mercredi 29 juin 2022

Jacques Halbronn La question du leadership au prisme de la vie astrologique (1972-2022)

jacques Halbronn la question du leadership au prisme de la vie astrologique (1972-2022) Selon nous, le leader n’est pas censé appartenir au groupe qu’il sera amené à conduire, comme nous l’avons montré dans le cas de Moise, de Cyrus et de Jésus alors que l’on nous parle volontiers de sa « représentativité ». Nous prendrons pour « terrain » le milieu astrologique dans la France des 50 dernières années, tel que nous avons pu l’observer, en étant aux premières loges.. Quand on examine les photos prises -dans le cadre notamment du Mouvement Astrologique (MAU), il y a un évident décalage entre le leader et les différents acteurs qui le suivent dans sa démarche. Ce contraste ressort notamment de la question de l âge. Sur ces documents, on ne trouve que très peu de représentants de la génération des »boomers », qui ont eu 20 ans en 1968. On pourrait chiffrer la différence d’âge autour de 30-40 ans, notamment pour la période de 15 ans, de 1974 à 1989. Un autre décalage se situait sur le plan « religieux » vu le faible nombre de Juifs dans le milieu astrologique en question auquel on pourrait ajouter le critère universitaire,d’où le premier intitulé de l’association, « Mouvement Astrologique Universitaire ».On pense notamment au profil autodidacte d’un André Barbault (1921-2019)/.Ce qui aura caractérisé le leadership de Jacques Halbronn tient à son approche globale, sans exclusive et sans oubli, comme en témoigne sa série de guides astrologiques, parus sous différents titres, entre 1981 et 2006, qui recensaient les divers membres de la « communauté » astrologique mais aussi ses travaux en Histoire et en Sociologie de l’Astrologie. On couvrait ainsi aussi bien un espace qu’un temps. Débordant le champ de l’astrologie stricto sensu, l’on voit Halbronn explorer le corpus Nostradamus en exploitant une bibliographie considérable (cf sa thèse d’Etat, Le texte prophétique en France, Formation et fortune, Université Paris X Nanterre, 1999) Par ailleurs, Halbronn parviendra à publier dès 1976 des ouvrages dans des cadres assez prestigieux, comme les éditions Seghers, Arché, l’Encyclopaedia Universalis ou la Bibliothèque Nationale.(son catalogue d’exposition sur Astrologie et Prophétie). En fait, ce qui frappe, c’est la continuité du leadership halbronnien au cours des cinquante dernières années, avec des rebondissements comme la création d’une télévision astrologique (Teléprovidence) en 2008 ou plus récemment l’émergence au début de la présente décennie de l’astrologie EXOLS. On ne saurait oublier l’activité internationale d’Halbronn et son role dans l’élaboration de diverses fédérations, tant au niveau francophone qu’européen. Ce qui nous interpelle, c’est la judéité d’Halbronn,ce qui n’était un secret pour personne et qui ne semble pas être purement anecdotique mais bien caractéristique, emblématique, d’une certaine présence juive au monde, dans les domaines les plus divers, bien au delà de la sphère du judaisme. On ne peut d’ailleurs exclure qu’un certain antisémitisme ait pu jouer quelque rôle dans la carrière d’Halbron et que la dite carrière ait pu agir sur les esprits, ne serait-ce que par jalousie. Mais, cela ne fait que rendre plus remarquable une telle continuité, jamais démentie- à la tête du milieu astrologique, ce qui fut illustré par le remarquable rassemblement d’astrologues qui se tint autour de Halbronn, à Paris, en novembre 2004, célébrant trente ans d’activité, depuis l’âge de 25 ans, quand il devint en 1973, vice-président du Centre International d’astrologie.. JHB 29 06 22

