mercredi 29 juin 2016

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Jacques Halbronn, Etudes Linguistiques. Les marqueurs de nombre comme repéres sociaux


Etudes  linguistiques. Les marqueurs de nombre comme repéres sociaux
par  Jacques  Halbronn
Rappelons que notre approche vise à restituer la cohérence et la logique de départ des dispositifs morphologiques et par voie de conséquence les anomalies qui n’auront pas manqué de se produire au sein de telle ou telle langue, au risque que l’on nous reproche un normativisme peu en vogue chez les linguistes actuels.
La thèse que nous présentons ici  a pour ambition de montrer qu’initialement, la marque du singulier quand il  est question d’une personne est le signe que celle-ci occupe socialement un rang socialement supérieur tandis que la marque du pluriel s’adresse à un collectif ou à un membre d’un collectif..
Il y a là une certaine  observation  d’ordre anthropologique en ce sens que le « peuple »  est marqué par un comportement moutonnier et que sa force réside dans la répétition des mêmes propos sur un plan quantitatif. C’est la « masse » qui conférerait un caractère de vérité à tel ou tel énoncé, avec cela peut avoir de rassurant. . A ce peuple, on dit « vous » et il doit s’exprimer par le « nous », on l’évoquera par la troisiéme personne du pluriel « eux », « ils/elles » et l’on notera qu’en français ces marqueurs sont souvent peu audibles, sur le plan morpho-phonologique:
il chante/ils chantent, ce qui est déjà en soi  générateur d’une confusion dont il conviendrait d’apprécier les effets au niveau de la représentation sociale.
On note aussi qu’en français le tutoiement est considéré -à tort selon nous – comme un signe de familiarité  et le vouvoiement, à l’inverse, comme une marque de respect. Il est vrai qu’en français le vous de politesse se confond avec le vous collectif, alors que l’allemand distingue Sie et  Ihr.  Cependant l’allemand utilise la forme « sie » au pluriel alors que cela devrait être au singulier, puisque Sie est aussi la troisiéme personne du féminin au singulier. On notera que les formes de politesse recourent volontiers  à la troisiéme personne du singulier (espagnol, Uste, italien, Lei). Bien évidemment le « you » anglais utilisé indifféremment au singulier et au pluriel mais aussi au masculin et au féminin (alors que l’hébreu, par exemple, souligne nettement le sexe de l’interlocuteur) n’est  pas un exemple à suivre.
Si l’on aborde le texte biblique, on note que lorsque le peuple  reçoit des injonctions, des commandements, tantôt   c’est la forme au singulier qui est utillsée, comme dans le célébre « Shéma Israel », (Ecoute ô Israel) et dans les « Dix Commandements », tantôt, pour certaines interdictions, c’est la seconde personne au pluriel qui se présente. C’est ainsi que pour l’exposé des interdits alimentaires, l’on passe d’un verset à l’autre du tutoiement au vouvoiement. Il nous semble que la forme plurielle serait ici la mieux appropriée au regard de la systémique que nous avons restituée.
Cette dualité du singulier et du pluriel, en tout cas au niveau des conujugaisons et de ce qui les accompagne (pronoms personnels notamment souvent intégrés  en préfixe ou en suffixe au radical) refléte selon nous un clivage essentiel  absolument crucial qui s’inscrit dans une dimension psychosociogique.  Celui qui a le privilégé de s’adresser et d’être adressé au singulier est une « personnalité »", « quelqu’un », ne saurait être « le premier venu ». Quand il dit « je », il est censé s’exprimer « en son nom propre », il n’est pas la « voix », le « porte parole » de qui que ce soit. En revanche, l’individu interchangeable n’aurait droit qu’à  la forme plurielle, propre au « peuple » qui fait masse, qui obéit aux mêmes consignes, aux mêmes mots d’ordre.
Or, force est de constater le « mélange des genres » : non seulement nombreuses sont les langues qui ne marquent pas dans leur conjugaison le masculin et le féminin mais alors que les langues marquentr nettement le singulier et le pluriel dans leur structure, la pratique langagière n’en respecte pas pleinement la raison d’être, la subvertirait, ce qui ne peut que contribuer à bien des confusions quand une personne qui devrait dire « nous », se permet de dire « je », quand celui à qui l’on doit dire « vous » se voit interpellée par un « tu » inapproprié à son rang social (intellectuel etc). Etrangement d’allleurs, on trouve un « nous » de majesté, souvent employé dans le champ académique – nous sommes nous mêmes atteints par ce mauvais pli- alors que l’emploi du singulier serait plus conforme à la situation.
Nous pensons avoir fourni par cette étude une assez bonne illustration de notre méthodologie  appliquée au champ linguistique, en appliquant une vision épistémologique de la recherche historique  permettant de restituer des données perdues mais dont il nous reste assez de traces pour être en mesure de les restituer, si l’on admet, dans une démarche structuraliste, que si Dieu ne joue pas avec les dés, les sociétés humaines ont une vraie exigence de rigueur dans les outils qu’elles produisent pour leur bon fonctionnement.





JHB
28 06 16

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mardi 21 juin 2016

jacques halbronn Contribution à l'histoire de la formation de l'Arbre Séphirotique. Le raralléle avec les Dix Commandements

Contribution à l'histoire de la formation de l'Arbre Sephirotique. Le paralléle avec les X Commandements.
par  Jacques  Halbronn


