lundi 30 août 2021

Jacques Halbronn Le déni des repéres de temps et d'espace :anti-astrologie, antiracisme, antisexisme

Le déni des repéres de temps et d'espace : anti-astrologie, antiracisme, antisexisme par Jacques Halbronn Quand nous nous interrogeons sur les clivages de temps et d'espace au sein de la Société, nous nous heurtons de nos jours à tout un systéme de brouillage des repéres en ce début de XXIe siècle. L'idée de vouloir expliquer les changements, les revirements dans le temps comme celle de vouloir expliquer la fréquence de telle ou telle catégorie de personnes présentant des traits distinctifs de sexe, de race, autant d'interdits qui entravent la démarche "scientifique" d'autant que de telles recherches seront précisément stigmatisées comme "non scientifiques"! En vérité, cette double exigence de repéres nous semble parfaitement légitime et nous est apparue tout fait pertinente depuis fort longtemps. alors que cela pouvait condamner à une certaine marginalité. Il est peut être temps de remettre en question de tels préjugés qualifiés de discriminatoires et de changer de paradigme sous peine de générer un décalage entre ce que l'on perçoit et ce que l'on nous annonce comme non recevable. Il est temps d'associer d'ailleurs au sein d'une même discipline cette double problématique de l'astre et du sexe., ce qui va à l'encontre de notre ressenti. Il est certes plus difficile de parler des astres que des différences de couleur ou de sexe mais l'on note que dans les deux cas, l'on se heurte à un même déni. RAS. Circulez. On nous brosse le portrait d'un personnage bizarre qui serait à la fois partisan de l'astrologie et du racisme/sexisme. Mais cette stratégie se conçoit car dans les deux cas, il s'agit pour ces contempteurs, de brouiller les pistes, ce qui permettrait plus de liberté de manoeuvre et d'invention;