samedi 11 juin 2022

jacques Halbronn Les Israélites sont un autre peuple que les Judéens

Jacques Habronn Les Israélites sont un aute peupe que les Juddéens. Il est assez clair à la lecture du Livre des Rois que les tribus du Nord constituaient un "peuple" (Am) bien distinct de celui des Judéens, comme en témoigne le passage suivant : Rois ch. XII, 28-32 ד אָבִיךָ, הִקְשָׁה אֶת-עֻלֵּנוּ; וְאַתָּה עַתָּה הָקֵל מֵעֲבֹדַת אָבִיךָ הַקָּשָׁה, וּמֵעֻלּוֹ הַכָּבֵד אֲשֶׁר-נָתַן עָלֵינוּ--וְנַעַבְדֶךָּ. 4 "Ton père (Salomon) a fait peser sur nous un joug trop dur. Toi maintenant, allège le dur traitement de ton père et le joug pesant qu'il nous a imposé, et nous t'obéirons." ה וַיֹּאמֶר אֲלֵיהֶם, לְכוּ-עֹד שְׁלֹשָׁה יָמִים--וְשׁוּבוּ אֵלָי; וַיֵּלְכוּ, הָעָם. 5 Il leur répondit: "Allez, attendez encore trois jours et puis revenez." Et le peuple se retira. ו וַיִּוָּעַץ הַמֶּלֶךְ רְחַבְעָם, אֶת-הַזְּקֵנִים אֲשֶׁר-הָיוּ עֹמְדִים אֶת-פְּנֵי שְׁלֹמֹה אָבִיו, בִּהְיֹתוֹ חַי, לֵאמֹר: אֵיךְ אַתֶּם נוֹעָצִים, לְהָשִׁיב אֶת-הָעָם-הַזֶּה דָּבָר. 6 Le roi Roboam consulta les vieillards qui avaient entouré Salomon de son vivant, et leur dit: "De quelle façon me conseillez-vous de répondre à ce peuple?" ז וידבר (וַיְדַבְּרוּ) אֵלָיו לֵאמֹר, אִם-הַיּוֹם תִּהְיֶה-עֶבֶד לָעָם הַזֶּה וַעֲבַדְתָּם, וַעֲנִיתָם, וְדִבַּרְתָּ אֲלֵיהֶם דְּבָרִים טוֹבִים--וְהָיוּ לְךָ עֲבָדִים, כָּל-הַיָּמִים. 7 Et ils lui parlèrent ainsi: "Si aujourd'hui tu cèdes à ce peuple, si tu te montres conciliant à leur égard et leur donnes pour réponse de bonnes paroles, ils seront constamment tes serviteurs fidèles." On retrouve le même mot 'am" pour peuple dans le Livre de l'Exode Exode III, 7-12 ז וַיֹּאמֶר יְהוָה, רָאֹה רָאִיתִי אֶת-עֳנִי עַמִּי אֲשֶׁר בְּמִצְרָיִם; וְאֶת-צַעֲקָתָם שָׁמַעְתִּי מִפְּנֵי נֹגְשָׂיו, כִּי יָדַעְתִּי אֶת-מַכְאֹבָיו. 7 L'Éternel poursuivit: "J'ai vu, j'ai vu l'humiliation de mon peuple qui est en Égypte; j'ai accueilli sa plainte contre ses oppresseurs, car je connais ses souffrances. יב י וְעַתָּה לְכָה, וְאֶשְׁלָחֲךָ אֶל-פַּרְעֹה; וְהוֹצֵא אֶת-עַמִּי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם. 10 Et maintenant va, je te délègue vers Pharaon; et fais que mon peuple, les enfants d'Israël, sortent de l'Égypte." יא וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה, אֶל-הָאֱלֹהִים, מִי אָנֹכִי, כִּי אֵלֵךְ אֶל-פַּרְעֹה; וְכִי אוֹצִיא אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם. 11 Moïse-dit au Seigneur: "Qui suis-je, pour aborder Pharaon et pour faire sortir les enfants d'Israël de l'Égypte?" יב וַיֹּאמֶר, כִּי-אֶהְיֶה עִמָּךְ, וְזֶה-לְּךָ הָאוֹת, כִּי אָנֹכִי שְׁלַחְתִּיךָ: בְּהוֹצִיאֲךָ אֶת-הָעָם, מִמִּצְרַיִם, תַּעַבְדוּן אֶת-הָאֱלֹהִים, עַל הָהָר הַזֶּה. 12 Il répondit: "C'est que je serai avec toi et ceci te servira à prouver que c'est moi qui t'envoie: quand tu auras fait sortir ce peuple de l'Égypte, vous adorerez le Seigneur sur cette montagne même." Il ressort que le tribus qui firent sécession au Xe sièce, au lendemain de la mort de Salomon ' n'étaient pas considérées comme faisant partie du même "peuple" que celui dont était issue la lignée de David et de Salomon. La thèse d'une origine commune de toutes les tribus serait une invention concoctée par les Israélites, notamment dans le Livre de l'Exode, ce dont nous avons déjà traité sur ce même blog NOFIM.unblog.fr Ce sont les descendants de ce "peûple" septentrional qui seront visés par Jésus : Je suis venu pour les brebis perdues de la maison d'Israel. Les Chrétiens dérivent de cette mouvance asservie par les Judéens. Deux mille ans plus tard, la conquête de Normands francophone, au XIe siècle, de l'Angleterre, générera pour longtemps une dépendance par rapport à la langue française; Le paralléle s'impose entre ces deux événements en ce que le christanisme entend se substituer au judaisme, sous des prétextes divesrs tout comme l'anglais au français. JHB 11 06 22