L'arbre de vie avec le nom des 10 Sephiroth et les 22 chemins en hébreu.
Nous avions recherché depuis longtemps la source des Séfiroth, persuadé qu'une telle série était en fait issu d'un seul et même document, à l'instar des devise pontificales de la prophétie de Saint Malachie (cf nos Papes et prophéties. Ed Axiome; 2005). Nous avions pressenti que les rituels de prière hébraïque devaient  faire partie d'une telle recherche mais ce n'est que très récemment, que nous sommes parvenus à isoler  le texte en rapport avec les Sephiroth. Ce texte est situé à un moment important du rituel liturgique puisqu'il concerne le moment de la "procession" liée à la sortie des rouleaux de la Torah, notamment durant l'Office du Samedi matin.
Nous reproduisons ce "chant de la procession"  dans une traduction française:
"A toi Seigneur, la grandeur et la puissance, la gloire et la majesté". Le rituel (cf  Sidour Taher Libénou,   Paris,  MJLF,  2001, p.  185)  ne donne pas la source de ce passage, qui se retrouve dans les Hagiographes (Chroniques I) ch. XXIX) et attribué à nul autre que le roi David:: "Alors David, en présence de toute l'assemblée, loua le Seigneur en s'exprimant ainsi: (...) A toi Seigneur,  appartienennt la grandeur, la puissance, la gloire, l'autorité,  et la majesté"( La Bible, trad.   sous la dir. de Zadoc Kahn, Tome II, ) Paris, 1931,  p. 574)
Il  importe peu ici de s'arrêter sur la diversité des traductions françaises réalisées à partir de l'hébreu. Ce qui importe c'est que les termes hébraïque figurant dans ces deux textes - le rituel et les Chroniques- sont exactement ceux qui  figurent sur l'arbre  séphiorique. du moins pour 5 d'entre eux.  On n'y trouve pas les trois premières séfiroth (Keter, Hokmah, Binah) et en cela cette disposition recoupe celle des Dix Commandements, dont les trois premiers sont nettement à séparer des 7 autres. Les cinq Séfiroth dont il s'agit ici constituent le centre de l'arbre:  Guedoula et Guevoura, Netsah, Hod et au centre Tiféreth.
Les deux dernières Seforoth, Iesod et Malkhouth,  se retrouvent néanmoins ; d'une part,  on a "mamlakha", même racine que Malkhouth juste après l'énonce des 5 sefiroth de Chant de la procession  "Ton empire est universel", ce qui se retrouve aussi dans le discours de David et d'autre part, dans un "autre chant pour la procession" que l'on entend très souvent : "Le monde repose sur trois choses: la Tora, le culte et la charité". Le verbe "omed" est traduit ici par "repose", ce verbe donne aussi "amoud", pilier qui nous semble synonymé de 'iesod",  fondement.
Comment ce texte des Chroniques -qui avait déjà été signalé avant nous comme source des Séfiroth mais sans le relier au "chant de procession-  en est-il arrivé à figurer dans les rituels de prières  israélites et dans l'arbre séfirotique?
Ce que nous retiendrons c'est le paralléle qui s'offre dui fait que les trois premières séfiroth ne figurent pas dans les sources sus dites. En effet, nous pensons que les Dix Commandements doivent être appréhendés en paralléle avec les Dix Sefiroth, si l'on admet que les trois premiers commandements  concernent le rapport à Dieu et les sept autres, les relations entre les hommes. Dans le cas des Sefiroth, ce serait l'inverse: les trois premières concerneraient selon nous les hommes et les sept autres décriraient Dieui.
C'est cette double dualité qu'il convenait  de souligner et elle ne nous semble nullement fortuite. Forcre est de constater que l'on est dans les deux cas passé du sept au dix. Dans le cas de l'arbre séfirotique, un tel passage correspondrait donc à une addition au texte lié à David s'adressant à Dieu tout comme les Dix commandements  comportent un basculement en sens inverse. Cela lie les deux séries de façon encore plus manifeste. Il nous semble assez clair que ces deux séries seraient composées de deux sources bien distinctes.  On peut penser que le début des Dix Commandemnts recoupe largement les  5 sefiroth  qui forment le cœur de 'l'arbre séfirotique.
On remarquera en tout cas la dualité du début du texte des Dix Commandemnts. Ce Dieu nous est présenté comme celui de la rigueur;
", je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu'à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent""
mais aussi celui de la miséricorde:
. "Mais j'agis avec amour jusqu'à la millième génération envers ceux qui m'aiment et qui obéissent à mes commandements."
et l'on retrouve là aisément les deux facettes de l'arbre séfirotique:: Gevourah et Guedoulah.
Or, force est de constater que Guedoulah fait probléme au niveau de la traduction à telle enseigne que le terme a souvent été remplacé par "Hesed" qui indique bien cette idée de grâce, de générosité qui ne se retrouve pas vraiment dans "Guedoulah"..  Il est clair, en tout cas, que le début des Dix Commandements nous montre bien que l'image de Dieu est ici marquée par une dualité qui est assez proche de celle de Mars et de Vénus.  Il importe de rééquilibrer les Sefiroth mais aussi le Chant de Procession liée à la sortie de la Torah, dans le sens d'une dualité qui n'apparait plus et cela est déjà le cas dans le passage signalé des Chroniques. Ajoutons que le Discours du roi David s'inscrit dans la perspective de la construction du (premier) Temple dont la réalisation sera dévolue à son fils et successeur.
En ce qui concerne les Dix Commandements, contrairement à l'opinion généralement admise selon laquelle ill s'agirait des bases toute vie sociale, nous pensons qu'au départ, en tout cas, ll s'agissait bien plutôt d'une liste  d'exceptions à la régle. Ainsi, tu ne tuera point ne fait sens que pour poser une exception à la possiblité de tuer. Or, selon nous, le texte aura été tronqué et on aura supprimé l'exposé de l'exception restrictive alors que l'exposé est resté complet pour le Shabbat qui est une exception au fait de travailler. De même la notion de prochain nous apparait comme une exception,  certains actes étant permis sauf à l'encontre du prochain, c'est à dire celui qui nous est proche, qui appartient au même clan, à la même secte, au même "club". Nous pensons que les Dix Commandements ne nous sont parvenus que sous forme abrégée, allusive, comme une sorte de pense-bête. Les fidéles savaient de quoi il s'agissait par tradition orale mais lors de la rédaction,  apparemment,  le texte complet se perdit du moins pour plusieurs d'entre eux, réduits à des formules creuses. Il est étrange que les commentateurs n'aient pas jugé bon d'essayer d'en restituer toute la teneur. Ceci  pourrait  éventuellement expliquer l'absence des Commandements au sein du "Shéma Israel".

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JHB
15. 06. 16

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Jacques Halbronn L'environnement de l'Homme. De la domesticité à la domotique en passant par les animaux domestiques