jacques Halbronn Théologie et création: le grand débat sous-jacent

Théologie et création: le grand débat sous-jacent par Jacques Halbronn Les mots « Dieu » et « création » connaissent actuellement un usage qui semble délibérément , comme à plaisir, vicié, dévoyé tant on en reste sur des lieux communs au nom d’une culture judéo-chrétienne mal assimilé. Nous nous proposons ici d’y apporter plus de clarté en distinguant plusieurs plans qui s’emboitent certes les uns dans les autres mais qu’il importe de ne pas confondre, de ne pas télescoper. La thèse centrale que nous défendons est celle d’un dispositif à trois niveaux offrant une analogie structurelle mais que l’on ne saurait amalgamer. Les mots « Dieu » et « Création » sont intimement liés en ce sens que tout créateur serait un « dieu » mais ce dieu est fonction de la création qu’on lui attribue. Il reste que tous les créateurs, du plus petit au plus grand, présentent certaines similitudes. On peut parler d’une guerre de religion larvée de nos jours et qui est une constante qui ne s’avoue pas comme telle. Autrement dit, la plupart des controverses toucheraient d’une façon ou d’une autre à la question du théologique. La notion de Création dans le Livre de la Genése Dès le premier verset de la Genése apparait un verbe que l’on traduit par « créer », c’est l’hébreu « Bara ». Au commencement « Dieu » « créa » le Ciel (notre Ciel?) et la Terre (notre Terre?). Il semble que l’on veuille dans le judaisme en général tel qu’il est devenu nier que l’humain puisse être capable de « créer », le verbe « bara » étant censé jouir d’un usage exclusif dont on ne saurait se saisir impunément. Un autre terme hébraique est toutefois utilisé, celui de Yetsira, notamment autour du Sefer Yetsira qu’on traduit par Livre de la Création, dans la littérature de la Kabbale, ouvrage qui traite notamment des 22 lettres de l’alphabet hébreu, en rapport avec les Eléments, les Signes du Zodiaque et les 7 planétes. Mais, en hébreu moderne, le Mot Yetsira peut s’appliquer à toute forme de création, à différents niveaux. Quand on interroge des Juifs sur la notion de Dieu, ils renvoient à un dieu premier, primordial « créateur de l’univers » du « Olam ». Or, nous pensons que le dieu de la Genése et de l’Exode est un dieu qui s’occupe de notre humanité et au sein de celle-ci de « son peuple ». Que comprendre quand « Dieu » se référe à « mon peuple » ? Au niveau chrétien, il est question de l’invocation « Notre père qui êtes aux cieux ». On soulignera ici l’importance déterminante de l’usage du « possessif ». Comment un dieu « universel » pourrait-il être la propriété de qui que ce soit? Le possessif est doté d’un caractère exclusif et l’enfant sait pertinemment que « son père » n’est le père de tout le monde tout comme il n’est pas un fils ou une fille interchangeable. Le débat autour de Science et de Religion est en lui même assez obscur dans la mesure où comme dirait Spinoza, Deus sive Natura. Parler de la Nature, c’est implicitement se référer au « dieu de l’univers ». En réalité, l’oppostion entre Science et Religion vise un autre type de Dieu, un dieu issu, émanant de ce « premier » dieu et dont les attributions sont infiniment plus limitées maiss qui serait bien plus proche de notre Terre, de notre Humanité voire de notre Ciel, si l’on va notamment dans le sens de l’Astrologie. Mais en même temps, ce dieu créateur de « notre » Humanité -Adam – ne saurait être placé sur le même plan que nos propres constructions humaines. Une cathédrale n’est pas du même ordre que notre systéme solaire. On devra donc distinguer trois niveaux de création que l’on confond si souvent allégrement. Le cas de Jésus est source de malentendu car il semble vouloir entremêler ces trois niveaux pour n’en faire qu’un seul. et cela est fâcheux. Selon nous, Jésus se situe à ce que l’on pourrait appeler le niveau 3, celui des « dieux » voués à guider l’Humanité, programmés en quelque sorte pour ce faire. C’est le niveau des prophétes, des génies tant sur le plan politique que scientifique ou artistique. Mais ce niveau ne