Jacques Halbronnn Le judaisme laïc est la voie vers une nouvelle idée de Dieu et du Peuple.

Jacques Halbronn Le judaisme laïc est la voie vers une nouvelleidée de Dieu et du Peuple En 1978, nous avions fondé le CERIJ (Centre d’Etude et de Recherche sur l’Identité Juive) lequel rejoindrait en 1989 la mouvance judéo-laïque avec notamment Liberté du Judaisme et l’AJHL (Association pour un judaisme humaniste et laïc) d’Albert Memmi. Nous avions affirmé vouloir nous émanciper des « modéles dominants » du sionisme et de la synagogue sans parvenir à établir une véritable doctrine, en raison d’une impasse qui semblait aller de soi par rapport à la théologie alors qu’il eut fallu ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. De même n’avions nous pas su tirer les leçons de la Shoah pour la connaissance de la présence juive au monde, du fait de la carence d’une lecture verticale et non plus horizontale, comme le proposait le sionisme.. I L’écueil théologique Il nous est apparu qu’il fallait repenser l’idée de Dieu plutôt que d’adopter une position de rejet ou d’indifférence. Pour y parvenir, il était nécessaire de bien maîtriser les axes du judaisme en vigueur et d’en élaborer une critique, non pas à la façon d’un judaisme « libéral » (MJLF) ou « réformiste », non pas en instaurant une sorte de rabbinat laïc (secular Judaism) , comme aux Etats Unis mais en mettant en évidence certaines dérives conceptuelles. autour de l’idée même de Dieu. Autrement dit, il ne s’agit pas de rejeter des notions instrumentalisées par tel ou tel mouvement mais de nous les réapproprier à partir d’une relecture des Ecritures en refusant notamment l’idée d’un Dieu universel, au sens aristotélicien et spinozien (Deus sive Natura). Il ne s’agissait pas de renoncer à certaines formulations sous prétextes qu’elles avaient pu être adoptées par le Christianisme comme celle de « Fils de Dieu » dont il s’agirait de repréciser le sens, par delà ce qui en est dit autour du personnage de Jésus et de la « Trinité ». Il s’agissait aussi de prendre en compte l’Astrologie qui est une clef de la théologie juive authentique, alors que le judaisme s’en était éloigné, notamment au XIXe siècle (cf notre ouvrage Le monde juif et l’astrologie. Histoire d’un vieux Couples, Milan, Ed Arché, 1985) Autant d’obstacles épistémologiques à désamorcer. D’ailleurs, l’antisémitisme apparaissait comme un révélateur de cette nouvelle identité /conscience juive, en ce qu’il relevait, soulignait précisément ce rôle des Juifs dans le monde moderne, notamment depuis la fin du XVe siècle. II L’écueil nationaliste En ce qui concerne la notion de « peuple » juif, là encore fallait-il repenser ce qu’il convenait d’entendre par là en remettant en question le schéma classique dont s’inspira le sionisme (cf notre ouvrage Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle. ed Ramkat, 2002) La Shoah aurait du nous mettre sur la voie d’une nouvelle acception du mot peuple, plus verticale qu’horizontale, plus transnationale que nationale, plus diasporique que centrée sur Jérusalem (Sion). Il convenait d’aborder le judaisme à partir de la modernité, à savoir ce que l’on pouvait observer au vu de l’Histoire des derniers siècles et non en plaquant des textes d’un autre temps, dont la corruption pouvait être signalée. D’une part, en effet, les leçons de la Shoah laquelle avait montré que la judéité ne pouvait se réduire à quelque « confession mosaique » ou qu’elle ne disparaissait pas du fait de quelque conversion (cf le cas des Conversos, des « nouveaux chrétiens ») et de l’autre, la contribution remarquable d’individus Juifs à la pensée contemporaine, en tous ses aspects et là encore par delà une quelconque appartenance religieuse. Se dire juif ne signifiait plus avoir été formaté par quelque Yeshiva. La question de l’individu juif interpellait et l’on découvrait que de facto l’on pouvait vivre sa judéité par son rôle social au milieu d’un monde « non juif » et même que c’était la seule façon d’exister comme juif que d’être entouré de « non Juifs ». JHB 11 06 22

