifie le "o" en "on". Enfin, on abordera le cas de l'article défini en français :le, la, les, alors que dans les autres langues latines, on a el, ella en espagnol mais "los" et "las" au pluriel. Or les formes le, la et les viennent en fait du cas accusatif: je le vois, je la vois, je les vois. On se demandera pourquoi le nominatif a laissé ici la place à l'accusatif. En ce qui concerne l'article indéfini, nous ne trouvons pas "uno" et "una" comme en espagnol et en italien mais "un" et "une", ce qui se rapprocherait plutôt de l'allemand: ein et eine si ce n'est que la forme masculine fait disparaitre le son "n" au masculin pour le remplacer par une diphtongue :"un". On treminera avec le cas de l'hébreu qui utilise le marqueur "o" et "a" pour le possessif: (shé)lo et "shé) la. indiquant ainsi le genre du possesseur.

mardi 9 août 2022

jacques Halbronn Astrologie et sociologie politique. Quelle valeur accorder aux valeurs actuelles de gauche et de drote?

Jacques Halbronn Astrologie & Sociologie politique. Quelle valeur accorder aux notions actuelles de gauche et de droite? Est ce que l’on connait l’essence du judaisme en interrogeant un Juif lambda? Un tel questionnement semble bien être de mise pour toute enquéte passant par la pratique actuelle, populaire d’une tradition. On se trouve ici confronté à un certain nombre de stéréotypes, tant de la part du groupe concerné que du point de vue de l’extérieur au dit groupe. On en reste généralement au stade des clichés ressassés et éculés (comme pour un pantalon usé qui aura trop servi, depuis trop longtemps: un disque rayé. lors des dernières élections, le clivage gauche droite aura été quelque peu mis à l’épreuve notamment quand il s’agit de penser l’alternance. Mais ce qui vient compliquer les choses tient aux effets de la cyclicité telle que nous la concevons. La question qui se pose à nous est la suivante: comment un homme de gauche vit une période de droite et vice versa. Jusqu’à quel point toutes les forces politiques en présence ne se trouvent elles pas peu ou prou -c’est le cas de le dire- sur la même longueur d’onde? Pour nous, il est essentiel de penser structurellement l’alternance comme la nécessité d’un changement périodique d’enjeu et de priorité et toute la question serait de savoir si la Gauche et la Droite assument pleinement une telle alternative. Pour notre part, nous avons proposé un certain schéma qui se formule actuellement ainsi: la gauche et les divisions verticales face à la droite et les distinctions horizontales. Cela dit, la question des distinctions « verticales » est épistémologiquement en crise et plus ou moins inaudible; du moins durant la phase « solsticiale » que nous traversons tous autant que nous sommes, laquelle privilégie les constructions humaines et met en question les constructions sur lesquelles nous n’aurions pas prise, comme la race, le sexe, le cycle. Cela conduit en effet la gauche à surfer sur un certain universalisme, assez peu structuré qui serait avant tout dans le déni des frontières tant géographiques qu’historiques, arguant d’ une sorte de laïcisme assez vague. Or, notre projet est de préciser l’alternative au découpage externe entre nations d’où émerge la question des migrations- qui tend à refouler les autres clivages internes. En d’autres termes, nous pensons que la gauche doit proposer une alternance « scientifique » à une création politique juridique, linguistique, qui fait écran à la reconnaissance de différences plus fondamentales. Nous rappellerons la rhétorique scientifique et « objective » du marxisme, avec notamment la Lutte internationaliste des Classes mais aussi une certaine forme prophétique de sens de l’Histoire. Nous dirons qu’il y a là un retour du refoulé que la Gauche doit assumer, notamment en ce qui concerne la question « visuelle » des hommes et des femmes. Il ne faut pas se leurrer : si la Droite favorise les conflits entre nations, la Gauche tend à susciter la guerre civile, ce qu’ André Barbault n’avait pas compris (Les astres et l’Histoire) quand il fait alterner la guerre et la paix/. Cela dit, tenir compte des divisions de temps et d’espace nécessaires au bon fonctionnement d’une société signifie que celles ci sont à assumer et à gérer et certainement pas à nier. Il ne s’agit pas de supprimer, d’exterminer l’autre – comme les nazis l’ont voulu- mais pas davantage de nier son altérité!Or, force est de constater de nos jours que l’on assiste à une fin de non recevoir, à une stigmatisation des « pseudo-sciences », pronant une prise en compte des structures de temps (astrologie) et d’espace (la dualité sexuelle voire la dualité entre l’élite et le peuple). Il y a là un apparent paradoxe en ce sens que ces questions renvoient à une problématique théologico-biblique qui serait l’apanage de la Droite. Dans nos travaux en rapport avec la sociologie du judaisme, nous avons récemment insisté sur le fait que les Juifs laïcs auraient tout intérêt à repenser leur rapport à la théologie, à la Nature et à ce que nous appelons la Surnature en laissant à la Droite les sirénes nationalistes ( ce qui renvoie au sionisme israélien). JHB 09 08 22

Jacques Halbronn Linguistique La corruption du français au regard de l...

Jacques Halbronn Présentation du chantier de recherche sur les sonori...

jacques Halbronn Linguistique. La négation en français génére un son...

jacques Halbronn Linguistique Le marqueur négatif en "n" et en "m"...

vendredi 29 juillet 2022

Jacques Halbronn Astrologie EXOLS Equinoxialité et désenclavement

jacques halbronn Astrologie EXOLS Equinoxialité et désenclavement La guerre des Six Jours (cf colloque CERIJ 1978 en audio sur You Tube) aura été un choc identitaire pour les Juifs en France. Elle aura correspondu au passage de Saturne sur l’axe équinoxial. (avril 67, Bélier). Bien des Juifs ont pris alors quelque distance avec leur relation à la France et l’on peut parler d’un désenclavement et de son processus solsticial inverse: Notices Wikipedia: « L’enclavement est l’isolement d’un territoire donné, repli sur lui-même, donc difficilement accessible et donc mal relié aux territoires voisins et au reste du monde. « »Le désenclavement consiste à construire des infrastructures de transport afin d’insérer de tels territoires dans les réseaux existants, de les sortir de leur isolement et de mieux les intégrer dans le système monde. » Nous dirons que la phase solsticiale de Saturne tend à refouler les données anthropologiques au profit des données politiques lesquelles tendent à vouloir dépasser sinon effacer le plan anthropologique au nom d’une certaine unité national englobant les populations les plus diverses.Comme nous l’avons signalé dans une précédente étude, ce n’est pas en début de phase; au moment précis de la configuration astrale que les choses prennent véritablement tournure. Au départ, il y aurait plutot comme une sorte de frémissement et ce n’est que dans un deuxiéme temps, que le processus se constitue pleinement, donc avec un certain délai, puisque les phases sont de 7 ans, au prisme du cycle saturnien.La période concernée s’etendra ainsi de 1967 à 1973. Mais rappelons qu’aux extrémités d’une phase, c’est à dire au début et à la fin, l’on se trouve aux confins de tendances opposées. Le désenclavement équinoxial se caractérise, dans sa vitesse de croisière, donc en milieu de phase, par une certaine prise de conscience du caractère factice de superstructures comme la langue, la nationalité etc qui se révélent interchangeables et sont marquées par un certain déni des différences. La solsticialité met des oeillères, on est sur des rails. Le désenclavement serait donc un déraillement, un dépaysement, un abandon de repéres, compensé par l’accés à une réalité anthropologique plus profonde, plus radicale. En l’occurrence, la situation des Juifs en 1968-69 serait, jusqu’à un certain point, comparable à la période de l’Occupation allemande en France et au Régime de Vichy, en 1940, un cycle astronomique de Saturne plus tôt; Inversement, on l’aura compris, une nouvelle phase solsticiale, à partir de 1974-75, mettra peu ou prou fin à l’expérience de désenclavement et l’exotisme perdra progressivement de son attrait, le conditionnement culturel reprenant le dessus, d’autant que la condition d’étranger en Israel ne pouvait que se manifester, y compris du point de vue de la société israélienne elle même, vouée aussi au joug de l’enclavement et donc moins ouverte à l’accueil de l’immigration en provenance de la « diaspora ». On peut évidemment transposer notre exemple à de tout autres contextes et sur toute une vie, les mêmes phases n’auront pas nécessairement d’effets du même ordre encore qu’il soit tout à fait possible que les scénarios puissent se répéter, à des décennies d’intervalle. JHB 29 07 22

Bernard Chouraqui La crise identitaire des Juifs. Colloque CERIJ 1...