saurait être comparé au niveau des dieux qui ont agencé notre Humanité et tout ce qui vient la structurer et dont selon nous traite le Livre de la Genése avec son récit de la « Création » pas plus que ces dieux ne sauraient être mis sur le même pied, que le Dieu du premier mobile. Ce que nous devons constater, c’est que c’est le niveau intermédiaire qui semble faire le plus probléme, se trouvant comme pris en étau entre les deux autres idées de la Création alors même que le Livre de la Genése traite justement de cette interface. Cette civilisation judéo-chrétienne semble ne pas avoir pris la mesure de la théologie appropriée, d’où un certain malaise lié notamment à une certaine verticalité. Le niveau 3 qui a été ainsi instauré aura mis en place des éléments structurants, représentés, incarnés, par une certaine « elite » elle même soumise à un certain ordre cosmique, à condition de ne pas adopter une acception trop extensive du mot « cosmos » car il s’agit ici de « notre » cosmos et no du Cosmos en général.. Autrement dit, entre l’homme créateur, organisateur de notre société et le Dieu premier, il y aurait un point aveugle, une solution de continuité. On peut parler d’une crise théologique qui ne dit pas son nom. Dans le cas de Jésus, il n’est créateur ni de premier ni de deuxiéme niveau mais bien de troisiéme niveau. En fait, il faudrait parler d’une création de quatrième niveau, qui serait celle de l’homme ordinaire, du vulgum pecus. Jésus est avant tout concerné par le culte au dieu de deuxiéme niveau est fait lui même l’objet d’un culte de troisiéme niveau de la part des populations de quatriéme niveau. Ce qui est notamment à souligner, c’est ce que signifie un certain rejet de l’astrologie qui est en fait ni plus ni moins qu’un rejet, un déni de la Création de deuxiéme niveau tant au nom des tenants du premier niveau que de ceux de troisiéme niveau. Le procés que l’on intente à l’encontre de l’astrologie est double : elle ne serait ni « naturelle », ni l’oeuvre des humains. Elle serait d’un troisiéme type et inclassable. Il s’agit donc pour nous de rétablir un paradigme qui permettre de déterminer la place qui lui revient en soulignant que l’attaque contre l’astrologie est celle menée contre le deuxiéme niveau théologique. Et c’est en cela que nous asssstons à une conflictuallité d’ordre théologique qui ne se déclare pas comme telle. Au lieu d’accepter de situer l’astrologie au sein d’un ensemble, on s’en prend à elle de façon biaisée, comme aux victimes du lit de Procuste, soit en l’installant sur un lit trop grand, soit sur un lit trop petit. Mais les astrologues eux mêmes semblent bien incapables de situer correctement le domaine qui est le leur et préferent se référer à la « Nature » alors même que la « Science » qui en serait la gardienne s’y refuse. Est-elle une création « humaine »? Nous avons envisagé cette hypothèse (cf La pensée astrologique, Paris, Artefact 1986, en préambule à ‘lEtrange Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin) et il est possible qu’à un certain stade, les sociétés soient parvenues à instrumentaliser le « Ciel » mais il s’agit là d’une forme d’astrologie rudimentaire. (cf les travaux de Michel Gauquelin et notre édition des Personnalités planétaires, Ed Trédaniel, 1992) Nous en sommes arrivés par la suite à la thèse d’une technologie avancée mettant en place, artificiellement, un ensemble reliant le minéral et l’animal, la planéte et l’homme. Ce qui renvoie au débat entre Science et Technique, entre Science et Art – on pense à la démarche du sculpteur qui choisit les matériaux qui serviront à son oeuvre sans être aucunement obligé d’employer tout ce qui existe dans son milieu. Or, les astrologues semblent encore victimes de l’idée selon laquelle tout ce qui figure dans le systéme solaire devrait être intégré par l’astrologie, ce qui les conduit à produire un ensemble saturé d’informations et donc à la nécessité de vouloir tout expliquer de la sorte, et notamment la spécificité de chaque individu (cf l’ »Astrologie de la personnalité » de D. Rudhyar) JHB 30 08 21