L'environnement de l'Homme. De la domesticité à la domotique en passant par les animaux  domestiques.
par Jacques  Halbronn
Les problémes qui se présentent aujourd'hui ne sont nullement nouveaux même s'ils adoptent d'autres aspects.  Nous avons dit ailleurs que la création et la créativité consistaient à faire de l'ancien avec du neuf, donc à intégrer le nouveau dans une continuité. On commet donc une erreur d'appréciation en mettant l'accent sur un prétendu changement d'ère si ce n'est qu'une telle rhétorique n'est nullement innocente quand elles émane de ceux qui tendent à renier voir à nier le passé, à vouloir essayer de le dépasser. Ceux là veulent faire du neuf avec du vieux, car finalement ils sont embarqués ni plus ni moins dans un processus mimétique, consistant à  vouloir devenir l'autre ou à acquérir ce qui reléve de l'autre, ce qui n'est pas sans tomber sous l'un des  Dix Commandements : tu ne convoiteras par le bien d'autrui si ce n'est que ce bien comporte toute la maisonnée, la domesticité du prochain, y compris la femme. (cf Exode XX et Deutéronome).
C'est précisément ce qui touche à la maison, à la maisonnée, en latin Domus que nous entendons traiter ici, au prisme d'une certaine éthique.
Nous avons déjà, dans un précédent texte, commenté la vision du prophéte Ezéchiel, souvent désignée sous le nom de tétramorphe, souvent représentée sculptée sur certaines cathédrales (Christ pentocrator) et que l'on retrouve dans la symbolique des 4 Evangélistes sans parler du Tarot  qui reprend l'iconographie des Livres d'Heures (cf notre étude in Revue Française d'Histoire du Livre, 2015).: le boeuf, le lion, l'homme et l'aigle Nous avions proposé de considérer que ce n'était pas l'"homme qui était ici désigné mais la femme,  puisque cette viision était censée représenter l'environnement à la fois domestique et "sauvage" (forêt, ce qui est extérieur, en anglais foreign, fuori en italien: dehors). D'une par la femme et le boeuf, de l'autre l'aigle et le lion. Et au milieu l'homme (vir, en hébreu guéver)
Le 16 juin s'est tenue une table ronde organisée par la revue Orb's  de Maxence Layet au sujet des rapports entre l'homme et son environnement technologique. La femme fut évidemment le point aveugle de cette rencontre réunissant un certain nombre de chercheurs dont des femmes. Nous n'avions pas été invités à participer sinon depuis la salle.
. Comme on l'a dit, l'accent aura été mis sur la prétendue nouveauté du probléme alors que ce n'est jamais que l'avatar d'une situation qui n'aura cessé de se reproduire depuis des siècles ou plutôt depuis des millénaires.
Pour aborder sereinement un tel débat, nous préferons employer le mot  "être", ce qui est une bonne traduction, finalement, de l'hébreu "Hayoth", terme employé dans Ezéchiel. Etre recouvrant à nos yeux non pas seulement les "êtres vivants" mais aussi tous les objets auxquels nous pourrions avoir affaire. Car la division entre les machines et les animaux ne nous semble plus guère pertinente si tant est qu'elle l'ait jamais été.  Il est par trop commode en effet - voire un tantinet complaisant- de faire passer la frontière entre la machine et le vivant ou encore entre l'humain et l'animal. Car pour nous la frontière devrait passer entre l'homme-mâle et le reste du monde, animaux, humanoides et machines  faisant partie d'un seul et même ensemble.
On notera qu'à cette table ronde, la question du débuscage des androides (Bade Runner de Ridley Scott fut cité) fut posée. Comment distinguer un androide d'un "humain", ce qui avait au moins le mérite de porter le soupçon sur tout le monde, homme ou femme? De tels tests, à terme, conduits sérieusement pourraient surprendre quant à leurs résiltats.
On insistera sur deux points:: le comportement et  la vicinité
I  Le comportement
On ne saurait juger un lecteur de CD par le choix des musiques qui y sont jouées mais bien par son fonctionnement, et nous préférons pour notre part parler de comportement -(behaviour en anglais). Ce qui compte pour les androides "parlants" n'est évidemment pas ce qu'ils disent, ce qui sort de leur bouche, mais  bien plutôt leur comportement plus ou moins automatisé.
D'une façon générale, le monde non "humain", au sens très restrictif que nous avons posé, ce qui  exclut les androïdes dont on admet qu'ils peuvent se confondre, au premier abord, avec les humains, tend à être bien plus dans l'émission que dans la réception, réduite à la portion congrue. Rappelons que la procréation exige de la femme un  temps de réception extrémement bref suivi d'un très long processus d'émission (9 mois) culminant avec l'accouchement. On parlera volontiers de "formation" pour désigner la courte phase de réception des femmes, ce qui constituera un bagage qu'elles exploiteront sur le mode de l'émission, notamment de la pédagogie. (enseignement aux enfants). Plus l'auditoire est dépourvu de savoir et plus il sera possible de le gérer par le biais d'androides incapables d'ajiuster leur discours à  la qualité spécifique d'un certain interlocuteur.
C'est la manifestation d'un tel  comportement qui révéle que l'on a bien affaire à un androïde, à savoir une très faible faculté d'écoute et d'ajustement à ce qui se passe autour de lui. En effet, c'est l'homme qui sait gérer son environnement, non l'androïdes, sinon au prisme des "connexions" au sens informatique du terme. (objets connectés).
Une table ronde comme celle dont il est question ici ne pouvait évdiemment pas faire la différence entre androides et non androides vu que le modérateur avait demandé à chacun des intervenants de s'en tenir à un propos, sans se référer aux autres intervenants ou au niveau de connaissance d'un public que l'on pouvait supposer assez averti, à moins de supposer que par sa présence, il indiquait qu'il n'y connaissait rien! C'est apparemment la seconde hypothèse qui aura prévalu dans l'esprit des organisateurs!  Un bon casting mais une très médiocre direction d'acteurs et une mauvaise gestion du temps imparti.
On était donc dans un scénario malheureusement assez classique où chaque intervenant devait dire - débiter- ce qu'il avait à dire, sans être interrompu avant qu'il n'en ait fini!
Donc: voyons comment tu te comportes avec autrui et nous saurons qui tu es, androide ou non. Nous avons relevé que les androides  redoutent toute forme d'interpellation qui pourrait les déstabiliser et mettre en evidence leurs limites.

II La vicinité
Ce n'est pas parce que je m'entends bien avec mon chien  qu'il est en quoi que ce soit mon égal ou qu'il peut espérer devenir ce que je suis.  L'égalité entre tous les "êtres" tient au fait que chacun a besoin d'être "rechargé, "alimenté", tant l'animal humain oui non  que la machine. On parlera d'un "droit" imprescriptible à l'alimentation, y compris bien entendu au niveau énergetique, électrique (batterie etc) et de nos jours l'on sait que l'on doit "nourrir" son téléphone portable et même les arrêts d'autobus prévoient une telle fonction.
Est ce que refuser à un élément de mon environnement qu'il soit "comme moi", est- ce faire preuve d'un rejet. Il est clair que si je fais l'amour, je n'aurai pas envie que mon chien vienne me rejoindre.. Les temps de rencontre entre des êtres construits différemment ne sauraient se prolonger indéfiniment car vient un moment où le rapprochement  deviendra toxique en raison des besoins et des "valeurs" qui différent.  On bascule alors dans la promiscuité.
Autrement dit,  un homme - au sens de vir - est voué à vivre avec d'autres hommes et à fréquenter ponctuellement tel ou tel "être"  qui lui est étranger. En tout cas, il conviendra de ménager son équilibre, notamment  durant l'enfance da façon à ne pas prendre modéle sur des processus qui ne lui correspondent pas même s'il convient qu'ill les connaisse et les respecte.
On  insistera en tout cas sur le fait que cette problématique environementale n'est nullement nouvelle. LE commandement sur le respect hebdomadaire du Shabbat vise explicitement dans le texte toute la "maisonnée". On nous objectera que le fait de laissser entendre que les femmes pourraient être des androides apparait comme totalement anachronique puisque cela supposerait une technologie nullement attestée il y a des millénaires mais cela ne vaut que jusqu'à preuve du contraire et c'est justement  un des enjeux qui se présenteront quand on aura avancé dans le portrait type de l'androïde. Pour notre part, nous pensons que les androides sont parmi nous de très longue date, comme on peut d'ailleurs le déduire des premiers chapitres de la Genése.
Probléme écologique(étymodlogie grecque qui rejoint la latine de Domus)  que celui des rapports de l'homme avec son environnement. D'ailleurs, les machines font partie pleinement de notre environnement - sous leur forme même la plus primitive,  mais retravaillée, restructurée- et la "Nature" n'a pas le monopole d'un tel phénoméne, ce qui relativise quelque peu certaines conclusions. Il est possible que l'Humanité ait à réinventer un mode de vie, ce qui s'inscrit dans une problématique de création que nous avons définie plus haut.