jeudi 14 juillet 2022

jacques halbronn Linguistique. L'esprit de la langue française. La liberté et le doute

jacques halbronn Linguistique; L'esprit de la langue française : la liberté et le doute Dans de précédentes études, nous avons mis l'accent sur la polysémie, comme garant d'une certaine économie de la langue. Mais le corollaire d'une telle liberté d'acception de tel ou tel mot - du fait de la "cuisine", de l'assaisonnement qui s'opère et en change, en fait évoluer le goût, est l'effort à fournir demandé de la part du "récepteur" lequel aura la charge de décrypter chaque message afin de déterminer ce qu' on aura voulu dire, une liberté chez l'émetteur qui entretient un certain doute chez le récepteur. Mais à cela vient s'ajouter la question de la "polyphonie" du français, à savoir que, par dessus le marché, l'émetteur jouit d'une certaine liberté dans la prononciation des mots et dans le traitement syllabiqu et là encore; l'auditeur sera mis à l'épreuve quant à son appréhension du message qui se présente à sa sagacité...On sait que le locuteur français ne se sent pas lié au diktat de l'écrit, qu'il jouit d'une certaine licence/liberté, dans l'enchainement des sons. Cette liberté exige une attention particulière de la part des interlocuteurs, tour à tour, émetteurs et récepteurs. D'un point de vue sociologique, nous observerons l'importance des notions de liberté et de doute dans l'imaginaire identitaire de la culture française. Liberté qui est en tête de la devise républicaine et Doute en rapport avec l'esprit "cartésien" du Discours de la Méthode. JHB 14 07 22

mercredi 13 juillet 2022

jacques Halbronn Astrologie EXOLS La phase équinoxiale en revient aux dialectiques fondemantales

jacques Halbronn Astrologie EXOLS La phase équinoxiale en revient aux dialectiques fondamentales. Nous avons établi que toute phase équinoxiale était favorable à la Gauche et cela signifie le respect du « plan divin », de notre héritage auquel notre Humanité doit périodiquement se ressourcer avec des parenthèses de 7 ans qui laissent libre cours à nos fantaisies -en phase solsticiale. Marx et Freud auront contribué à explorer ce « plan », l’un en ce qui concerne ce clivage majeur de la Lutte des Classes, l’autre en s’intéressant au masculin et au féminin, outre le fait que par leur oeuvre, ils auront mis en évidence la manifestation d’un certain génie juif. Ces phases équinoxiales sont assez éprouvantes et il convient de se préparer à la prochaine qui ne manquera pas de se produire au bout de 3 ans environ, donc dans le cours de l’an 2025 et ce pour une durée de 7 ans. Il faut comprendre que ces diverses dialectiques peuvent être vécues de diverses manières: soit en assumant celles-ci soit en les diabolisant. C’est ainsi que la Shoah se produisit en phase équinoxiale, du fait d’une certaine exacerbation de la dialectique Juifs/.non Juifs. D’aucuns y virent une guerre avec la puissance juive, c’est dire toute l’importance qu’ils accordaient au phénoméne, lequel se verra minimisé et relativisé lors de la phase solsticiale qui suivit, dans le cours de 1944, lorsque toutes sortes de superstructures vinrent occulter une telle dynamique, à commencer par la création de l’Etat d’Israel ( 1947-1948)… On sait aussi à quel point, en phase solsticiale -ce qui est le cas en ce moment puisque l’on va vers une prochaine phase équinoxiale- l’on se plait à nier la dualité hommes-femmes, au nom de la parité, comme dans le gouvernement actuel, ce qui n’est nullement la reconnaissance du rôle des femmes alors même que c’est le déni de leur spécificité. IL y a là, évidemment, comme un dilemme dans la mesure où affirmer une différence, c’est s’exposer à une accusation de discrimination. Mais nier cette différence, n’est ce pas encore plus grave? L’essentiel consiste à reconnaitre cette différence, quand bien même cela reviendrait à combattre le camp adverse. D’ailleurs, en ce qui concerne la Lutte des Classes, il s’agit d’en décrire toute la verticalité en une sorte de « contrat social ». Un autre champ de la plus haute importance concerne l’astrologie -la « bonne »- et le rôle qu’elle joue de façon subconsciente, dans le plan divin en organisant le temps de la Cité de la façon la plus heureuse. Toute tentative de se substituer à la périodicité qu’elles sous tend est une dérive qui ne manquera pas de se produire en phase solsticiale, notamment en inventant des temporalités et des durées factices et fictives. Il revient à la phase équinoxiale de remettre les pendules à l »heure. Enfin, last but non least, se pose la question de la présence juive au monde et du rôle à faire jouer aux Juifs, individuellement, chacun sur sa branche,répartis dans le monde bien plus que rassemblés, « concentrés ». JHB 13 07 22

Jacques Halbronn, La double présence juive au monde: l'horizontale ...

mardi 12 juillet 2022

jacques Halbronn Linguistique. Pour une nouvelle description cyclique et non alphabétique des langues

jacques Halbronn Linguitsique. Pour une nouvelle description cyclique et non alphabétique des langues Il convient de repenser la notion de lexique.Il y a notamment débat autour de la question de la richesse lexicale d’une langue comme l’anglais. Or, selon nous, les mots doivent être regroupés selon un critère de champ, de « cycle » morphosémantique. Si l’on ne procéde pas à une telle opération, il est clair que l’on est amené à augmenter considérablement l et artificiellement e nombre d’ »entrées » de toute recension ou description; Est il raisonnable, par exemple, d’avoir une entrée pour chaque préfixe associé à une même racine, à un même radical comme surprendre, comprendre, apprendre, entreprendre etc sans parler des substantifs qui en dérivent?. Par « cycle », nous entendons chaque ensemble s’organisant autour d’un même radical. On peut d’ailleurs parler d’une approche « encyclopédique » par opposition à une approche alphabétique de type » Petit Larousse ». En tout état de cause, chaque mot doit être raccordé à un certain cycle dont il reléve, dérive étymologiquement. Cela correspond à notre redéfinition de l’homonymie en dialectique avec la synonymie. Si la synonymie relient des mots n’appartenant pas à le meme famille, donc au même radical, en revanche, l’homonymie correspond à la notion de cycle que nous proposons, avec un ‘air de famille » de tous les termes ainsi rassemblés. Ce qui renvoie à la notion de morphosémantique, c’est à dire à l’idée selon laquelle ce qui se ressemble sémantiquement doit aussi se ressembler morphologiquement. On aura compris que , pour nous, une langue s’organise autour d’un nombre limité d’entrées morphosémantiques , ce qui implique une polysémie. Or, la pathologie susceptible d’affecter une langue tient à ses emprunts lesquels ne respectent pas cette réalité polysémique et exercent un effet d’appauvrissement du dit emprunt par rapport à la langue d’origine. Or, si un champ morphosémantique se tarit, cela ne peut que provoquer une inflation de signifiants par rapport aux signifiés. La langue emprunteuse n’est guère en mesure de capter de façon exhaustive la polysémie de la langue ainsi piratée, ce qui ira grossir d’autant la listé des entrées outre le fait que certaines connexisions enre les dites entrées n’auront pas été repérees ou signalées.. .JHB 12 07 22

Jacques Halbronn Le probléme de l'appropriation abusive du passé de l...

mercredi 6 juillet 2022

Jacques Halbronn Réshit Hokhmah d'Abraham Ibn Ezra. Problémes de traduction au Moyen Age

Proceedings of the World Congress of Jew... Vol. יא, תשנ"ג / 1993 ספר "ראשית חכמה" לאברהם אבן עזרא: בעיות ... Cite Share Save Download JOURNAL ARTICLE ספר "ראשית חכמה" לאברהם אבן עזרא: בעיות תרגום בימי הביניים / "RÉSHIT HOKHMAH" D'ABRAHAM IBN EZRA: PROBLÈMES DE TRADUCTION AN MOYEN AGE JACQUES HALBRONN and ז'ק הלברון Proceedings of the World Congress of Jewish Studies / דברי הקונגרס העולמי למדעי היהדות Proceedings of the World Congress of Jewish Studies / דברי הקונגרס העולמי למדעי היהדות Vol. יא‎, DIVISION C: THOUGHT AND LITERATURE, VOLUME II: JEWISH THOUGHT, KABBALAH AND HASIDISM / חטיבה ג: היצירה הרוחנית, כרך שני: הגות יהודית, קבלה וחסידות‎ (תשנ"ג / 1993), pp. 25-32 (8 pages) Published by: World Union of Jewish Studies / האיגוד העולמי למדעי היהדות Next Item | Previous Item Stable URL https://www.jstor.org/stable/23536907

Marc Kiwitt, Eléments hébreux et éléments arabes dans le Commencement de Sapience d'Abraham Ibn Ezra

