dimanche 13 août 2023

L'ouvvrage Moïse l'insurgé de Jacob Rogozinski Collection Passages 2022 néglige compléteme une telle problématique

mercredi 9 août 2023

jacques halbronn Théologie et linguistique. Recherches autour du tétragramme. Elohim= tétragramme. Yahou

jacques halbronn Théologie et linguistique. Recherches autour du tétragramme Elohim = tétragramme Yahou. Le Livre de l'Exode parle d'Elohim en ses premiers chapitres à l'instar du Livre de la Genése puis bascule en remplaçant Elohim par le tétragrame. dès le chapitre III comme si on avait voulu donner le change au début du Livre. Exode II ג וַיְהִי בַיָּמִים הָרַבִּים הָהֵם, וַיָּמָת מֶלֶךְ מִצְרַיִם, וַיֵּאָנְחוּ בְנֵי-יִשְׂרָאֵל מִן-הָעֲבֹדָה, וַיִּזְעָקוּ; וַתַּעַל שַׁוְעָתָם אֶל-הָאֱלֹהִים, מִן-הָעֲבֹדָה. 23 Il arriva, dans ce long intervalle, que le roi d'Égypte mourut. Les enfants d'Israël gémirent du sein de l'esclavage et se lamentèrent; leur plainte monta vers Elohim du sein de l'esclavage. כד וַיִּשְׁמַע אֱלֹהִים, אֶת-נַאֲקָתָם; וַיִּזְכֹּר אֱלֹהִים אֶת-בְּרִיתוֹ, אֶת-אַבְרָהָם אֶת-יִצְחָק וְאֶת-יַעֲקֹב. 24 Elohim entendit leurs soupirs et il se ressouvint de son alliance avec Abraham, avec Isaac, avec Jacob. כה וַיַּרְא אֱלֹהִים, אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל; וַיֵּדַע, אֱלֹהִים. {ס} 25 Puis, Elohim considéra les enfants d'Israël et il avisa. Exode III א וּמֹשֶׁה, הָיָה רֹעֶה אֶת-צֹאן יִתְרוֹ חֹתְנוֹ--כֹּהֵן מִדְיָן; וַיִּנְהַג אֶת-הַצֹּאן אַחַר הַמִּדְבָּר, וַיָּבֹא אֶל-הַר הָאֱלֹהִים חֹרֵבָה. 1 Or, Moïse faisait paître les brebis de Jéthro son beau-père, prêtre de Madian. Il avait conduit le bétail au fond du désert et était parvenu à la montagne divine, au mont Horeb. ב וַיֵּרָא מַלְאַךְ יְהוָה אֵלָיו, בְּלַבַּת-אֵשׁ--מִתּוֹךְ הַסְּנֶה; וַיַּרְא, וְהִנֵּה הַסְּנֶה בֹּעֵר בָּאֵשׁ, וְהַסְּנֶה, אֵינֶנּוּ אֻכָּל. 2 Un ange du Seigneur (tétragramme) lui apparut dans un jet de flamme au milieu d'un buisson. Il remarqua que le buisson était en feu et cependant ne se consumait point. ג וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה--אָסֻרָה-נָּא וְאֶרְאֶה, אֶת-הַמַּרְאֶה הַגָּדֹל הַזֶּה: מַדּוּעַ, לֹא-יִבְעַר הַסְּנֶה. 3 Moïse se dit: "Je veux m'approcher, je veux examiner ce grand phénomène: pourquoi le buisson ne se consume pas." ד וַיַּרְא יְהוָה, כִּי סָר לִרְאוֹת; וַיִּקְרָא אֵלָיו אֱלֹהִים מִתּוֹךְ הַסְּנֶה, וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה מֹשֶׁה--וַיֹּאמֶר הִנֵּנִי. 4 L'Éternel (tétragramme) vit qu'il s'approchait pour regarder; alors Elohim l'appela du sein du buisson, disant: "Moïse! Moïse!" Et il répondit: "Me voici."(Ineni) Au verset 13 du chapitre III, la divinité se définit ainsi : אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה à la demande de Moïse puis simplement,dans le même verset, sous la forme אֶהְיֶה, alors que la forme a déjà été employée וַיַּרְא יְהוָה, ce qui correspond au tétragramme. On voit dans le cours d'un seul et même chapitre trois formes divines se succéder ou se compléter.Elohim, Tétragramme et Eyé sans que soit expliqué au lecteur le lien entre la forme יְהוָה et la forme אֶהְיֶה. Mais grammaticalement, au futur, le