jeudi 12 août 2021

jacques Halbronn Le syncrétisme biblique et le syncrétisme centurique

Le syncrétisme biblique et le syncrétisme centurique par Jacques Halbronn Bien des travaux de recherches buttent sur le phénoméne du syncrétisme en partant bien à tort du principe d’une harmonie générale propre au corpus étudié. il y a deux solutions: soit nier qu’il y ait des éléments disparates dans le temps et dans l’espace au sein du dit corpus, soit prendre la mesure du dit phénoméne. L’étude comparée de deux syncrétismes, le biblique et le centurique, distants dans leur formation de 2000 ans environ se révéle offrir une belle valeur heuristique, dans la mesure où le centurique est bien plus proche de notre temps et fournit une plus grande quantité de repéres historiques et de documents; Il n’en reste pas moins que de nos jours, le déni du syncrétisme centurique reste encore – pour combien de temps?- la position consensuelle. Et c’est la problématique du déni du syncrétisme qui est susceptible de nous interpeller. Première partie Aspects du syncrétisme biblique. Le mot Bible recouvre à l’évidence une grande variété de courants, de positions et il n’en est pas moins vrai que ses commentateurs et interprétes ont à coeur de circuler librement et sans entrave au sein de cette Bible. L’argument de la préfiguration permet de soulager bien des scrupules et il est de bonne guerre de souligner les lignes de convergence. On prendra ici pour exemple non pas le distinguo classique entre Ancien et Nouveau Testament mais celui bien moins exploré et balisé entre le Royaume du Nord, d’Israël et celui de Juda, au lendemain de la mort de Salomon, étant entendu que le clivage préexistait bien avant. La critique biblique aura certes mis en évidence des ajouts, comme dans le cas du Livre d’Isaïe – on parle alors du Deutéro-Isaïe- et à partir de ce cas, force est de constater que certains chapitres additionnels portent nettement la marque « israélite ». comme dans le cas du passage où l’on fait dire à Cyrus, le roi de Perse, qu’il s’adresse à la maison d’Israel, se calquant sur l’édit du dit Cyrus au profit des Judéens, mettant en oeuvre leur retour de Babylone. Certains objecteront que s’il en était ainsi, on s’en serait aperçu et on n’aurait pas laissé passer certaines incongruités comme dans le cas du livre de l’Exode, dans le Pentateuque, où il est question d’un bout à l’autre des Enfants d’Israel conduit dans le désert vers la Terre Promise par un Moïse dont on nous dit qu’il aurait composé le dit Penteateuque, ce que contesta un Spinoza dans son traité théologico-politique. Deuxiéme Partie Aspects du syncrétisme centurique Pour répondre à la question posée plus haut, examinons le cas du syncrétisme centurique . On y trouve deux volets, l’un introduit par une préface à César, l’autre par une EPitre au roi Henri II. Contrairement à ce qui se passe pour la Bible, on n’en est même pas au stade de relever des différences majeures entre les dits volets, à savoir que le premier est à la solde de la Ligue catholique et l’autre à celle du parti du futur Henri IV, réformé. La question que nous avons posée plus haut est la suivante: pourquoi a-t-on placé au sein d’un même ensemble des textes aussi contraires? Mais ne serait-ce point là le propre du syncrétisme que ce déni au nom d’un matériau commun? Rappelons qu’en 1598 fut déclaré l’Edit de Nantes qui envisageait une sorte de paix entre les partis en présence, état qui se prolongera jusqu’en 1685 avec la Révocation. Eh bien, selon nous, un tel arrangement a manifestement du avoir lieu entre les descendants et ressortissants des deux « maisons » – le propos de Jésus atteste de la perpétuation de ce clivage mille ans après la destruction du Royaume du Nord. « Je suis venu pour les brebis perdues de la maison d’Israël ». Autrement dit, au nom d’une unité assez factice, l’on affirma une « unité » – revendiquée dans le Ecoute Israël autour du « Ehad » au nom de la raison d’Etat. JHB 12 08 21