Atelier Franco-Allemand Sciences et Langues au Moyen Age Université Paris-Sorbonne, 27 - 30 janvier 2009 Eléments hébreux et élements arabes dans le Comencement de Sapience Marc Kiwitt, Heidelberg (mkiwitt@gmail.com) 1. Introduction Abraham ibn Ezra (ca. 1089 - ca. 1164): • Abraham ibn Ezra naît à Tudela, dans le royaume musulman de Saragosse, en 1089 environ. Il vit en Espagne pendant une cinquantaine d’années. • Il quitte l’Espagne vers 1140 pour voyager à travers l’Italie (Rome, Lucques, Pise, Mantoue, Vérone), la France (Béziers, Narbonne, Rouen, Angers) et l’Angleterre. • Pendant ses voyages, il rédige de nombreux ouvrages exégétiques, poétiques et scientifiques. Ses traités d’astronomie constituent la majeure partie de ses écrits scientifiques. Les principales œuvres astronomiques d’Abraham ibn Ezra: 1. Sep̄er Rešiṯ Ḥoḵmāh Livre du Commencement de la Sagesse Première rédaction: Béziers, juin 1148 Deuxième rédaction: Rouen, ca. 1154 (perdu) 2. Sep̄er ha-Ṭǝʕamim Livre des Raisons Première rédaction: Béziers, entre juin et novembre 1148 Deuxième rédaction: Rouen, ca. 1154 3. Sep̄er ha-Molāḏoṯ Livre des Nativités Première rédaction: Béziers, entre juin et novembre 1148 Deuxième rédaction: Rouen, entre 1154 et 1157 Troisième rédaction: territoires angevins ?, date ? 4. Sep̄er ha-Miḇḥarim Livre des Elections Première rédaction: Béziers, entre juin et novembre 1148 Deuxième rédaction: Rouen, ca. 1154 ? 5. Sep̄er ha-Šǝʔeloṯ Livre des Interrogations Première rédaction: Béziers, entre juin et novembre 1148 Deuxième rédaction: Rouen, entre 1154 et 1157 6. Sep̄er ha-Meʔoroṯ Livre des Luminaires Première rédaction: Béziers, entre juin et novembre 1148 Deuxième rédaction: après 1149 (perdu) 7. Sep̄er hā-ʕOlām Livre de l’Univers Première rédaction: Béziers, novembre 1148 Deuxième rédaction: Midi, 1148/49 ? 2 Henri Bate de Malines (1246 - ca. 1310) • Henri Bate étudie à la Faculté des Arts à Paris, peut-être auprès d’Albert le Grand. • Il montre un intérêt particulier pour les sciences naturelles et l’astronomie et rédige plusieurs ouvrages astronomiques (dont le Liber servi Dei de Machlinia, un Astrolabe et les Tabulae mechlinenses) • En 1273, il procure une traduction française des œuvres astronomiques d’Ibn Ezra auprès d’un juif du nom de Hagin, qui dicte le texte français au scribe Obert de Mondidier. Les traductions établies par Hagin: 1. Li livres du Comencement de Sapience (= Sep̄er Rešiṯ Ḥoḵmāh) 2. Le livre des Jugemens des Nativités (= Sep̄er ha-Molāḏoṯ) 3. [Fragment du Livre des Revolucions du Siecle (= Aḥkām Taḥāwīl Sinī al-Mawālid d’Abu Maʕšar)] 4. Le livre des Elections Abraham (= Sep̄er ha-Miḇḥarim) 5. Le livre des Questions (= Sep̄er ha-Šǝʔeloṯ) L’explicit du Comencement de Sapience (ms. B.N. fr. 24276 d’après HaginL) : Ci define li livres du Commencement de Sapience que fist Abraham even Azre ou Aezera, qui est interpretés Maistre de Aide, que translata Hagins li Juis de ebrieu en romans, et Obers de Mondidier escrivoit le romans, et fu fait a Malines en la meson sire Henri Bate, et fu finés l’en de grace 1273 l’endemain de la Seint Thomas l’apostre. 2. Français, hébreu et arabe dans le Comencement de Sapience Mot hébreu Traduction de Hagin Traductions proposées par les glossaires bibliques תחילה teḥillāh ‘début’ acomençal GlBâleB: acomençal קבוץ qibbuṣ ‘rassemblement’ amasement GlBâleB: amasee מעלה maʕalāh ‘montée’ amontement GlBâleB: amontement GlLeipzigBa: amontement חסר ḥaser ‘diminuer’ amermer GlBâleB: amermer GlLeipzigBa: amermer זנונים zәnunim ‘fornication’ charroiement GlBâleB: acharoiement, ancharoiement GlLeipzigBa: זנה charoier קמה qomāh ‘stature’ estande GlBâleB: estande GlLeipzigBa: estande סתר sāṯar ‘cacher’ cuter GlBNhébr301K0 : recuter GlLeipzigBa: acuter, recuter, ancuter Quelques correspondances entre termes hébreux et termes français 3 Les reprises lexicales à l’hébreu Graphème hébreu Représentation en graphie latine Exemples פּ p p pé (36c) פ p̄ ph, f alphardar (38a), kaf (24c) בּ b b bes (37d) ב ḇ v alaeukevan (39c) תּ t t taf (22b), tumtum (19a, 21a) ת ṯ ss, s, z kessuvim (18b), bes (37d), dalez (40d) ט ṭ t tes (40d) דּ d d dalez (40d) ד ḏ sz, z eszasz (16a), hezas (14a), ioze (39a) ס s sz, s, sz eszasz (16a), kescil (31b), samech (37d) ש ׂś s sin ש ׁš s res (41d) צ ṣ s sazi (28b, 39a) ז z z zaïm (42c), aozenia (39c) כּ k k kescil (31b), kessuvim (18b), kima (2a) כ ḵ ch samech (37d) ק q k, c kida (35c), cof (39a) ע ʕ a alaeukevan, aozenia ח ḥ h hes (37d) ה h Ø, h eszasz (16a), hezas (14a), hé (13d) La représentation de quelques graphèmes hébreux dans le Comencement de Sapience Un exemple d’une glose expliquant un terme hébreu: [Balance]: [19b] Et celi qui sera né en l'emploial de ce signe sera tumtum ou endroginos. Deux termes astronomiques empruntés à l’hébreu: [29d] Les estoiles qui sont sur le lieu entretaillié du buef sont de la nature de Venus […] et Kima est du mellement du Mars et de la Lune. [31b] Et celes qui sont en la nef sont de la nature Saturne et Mars. Et le cler qui est apelés Kescil est de la nature de Jupiter et de Saturne. Kima f. nom d'un amas d'étoiles associé à Mars et à la Lune et faisant partie de la constellation du Taureau, les Pléiades (< hébreu כימה kimāh). Kescil m., nom d'une étoile de la constellation du Navire associée à Jupiter et à Saturne, Canopus (< hébreu כסיל kǝsil). 4 Un exemple d’un emprunt à l’arabe Des passages extraits du 4e chapitre [Saturnes]: [36c] Et les anees de la partie qui est apelee phardarri sont 11. [Jupiter]: [38a] Et les annees de alphardar sont 12. [Mars]: [39b] Et des annees de la partie qui est apelee alphardar sont 7 ans. [Soleil]: [39d] Et les annees d’aphardar sont 10. [Venus]: [40d] Et les annees de la partie qui est apellee alphardar sont 8. [Mercure]: [41d] Et les annees de la partie qui est apelee alphardar sont 13. [Lune]: [42c] Et les anees de la partie qui est apelee alphardar sont 9. Un passage du 10e chapitre: [65d] Et la communité du numbre du tans de alphardar est 75. alphardar m. ‘période de 75 ans divisée en neuf parties de durée déterminée, dont chacune est associée à une des planètes de l'astronomie ancienne et soumise à une influence particulière exercée par cette planète’ (< arabe فرذار fardār ‘id.’, lui-même probablement emprunté au grec περίοδος à travers le persan). 3. Le transfert d’éléments culturels chez Ibn Ezra et Hagin Les correspondances entre planètes et climats dans le Comencement de Sapience: [Saturnes]: [35a] Et siens est le climas premiers que c'est la terre d'Inde. Et en sa partie des gens sont les Mors et les Juis et Albarbarim. [Jupiter]: [36d] Et en sa partie des climas le secont qui est apelee la tere de Sceva, et ele est apelee Algemen, et la terre de Dalchigese, et c'est la terre d'Assur, et Messa. Et des gens les Babiloniens et les Persiens. [Mars]: [38a] Et en sa partie des climas de la terre le tiers ausinc com Egipte et Alixandre. Et des gens sont sien Alemangos, ce sont les homes d'Engleterre, et ceus qui servent le feu. [Soleil]: [39b] Et en sa partie des climas le quart ausi cum la terre de Babiloine et Alaerac et la terre de Israel. Et des gens Edom et Thorach et Dilalas. [Venus]: [40a] Et en sa partie des climas le 5e que iluec est Espagne et une partie de la terre de Edom. Et des gens Arrabe et tout celi qui croit en loi de Sarrazin. [Mercure]: [40d] Et en sa partie des climas le climat 6e. Et des gens Gogue et Magogue et les homes [41a] de Hodu. [Lune]: [42a] Et en sa partie des climas le 7e climat, et c'est la fin de l'abitable. Et des gens Alcevaia. 