JHB
17 06 16

mardi 14 juin 2016

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Jacques Halbronn Les Dix Sephiroth et les Dix Commandements. Un paralléle nécessaire.

Contribution à l’histoire de la formation de l’Arbre Sephirotique. Le paralléle avec les X Commandements.
par  Jacques  Halbronn

L’arbre de vie avec le nom des 10 Sephiroth et les 22 chemins en hébreu.
Nous avions recherché depuis longtemps la source des Séfiroth, persuadé qu’une telle série était en fait issu d’un seul et même document, à l’instar des devise pontificales de la prophétie de Saint Malachie (cf nos Papes et prophéties. Ed Axiome; 2005). Nous avions pressenti que les rituels de prière hébraïque devaient  faire partie d’une telle recherche mais ce n’est que très récemment, que nous sommes parvenus à isoler  le texte en rapport avec les Sephiroth. Ce texte est situé à un moment important du rituel liturgique puisqu’il concerne le moment de la « procession » liée à la sortie des rouleaux de la Torah, notamment durant l’Office du Samedi matin.
Nous reproduisons ce « chant de la procession »  dans une traduction française:
« A toi Seigneur, la grandeur et la puissance, la gloire et la majesté ». Le rituel (cf  Sidour Taher Libénou,   Paris,  MJLF,  2001, p.  185)  ne donne pas la source de ce passage, qui se retrouve dans les Hagiographes (Chroniques I) ch. XXIX) et attribué à nul autre que le roi David:: « Alors David, en présence de toute l’assemblée, loua le Seigneur en s’exprimant ainsi: (…) A toi Seigneur,  appartienennt la grandeur, la puissance, la gloire, l’autorité,  et la majesté »( La Bible, trad.   sous la dir. de Zadoc Kahn, Tome II, ) Paris, 1931,  p. 574)
Il  importe peu ici de s’arrêter sur la diversité des traductions françaises réalisées à partir de l’hébreu. Ce qui importe c’est que les termes hébraïque figurant dans ces deux textes – le rituel et les Chroniques- sont exactement ceux qui  figurent sur l’arbre  séphiorique. du moins pour 5 d’entre eux.  On n’y trouve pas les trois premières séfiroth (Keter, Hokmah, Binah) et en cela cette disposition recoupe celle des Dix Commandements, dont les trois premiers sont nettement à séparer des 7 autres. Les cinq Séfiroth dont il s’agit ici constituent le centre de l’arbre:  Guedoula et Guevoura, Netsah, Hod et au centre Tiféreth.
Les deux dernières Seforoth, Iesod et Malkhouth,  se retrouvent néanmoins ; d’une part,  on a « mamlakha », même racine que Malkhouth juste après l’énonce des 5 sefiroth de Chant de la procession  « Ton empire est universel », ce qui se retrouve aussi dans le discours de David et d’autre part, dans un « autre chant pour la procession » que l’on entend très souvent : « Le monde repose sur trois choses: la Tora, le culte et la charité ». Le verbe « omed » est traduit ici par « repose », ce verbe donne aussi « amoud », pilier qui nous semble synonymé de ‘iesod »,  fondement.
Comment ce texte des Chroniques -qui avait déjà été signalé avant nous comme source des Séfiroth mais sans le relier au  »chant de procession-  en est-il arrivé à figurer dans les rituels de prières  israélites et dans l’arbre séfirotique?
Ce que nous retiendrons c’est le paralléle qui s’offre dui fait que les trois premières séfiroth ne figurent pas dans les sources sus dites. En effet, nous pensons que les Dix Commandements doivent être appréhendés en paralléle avec les Dix Sefiroth, si l’on admet que les trois premiers commandements  concernent le rapport à Dieu et les sept autres, les relations entre les hommes. Dans le cas des Sefiroth, ce serait l’inverse: les trois premières concerneraient selon nous les hommes et les sept autres décriraient Dieui.
C’est cette double dualité qu’il convenait  de souligner et elle ne nous semble nullement fortuite. Forcre est de constater que l’on est dans les deux cas passé du sept au dix. Dans le cas de l’arbre séfirotique, un tel passage correspondrait donc à une addition au texte lié à David s’adressant à Dieu tout comme les Dix commandements  comportent un basculement en sens inverse. Cela lie les deux séries de façon encore plus manifeste. Il nous semble assez clair que ces deux séries seraient composées de deux sources bien distinctes.  On peut penser que le début des Dix Commandemnts recoupe largement les  5 sefiroth  qui forment le cœur de ‘l’arbre séfirotique.
On remarquera en tout cas la dualité du début du texte des Dix Commandemnts. Ce Dieu nous est présenté comme celui de la rigueur;
« , je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu’à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent »"
mais aussi celui de la miséricorde:
. « Mais j’agis avec amour jusqu’à la millième génération envers ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements. »
et l’on retrouve là aisément les deux facettes de l’arbre séfirotique:: Gevourah et Guedoulah.
Or, force est de constater que Guedoulah fait probléme au niveau de la traduction à telle enseigne que le terme a souvent été remplacé par « Hesed » qui indique bien cette idée de grâce, de générosité qui ne se retrouve pas vraiment dans « Guedoulah »..  Il est clair, en tout cas, que le début des Dix Commandements nous montre bien que l’image de Dieu est ici marquée par une dualité qui est assez proche de celle de Mars et de Vénus.  Il importe de rééquilibrer les Sefiroth mais aussi le Chant de Procession liée à la sortie de la Torah, dans le sens d’une dualité qui n’apparait plus et cela est déjà le cas dans le passage signalé des Chroniques. Ajoutons que le Discours du roi David s’inscrit dans la perspective de la construction du (premier) Temple dont la réalisation sera dévolue à son fils et successeur. Notons que le Temple comporte une dualité manifestée par les deux colonnes.
En ce qui concerne les Dix Commandements, contrairement à l’opinion généralement admise selon laquelle ill s’agirait des bases toute vie sociale, nous pensons qu’au départ, en tout cas, ll s’agissait bien plutôt d’une liste  d’exceptions à la régle. Ainsi, tu ne tuera point ne fait sens que pour poser une exception à la possiblité de tuer. Or, selon nous, le texte aura été tronqué et on aura supprimé l’exposé de l’exception restrictive alors que l’exposé est resté complet pour le Shabbat qui est une exception au fait de travailler. De même la notion de prochain nous apparait comme une exception,  certains actes étant permis sauf à l’encontre du prochain, c’est à dire celui qui nous est proche, qui appartient au même clan, à la même secte, au même « club ».






JHB
14. 06. 16

lundi 13 juin 2016

Jacques Halbronn Les dérives du mimétisme linguistique de l'enfance


jacques Halbronn. Modalités de l'acte créateur : nouveauté des moyens a...


Jacques Halbronn La guerre des empires; le céleste et le terrestre. EL...


