mercredi 18 mai 2022

jacques Halbronn Eveil de la conscience. Cognition et connexion

Jacques halbronn Eveil de la Conscience. Cognition et connexion. Selon nous, la faculté de connexion varie considérablement selon le niveau d'étude et le développement de la conscience. Prenons le cas de la conscience linguistique si peu développée chez certains, ce qui est censé développer une aptitude à opérer des rapprochements par delà la diversité des contextes car l'intelligence ne consiste pas à connecter ce qui est absolument et rigoureusement identique mais bien ce qui ne l'est pas tout à fait. Il suffira d'une légére, infime différence, variation entre deux données pour que l'on ne capte pas leur similarité. Il y aura ainsi d'innombrables connexions qui ne viendront pas à la conscience. Le domaine des langues est un excellent exercice pour tester (QI/IQ) l"intelligence d'un sujet, tant au sein d'une même langue que dans la comparaison du lexique propre à deux ou plusieurs langues. Le faible éveil de la conscience linguistique conduit à se représenter -bien à tort- les langues comme des ensembles radicalement différents et ce en dépit de recoupements assez évidents, au demeurant. Le cas des locuteurs bilingues ou trilingues (ou plus)est particulièrement édifiant en la circonstance. Nous sommes tombés sur une publicité pour un parfum "Lancôme" appelé "La vie est belle" et nous sommes demandés si ce parfum vendu sous ce nom dans les pays dits anglo-saxons, était ou non associé dans l'esprit des populations des dits pays avec l'adjectif "beautiful", par delà le simple processus de traduction. Au vrai, peut-on parler de "traduction" quand les mots impliqués sont "semblables", dérivent d'une même morphosémantique? Certains diront qu'il ne s'agit que d'une coincidence quand le mot servant à la traduction ressemble au mot traduit (cf notre DEA. Lille, 1981 sur la traduction anglaise d'un traité français d'Auger Ferrier, voir sur la plateforme " SCRIBD) et la plus petite différence entres les deux mots les en persuadera. Au vrai, il est probablement plus aisé, plus commode, de distinguer que de rapprocher car on n'a pas à justifier une différence mais bien plutôt une ressemblance. Il nous semble que s'il y avait un meilleur éveil de la conscience linguistique, l'on pourrait considérablement réduire le nombre de racines en circulation dans le monde dans la mesure où chaque racine se verrait associée à l'ensemble de ses dérivés. Cela dit, la réduction du nombre de radicaux allégerait certes grandement le processus d'apprentissage de radicaux mais exigerait, en revanche, de mémoriser les multiples variations se greffant sur les dits radicaux. JHB 18 05 22

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