5 Les correspondances entre planètes et climats dans le Kitāb al-Qirānāt d’Abū Maʕšar: االقلين االول الهنذ وهى لسحل Le premièr climat c'est l'Inde, et il appartient à Saturne. االقلين الثاني الحجاز والحبشت وهى للوشطري Le deuxième climat c'est le Ḥiğāz et l'Ethiopie, et il appartient à Jupiter. االقلين الثالث هصر وهى لبهرام Le troisième climat c'est l'Egypte, et il appartient à Mars. االقلين الرابع بابل والعراق وهى لشوص Le quatrième climat, c'est Babylone et l'Iraq, et il appartient au Soleil. االقلين الخاهص الروم وهى اقلين السهرة Le cinquième climat c'est Rome / Byzance [al-Rūm], et c’est le climat de Vénus. االقلين السادش يجىج وهجىج وهى اقلين عطارد Le sixième climat c'est Gog et Magog, et c’est le climat de Mercure. االقلين السابع فارش والصين وهى اقلين القور Le septième climat c'est la Perse et la Chine, et c’est le climat de la Lune. Les correspondances entre lettres et signes dans le Comencement de Sapience: [Li Engniaus] [4c] Et les anciens si ont dit qu'il a des letres le aleph et la nun. [Li Buef] [6d] Et il a [... ] en sa partie des letres le dalet et samech. [Li Jumiaus] [9a] Et les letres sont la gymel et la ayin. [La Creveice] [11c] Et en sa partie [...] Et des letres le dales et la p. [Le Lion] [13d] Et en sa partie des letres la hé et la cof. [La Pucele] [15d] Et ses letres sont la vave et la zaïn. [Les Balances] [18b] Et ses letres sont le hes et le sin. [L'Escorpion] [20b] Et ses letres sont le tes et le sin. [L'Arc] [22b] Et ses letres sont la ieze et le taf. [Le Chevrel] [24c] … et ses letres kaf et hes. [La Seille] [26b] Et ses letres sont lameze et dalez. [Les Poissons] [28b] Et ses letres sont le mem et le sazi. 6 HaginL Traité de Shem Teucros Sep̄er Yeṣirāh ה Ν Α נ כ ב מ א נ א Bélier ו Ξ Β כ ב ס (ב lire (ד Taureau ז Ο Γ ג ע ג Gémeaux ח Π Γ פ ד פ ד Cancer ט Ρ Δ ד ה ק ה Lion י Σ Ε ז מ ז ו Vierge ל Τ Ζ ס י ׂש ח Balance נ Υ Θ ק ז ט ׁש ט Scorpion ס Φ Η פ י ת י Sagittaire ע Φ Κ ק מ ח כ Capricorne צ Χ Λ פ ל ד ל Verseau ק Ψ Μ ס מ צ מ Poissons Correspondances entre lettres et signes du zodiaque 4. Conclusion Abraham ibn Ezra Hagin Langue Equivalences formelles: Rares pour ce qui est de la terminologie astronomique proprement dite. Quand des termes arabes sont reproduits, ils sont explicités par une gloss-translation. Equivalences dynamiques: Introduction d’une terminologie technique en hébreu : ‘Renaissance scientifique de l’hébreu’ (Sela). Equivalences formelles: Des termes techniques sont repris tels quels, le plus souvent sans gloses explicatives. Equivalences statiques indirectes: Les traductions reflètent les correspondances lexicales établies dans le domaine de la traduction biblique. Contenu Equivalences formelles: Fréquentes, souvent attribuées à une source (‘Les Indiens disent’, ‘D’après les sages d’Egypte’, ‘Selon les Babyloniens’ etc.) Equivalences dynamiques: Ibn Ezra adapte le contenu sur la base de ses propres observations et en fonction du lieu de rédaction (rédaction de Béziers vs. rédaction de Rouen). Equivalences statiques: La traduction reste très proche du texte-source même là où ce dernier ne correspond pas à la réalité de vie d’un lecteur chrétien en France du nord (par exemple pour ce qui est des zones géographiques illustrant les climats et des correlations entre le zodiaque et l’alphabet hébreu. 7 5. Indications bibliographiques Textes • Abū Maʕšar, Kitāb al-Mudxal al-Kabīr, édition du 1er chapitre du sixième livre établie par Karl Dyroff, « Aus der ‘großen Einleitung’ des Abū Maʕšar », in : Franz Boll, Sphaera, Leipzig, Teubner, 1903. • Abū Maʕšar, Kitāb al-Mudxal al-Kabīr, édition Richard Lemay, الكبير المدخل کتاب Liber Introductorii Maioris Ad Scientiam Judiciorum Astrorum, 8 volumes + index, Naples, Istituto Universitario Orientale 1995. • Abū Maʕšar, Kitāb al-Milal wa-l-Duwal [= Kitaab al-Qirānāt], édition Keiji Yamamoto / Charles Burnett, Abū Maʕšar On Historical Astrology. The Book of Religions and Dynasties (On the Great Conjunctions), 2 volumes, Leiden, Brill, 2000. • GlBNhébr301K0 : Glossaire biblique hébreu-français, 3 e q. XIIIe s., traits de l’est, ms. Paris B.N. hébr. 301, édition Marc Kiwitt, Les gloses françaises du glossaire biblique B.N. hébr. 301 Edition critique et analyse linguistique (en préparation). • GlBâleB: Glossaire biblique hébreu-français, 1er q. XIIIe s., champ., ms. Basel A III 39, édition Menahem Banitt, Le Glossaire de Bâle (Corpus Glossariorum Biblicorum Hebraico-Gallicorum Medii Aevi 1), 2 volumes, Jérusalem, Israel Academy of Sciences and Humanities, 1972. • GlLeipzigBa: Glossaire biblique hébreu-français-allemand, fin XIIIe s., édition Menahem Banitt, Le glossaire de Leipzig (Corpus Glossariorum Biblicorum Hebraico-Gallicorum Medii Aevi 2), 3 volumes de texte et 1 volume d’introduction, Jérusalem, Israel Academy of Sciences and Humanities, 1995-2005. • HaginL : Abraham ibn Ezra, Rešiṯ Ḥoḵmāh (1148), traduction en ancien français 1273, édition Raphael Levy / Francisco Cantera, The Beginning of Wisdom. An Astrological Treatise by Abraham ibn Ezra (The Johns Hopkins Studies in Romance Literatures Extra 14), Baltimore, Johns Hopkins Press / Londres, Humphrey Milford / Oxford, Oxford University Press / Paris, Belles Lettres, 1939. • Traité de Shem, version en syriaque, édition et traduction James Charlesworth, « Rylands Syriac Ms. 44 and a New Addition to the Pseudepigrapha. The Treatise of Shem, Discussed and Translated », in: Bulletin of the John Rylands University Library of Manchester 60 / 1977-1978, 376-403. • id., édition et traduction James Charlesworth, « Treatise of Shem (First Century B.C.) », in : James Charlesworth (éd.), The Old Testament Pseudepigrapha 1. Apocalyptic Literature and Testaments, New York, Doubleday 1983, 473-486. Etudes • Boll, Franz, Sphaera, Leipzig, Teubner, 1903. • Bouche-Leclercq, Auguste, L’Astrologie grecque, Paris, Leroux, 1899. • Golb, Norman, Les juifs de Rouen au Moyen Age. Portrait d’une culture oubliée, Rouen, Publications de l’Université de Rouen, 1985. • Golb, Norman, The Jews in Medieval Normandy, Cambridge, Cambridge University Press, 1998. • Grossman, Avraham, הרישונים צרפת חכמי ,Jérusalem, Magnes, 2001. • Halbronn, Jacques, « Abraham Ibn Ezra Astrologue », Revue des Etudes Juives 136 / 1977, 527-528. • Halbronn, Jacques, « Le diptyque astrologique d’Abraham Ibn Ezra et les cycles planétaires du Liber Rationum », Revue des Etudes Juives 155 / 1996, 171-184. 8 • Halbronn, Jacques, « Réshit Hokhmah d’Abraham Ibn Ezra. Problèmes de traduction au Moyen Age », Proceedings of the 11th World Congress of Jewish Studies, Jérusalem, Magnes, 1994, C, II, 25-32. • Kanarfogel, Ephraim, Jewish Education and Society in the Middle Ages, Detroit, Wayne State University Press, 1992. • Kanarfogel, Ephraim, “Peering Through the Lattices”. Mystical, Magical and Pietistic Dimensions in the Tosafist Period, Detroit, Wayne State University Press, 2000. • Leicht, Reimund, Astrologumena Judaica. Untersuchungen zur Geschichte der astrologischen Literatur der Juden, Tübingen, Mohr Siebeck, 2006. • LevyHagin: Levy, Raphael, The Astrological Works of Abraham Ibn Ezra. A Literary and Linguistic Study with Special Reference to the Old French Translation of Hagin (thèse Johns Hopkins University, The Johns Hopkins Studies in Romance Literatures and Languages 8), Baltimore, The Johns Hopkins Press / Paris, Presses Universitaires de France, 1927. • Marcus, Ivan G., « A Jewish-Christian Symbiosis. The Culture of Early Ashkenaz », in : David Biale (éd.), Cultures of the Jews, New York, Schocken, 2002, p. 449-516. • Musall, Frederek, « Jews and the Natural Sciences in the Middle Ages », in : Historisches Museum der Pfalz Speyer (éd.), The Jews of Europe in the Middle Ages (catalogue d’exposition), Ostfildern-Ruit, Hatje Cantz, 2004, p. 91-97. • Nida, Eugene, Towards a Science of Translating. With Special Reference to Principles and Procedures Involved in Bible Translating, Leiden, Brill, 1965. • Rabinowitz, Louis, The Social Life of the Jews of Northern France in the XII-XIV Centuries as Reflected in the Rabbinical Literature of the Period, London, Goldston, 1938. • Saénz-Badillos, Angel, « Abraham ibn Ezra and the Twelfth-Century European Renaissance », in: Martin Baasten / Reinier Munk (éds.), Studies in Hebrew Language and Jewish Culture Presented to Albert van der Heide on the Occasion of his Sixty-Fifth Birthday, Dordrecht, Springer, 2007, 1-20. • Sela, Shlomo, Abraham Ibn Ezra and the Rise of Medieval Hebrew Science, Leiden, Brill 2003. • Sela, Shlomo, « Abraham Ibn Ezra’s Scientific Corpus. Basic Constituents and General Characterization », Arabic Sciences and Philosophy 11 / 2001, 91-149. • Sela, Shlomo / Freudenthal, Gad, « Abraham Ibn Ezra's Scholarly Writings: A Chronological Listing », Aleph. Historical Studies in Science & Judaism 6 / 2006, 13-55. • Serfaty, Michel, « Autour d’Abraham Ibn Ezra. Contacts entre France du Nord et Espagne », in : Gilbert Dahan et al., Rashi et la culture juive en France du nord au Moyen Age, Paris / Louvain, Peeters, 1997, 33-54. • Smithuis, Renate, « Abraham Ibn Ezra's Astrological Works in Hebrew and Latin: New Discoveries and Exhaustive Listing », Aleph. Historical Studies in Science & Judaism 6 / 2006, 239-338. • Steinschneider, Moritz, Die hebräischen Übersetzungen des Mittelalters und die Juden als Dolmetscher, Berlin: Kommissionsverlag des Bibliographischen Bureaus 1893. • Zeitlin, Solomon, « The Origin of the Term Edom for Rome and the Roman Church », Jewish Quarterly Review 60/1970, 262-263