mardi 10 août 2021

Le français, une langue initiatique Par Jacques Halbronn Nos travaux consacrés au passage de l’écrit à l’oral en français –dans le cadre de la « « francographie » semblent devoir nous conduire à la thèse d’une certaine filiation ou d’origine commune entre le français et l’hébreu modernes. En tant que locuteur de ces deux langues, des convergences phoniques nous interpellent. C’est ainsi qu’en hébreu « kvar » signifie « déjà » en français. Or, nous sommes bien là en présence d’une connexion entre deux consonnes. Une telle connexion se retrouve d’ailleurs dans de nombreuses langues en ce qui concerne la numération : drei, three, tres, tre, tri, trois, ce qui pourrait tenir à un apport particulier dans le domaine des chiffres et des nombres et cela vaut aussi pour le 4 (cuatro, tetra, quatre) (cf notre étude sur l’origine hébraique des glyphes numériques des « chiffres arabes », dans nos Mathématiques Divinatoires, Paris, La Grande Conjonction, Trédaniel,1983) Il semble que la forme « TR » soit particulièrement marquante pour le 3 et le 4. On parle du « sheva », terme emprunté à l’hébreu, en linguistique pour désigner la non-prononciation de la lettre « e » et du « e muet » en français. De telles combinaisons de consonnes s’observent : Morgen en allemand ou Morning en anglais –« matin » , par exemple ou encore « gross », grand - associe le « r » et le « g » dans un sens ou dans l’autre. Ou encore l’allemand Stern, pour étoile avec un doublon ST et RN.. Décidément, nous retrouvons la lettre « r », ce qui est attesté par le futur et l’infinitif du français forme avec le « r » : prendre, prendrai. Mais par -delà ces quelques sondages, la langue française du Nord (Oïl) est de très loin celle qui genére le plus de connexions consonantiques, ce qui n’apparait pleinement qu’à l’oral dans son rapport à l’écrit (morphonologie), ce qui implique une fort ancienne tradition orale non formulée explicitement mais toujours bien active en ce début de XXIe siècle même si cette tradition orale est fort mal représentée sur les bancs de l’école, lors de l’apprentissage de la « lecture » et notamment de la « récitation » ou de la « chanson » à tel point que d’aucuns qualifient cette pratique orale du français de « vulgaire » alors que c’est bien la plus authentique. Ce sont les étrangers à la vraie culture de la langue française qui se font plus royalistes que le roi en pratiquant un zéle de puriste assez mal venu. Il est vrai que la « bonne » pratique de l’oralité française est éprouvante pour celui qui n’a pas été forme très jeune à un tel exercice et la tentation est grande de dénoncer le processus des « liaisons « qui exige une vigilance constante tant à l’émission qu’à la réception. En ce sens, le français traité à la méridionale –avec l’accent du midi - est bien plus accessible car toutes les lettres y sont prononcées, ce qui évite les télescopages de consonnes. Le français oral « pointu » à la parisienne reléve d’une forme d’ésotérisme pour initiés. Il est plus facile de parler le français que de le comprendre. En tout état de cause, cette tradition orale aura déteint sur la forme écrite : qui de nos jours irait jusqu’à supprimer les apostrophes en restituant le « e » qu’elles remplacent ? Mais la tradition orale déborde largement la question des apostrophes ou des accents sur le « e ». On est donc ici au milieu du gué. Faut-il revenir en arrière ou bien pousser plus loin ? De nos jours, il semble bien que le français soit le tenant d’une musicalité de la langue à nulle autre pareil et c’est finalement peut être la vraie raison qui expliquerait son prestige auprès d’autres langues, déclenchant une forme de mimétisme toujours en situation d’échec. Parler le français comme il faut n’est donc pas à la portée du premier venu et un vrai francophone face à un étranger a souvent le sentiment que son interlocuteur perd pied quand il lui parle « normalement », c’est-à-dire selon des codes de prononciation « non dits ». Quelque part, le français affirme qu’il ne convient pas de faire preuve de trop de respect envers la forme écrite de la langue car cela risque fort de freiner voire de casser la vraie dynamique allusive de cette langue. JHB 10 08 21