Jacques Halbronn Modernité, Le monothéisme et la mort, l'Au-delà.


Jacques Halbronn Les Dix Commandements et le Shéma Israel.

Les Dix Commandements et le Shéma Israel.
par  Jacques  Halbron

Le grand paradoxe du Shéma Israel (Ecoute, ô Israel), qui est généralement considéré comme le credo hébraique, qui doit accompagner  tout au long de sa vie le Juif pieux est qu’il ne comporte pas les Commandements auxquels il ne cesse de se référer. Comment expliquer une telle étrangeté, d’ailleurs  guère signalée, à notre connaissance.
On rappellera que le « Shéma » est composé de passages issus du Deutéronome (  Ch. VI,  4-9 et Ch  XI 13-21) et du Livre des Nombres (XV, 37-41), donc du Pentateuque. Le Deutéronome comprend par ailleurs les Dix Commandements et  c’est Moïse qui est censé s’adresser à Israel, et il y parle même de « mon dieu ».
Or, le Shéma évoque les Commandements mais d’une façon assez particulière. Qu’on en juge:
« Que les paroles que je te prescris aujourd’hui soient gravés dans ton coeur »  (trad.   du livre de prières  de la mouvance  juive  libérale) C’est le verbe Letsavoth qui est ici traduit par « prescris »  et qui pourrait tout à fait être rendu par je te commande.
Suit cette injonction: « tu les répéteras à tes enfanst, tu en parleras constamment, dans la maison, en voyageant, en te couchant et en te levant. Attache-les comme symbole sur ton bras, porte-les comme signe entre tes yeux et inscris les sur les poteaux de ta maison et sur tes portes ».
Il nous semble évident que de telles injonctions  ne constituent pas en soi les Commandements mais que cela vise à rappeler la nécessité de leur respect. Force est de constater une certaine confusion dans l’esprit des fidéles. Certains vont même jusqu’à dire que  le seul commandement du Shéma est « Tu aimeras l’Eterne ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir ». qui est en effet la phrase introductive.
En réalité,  il s’agit bien de respecter les Dix Commandements que l’on ne nomme pas mais qui dans le Deutéronome sont mentionnés à quelques lignes d’écart
Mais comment expliquer  une si étrange absence, que l’on se contente d’allusions?  Mais que dire de cette injonction à « répéter » ces Commandements, ce qui est à distinguer de leur application.? On a donc une injonction à s’en souvenir, une injonction à les répéter avant même d’aborder la question de leur application.
Mais quid de la phrase « Si vous obéissez aux lois que je vous impose en ce jour ». S’agit-il d’y penser, de ne pas les oublier, de les réciter ou bien de les appliquer? On reste perplexe!
On ne peut s’empêcher de penser à une forme de « magie » (cf notre ouvrage Le Monde  juif  et l’astrologie. Milan, Ed. Arché, 1985). En effet la phrase ci-dessus se poursuit ainsi:  » Je donnerai à votre pays la pluie opportune (…) et vous récolterez votre blé, votre vin, et votre huile. Je ferai croitre l’herbe dans vos champs pour votre bétail etc » ou encore « La durée de vos jours et des jours de vos enfants (…) s’étendra »
Mais le passage du Livre des Nombres tel que repris dans le Shéma , est à notre avis on ne peut plus clair: »Vous vous souviendrez de mes commandements (Mitzwotaï)  et vous les accomplirez tous et vous serez saints pour votre Dieu ». Il ne fait pas de doute que ce sont bien les fameux Dix Commandements qu’il s’agit d’appliquer et pas seulement le fait de les lire et de les écrire, de les  placer dans des étuis etc.
Reposons donc la question: pourquoi  ne donne-t-on pas dans le Shéma la liste des Commandemens? Selon nous,  le texte même comportant les Mitzwoth aurait été considéré comme sacré et ne devait pas être formulé. Cela renvoie à l’interdit sur la non prononciation du tétragramme.
Autre question:  à qui s’adresse ces Commandements? La réponse est assez évidente selon le contexte, à savoir aux hommes et non aux femmes lesquelles ne sont mentionnées que comme ne devant pas faire l’objet de convoitise. Les femme, selon nous, n’ont pas à respecter  ces Commandements.
Quand on demande à des Juifs, ce qui sous-tend une telle liste, quelles valeurs y sont mises en avant au regard de l’ensemble? Ils ne savent que répondre si ce n’est par des banalités liées à une société « idéale ». Mais en quoi  est-elle idéale?  Selon nous, il y a un interdit de céder à la tentation d’ajouter quoi que ce soit à ce que l’on a, à ce que l’on est à commencer par le fait de ne pas adopter d’autres dieux,  en plus, en supplément et surtout pas ceux des autres peuples.  Mais cela ne vaut-il pas pour toute forme de vol, de convoitise, de procédé douteux? On en restera à cette forme initiale  des Commandements  « Tu n’auras pas d’autres Dieux que moi ». C’est là la tentaton d’ajouter, c’est la mise en garde contre ce qui est autre, à autrui, y compris un dieu. Mais les femmes ne sont pas concernées car  ce n’est pas ce qu’on attend d’elles puisqu’elles n’existent au contraire que par ce qu’elles acquièrent, ce qui leur est donné, transmis.*
D’aucuns ont tenté de minimiser l’importance du Shéma en soutenant qu’il n’était qu’une infime partie du Pentateuque et  que par ailleurs, les Dix Commandements n’étaient aussi que peu de choses au regard de toutes les « mitswoth » qui régulaient la pratique juive.
Venons en à présent à la question du contenu d’une telle liste. Nous avons proposé d’y voir une injonction faites aux hommes de résister à la tentation de l’ajout, du complément, de s’approprier ce qui est à autrui (ce qui renvoie à l’aliénation) mais deux commandements  semblent ne pas correspondre à une telle orientation. D’une part le « tu ne tueras point » qui ne fait guère sens dans une telle série si l’on ne précise pas par un complément d’objet ou par l’indication de circonstances. Il en est ainsi de l’abattage rituel des animaux qui ne saurait s’accomplir n’importe comment. (Kashrouth).  En ce sens tuer correspond bien à un ajout qui n’est tolérable que sous certaines conditions et l’on sait l’importance des lois alimentaires dans la vie juive.
L’autre commandement  problématique concerne le respect du père et de la mère.
« Honore ton père et ta mère comme l’a prescrit l’Eternel ton Dieu afin de prolonger tes jours et de vivre heureux sur la terre que l’Eterne ton Dieu  te destine »
(Deutéronome  V, 16)
Pourquoi  indiquer que le respect de ce commandement allongera nos jours?  Cela rappelle ce que nous disions à propos du Shéma qui promet une récompense et une protection à ceux qui respecteront des commandements dont on a vu qu’ils n’étaient pas mentionnés de façon explicite.
On rapprochera ce texte sur les parents d’un autre  (DEutéronome  IV, 1) qui pourrait être le prélude de l’exposé des dits Commandements  du chapitre suivant, V, lequel fournit bel et bien les  Commandements. D’ailleuts IV, 1  commence par « Israel Shema » et non par « Shema Israel », comme s’il s’agissait d’une autre mouture:
Trad. Rabbinat (Ed Colbo, p. 294)
« Maintenant, donc, ô Israel, écoute les lois et les régles que   je (moi Moïse) t’enseigne pour les pratiquer afin que vous viviez et que vous arriviez à posséder  le pays que l’Eternel , Dieu de vos pères,  vous donne. N’ajoutez rien à ce que je vous prescris et n’en retranchez rien »
Les similitudes entre ces deux textes appartenant à deux chapitres consécutifs du Deutéronome sont  frappantes quant au vocabulaire. Dans les deux cas, il est queston d’une terre « donnée par Dieu – on emploie dans un cas Adama (Dix Commandements et dans l’autre Erets.(Israel Shema,)
Le mot père (Av, pluriel  Avoth) se retrouve également dans les deux cas:  honore ton père,  d’une part (Dix Commandements) et  « Dieu de vos pères » (Israel Shema).
On comprendra  que Moïse insiste ici sur l’unicité de cette terre « promise » tout comme il doit y avoir unicité du Dieu d’Israel, sans aucune alternative.
Le respect de ces Commandements semble conditionner la possibilité pour les Hébreux, de vivre dans cette Terre. On se situe là dans le désert, avant l’arrivée en terre de Canaan.
Il apparait égalemen que les Dix Commandements pourraient correspondre aux injonctions de « Dieu » à Adam et à sa femme (Isha), dans le Jardin d’Eden, concernant la consommation
du fruit d’un certain arbre. Le serpent est le tentateur qui propose un « plus », un ajout et le dit
serpent trouve chez la femme un écho favorable, elle qui est toujours à l’affut de compléments
de prolongements.
Quand  on interroge les rabbins sur l’absence de l’énoncé des Dix Commandements dans la liturgie synagogale- alors que les tables de la Loi qui les comportent trônent dans chaque édifice, on nous répond fréquemment que le Shéma ne vise pas spécialement les Dix Commandements et que le talmud  (traité Makoth 23b) -sans les citer – en dénombre 613 (365 négatifs  et 248  positifs)..Rappelons quand même que parmi ces Dix Commandements, il y a celui du Shabbat. Maimonide les énonce dans le Mishné Torah/.  est à noter que beaucoup de ces commandements (tels que ceux liés aux sacrifices) ne sont pas applicables tant qu’il n’y a pas de Temple à Jérusalem.