mercredi 29 juin 2022

Jacques Halbronn La question du leadership au prisme de la vie astrologique (1972-2022)

jacques Halbronn la question du leadership au prisme de la vie astrologique (1972-2022) Selon nous, le leader n’est pas censé appartenir au groupe qu’il sera amené à conduire, comme nous l’avons montré dans le cas de Moise, de Cyrus et de Jésus alors que l’on nous parle volontiers de sa « représentativité ». Nous prendrons pour « terrain » le milieu astrologique dans la France des 50 dernières années, tel que nous avons pu l’observer, en étant aux premières loges.. Quand on examine les photos prises -dans le cadre notamment du Mouvement Astrologique (MAU), il y a un évident décalage entre le leader et les différents acteurs qui le suivent dans sa démarche. Ce contraste ressort notamment de la question de l âge. Sur ces documents, on ne trouve que très peu de représentants de la génération des »boomers », qui ont eu 20 ans en 1968. On pourrait chiffrer la différence d’âge autour de 30-40 ans, notamment pour la période de 15 ans, de 1974 à 1989. Un autre décalage se situait sur le plan « religieux » vu le faible nombre de Juifs dans le milieu astrologique en question auquel on pourrait ajouter le critère universitaire,d’où le premier intitulé de l’association, « Mouvement Astrologique Universitaire ».On pense notamment au profil autodidacte d’un André Barbault (1921-2019)/.Ce qui aura caractérisé le leadership de Jacques Halbronn tient à son approche globale, sans exclusive et sans oubli, comme en témoigne sa série de guides astrologiques, parus sous différents titres, entre 1981 et 2006, qui recensaient les divers membres de la « communauté » astrologique mais aussi ses travaux en Histoire et en Sociologie de l’Astrologie. On couvrait ainsi aussi bien un espace qu’un temps. Débordant le champ de l’astrologie stricto sensu, l’on voit Halbronn explorer le corpus Nostradamus en exploitant une bibliographie considérable (cf sa thèse d’Etat, Le texte prophétique en France, Formation et fortune, Université Paris X Nanterre, 1999) Par ailleurs, Halbronn parviendra à publier dès 1976 des ouvrages dans des cadres assez prestigieux, comme les éditions Seghers, Arché, l’Encyclopaedia Universalis ou la Bibliothèque Nationale.(son catalogue d’exposition sur Astrologie et Prophétie). En fait, ce qui frappe, c’est la continuité du leadership halbronnien au cours des cinquante dernières années, avec des rebondissements comme la création d’une télévision astrologique (Teléprovidence) en 2008 ou plus récemment l’émergence au début de la présente décennie de l’astrologie EXOLS. On ne saurait oublier l’activité internationale d’Halbronn et son role dans l’élaboration de diverses fédérations, tant au niveau francophone qu’européen. Ce qui nous interpelle, c’est la judéité d’Halbronn,ce qui n’était un secret pour personne et qui ne semble pas être purement anecdotique mais bien caractéristique, emblématique, d’une certaine présence juive au monde, dans les domaines les plus divers, bien au delà de la sphère du judaisme. On ne peut d’ailleurs exclure qu’un certain antisémitisme ait pu jouer quelque rôle dans la carrière d’Halbron et que la dite carrière ait pu agir sur les esprits, ne serait-ce que par jalousie. Mais, cela ne fait que rendre plus remarquable une telle continuité, jamais démentie- à la tête du milieu astrologique, ce qui fut illustré par le remarquable rassemblement d’astrologues qui se tint autour de Halbronn, à Paris, en novembre 2004, célébrant trente ans d’activité, depuis l’âge de 25 ans, quand il devint en 1973, vice-président du Centre International d’astrologie.. JHB 29 06 22

samedi 11 juin 2022

jacques Halbronn Les Israélites sont un autre peuple que les Judéens

Jacques Habronn Les Israélites sont un aute peupe que les Juddéens. Il est assez clair à la lecture du Livre des Rois que les tribus du Nord constituaient un "peuple" (Am) bien distinct de celui des Judéens, comme en témoigne le passage suivant : Rois ch. XII, 28-32 ד אָבִיךָ, הִקְשָׁה אֶת-עֻלֵּנוּ; וְאַתָּה עַתָּה הָקֵל מֵעֲבֹדַת אָבִיךָ הַקָּשָׁה, וּמֵעֻלּוֹ הַכָּבֵד אֲשֶׁר-נָתַן עָלֵינוּ--וְנַעַבְדֶךָּ. 4 "Ton père (Salomon) a fait peser sur nous un joug trop dur. Toi maintenant, allège le dur traitement de ton père et le joug pesant qu'il nous a imposé, et nous t'obéirons." ה וַיֹּאמֶר אֲלֵיהֶם, לְכוּ-עֹד שְׁלֹשָׁה יָמִים--וְשׁוּבוּ אֵלָי; וַיֵּלְכוּ, הָעָם. 5 Il leur répondit: "Allez, attendez encore trois jours et puis revenez." Et le peuple se retira. ו וַיִּוָּעַץ הַמֶּלֶךְ רְחַבְעָם, אֶת-הַזְּקֵנִים אֲשֶׁר-הָיוּ עֹמְדִים אֶת-פְּנֵי שְׁלֹמֹה אָבִיו, בִּהְיֹתוֹ חַי, לֵאמֹר: אֵיךְ אַתֶּם נוֹעָצִים, לְהָשִׁיב אֶת-הָעָם-הַזֶּה דָּבָר. 6 Le roi Roboam consulta les vieillards qui avaient entouré Salomon de son vivant, et leur dit: "De quelle façon me conseillez-vous de répondre à ce peuple?" ז וידבר (וַיְדַבְּרוּ) אֵלָיו לֵאמֹר, אִם-הַיּוֹם תִּהְיֶה-עֶבֶד לָעָם הַזֶּה וַעֲבַדְתָּם, וַעֲנִיתָם, וְדִבַּרְתָּ אֲלֵיהֶם דְּבָרִים טוֹבִים--וְהָיוּ לְךָ עֲבָדִים, כָּל-הַיָּמִים. 7 Et ils lui parlèrent ainsi: "Si aujourd'hui tu cèdes à ce peuple, si tu te montres conciliant à leur égard et leur donnes pour réponse de bonnes paroles, ils seront constamment tes serviteurs fidèles." On retrouve le même mot 'am" pour peuple dans le Livre de l'Exode Exode III, 7-12 ז וַיֹּאמֶר יְהוָה, רָאֹה רָאִיתִי אֶת-עֳנִי עַמִּי אֲשֶׁר בְּמִצְרָיִם; וְאֶת-צַעֲקָתָם שָׁמַעְתִּי מִפְּנֵי נֹגְשָׂיו, כִּי יָדַעְתִּי אֶת-מַכְאֹבָיו. 7 L'Éternel poursuivit: "J'ai vu, j'ai vu l'humiliation de mon peuple qui est en Égypte; j'ai accueilli sa plainte contre ses oppresseurs, car je connais ses souffrances. יב י וְעַתָּה לְכָה, וְאֶשְׁלָחֲךָ אֶל-פַּרְעֹה; וְהוֹצֵא אֶת-עַמִּי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם. 10 Et maintenant va, je te délègue vers Pharaon; et fais que mon peuple, les enfants d'Israël, sortent de l'Égypte." יא וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה, אֶל-הָאֱלֹהִים, מִי אָנֹכִי, כִּי אֵלֵךְ אֶל-פַּרְעֹה; וְכִי אוֹצִיא אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם. 11 Moïse-dit au Seigneur: "Qui suis-je, pour aborder Pharaon et pour faire sortir les enfants d'Israël de l'Égypte?" יב וַיֹּאמֶר, כִּי-אֶהְיֶה עִמָּךְ, וְזֶה-לְּךָ הָאוֹת, כִּי אָנֹכִי שְׁלַחְתִּיךָ: בְּהוֹצִיאֲךָ אֶת-הָעָם, מִמִּצְרַיִם, תַּעַבְדוּן אֶת-הָאֱלֹהִים, עַל הָהָר הַזֶּה. 12 Il répondit: "C'est que je serai avec toi et ceci te servira à prouver que c'est moi qui t'envoie: quand tu auras fait sortir ce peuple de l'Égypte, vous adorerez le Seigneur sur cette montagne même." Il ressort que le tribus qui firent sécession au Xe sièce, au lendemain de la mort de Salomon ' n'étaient pas considérées comme faisant partie du même "peuple" que celui dont était issue la lignée de David et de Salomon. La thèse d'une origine commune de toutes les tribus serait une invention concoctée par les Israélites, notamment dans le Livre de l'Exode, ce dont nous avons déjà traité sur ce même blog NOFIM.unblog.fr Ce sont les descendants de ce "peûple" septentrional qui seront visés par Jésus : Je suis venu pour les brebis perdues de la maison d'Israel. Les Chrétiens dérivent de cette mouvance asservie par les Judéens. Deux mille ans plus tard, la conquête de Normands francophone, au XIe siècle, de l'Angleterre, générera pour longtemps une dépendance par rapport à la langue française; Le paralléle s'impose entre ces deux événements en ce que le christanisme entend se substituer au judaisme, sous des prétextes divesrs tout comme l'anglais au français. JHB 11 06 22

Jacques Halbronnn Le judaisme laïc est la voie vers une nouvelle idée de Dieu et du Peuple.