jeudi 9 juin 2022

Jacques Halbronn Histoire des Juifs. Emancipation. L'appartenance de...

Jacques Halbronn Linguistique. L'écrit transcrivant l'oral ou l'oral prononçant l'écrit?

jacques halbronn Linguistique. L’écrit transcrivant l’oral ou l’oral prononçant l’écrit? L’historien des langues ne saurait échapper à certains questionnements quant à la dialectique Oral/Ecrit. D’un point de vue scolaire, l’apprentissage de la « lecture » inciterait à conférer à l’écrit un statut matriciel et bien des facteurs semblent en effet aller dans ce sens si ce n’est que les cartes pourraient bien avoir été truquées, biseautées. On prendra le cas du français car il nous apparait que c’est la langue qui aura le mieux su résister à la dictature de l’écrit. On sait qu’en français il est demandé, dans la plupart des cas, de ne pas « prononcer » les consonnes finales, ce qui suppose que l’on parte de l’écrit pour aller vers l’oral puisque cela suppose que le locuteur ait connaissance de l’écrit. Mais une autre approche nous semble envisageable, à savoir que les artisans de la mise par écrit auraient élaboré un tel dispositif et l’on sait à quel point l’orthographe du français aura subi un certain nombre d’élaborations artificielles en vue de s’aligner notamment sur le latin. La thèse que nous soutiendrons ici -on l’aura compris- vise à insister sur la prééminence première de l’oral sur l’écrit, dans l’histoire de la langue française telle que nous entendons la restituer avec les méthodes structurelles qui sont les notres et notre pratique des contrefaçons et des antidatations qui peuvent égarer le chercheur.(cf le corpus centurique ou le corpus biblique). Selon nous, la « non prononciation » des consonnes finales en français ne signifierait pas nécessairement une dépendance de l’oral par rapport à l’écrit mais correspondrait à un marqueur fondé sur la présence alternant avec l’absence de certains phonémes du français, à commencer par ce qui concerne le masculin et le féminin, le français se distinguant notamment des autres langues latines par le non usage du « o » et du ‘a » en tant que marqueurs de genre. En effet, le fait de ne pas « rendre » la consonne finale du mot masculin alors qu’au féminin, cette consonne s’entend, peut fort bien avoir été décidé à partir de l’oral et non point à partir de l’écrit. Ajoutons que l’absence phonique de la dite consonne va générer un son vocalique nouveau comme avec grande et grand. Dans un cas, le locuteur produira le son correspondant au « d » alors que dans l’autre, cela donnera le son « an » (diphtongue), sans même la production du son « d ». Que cela ait pu être rendu à l’écrit en faisant figurer la lettre « d » au masculin dans « grand » ne serait qu’une façon pour ceux chargés de la « traduction », de la transcription, de la notation, de procéder. JHB 09 06 22

samedi 4 juin 2022

Jacques Halbronn Le nombre 7 dans la Bible . Les deux épouses de Jacob et les vaches de Pharaon