youd est le préfixe de la troisiéme personne et le aleph de la première personne tant pour le singulier que pour le pluriel. La présence du Vav dans le premier cas, nous fait pencher vers la roisiéme personne du pluriel alors que le préfixe Aleph indique une première personne. Rappelons que Elohim est un pluriel avec finale "im"" Si l'on prend le verbe être en hébreu la troisiéme personne se présente ainsi avec un Vav. ils seront הם יהיו (hem yiyou) avec youd en tête et la première personne avec Aleph en tête אֶהְיֶה Eyé/ On observe donc une alternance du singulier et du pluriel. les deux formes plurielles Elohim et Yiyou semblent interchangeables et la forme au singulier du verbe être n'apparait que dans le cadre du dialogue avec Moise. Au demeurant Yiyou est systématiquement remplacé à l'oral par Adonay, qui est un possesif pluriel de première personne "mes seigneurs"/ Au futur du singulier, pour la trosiéme personne, on a הוא יהיה (yiyé) à rapprocher de Eyé, à la première personne. Selon nous la forme יהיו est plus correcte que celle utilisée dans le métatexte יְהוָה et qui s'est imposée/ Wikipedia Adonaï (Hébreu : אֲדֹנָי), est la forme plurielle d'Adon, un terme qui signifie « mon maître », Bien que pluriel, Adonaï se conjugue au singulier (voir aussi le pluriel Elohim)." יג וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה אֶל-הָאֱלֹהִים, הִנֵּה אָנֹכִי בָא אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְאָמַרְתִּי לָהֶם, אֱלֹהֵי אֲבוֹתֵיכֶם שְׁלָחַנִי אֲלֵיכֶם; וְאָמְרוּ-לִי מַה-שְּׁמוֹ, מָה אֹמַר אֲלֵהֶם. 13 Moïse dit à Dieu (Elohim): "Or, je vais trouver les enfants d'Israël et je leur dirai: Les Dieux (Elohé, pluriel)de vos pères m'envoie(nt) vers vous... S'ils me disent: Quel est son nom? que leur dirai-je?" יד וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים אֶל-מֹשֶׁה, אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה; וַיֹּאמֶר, כֹּה תֹאמַר לִבְנֵי יִשְׂרָאֵל, אֶהְיֶה, שְׁלָחַנִי אֲלֵיכֶם. 14 Dieu (Elohim) répondit à Moïse: " Eyé asher Eyé " Et il ajouta: "Ainsi parleras-tu aux enfants d'Israël: C'est Eyé (Aleph hé, yod,hé) qui m'a délégué auprès de vous." Conclusion: selon nous, le métatexte qui encadre la scéne en question est défectueux et dénote une certaine méconnaissance de la langue, ce qui apparait également dans l'usage aléatoire et épisodique du Vav conversif (Vayomer, dans Exode III) puisque dès les deux premiers versets du Livre de la Genése, la régle du Vav n'est pas respectée: א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu (Elohim) créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n'était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l'abîme, et le souffle de Dieu (Elohim) planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu(Elohim) dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut. En définitive, les noms d'Elohim et du tétragramme s'équivalent et il serait vain de tenter de les différencier mais cela ne signifie nullement que ces termes aient le même sens pour tout le monde, tout comme d'ailleurs le nom de Dieu! Force est de constater que l'usage du pluriel est parfaitement admissible. JHB 08 08 23