jeudi 5 août 2021

Jacques Halbronn : Gaffarel et Spinoza pionniers de la critique biblique

Gaffarel et Spinoza pionniers de la critique biblique. par Jacques Halbronn Est ce une coincidence si la traduction latine des Curiositez Inouyes (1629) de Gaffarel (qui décédera en 1681) paraît en 1678 à Hambourg et à Amsterdam Curiositates Inauditae de Figuris Persarum talismanicis. Horoscopo Patriarchum et Characteribus Coelestibus Hambourg et Amsterdam (BNF) au lendemain de la parution de l’édition posthume des œuvres de Spinoza (mort en cette même année 1677) dont le Tractatus Theologico Politicus, considéré comme une œuvre pionnière de la critique biblique ? On comparera des extraits des tables des matières des deux ouvrages en prenant pour base la traduction française du Tractatus (Bib. Arsenal) parue sous le titre « La Clef du Sanctuaire » en 1678 à Leyde (Hollande- habituée à publier en français on pense à Nostradamus dont les quatrains paraissent chez le même éditeur que pour Gaffarel en latin :.Les Vrayes Centuries et Prophéties de maistre Michel Nostradamus, Amsterdam, Jean Jansson [...], 1668, soit dix ans plus tôt. Spinoza Clef du Sanctuaire table des chapitres I de la prophétie II Des prophétes IIIde la vocation des Hébreux & si le don de prophétie ne se trouvait que parmi eux IV De la loy divine Les raisons pourquoy les ceremonies ont été instituées & de la foy des histoires à scavoir en quel sens & à qui elles sont nécessaires VI des miracles VII de l’interprétation des Escritures VIII Que les cinq premiers livres de la Genése n’ont pas esté escrits par Moyses ni ceux de Josué, des Juges, de Rois de Samuel par ceux dont ils portent le nom X examen du Vieux Testament XII Du véritable original de la loy divine XX Que dans une République libre il doit estre permis d’avoir telle opinion que l’on veurt et mesme de la dire Gaffarel Curiositez Inouyes 1631 Partie ch I Qu’on a faussement imposé plusieurs choses auc Hébreux & au reste des Orientaux qui ne furent jamais Sommaire : 1 Arguments contre les Orientaux , sur quoy fondez 2 Juifs faussement accusez par Apion, Plutarque, Strabon, etc d’avoir adoré des asnes, des ceps de vigne & des nuées 3 Naissance de ces resveries. D’où tirée 4 Faux, que les Syriens adoraient les poissons. Xénophon, Cicéron etc réfutez 5 Dagon mais en forme de Triton Fable descouverte 6 Samaritains nullement idolastres non plus que Aaron & Jéroboam pour avoir dressé des veaux d’or 7 Chérubins non en forme de jeunes hommes contre tous les Autheurs grecs & Latin et la plupart des Hébreux 8 Arguments pour l’innocence des Samaritains 9 Raisons des Hébreux & de Caietan touchant la figure des chérubins nulles 10 Faux, que les Hébreux brulassent leurs enfants à l’idole de Moloch & d’où est venue la coutume de sauter par dessus les feux de la Saint Jean seconde partie Ch III qu’à tort, on a blasmé les Persans & les curiositez de leur magie, sculpture & astrologie 1 Mauvaise coutume de blasmer les Anciens Raisons qu’on apporte contre les Persans& leur magie examinées & trouvées nulles. Erreurs ensuite du Pseudo Bérose etc touchant Zoroastre 5 Erreurs (…) touchant Séraphins . Contes grotesques de Philon sur ce sujet 7 Choses merveilleuses & admirables qui ont prédit les malheurs qu’on a vu naistre Ch IV Qu’à faute d’entendre Aristote on a condamné la puissance des figures & conclu beaucoup de choses & contre ce Philosophe & contre toute bonne philosophie. 1 Erreur que l’ignorance des langues a causé dans les lettres 2 non pas 3 !faux qu’il faille dire 4 faux, mal entendue 5 Sotte interprétation 6 Erreur que l’on commet es mots 7 Faux qu’on tire d’Aristote que le feu soit humide, contre Du Villon 9 Fausse interprétation Ch VI 1 Vanité intolérable de quelques demy savants 7 Faux que le veau d’or & le serpent d’airain fussent des talismans Ch VII Que les objections qu’on fait contre les figures talismaniques n’ostent rien de leur puissance sur les objections 6 quatriesme objection réfutée 7 cinquiesme objection nulle 8 Faux que l’opération des talismans vienne des secrétes vertus de la pierre 9 Faux que la vertu des astres ne descende aussi bien sur le scorpion vivant que sur son image 15 Objections contre les Figures par cy devant incognues & leur response. Troisiesme Partie Ch VIII Qu il est faux que l’Astrologie des Anciens ait donné commencement à l’Idolatrie. Sommaire 3 mescompte de Pline à ce sujet 4 astrologie comment bonne ou mauvaise 8 Raisons qui prouvent l’innocence de cette curieuse antiquité Quatriesme Partie Des estoilles et de tout ce qui est en l’air 8 contre les rabbins L’on perçoit aisément des convergences de ton entre les deux auteurs. On signalera que Gaffarel recourt fréquemment à l’hébreu dans son texte et que Spinoza est Juif. On y trouve en fait un mélange de critique et d’apologétique car pour désarmer certains arguments il convenait d’en faire la critique JHB 05 08 21. e

Jacques Halbronn Le XVIIe siècle dénonce les erreurs et les fautes : ...