Jacques Halbronn Le nombre 7 dans la Bible . Les deux épouses de Jacob et les vaches de Pharaon Si l’on admet que le nombre 7 renvoie nécessairement à l’Astrologie, cela devrait mettre fin à tout débat quant aux rapports entre judaisme et astrologie (cf notre ouvrage Le Monde Juif et l’astrologie, Milan, Ed Arché, 1985). On trouve ce nombre avec le Shabbat, le septiéme jour en référence avec le temps de la Création du Monde mais également avec la Shemita, qui régit la question des dettes, sur la base d’une période de 7 ans. (cf article Wikipedia). Portons notre attention en la Pentecôte (Cinquantième jour)actuellement célébrée: wikipedia « Dans le calendrier juif, Chavouot se déroule « sept semaines entières » ou cinquante jours jusqu’au lendemain du septième shabbat »v 1, après la fête de Pessa’h. De là, son nom de Fête des Semaines (Chavouot, en hébreu) et celui de Pentecôte (cinquantième [jour], en grec ancien) dans le judaïsme hellénistique. Cinquante jours constituent sept semaines, selon la façon de compter de la Bible, et le chiffre 7 est éminemment symbolique » Nous sommes en présence de trois degrés: celui des 7 jours, celui des 7 semaines et celui des 7 années. Ajoutons que, dans le Livre de l’Exode, le Songe de Pharaon interprété par l’Hébreu Joseph, aligne deux phases contrastées de 7 ans, celle des vaches grasses suivies de celle des vaches maigres. La référence au 7 nous semble plus pertinente que celle au 12, liée au calendrier soli-lunaire des 12 mois, ce qui a donné les 12 tribus. Or, cette série de deux années se trouve déjà dans le Livre de la Genése et selon nous le songe de Pharaon aurait été calqué sur les deux épouses de Jacob. Ici, le mot semaine équivaut chaque fois à 7 ans (shéva Shanim) En effet, selon nous, le Livre de l’Exode est essentiellement une oeuvre à la solde du Royaume d’Israel d’où sa mention constante des Fils d’Israel (Beney Israel) tout comme le personnage de Moise aurait été calqué sur celui de Cyrus. Genése XXIX יח וַיֶּאֱהַב יַעֲקֹב, אֶת-רָחֵל; וַיֹּאמֶר, אֶעֱבָדְךָ שֶׁבַע שָׁנִים, בְּרָחֵל בִּתְּךָ, הַקְּטַנָּה. 18 Jacob avait conçu de l’amour pour Rachel. Il dit: « Je te servirai sept ans pour Rachel, ta plus jeune fille. » יט וַיֹּאמֶר לָבָן, טוֹב תִּתִּי אֹתָהּ לָךְ, מִתִּתִּי אֹתָהּ, לְאִישׁ אַחֵר; שְׁבָה, עִמָּדִי. 19 Laban répondit: « J’aime mieux te la donner que de la donner à un autre époux: demeure avec moi. » כ וַיַּעֲבֹד יַעֲקֹב בְּרָחֵל, שֶׁבַע שָׁנִים; וַיִּהְיוּ בְעֵינָיו כְּיָמִים אֲחָדִים, בְּאַהֲבָתוֹ אֹתָהּ. 20 Jacob servit, pour obtenir Rachel, sept années et elles furent à ses yeux comme quelques jours, tant il l’aimait. כא וַיֹּאמֶר יַעֲקֹב אֶל-לָבָן הָבָה אֶת-אִשְׁתִּי, כִּי מָלְאוּ יָמָי; וְאָבוֹאָה, אֵלֶיהָ. 21 Jacob dit à Laban: « Donne-moi ma femme, car mon temps est accompli et je veux m’unir à elle. » כב וַיֶּאֱסֹף לָבָן אֶת-כָּל-אַנְשֵׁי הַמָּקוֹם, וַיַּעַשׂ מִשְׁתֶּה. 22 Laban réunit tous les habitants du lieu et donna un festin. כג וַיְהִי בָעֶרֶב–וַיִּקַּח אֶת-לֵאָה בִתּוֹ, וַיָּבֵא אֹתָהּ אֵלָיו; וַיָּבֹא, אֵלֶיהָ. 23 Mais, le soir venu, il prit Léa sa fille et la lui amena et Jacob s’unit à elle. כד וַיִּתֵּן לָבָן לָהּ, אֶת-זִלְפָּה שִׁפְחָתוֹ–לְלֵאָה בִתּוֹ, שִׁפְחָה. 24 Laban avait aussi donné Zilpa, son esclave, à Léa, sa fille, comme esclave. כה וַיְהִי בַבֹּקֶר, וְהִנֵּה-הִוא לֵאָה; וַיֹּאמֶר אֶל-לָבָן, מַה-זֹּאת עָשִׂיתָ לִּי–הֲלֹא בְרָחֵל עָבַדְתִּי עִמָּךְ, וְלָמָּה רִמִּיתָנִי. 25 Or, le matin, il se trouva que c’était Léa; et il dit à Laban: « Que m’as-tu fait là! N’est ce pas pour Rachel que j’ai servi chez toi? Et pourquoi m’as-tu trompé? » כו וַיֹּאמֶר לָבָן, לֹא-יֵעָשֶׂה כֵן בִּמְקוֹמֵנוּ–לָתֵת הַצְּעִירָה, לִפְנֵי הַבְּכִירָה. 26 Laban répondit: « Ce n’est pas l’usage, dans notre pays, de marier la cadette avant l’aînée. כז מַלֵּא, שְׁבֻעַ זֹאת; וְנִתְּנָה לְךָ גַּם-אֶת-זֹאת, בַּעֲבֹדָה אֲשֶׁר תַּעֲבֹד עִמָּדִי, עוֹד, שֶׁבַע-שָׁנִים אֲחֵרוֹת. 27 Achève la semaine de celle ci et nous te donnerons également celle là en échange du service que tu feras encore chez moi pendant sept autres années. » כח וַיַּעַשׂ יַעֲקֹב כֵּן, וַיְמַלֵּא שְׁבֻעַ זֹאת; וַיִּתֶּן-לוֹ אֶת-רָחֵל בִּתּוֹ, לוֹ לְאִשָּׁה. 28 Ainsi fit Jacob, il acheva la semaine de la première; puis Laban lui accorda Rachel, sa fille, pour épouse. En effet, en astrologie EXOLS, il s’agit du cycle de Saturne découpé alternativement par les axes équinoxiaux et solsticiaux soit 28/4, et l’on observe l’analogie numérique entre Lune et Saturne, autour du 7. JHB 04 06 22