La division de la série en deux ensembles, l’un de trois, l’autre de sept, se retrouve en ce qui concerne une autre série, celle des Sephiroth qui se divise également sur la base 3 + 7. On retrouve un tel agencement dans le Livre de la  Création (Sefer Yetsirah), où l’on trouve 3 lettres mères ( Aleph, Mem Shinj) et 7 lettres simples (bagadkafh plus  Resh) si ce n’est que c’est une déformation de 6 +4 (cf nos Clefs pour l’Astrologie. Ed Seghers  1976). Ces observations devraient permettre de dater l’instauration de tels dispositifs.
En ce qui concerne l’absence de la mention des Mitswoth dans le Shéma et l’hyper-présence des signes qui s’y référent, l’on peut se demander si l’on ne se trouve point là en face d’un dispositif talismanique où la forme prime sur le fond. En effet, la première raison du respect de des Mitzwoth (cf traité Shabbat du Talmud) serait  historiquement la protection contre le déterminisme astral (Ein Mazal leIsrael)









JHB

jeudi 9 juin 2016

Manifeste pour une théo-sociologie

Manifeste pour une théo-sociologie
par Jacques  Halbronn

La théologie est-elle vouée, au XXIe siècle, à féconder voire à sous-tendre la sociologie tel est précisément l’enjeu de cette nouvelle discipline que nous avons jugé bon de baptiser théo-sociologie. Mais la forme théo-anthropologie aurait pu convenir tout aussi bien.
Au fur et à mesure de nos recherches et travaux, nous avons pris conscience de ce que pourrait être l’apport de la théologie à l’intelligence du fonctionnement de nos sociétés. C’est ainsi que l’étude de l’Ancien testament, notamment, nous aura fourni un certain nombre d’éclaircissements, de « clés »  susceptibles de nous aider à décrypter un ensemble de phénomènes faisant actuelleemnt l’objet d’une certaine forme d’exclusion épistémologique.
Cette théo-sociologie  comporte une dimension que l’on pourrait qualifier d’ésotérique. Est-ce le retour du religieux, du « spirituel » comme prophétisait Malraux?  N’est-il pas étrange de vouloir, comme nous le faisons, dans divers textes de notre cru,  rendre compte de ce qui distingue hommes et femmes d’événements remontant à plusieurs millénaires et dont le livre de la Genése se serait fait l’écho et notamment d’une « guerre » entre les dieux dont les conflits sur terre serait la repercussion voire l’enjeu?
Esotérisme, dira-t-on, dès lors que nous traitons d’astrologie, ce qui est une autre façon de parler du « Ciel », terme dont on connait la polysémie au regard de l’astronomie comme de la religion.
Parler de théo-sociologie, cela implique de considérer les phénomènes d’ordre sociologique comment  référant à des sources très anciennes. C’est en quelque sorte un retour du refoulé. C’est aussi s’interroger sur l’existence d’un certain Surmoi lié à de très anciens interdits et visant à dénoncer des formes de subversion face à une puissance dominante.
Mais un tel retour en arrière ne génére pas nécessairement du dépaysement si l’on admet avec certains auteurs (comme Jean Sendy) que certains « dieux » ont pu avoir été dotées de moyens technologiques remarquables et notamment de l’aptitude -telle est notre propre thèse- de créer des androïdes. Le film  » Blade Runner » inspiré de Philip K. Dick  campe remarquablement ce qu’il peut en être de la difficulté à distinguer humains et androïdes. Mais cet Adam dont il est question dès le premier chapitre du Livre de la Génése et qui semble avoir le profil d’un androgyne ne serait-il point un androïde n’ayant pas besoin de procréer?
Par le biais de la théo-sociologie, nous comprenons les raisons du rejet de l’astrologie, laquelle nous apparait comme l’œuvre de « colonisateurs » ayant instauré une loi de fer sur notre planéte dont les agents seraient les androïdes. Mais les androïdes ne  correspondraient-ils pas aux femmes?
Que l’on nous entende bien,  la théologie n’est pas censée valider l’idée de Dieu en soi mais se doit d’étudier son instrumentalisation, notamment par ceux qui prétendent parler en son nom.
En bref,  il nous semble que le moment est venu de relier la sociologie à la théologie tout comme au Moyen Age, l’on avait rapproché la philosophie et la théologie, notamment chez un Thomas d’Aquin, particulièrement intéressé par la question des astres.
Selon nous, les textes « sacrés » doivent être explorés en tant que pouvant receler des données historiques extrémement anciennes, et d’un grand prix au regard de l’anthropologie. C’est dans cet esprit qu’il importe de considérer nos propres travaux tant il est vrai que l’état dans lequel nous sont parvenus de tels textes est syncrétique; C’est en ce sens que nous pronons une approche critique non pas simplement pour déterminer un état antérieur mais aussi pour accéder à un stade qui aura laissé des traces profondes dans notre Subconscience . Explorer le passé, c’est donc à terme mieux comprendre ce qui sous-tend nos comportements présents.