mardi 8 août 2023

Jacques halbronn Linguistique. Le désordre des marqueurs de genre et de nombre en hébreu

jacques halbronn Linguistique Le désordre des marqueurs de genre et de nombre en hébreu. La moindre des choses, dans la gestion d’une langue, est le respect des marqueurs, d’autant que toute société dépend de marqueurs, à un autre niveau. D’où le lien sur lequel nous ne cessons d’insister entre linguistique et anthropologie. Face à un mot, il est bon d’identifier les marqueurs qui l’affectent, tant pour ce qui reléve du genre que du nombre, puisque tout mot renvoie, peu ou prou, à l’une et l’autre de ces notions. On peut parler de dysfonctionnement lorsque le décodage ne s’opére pas correctement. Si l’on prend le cas d’école de l’hébreu, on sera d’accord pour associer la finale « ou » ou « im » au pluriel. Dès lors le nom de Dieu nous apparait comme pluriel, tant pour Yahou (tétragramme souvent rendu par Yahwé voire Jéovah) que pour Elohim . La forme Yahou (abréviation Yah, comme dans Hallélouya, louez Dieu) est largement attesté dans le nom des prophétes: Isaie -Yeshayahou, Elie -Eliahou, Jérémie Yeremiahou. Abordons à présent le nom Yahoud d’où vient le mot latin Judaeus,(corrompu en Juif), ce qui aura donné judaisme, judéité etc Pour nous, il est clair que Yahoud désigne celui qui observe le culte de Yahou ce qui est notre lecture du tétragramme; Youd, Hé, Vav, hé. De Yahoud, on passe à Yehouda, qui est le nom d’un des fils de Jacob mais dont la terminaison est étrangement féminine. Une autre version associe Yehoud au verbe signifiant rendre grâce (merci: toda, lehodoth). Jérémie XXXI ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה–בְּרִית חֲדָשָׁה. 30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur (-יְהוָה), où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda -בֵּית יְהוּדָה une alliance (Brit) nouvelle, Mais pourquoi, doit-on se demander, l’usage d’un marqueur féminin (a) pour désigner ce fils de Jacob, destiné à la royauté? Faudrait il comprendre que ce Juda se veut la « fiancée » de Yahoud? Il est vrai que le féminin est utilisé en diverses circonstances tant dans l’Ancien que dans le nouveau testaments. D’où l’expression « il descendra d’une vierge » à propos du Messie ou enco en ouverture de l’Office du Vendredi soir « Lekha Dodi »(la fiancée Shabbat), le Melave Malka (malka:la reine); qui cloture le temps du Shabbat, sans oublier le Cantique des Cantiques (cf livre de prières du MJLF) ni Sarah, l’épouse d’Abraham et mère d’Isaac, grand mère de Jacob. Nous avons déjà signalé certaines dérives en ce qui concerne l’usage du pronom personnel masculin qui est fréquemment rendu en « ata », ou au possessif « kha » (comme dans le Shéma Israel). En français, on a le trio MTS mon-ton-son pour le possessif ( ou moi, toi, soi). Dans les autres langues latines, on trouve non pas le « on » mais le « o » comme marqueur du masculin, soit pour le français, l’ajout du « n » et la production d’un son diphtongué. En revanche, l’anglais a abandonné le » thou » (le tu) pour le You, ce qui renvoie à la troisiéme personne comme en hébreu.(préfixe Yod du futur), ce qui correpond à une forme de politesse où l’interlocuteur est désigné à la troisiéme personne (Votre Majesté). Nous avons déjà signalé l’anomalie des suffixes de l’imparfait en hébreu où le Thav ne sert pas uniquement pour la deuxiéme personne du masculin et du pluriel mais pour le première personne du masculin singulier alors qu’il devrait s’agir d’un Noun! On a ainsi étrangement en hébreu Katavti, j’ai écrit et Katavta, tu as écrit au lieu de Katavni qui correspond au pluriel à Katavnou, nous avons écrit! JHB 08 08 23