Jacques Halbronn Le judaisme laïc est la voie vers une nouvelleidée de Dieu et du Peuple En 1978, nous avions fondé le CERIJ (Centre d’Etude et de Recherche sur l’Identité Juive) lequel rejoindrait en 1989 la mouvance judéo-laïque avec notamment Liberté du Judaisme et l’AJHL (Association pour un judaisme humaniste et laïc) d’Albert Memmi. Nous avions affirmé vouloir nous émanciper des « modéles dominants » du sionisme et de la synagogue sans parvenir à établir une véritable doctrine, en raison d’une impasse qui semblait aller de soi par rapport à la théologie alors qu’il eut fallu ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. De même n’avions nous pas su tirer les leçons de la Shoah pour la connaissance de la présence juive au monde, du fait de la carence d’une lecture verticale et non plus horizontale, comme le proposait le sionisme.. I L’écueil théologique Il nous est apparu qu’il fallait repenser l’idée de Dieu plutôt que d’adopter une position de rejet ou d’indifférence. Pour y parvenir, il était nécessaire de bien maîtriser les axes du judaisme en vigueur et d’en élaborer une critique, non pas à la façon d’un judaisme « libéral » (MJLF) ou « réformiste », non pas en instaurant une sorte de rabbinat laïc (secular Judaism) , comme aux Etats Unis mais en mettant en évidence certaines dérives conceptuelles. autour de l’idée même de Dieu. Autrement dit, il ne s’agit pas de rejeter des notions instrumentalisées par tel ou tel mouvement mais de nous les réapproprier à partir d’une relecture des Ecritures en refusant notamment l’idée d’un Dieu universel, au sens aristotélicien et spinozien (Deus sive Natura). Il ne s’agissait pas de renoncer à certaines formulations sous prétextes qu’elles avaient pu être adoptées par le Christianisme comme celle de « Fils de Dieu » dont il s’agirait de repréciser le sens, par delà ce qui en est dit autour du personnage de Jésus et de la « Trinité ». Il s’agissait aussi de prendre en compte l’Astrologie qui est une clef de la théologie juive authentique, alors que le judaisme s’en était éloigné, notamment au XIXe siècle (cf notre ouvrage Le monde juif et l’astrologie. Histoire d’un vieux Couples, Milan, Ed Arché, 1985) Autant d’obstacles épistémologiques à désamorcer. D’ailleurs, l’antisémitisme apparaissait comme un révélateur de cette nouvelle identité /conscience juive, en ce qu’il relevait, soulignait précisément ce rôle des Juifs dans le monde moderne, notamment depuis la fin du XVe siècle. II L’écueil nationaliste En ce qui concerne la notion de « peuple » juif, là encore fallait-il repenser ce qu’il convenait d’entendre par là en remettant en question le schéma classique dont s’inspira le sionisme (cf notre ouvrage Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle. ed Ramkat, 2002) La Shoah aurait du nous mettre sur la voie d’une nouvelle acception du mot peuple, plus verticale qu’horizontale, plus transnationale que nationale, plus diasporique que centrée sur Jérusalem (Sion). Il convenait d’aborder le judaisme à partir de la modernité, à savoir ce que l’on pouvait observer au vu de l’Histoire des derniers siècles et non en plaquant des textes d’un autre temps, dont la corruption pouvait être signalée. D’une part, en effet, les leçons de la Shoah laquelle avait montré que la judéité ne pouvait se réduire à quelque « confession mosaique » ou qu’elle ne disparaissait pas du fait de quelque conversion (cf le cas des Conversos, des « nouveaux chrétiens ») et de l’autre, la contribution remarquable d’individus Juifs à la pensée contemporaine, en tous ses aspects et là encore par delà une quelconque appartenance religieuse. Se dire juif ne signifiait plus avoir été formaté par quelque Yeshiva. La question de l’individu juif interpellait et l’on découvrait que de facto l’on pouvait vivre sa judéité par son rôle social au milieu d’un monde « non juif » et même que c’était la seule façon d’exister comme juif que d’être entouré de « non Juifs ». JHB 11 06 22

jeudi 9 juin 2022

Jacques Halbronn Histoire des Juifs. Emancipation. L'appartenance de...

Jacques Halbronn Linguistique. L'écrit transcrivant l'oral ou l'oral prononçant l'écrit?

jacques halbronn Linguistique. L’écrit transcrivant l’oral ou l’oral prononçant l’écrit? L’historien des langues ne saurait échapper à certains questionnements quant à la dialectique Oral/Ecrit. D’un point de vue scolaire, l’apprentissage de la « lecture » inciterait à conférer à l’écrit un statut matriciel et bien des facteurs semblent en effet aller dans ce sens si ce n’est que les cartes pourraient bien avoir été truquées, biseautées. On prendra le cas du français car il nous apparait que c’est la langue qui aura le mieux su résister à la dictature de l’écrit. On sait qu’en français il est demandé, dans la plupart des cas, de ne pas « prononcer » les consonnes finales, ce qui suppose que l’on parte de l’écrit pour aller vers l’oral puisque cela suppose que le locuteur ait connaissance de l’écrit. Mais une autre approche nous semble envisageable, à savoir que les artisans de la mise par écrit auraient élaboré un tel dispositif et l’on sait à quel point l’orthographe du français aura subi un certain nombre d’élaborations artificielles en vue de s’aligner notamment sur le latin. La thèse que nous soutiendrons ici -on l’aura compris- vise à insister sur la prééminence première de l’oral sur l’écrit, dans l’histoire de la langue française telle que nous entendons la restituer avec les méthodes structurelles qui sont les notres et notre pratique des contrefaçons et des antidatations qui peuvent égarer le chercheur.(cf le corpus centurique ou le corpus biblique). Selon nous, la « non prononciation » des consonnes finales en français ne signifierait pas nécessairement une dépendance de l’oral par rapport à l’écrit mais correspondrait à un marqueur fondé sur la présence alternant avec l’absence de certains phonémes du français, à commencer par ce qui concerne le masculin et le féminin, le français se distinguant notamment des autres langues latines par le non usage du « o » et du ‘a » en tant que marqueurs de genre. En effet, le fait de ne pas « rendre » la consonne finale du mot masculin alors qu’au féminin, cette consonne s’entend, peut fort bien avoir été décidé à partir de l’oral et non point à partir de l’écrit. Ajoutons que l’absence phonique de la dite consonne va générer un son vocalique nouveau comme avec grande et grand. Dans un cas, le locuteur produira le son correspondant au « d » alors que dans l’autre, cela donnera le son « an » (diphtongue), sans même la production du son « d ». Que cela ait pu être rendu à l’écrit en faisant figurer la lettre « d » au masculin dans « grand » ne serait qu’une façon pour ceux chargés de la « traduction », de la transcription, de la notation, de procéder. JHB 09 06 22

samedi 4 juin 2022

Jacques Halbronn Le nombre 7 dans la Bible . Les deux épouses de Jacob et les vaches de Pharaon