JHB
07 06 16

Jacques Halbronn Master Class sur la création musicale. Autour de Dani...

samedi 4 juin 2016

Jacques Halbronn La femme et les mots, l'homme et les choses


Jacques Halbronn Yahvé est le nom d'un des Elohim qui a élu le peuple ...


Jacques Halbronn La misogynie comme réaction face à un mimétisme de r...


Jacques Halbronn Les effets pervers de la triche tant individuels que...


Jacques Halbronn La France et Israël, deux avenirs pour le monde juif.


Jacques Halbronn Le modéle impérial comme création politique majeure....


Jacques Halbronn La problématique de l'élection. Les femmes comme peuple élu.



La problématique de l’élection. Les femmes comme peuple élu.
par  Jacques  Halbronn

Comment savoir quel est vraiment le « peuple élu »? Quels devraient en être les traits les plus caractéristiques? Il convient pour cela, nous semble-t-il, d’identifier les motivations de l’électeur, c’est à dire celui qui est généralement désigné sous le nom de « Dieu » (avec toutes les traductions d’une langue à l’autre, évidemment)
Il est clair que plus l’on se fera une idée vague de Dieu, plus il sera hasardeux de faire le portrait robot du « peuple élu », du peuple avec lequel une alliance, un lien, furent instaurés dans un passé relativement fort éloigné de notre temps.
Il importe d’éviter le surdéterminisme:   un choix reste toujours aléatoire quant à ses causes  mais capital quant à ses effets. Il n’est pas tant ontologique qu’existentiel. Si un certain peuple a été choisi, c’est parce qu’il fallait choisir de toute façon même si a posteriori l’on peut trouver de « bonnes raisons » car il y en avait certainement aussi pour d’autres choix possibles. En amont de ce qui semble définitivement établi voire irréversible, il y a forcément  de l’indétermination. Tout dépend jusqu’où l’on est prêt et en mesure de remonter. On dit d’ailleurs qu’il ne faut pas « remonter jusqu’au Déluge ». Ce qui est difficile à entendre, c’est que ce qui aurait pu ne pas se passer comme cela s’est passé n’en aura pas moins généré une « seconde nature ». On ne saurait contexter allégrement un choix au prétexte que ce n’était qu’un choix.
Il existe certes un candidat tout trouvé à ce titre, c’est le peuple « hébreu »/juif.  Mais en dehors des textes qu’il revendique, qu’est ce qu’un tel peuple offre de si particulier, de si remarquable? Ne pourrait-on supposer qu’une telle formule aurait pu être usurpée comme elle le sera d’ailleurs, peu ou prou par diverses communautés à travers les âges?
Comparativement, les femmes nous apparaissent comme un bien meilleur candidat, tout en précisant que le fait d’être un/le peuple élu n’est pas nécessairement enviable!
L’obstacle épistémologique  face à une telle proposition tient au fait qu’on ne perçoit généralement pas  les femmes comme formant un « peuple » et c’est pourquoi notre titre est « les femmes sont-elles issues du « peuple élu »?
Or, nos travaux sur les femmes nous ont convaincu qu’il existait bel et bien un « monde » des femmes.
Nous avons insisté notamment sur trois  aspects:
d’une part leur dimension androgynique, au regard de l’anatomie, si l’on fait abstraction du vagin permettant la pénétration phallique. La femme enceinte, grosse de quelques mois doit ressembler fortement à l’androgyne dont  il est question au premier chapitre de la genése mais peut être encore davantage au début du cinquiéme chapitre de ce Livre, lorsque Adam engendre, à lui tout seul,  Seth.
d’autre part,  leur cyclicité qui les  lie au ciel et cela vaut pour la Lune (menstruation) mais aussi, selon nos recherches, pour Saturne, dont les chiffres sont à peu près identiques, sur la base d’un jour pour un an.
Enfin, les femmes se comportent véritablement comme un collectif à telle enseigne que nous avons  pu affirmer qu’elles n’existent quasiment pas en tant qu’individus.
La conjonction de ces différents  aspects nous semble puissamment plaider en faveur de la candidature des femmes pour incarner le « peuple élu » sous sa manifestation première.
Un tel peuple élu  s’apparente au demeurant à un être de type cyborg, à un androïde
Il se sera produit, au cours du temps, une forme de symbiose entre ces êtres crées en quelque sorte par les « dieux » et les habitants de la Terre. Nous rejoignons ici les travaux de Jean Sendy qui voit dans les « Elohim » de la Bible des envahisseurs, des conquérarnts venus coloniser notre planéte.
Du  fait d’une telle symbiose mise en œuvre par les « dieux »,  à chaque génération  on retrouverait ces « androgynes » qui , du fait de la symbiose, auraient été perfectionnés pour  recevoir la semence des « terriens », dont la progéniture, quant à elle, serait cantonnée au sexe masculin.
C’est dire que la question  juive nous apparait dès lors sous un angle nouveau. Certes, leur « Livre »  rend compte de toute une « histoire », dans les premiers chapitres de la Genése mais ont-ils vraiment le profil du « peuple élu », on est en droit d’en douter désormais. Mais d’ailleurs, ne distinguent-ils pas très nettement les deux sexes, y compris dans la langue hébraique? On sait à quel point les religions monothéistes -du moins jusqu’à l’avénement du protestantisme, ont marqué la différence, au sein du clergé, des lieux de culte.
Les hommes, bien au contraire, seraient donc les descendants de l’humanité d’avant la conquéte extra-terrestres comme l’on parle des civilisations précolombiennes. En pensant au film « Matrix », l’on peut penser que les femmes exploitent -pour le compte des « dieux » les énergies masculines, leur potentiel créatif et  Est-ce un hasard si les femmes n’ont guère brillé  parmi les humains les plus remarquables au niveau individuel, que ce soit en musique ou en philosophie, en science ou en technologie?
Rappelons que selon notre systéme cyclique,  la moitié du temps, les femmes passent par ce que nous avons appelé la phase « conjonctionnelle » qui correspond à une période dépressive pour elles qui les place sous la domination masculine. La domination masculine serait en analogie avec la nuit, avec l’hiver, et en fait avec l’Enfer: On connait l’histoire de Proserpine et de Pluton, la fille de Cérés  devant passer la moitié du temps en compagnie de son époux. C’est durant ces phases de conjonction, qui voient l’horizon féminin se clore, que les hommes sont les mieux en mesure de s’émanciper de la dictature des dieux, dont les femmes seraient les agents.
Mais ne serions-nous pas victimes, en suivant cette ligne de réflexion,  d’un certain amalgame qui s’est fait autour de l’idée de Dieu, terme au demeurant des plus vagues et qui serait à prendre ou à laisser?  La Bible utilise en hébreu deux termes Elohim et Yahvé (tétragramme) pour désigner ce « Dieu », à la fois créateur de l’univers et venant dialoguer avec Moïse sur le Mont Sinaï.
Est-ce de la même entité qu’il s’agit et ne peut-il exister pour chacun de ces dieux un « peuple élu » sur des bases bien différentes?  On aurait là une dialectique entre un dieu des femmes et un dieu des Hébreux, l’un qui serait Elohim, c’est à dire des colonisateurs de la Terre, ayant instauré toute une mécanique imperturbable  et l’autre qui serait Yahvé et qui ferait des miracles, telle la sortie d’Egypte dont il se prévaut – c’est à dire qui irait  à l’encontre d’un tel ordre.Un dieu « occupant » et un dieu « résistant »,  un dieu appartenant  à un autre monde et un dieu demeurant ans l’ »Autre Monde », et accessible aux prières.
EN fait,  face au peuple élu des femmes s’est constitué un autre peuple élu, patronné par un des Elohim, se rébelant face au sort que les autres Elohim avaient instauré pour l’Humanité, c’
Ce   »El »  a pour nom  Yahvé (cf nos travaux sur la lecture du tétragramme). Election d’un peuple par un des dieux et de l’un des dieux par l’un des peuples. Le message du monothéisme passe nécessairement par une opposition au « peuple » des femmes et c’est un contresens de proposer une quelconque égalité des sexes dans le cadre du monothéisme
comme le proposent les Réformateurs du christianisme comme du judaïsme. Par ailleurs,
nous préconisons la prise en compte d’un  troisiéme « peuple élu » en ce qui concerne
la France. (cf nos textes et nos vidéos à ce sujet)