Jacques Halbronn Deux approches sur la réception de l'astrologie en c...

dimanche 1 août 2021

jacques halbronn La question du colonisé et autres thèmes compliqués

La question du colonisé, entre deux chaises par Jacques Halbronn La Colonisation qu'elle soit subie ou désirée, à l'instar de l'emprunt génére des situations hybrides difficiles à gérer sociologiquement, politiquement, psychologiquement., linguistiquement. Nous aborderons le probléme dans la Bible comme au prisme de l'histoire contemporaine. Rien de nouveau sous le Soleil et il est bon de traiter de sujets récurrents et non de partir de particularités propres à une époque donnée, comme les guerres mondiales ou les pandémies. La colonisation est donc un facteur de confusion et l'on pense à l'image de la chauve souris dans les fables de La Fontaine. Je suis oiseau, voyez mes ailes etc. Nous avons accordé beaucoup de temps dans nos recherches à l'emprunt linguistique et notamment à l'empreinte du français sur l'anglais. Mais plus récemment nous avons voulu traiter de la situation dans l'Histoire de la « Palestine », depuis le temps de Salomon jusqu'à celui de Jésus et notamment autour du mot « Israel » qui figure dans le « credo » juif avec le 'Ecoute (shema) Israel » Rappelons cette formule des Evangiles : Je suis venu pour les brebis perdues de la maison d'Israel, ce qui renvoie expressément, dans les Livres des Prophétes aux population du Royaume du Nord appelé Royaume d'Israel. Selon nous, ces populations auront été colonisées par les fondateurs de la Maison de Juda siége de la royauté de David et Salomon.Et à la mort de Salomon, les dites populations demandèrent un changement du « contrat » de vassalisation. Mais ce que l'on appelle la Bible est essentiellement marqué par Israel, tant pour l'Ancien que pour le Nouveau Testament et c'est ce que les « Juifs » d'aujourd'hui ne comprennent pas, ce qui est source de bien des malentendus. Le cas de l'Algérie illustre bien une telle problématique d'une colonisation qui crée une configuration particulière, réductible ni à l'étranger ni au colonisateur tout comme la langue anglaise n'est ni du français ni une langue « étrangère » stricto sensu. De même l'Algérien avant l'indépendance et même après, à plus d'un titre, et par delà les critères purement juridiques, linguistiques et géographique, ne serait ni vraiment français ni vraiment étranger. Dans l'Epitre aux Hébreux, dans le  Nouveau Testament, qui reprend un passage du Livre de Jérémie (ch. XXXI) autour de la question de l'Alliance  ancienne et nouvelle, l'on perçoit bien cette situation « invivable » de citoyens de seconde zone qui entretient du ressentiment de par un mélange de proximité et de différence. On est dans le « presque », dans le pas tout à fait, pas pleinement. Jésus, on l'a vu, s'était attaché au sort des descendants du Royaume d'Israel, détruit au VIIIe siècle et s'étant en partie repliés vers le Royaume du Sud. Abordons un autre point d'ordre théologique à propos de la « divinité «  de Jésus. De quel type de dieu reléve Jésus ? Selon nous, il est le fils des créateurs de notre Terre et de notre Ciel (cf Genése I) et non du Dieu premier de l'Univers. Il se situe donc en troisiéme position, ce qui correspond au statur de Jupitérien,selon notre anthropocosmologie. Le Jupitérien est celui qui a vocation à générer du nouveau et donc à produire de l'ancien. Cette dialectique ancien -nouveau qui se retrouve avec l'Ancien et le Nouveau Testaments, l' Ancienne et la Nouvelle Alliances, est au cœur de la démarche « jupitérienne ». Abordons, pour terminer, un dernier point qui concerne la dialectique de l'individuel et du collectif : c'est le probléme de la poule et de l'oeuf . Est ce le collectif qui impacte l'individuel ou bien l'inverse ? Actuellement, la question se pose avec une intensité particulière dans le rapport Israel/synagogue d'une part et Diaspora et judéité de l'autre. Nous pensons que la première exprérience est individuelle (Connais-toi toi même), à tous les niveaux et qu'elle ne revêt une dimension collective que dans un second temps. Mais par un biais cognitif, le stade individuel apparaît comme telescopé par le stade collectif et par voie de conséquence, cela conduit à un certain désaroi, flottement existentiel qui se manifeste autour de la théorie du genre laquelle tend à minimiser le stade premier de la découverte de ses propres potentialités. JHB 01 08 21