Jacques Halbronn Le nombre 7 dans la Bible . Les deux épouses de Jacob et les vaches de Pharaon Si l’on admet que le nombre 7 renvoie nécessairement à l’Astrologie, cela devrait mettre fin à tout débat quant aux rapports entre judaisme et astrologie (cf notre ouvrage Le Monde Juif et l’astrologie, Milan, Ed Arché, 1985). On trouve ce nombre avec le Shabbat, le septiéme jour en référence avec le temps de la Création du Monde mais également avec la Shemita, qui régit la question des dettes, sur la base d’une période de 7 ans. (cf article Wikipedia). Portons notre attention en la Pentecôte (Cinquantième jour)actuellement célébrée: wikipedia « Dans le calendrier juif, Chavouot se déroule « sept semaines entières » ou cinquante jours jusqu’au lendemain du septième shabbat »v 1, après la fête de Pessa’h. De là, son nom de Fête des Semaines (Chavouot, en hébreu) et celui de Pentecôte (cinquantième [jour], en grec ancien) dans le judaïsme hellénistique. Cinquante jours constituent sept semaines, selon la façon de compter de la Bible, et le chiffre 7 est éminemment symbolique » Nous sommes en présence de trois degrés: celui des 7 jours, celui des 7 semaines et celui des 7 années. Ajoutons que, dans le Livre de l’Exode, le Songe de Pharaon interprété par l’Hébreu Joseph, aligne deux phases contrastées de 7 ans, celle des vaches grasses suivies de celle des vaches maigres. La référence au 7 nous semble plus pertinente que celle au 12, liée au calendrier soli-lunaire des 12 mois, ce qui a donné les 12 tribus. Or, cette série de deux années se trouve déjà dans le Livre de la Genése et selon nous le songe de Pharaon aurait été calqué sur les deux épouses de Jacob. Ici, le mot semaine équivaut chaque fois à 7 ans (shéva Shanim) En effet, selon nous, le Livre de l’Exode est essentiellement une oeuvre à la solde du Royaume d’Israel d’où sa mention constante des Fils d’Israel (Beney Israel) tout comme le personnage de Moise aurait été calqué sur celui de Cyrus. Genése XXIX יח וַיֶּאֱהַב יַעֲקֹב, אֶת-רָחֵל; וַיֹּאמֶר, אֶעֱבָדְךָ שֶׁבַע שָׁנִים, בְּרָחֵל בִּתְּךָ, הַקְּטַנָּה. 18 Jacob avait conçu de l’amour pour Rachel. Il dit: « Je te servirai sept ans pour Rachel, ta plus jeune fille. » יט וַיֹּאמֶר לָבָן, טוֹב תִּתִּי אֹתָהּ לָךְ, מִתִּתִּי אֹתָהּ, לְאִישׁ אַחֵר; שְׁבָה, עִמָּדִי. 19 Laban répondit: « J’aime mieux te la donner que de la donner à un autre époux: demeure avec moi. » כ וַיַּעֲבֹד יַעֲקֹב בְּרָחֵל, שֶׁבַע שָׁנִים; וַיִּהְיוּ בְעֵינָיו כְּיָמִים אֲחָדִים, בְּאַהֲבָתוֹ אֹתָהּ. 20 Jacob servit, pour obtenir Rachel, sept années et elles furent à ses yeux comme quelques jours, tant il l’aimait. כא וַיֹּאמֶר יַעֲקֹב אֶל-לָבָן הָבָה אֶת-אִשְׁתִּי, כִּי מָלְאוּ יָמָי; וְאָבוֹאָה, אֵלֶיהָ. 21 Jacob dit à Laban: « Donne-moi ma femme, car mon temps est accompli et je veux m’unir à elle. » כב וַיֶּאֱסֹף לָבָן אֶת-כָּל-אַנְשֵׁי הַמָּקוֹם, וַיַּעַשׂ מִשְׁתֶּה. 22 Laban réunit tous les habitants du lieu et donna un festin. כג וַיְהִי בָעֶרֶב–וַיִּקַּח אֶת-לֵאָה בִתּוֹ, וַיָּבֵא אֹתָהּ אֵלָיו; וַיָּבֹא, אֵלֶיהָ. 23 Mais, le soir venu, il prit Léa sa fille et la lui amena et Jacob s’unit à elle. כד וַיִּתֵּן לָבָן לָהּ, אֶת-זִלְפָּה שִׁפְחָתוֹ–לְלֵאָה בִתּוֹ, שִׁפְחָה. 24 Laban avait aussi donné Zilpa, son esclave, à Léa, sa fille, comme esclave. כה וַיְהִי בַבֹּקֶר, וְהִנֵּה-הִוא לֵאָה; וַיֹּאמֶר אֶל-לָבָן, מַה-זֹּאת עָשִׂיתָ לִּי–הֲלֹא בְרָחֵל עָבַדְתִּי עִמָּךְ, וְלָמָּה רִמִּיתָנִי. 25 Or, le matin, il se trouva que c’était Léa; et il dit à Laban: « Que m’as-tu fait là! N’est ce pas pour Rachel que j’ai servi chez toi? Et pourquoi m’as-tu trompé? » כו וַיֹּאמֶר לָבָן, לֹא-יֵעָשֶׂה כֵן בִּמְקוֹמֵנוּ–לָתֵת הַצְּעִירָה, לִפְנֵי הַבְּכִירָה. 26 Laban répondit: « Ce n’est pas l’usage, dans notre pays, de marier la cadette avant l’aînée. כז מַלֵּא, שְׁבֻעַ זֹאת; וְנִתְּנָה לְךָ גַּם-אֶת-זֹאת, בַּעֲבֹדָה אֲשֶׁר תַּעֲבֹד עִמָּדִי, עוֹד, שֶׁבַע-שָׁנִים אֲחֵרוֹת. 27 Achève la semaine de celle ci et nous te donnerons également celle là en échange du service que tu feras encore chez moi pendant sept autres années. » כח וַיַּעַשׂ יַעֲקֹב כֵּן, וַיְמַלֵּא שְׁבֻעַ זֹאת; וַיִּתֶּן-לוֹ אֶת-רָחֵל בִּתּוֹ, לוֹ לְאִשָּׁה. 28 Ainsi fit Jacob, il acheva la semaine de la première; puis Laban lui accorda Rachel, sa fille, pour épouse. En effet, en astrologie EXOLS, il s’agit du cycle de Saturne découpé alternativement par les axes équinoxiaux et solsticiaux soit 28/4, et l’on observe l’analogie numérique entre Lune et Saturne, autour du 7. JHB 04 06 22

Jacques Halbronn La vidéo interface, compromis entre l'écrit et l'oral

jeudi 2 juin 2022

Jacques Halbronn Linguistique comparée. Questions autour de la dialectique radical.affixes

jacques halbronn Linguistique comparée. Questions autour de la dialectique radical/affixes. Notre propos vise à mettre en évidence la specificité du français par rapport à d'autres langues tant latines que germaniques, en partant du mot français "Un" à la fois article indéfini (un et une au féminin) et nombre (1) dont on connait les derivés suffixaux: union, unité, unicité etc . Dans le cas du français, le suffixe vient simplement s'ajouter à ce que l'on peut qualifier de "radical". Un-ité, Un-ion etc En revanche, dans d'autres langues, le "un" n'existe pas en tant que tel alors que le dérivé existe. En anglais, on a bien united (Nations, Kingdom) mais on ne trouve pas "un" à la différence du français mais "one", "an". En italien, unita ne se constitue pas autour du radical "un" alors que "uno" existe. On serait alors passé de uno à unita, ce qui est moins évident que de passer de un à unité. En allemand, toutefois, on a bien Ein et Einheit (unité). En latin, on a unus et unitas, pas de trace de la forme "un" alors que l'on ne voit pas comment on passerait directement de unus à unitas.. Le cas du "un" français est assez remarquable de par sa prononciation, puisque le "n" ne s'y entend pas au masculin,ce qui donne lieu à un son nouveau, en tant que diphtongue. "voyelle complexe". Dans les autres langues de notre corpus, le phénoméne n'est pas attesté si ce n'est marginalement en anglais dans les formes négatives: don't, can't, du fait d'un emprunt au français, par delà la question proprement lexicale. Les questions que nous nous posons sont les suivantes: est-ce que la langue française ne devrait pas être considérée comme matricielle, du fait de la dérivation plus évidente entre Un et Unité? Ce cas n'est d'ailleurs nullement isolé mais est la régle, à savoir que le suffixe vient s'"ajouter sans modification du "radical? Beau donne Beauté, bon donne bonté et ainsi de suite. Tout se passe comme s'il s'agissait pour les langues susmentionnées d'emprunt du substantif à une autre langue, comme si les dites langues n'avaient pas, par elles-mêmes, produit leurs propres dérivés, d'où le hiatus récurrent entre le radical et le suffixe que nous avons signalé. Ces réflexions conduiraient donc à l'idée du français comme langue première, ce qui serait confirmé par le marqueur de genre, par la présence et l'absence, que l'on ne trouve, comme cela a déjà été dit, dans aucune autre langue de notre corpus hormis le cas de la négation à l'anglaise, l'anglais étant par ailleurs, ici, la langue la plus impactée par le français. JHB 02 06 22

Jacques Halbronn Linguistique Le "Un" et ses dérivés et suffixes Uni...

samedi 28 mai 2022

jacques Halbronn Psychosociologie. Leadership. L'archétyoe "Moise" La solitude du chef face au peuple