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JHB
04. 06 16

vendredi 3 juin 2016

jacques Halbronn; Le Shabbat comme rejet du régne des Elohim au nom de Yahvé l'un d'entre eux.

Le Shabbat nocturne comme rejet du régne des Elohim au nom de Yahvé l'un d'entre eux.

Par  jacques  Halbronn

Nous avons montré que l’esprit du Shabbat était radicalement opposé à celui des Dix Commandements   puisqu’il prend le contre-pied des Six Jours de la Création. (cf nos textes et nos vidéos à ce sujet) .
Pourquoi dans ce cas le Shabbat serait-il considéré comme  le temps le plus précieux de la vie juive  alors qu’il  comporte des  interdits qui n’ont rien à voir avec l’esprit des Dix Commandements ? Cela ne fait sens que si l'on admet que les Hébreux s'inscrivent dans une révolte contre le projet des Elohim de robotiser l'Humanité. Yahvé est celui des Elohim qui appuie et suscite cette révolte, il est décrit comme Yahvé Elohénou, c'est à dire celui des Elohim qui a pris le parti des hommes contre les autres Elohim, créateurs d'un androgyne, c'est à dire d'un androïde, dont les femmes sont l'expression.
On proposera donc de procéder à un rééquilibrage en  repensant le déroulement de la semaine juive. Nous dirons que le Shabbat  marque la fin de l'ordre de la Création, celui des Elohim.. Célébrer le Shabbat, c'est donc se situer en effet dans le recul par rapport à cette Création, voire son contrepied, soit se mettre du côté de Yahvé (tétragramme). Conséquemment,  la fin du Shabbat signifie le retour à l'ordre de la Création.
Mais quel est le dieu d'Israel?  Celui de la Création ou celui du Shabbat? Pour nous, les Elohim ( et en cela nous suivrons les thèses de Jean Sendy) ont mis en place le pouvoir féminin alors que Yahvé entend neutraliser ce pouvoir  en recourant aux hommes et notamment à l'un des peuples issus de la diversité voulue par les Elohim lors de l'érection de la Tour de Babel.
Une autre question se pose, c'est la détermination même du temps du Shabbat.
Le temps du Shabbat  est celui qui  fait suite au temps de la Création. Le temps de la Création est celui des femmes, le temps du Shabbat celui des  hommes. La Havdalah -sépare ces deux temps, et correspond à un passage de relais. Mais est-il logique que dans les deux cas on commence à la tombée du jour alors que le Shabbat est nocturne, ce qui ne saurait être le cas de l'autre temps.?  La fin du Shabbat devrait correspondre au lever du jour tout comme le début du Shabbat au coucher
Il serait en tout état de  cause que la Havadalah (littéralement ce qui sépare, ce qui distingue et cela vaut non pas tant pour le jour et la nuit mais aussi pour l’homme et la femme) constitue un office à part entière  qui aurait donc lieu le samedi matin, au lever du soleil. Est-ce à dire que le Shabbat serait réduit à une seule nuit?  En fait, chaque nuit serait en quelque sorte shabbatique. Rappelons les Mille et Une Nuits, dont les récits s'interrompaient au lever du jour  et reprenaient le  soir.

Avec la fin du Shabbat, l'on bascule avec la Havdalah  dans le temps féminin, en reprenant le récit des Jours de la Création des Six Jours
Il importe en outre que ces céllébrations coincident avec des faits astronomiques
observables. Or, le début du mois hébraïque (rosh Hodesh)  correspond à la Nouvelle lune  et les anciens  envoyaient un veilleur capter le tout premier croissant lunaire avant
d'annoncer la néoménie. Or, ce moment est radicalement opposé à l'esprit du Shabbat
qui est celui de la Pleine Lune, quand tout est arrivé à son terme, à sa conclusion. Le début du mois serait donc en analogie avec le début de la semaine et la fin du Shabbat si tant est

Le Shabbat est en analogie avec la Nouvelle Lune, laquelle est le temps de la Nuit, de l'éclipse. Astrologiquement, la conjonction correspond, selon nous, à la fin d'un processus, à sa cloture.
Le nouveau mois correspond également à une nouvelle Lune (Rosh Hodesh), en affinité donc avec l'esprit du Shabbat et c'est bien à ce moment là que l'on devrait célébrer le Shabbat, quel que soit le jour de la semaine. Il ne fait guère sens , en tout cas, de célébrer le Shabbat en pleine Lune! Une célébration hebdomadaire ne fait guère sens au regard des phases de la Lune, les dites phases ayant des significations bien différentes
On pourrait proposer un temps sabbatique d'une semaine, débutant avec le commencement du mois. En réalité,  la conojnction ne saurait être la marque d'un commencement mais bien d'une fin de cycle. C'est la Pleine Lune qui devrait marquer le début du mois.  La conjonction correspond analogiquement au Shabbat qui est la fin d'un certain ordre cosmique des choses dont on prendrait le contrepied.
Ce Shabbat voulu par Yahvé prend le contrepied au septiéme jour du plan de la création par les Eohim. Yahvé est l'un d'entre eux qui aura connu comme un "chemin de Damas" et se sera retourné contre le groupe auquel il appartenait. 





JHB
02  06 16