Jacques Halbronn La vidéo interface, compromis entre l'écrit et l'oral

jeudi 2 juin 2022

Jacques Halbronn Linguistique comparée. Questions autour de la dialectique radical.affixes

jacques halbronn Linguistique comparée. Questions autour de la dialectique radical/affixes. Notre propos vise à mettre en évidence la specificité du français par rapport à d'autres langues tant latines que germaniques, en partant du mot français "Un" à la fois article indéfini (un et une au féminin) et nombre (1) dont on connait les derivés suffixaux: union, unité, unicité etc . Dans le cas du français, le suffixe vient simplement s'ajouter à ce que l'on peut qualifier de "radical". Un-ité, Un-ion etc En revanche, dans d'autres langues, le "un" n'existe pas en tant que tel alors que le dérivé existe. En anglais, on a bien united (Nations, Kingdom) mais on ne trouve pas "un" à la différence du français mais "one", "an". En italien, unita ne se constitue pas autour du radical "un" alors que "uno" existe. On serait alors passé de uno à unita, ce qui est moins évident que de passer de un à unité. En allemand, toutefois, on a bien Ein et Einheit (unité). En latin, on a unus et unitas, pas de trace de la forme "un" alors que l'on ne voit pas comment on passerait directement de unus à unitas.. Le cas du "un" français est assez remarquable de par sa prononciation, puisque le "n" ne s'y entend pas au masculin,ce qui donne lieu à un son nouveau, en tant que diphtongue. "voyelle complexe". Dans les autres langues de notre corpus, le phénoméne n'est pas attesté si ce n'est marginalement en anglais dans les formes négatives: don't, can't, du fait d'un emprunt au français, par delà la question proprement lexicale. Les questions que nous nous posons sont les suivantes: est-ce que la langue française ne devrait pas être considérée comme matricielle, du fait de la dérivation plus évidente entre Un et Unité? Ce cas n'est d'ailleurs nullement isolé mais est la régle, à savoir que le suffixe vient s'"ajouter sans modification du "radical? Beau donne Beauté, bon donne bonté et ainsi de suite. Tout se passe comme s'il s'agissait pour les langues susmentionnées d'emprunt du substantif à une autre langue, comme si les dites langues n'avaient pas, par elles-mêmes, produit leurs propres dérivés, d'où le hiatus récurrent entre le radical et le suffixe que nous avons signalé. Ces réflexions conduiraient donc à l'idée du français comme langue première, ce qui serait confirmé par le marqueur de genre, par la présence et l'absence, que l'on ne trouve, comme cela a déjà été dit, dans aucune autre langue de notre corpus hormis le cas de la négation à l'anglaise, l'anglais étant par ailleurs, ici, la langue la plus impactée par le français. JHB 02 06 22

Jacques Halbronn Linguistique Le "Un" et ses dérivés et suffixes Uni...