Jacques Halbronn Psychosociologie. Leadership L'archétype "Moïse" , la solitude du chef face au peuple. La critique des textes - textologie- ne saurait se passer de schémes , de grilles censés sous tendre une certaine anthropologie. Cela lui permet de corriger ou/et de compléter certaines lacunes ou de signaler certaines interpolations en établissant une norme de référence. Sans disposer de tels outils, le chercheur se trouvera bien démuni (on pense à la Fourmi de la Fable) et impuissant face à la corruption des textes, des corpus. Nous nous intéresserons ici plus spécialement à dessiner le portrait type du chef, avec ses forces et ses faiblesses. Il est clair que le leader, paradoxalement, peut sembler devoir souffrir d'une certaine fragilité, pour des raisons en quelque sorte numériques et quantitatives puisqu'il est condamné à être minoritaire face à la masse de ceux auxquels il aura affaire.. On pourrait en ce sens parler de mystère, de miracle du chef, Certes, la vie d'un leader n'est pas une partie de plaisir et la Roche Tarpéienne est proche du Capitole. Il est dépendant du processus de cycicité, d'alternance et il entre en rivalité avec d'autres prétendants au commandement, à l'exercice du pouvoir. C'est sous cet angle que nous entendons traiter de la question du Messie, dans la Bible (Ancien et Nouveau Testaments) et plus généralement du Juif autour de cette formule "Nul n'est prophéte en son pays" (Evangile). Une confusion fort répandue consiste à croire que le leader a vocation à guider "son" peuple alors qu'en réalité, le leader est envoyé, délégué, vers un peuple qui n'est pas le sien, comme dans le cas de Moïse, de Cyrus ou de Jésus.. Le cas de Cyrus, le roi de Perse, est matriciel en ce qu'il génére moins de contre sens Il est présenté comme "messie" (oint) envoyé vers les Hébreux en vue de les ramener à leur terre d'origine dont ils ont été déportés '(c VIe siècle avant JC) Cyrus aura, selon nous, servi de modéle pour dessiner les profils de Moïse et de Jésus; Or, la plupart du temps, on nous asséne que Moïse était un Hébreu et que Jésus s'adressa à son peuple, les juifs. Certaines interpolations et ajouts auront d'ailleurs créé, entretenu délibérément le doute quant à leur appartenance et à leur mission. Comme nous l'exposions plus haut, il est nécessaire de repérer de telles additions et distorsions en se servant d'une grille de lecture fiable et viable. Dans Le monde juif et l'astrologie ( Ed Arché 1985), nous avons montré qu'il existait un scénario de naissance tant chez Moise que chez Jésus (le berceau, la créche. D'ailleurs, Mahomet n'est-il point appelé 'envoyé ( rassoul) d'Allah? Exode III Le verbe sholeah a donné "shaliah" en hébreu, l'envoyé. י וְעַתָּה לְכָה, וְאֶשְׁלָחֲךָ אֶל-פַּרְעֹה; וְהוֹצֵא אֶת-עַמִּי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם. 10 Et maintenant va, je te délègue (Eshlakhkha) vers Pharaon; et fais que mon peuple, les enfants d'Israël, sortent de l'Égypte." En fait, les deux premiers chapitres du Livre de l'Exode ont été ajoutés et l'ouvrage devrait débuter au chapitre III tout comme celui de la Genése, au chapitre V d'où ses premiers mots (Toldoth) qui rendent compte du nom du titre grec (Septante) Genése. On notera les redondances avec le Ier Chapitre de ce Livre. "Lorsque Dieu créa Adam, il le fit à sa propre ressemblance."(à son image) א זֶה סֵפֶר, תּוֹלְדֹת אָדָם: בְּיוֹם, בְּרֹא אֱלֹהִים אָדָם, בִּדְמוּת אֱלֹהִים, עָשָׂה אֹתוֹ. 1 Ceci est l'histoire des générations (Toldoth) d'Adam Lorsque Dieu créa Adam, il le fit à sa propre ressemblance. Venons en à présent au personnage du Juif dont il est couramment rappelé la condition d'étranger. Mais n'est ce pas justement le lot du chef d'être étranger au groupe auquel il a affaire, à ses risques et périls ? Or, le discours sioniste en vigueur ne semble pas avoir intégré une telle problématique et se lamente sur le sort des Juifs, à la merci des pogroms. Il n'arrive pas à penser valablement la condition minoritaire du chef en appliquant aux Juifs un modéle inadéquat et inapproprié, ce qui est toujours facheux. La notion même de peuple convient-elle en la circonstance? On peut en douter. On pense au cas des femmes, vouées, du fait de l'exogamie à se trouver également "étrangères" au sein de la famille de leur époux. JHB 28 05 22

Jacques Halbronn Psychosociologie du leader et condition minoritair...

mercredi 25 mai 2022

jacques Halbronn Linguistique comparée. La centralité du français, entre langues latines et germaniques

jacques halbronn Linguistique comparée. La centralité du français, entre langues latines et germaniques Le français ne peut, selon nous, s'appréhender qu'en croisant le monde latin et le monde germanique, d'où d'ailleurs son double nom de France (Frankreich) et de Gaulle (gallo-romain).A cela vient s'ajouter le rayonnement du français sur nombre de langues de l'Europe du Nord, de l'Angleterre à la Russie. Si, effectivement, la langue "française" a pu être classée comme "langue latine", cela tient aux rapprochements flagrantes tant avec le latin qu'avec les langues de la famille latine. Toutefois, ces convergences ont leurs limites car en creusant un peu, des différences marquantes se font jour qui mettent sur la piste du domaine germanique, non pas tant sur le plan lexical que sur le plan grammatical, sur celui des marqueurs morphologiques. On ajoutera que le français aura ainsi refaçonné le latin sur le mode germanique et aura ainsi impacté l'anglais langue à la base germanique avec un "néo-latin" lui même germanisé. La question des marqueurs n'est pas si facile à appréhender et certainement moins que celle du lexique et c'est pour cela que l'on n'aura pas su, nous semble-t-il, en prendre toute la mesure, au prisme de la linguistique comparée. Nous insisterons sur la suffixation du français qui s'apparente singulièrement à celle de l'allemand, notamment. Bien plus, il nous apparait que le français aura mieux su conserver et perpétuer le processus des marqueurs germaniques que ne l'aura fait l'allemand lui-même. Si, d'une part, le français ne comporte pas les marqueurs latins traditionnels du "o" et du "a" pour indiquer le masculin et le féminin -marqueurs que l'on retrouve en latin pour le féminin avec pulchra, ce qui vaut aussi pour le marqueur de la première personne du masculin singulier avec le suffixe "o": quiero (espagnol), voglio (italien), d'autre part, il se distingue de l'allemand à l'oral sinon à l'écrit : klein/kleine et grand/grande. En effet, il est assez évident que le traitement français, à l'oral, des adjectifs est plus vraisemblable que celui de l'allemand en jouant sur la prononciation ou non de la consonne finale, notion totalement absente de l'allemand mais aussi du monde latin. Il y a un créativité dans la combinatoire des lettres en français qui reste sans égal, tant pour les voyelles que pour les consonnes, ce que nous avons exposé par ailleurs. Passons à présent à l'impact du français sur l'anglais, au point que l'on a pu dire que l'anglais s'était considérablement, ipso facto, latinisé. Or, force est de constater que le lexique "latin" de l'anglais reléve d'un latin systématiquement reconfiguré, remodelé par le français du fait justement de sa dimension germanique. Mais là encore, force est de constater que le français aura mieux su conserver une morphologie germanique si bien que c'est bien le français oral qui nous restitue le mieux le génie, l'esprit germanique sur le plan linguistique. On aura noté que nous insistons sur la question de l'oralité, ce qui peut surprendre du fait même que celle-ci est censée avoir été moins bien préservée que la forme écrite. Mais nous pensons que cette approche doit être révisée au prisme d'une tradition orale qui aura su se maintenir remarquablement dans le français du bassin parisien.. JHB 25 04 22

mercredi 18 mai 2022

jacques Halbronn Eveil de la conscience. Cognition et connexion

Jacques halbronn Eveil de la Conscience. Cognition et connexion. Selon nous, la faculté de connexion varie considérablement selon le niveau d'étude et le développement de la conscience. Prenons le cas de la conscience linguistique si peu développée chez certains, ce qui est censé développer une aptitude à opérer des rapprochements par delà la diversité des contextes car l'intelligence ne consiste pas à connecter ce qui est absolument et rigoureusement identique mais bien ce qui ne l'est pas tout à fait. Il suffira d'une légére, infime différence, variation entre deux données pour que l'on ne capte pas leur similarité. Il y aura ainsi d'innombrables connexions qui ne viendront pas à la conscience. Le domaine des langues est un excellent exercice pour tester (QI/IQ) l"intelligence d'un sujet, tant au sein d'une même langue que dans la comparaison du lexique propre à deux ou plusieurs langues. Le faible éveil de la conscience linguistique conduit à se représenter -bien à tort- les langues comme des ensembles radicalement différents et ce en dépit de recoupements assez évidents, au demeurant. Le cas des locuteurs bilingues ou trilingues (ou plus)est particulièrement édifiant en la circonstance. Nous sommes tombés sur une publicité pour un parfum "Lancôme" appelé "La vie est belle" et nous sommes demandés si ce parfum vendu sous ce nom dans les pays dits anglo-saxons, était ou non associé dans l'esprit des populations des dits pays avec l'adjectif "beautiful", par delà le simple processus de traduction. Au vrai, peut-on parler de "traduction" quand les mots impliqués sont "semblables", dérivent d'une même morphosémantique? Certains diront qu'il ne s'agit que d'une coincidence quand le mot servant à la traduction ressemble au mot traduit (cf notre DEA. Lille, 1981 sur la traduction anglaise d'un traité français d'Auger Ferrier, voir sur la plateforme " SCRIBD) et la plus petite différence entres les deux mots les en persuadera. Au vrai, il est probablement plus aisé, plus commode, de distinguer que de rapprocher car on n'a pas à justifier une différence mais bien plutôt une ressemblance. Il nous semble que s'il y avait un meilleur éveil de la conscience linguistique, l'on pourrait considérablement réduire le nombre de racines en circulation dans le monde dans la mesure où chaque racine se verrait associée à l'ensemble de ses dérivés. Cela dit, la réduction du nombre de radicaux allégerait certes grandement le processus d'apprentissage de radicaux mais exigerait, en revanche, de mémoriser les multiples variations se greffant sur les dits radicaux. JHB 18 05 22