dimanche 6 août 2023

Jacques Halbronn Ecrites astrologiques. Jérusalem. Ecrits 1968

Jacques Halbronnn Ecrits astrologiques année 1968 Si en 1976, nous publiâmes Clefs pour l'astrologie, à moins de 30 ans, nous avions amorcé un processus rédactionnel, déjà 8 ans auparavant, en Israel; Ayant retrouvé nos cahiers de travail, nous en extrayons des segments significatifs permettant une nouvelle mise en perspective, à 45 ans de distance. En juin 1969, nous publierons un texte "Portrait de l'homo astrologicus" dans le journal des étudiants francophones de l'Université Hébraique de Jérusalem (dont un des responsables était Shlomo Malka) Ces textes nous renseignent sur les motivations qui étaient les notres à l'aube de notre carrière de chercheur en Astrologie. Introduction à la Science Astrologique L'Astrologie se trouve dans une situation extrémement difficile : Elle n'a ni développé jusqu"à présent la rigueur scientifique de ses bases, ni n'est parvenue à pouvoir controler et expliquer les événements quotidiens et controlables de l'existence; L'Astrologie se situe aujourd'hui et provisoirement au milieu de ces deux positions qui permettraient l'une ou l'autre de convaincre de son utilité un grand nombre d'individus; Aujourd'hui, l'astrologie présente un système qui permet de connaitre les causes fondamenales de l'action humaine sans entrer dans le détail et sans permettre à l'astrologue de formuler un jugement parfaitement objectif et rigoureux. L'individu qui aujourd'hui s'adresse et s'intéresse à l'astrologie doit accepter ces déficiences signalée et passe par dessus les imperfections de l'astroloie et accepter l'atsrologie comme futur et non comme présent enfin comme à transformer et à améliorer et non à utiliser aveuglément L'Art astrologique. L'art de l'astrologie consiste à réanimer et à redécouvrir le sens à donner aux signes, aux planétes, aux secteurs terrestres (maisons). Ici, l'acuité et la profondeur d'investigation de l'astrologue apportent des différences de puissance considérables. Le Bélier ou le Verseau, la lune et Vénus, le secteur 3 ou le secteur 10 n'ont pas un sens énoncé une fois pour toutes. (...) Le véritable astrologue doit pouvoir redécouvrir ces données par intuition , ce qui montre l'existence en nous et dans le monde de la réalité astrologique. L'enchevétrement des planétes, des signes, des secteurs terrestres, leurs rapports mutuels font la difficulté et l'intérêt de l'astrologie. Nous allons à présent exposer nos découvertes dans l'exploration de la jungle astrale; Que d'autres nous prolongent! Astrologie terrestre et astrologie céleste L'astrologue prend en considération deux séries d'éléments pour formuler son jugements: l'une, céleste, comprend l'étude de la force des planétes selon le signe où elles se trouvent, l'autre, terrestre, prend en considération les facteurs héréditaires et sociaux qui "accueilleront" avec plus ou moins d'harmonie ces éléments célestes; Il n'est absolument pas évident que les deux astrologies s'harmonisent, elles peuvent être contradictoires, ce qui se fait aux dépens de l'individu, de sa puissance d'action. Théorie et pratique en astrologie. Au stade théorique, l'individu est toujours en possession de l'intégralité de son potentiel (...) Au stade pratique, il faut tenir compte 1 des maisons où se situent les planétes 2 de l'harmonie entre le thème originel et celui de l'époque considérée. L'action n'est possible qu'au moment où il y a accord entres les planétes-Idées du thème et les planètes-Puissances du Ciel Plus les maisons sont faibles, moins la différence est grande entre les périodes théoriques et pratiques; La Science astrologique L'astrologie peut devenir scientifique en s'exprimant, originalement et uniquement dans trois directions; A Historicité L'astronomie qui étudie le mouvement des astres a constaté l'existence de cycles de durée différente, ce qui implique une variation de rareté dans les configurations planétaires. Ce coefficient peut être déterminé mathématiquement et utilisé par l'astrologie pour connaitre l'importance historique de chaque individu, de la banalité à la rareté. Les cyclee astraux étant l'expression des grands mouvements historiques, la participation variable à ces mouvements indique l'impotance historique d'un individu L"astrologie au carrefour de l'infiniment grand et de l'infiniment petit L'astrologie détermine l'essence afin que le choix des existences soit rationnel/ la connaissance de l'infiniment grand s'ajoute et ne contrarie pas les actions innombrables et sans limites de l'infiniment petit; L'astrologie, source de puissance nationale (printemps 68) L'Etat qui adoptera le premier l'astrologie et l'utilisera à tous les niveaux, en toutes circonstances, l'Etat où chacun sera astrologue, sera bien près de prendre définitivement la tête de ce monde. La puissance astrologique est supérieure à tout autre moyen d'action elle centuplera les possibilités d'épanouissement des citoyens, elle permettra à un Etat, pour la première fois, de prendre son sort en main car cet Etat connaitre l'influence formidable les astres sur nos existences, sur chacun de nos actes et par là n'en sera plus l'aveugle prisonnier; Le peuple juif sera le bénéficiaire de cette source de puissance car je ferai tout pour qu'il en soit ainsi. Aucun Etat n'a plus à gagner en adoptant l'astrologie que l'Etat juif. Car les potentialités des Juifs sont incroyablement peu mises en lumière dans ce monde dégénéré, automatisé. Pourtant, ces potentialités existent, pourtant seul le peuple juif a bel et bien échappé à la dégénérescence générale. L'astrologie est une connaissance extrémement simple à acquérir. n'importe qui peut devenir astrologue. La difficulté unique réside en ce qu'il faut "croire" en l'astrologie, c'est à dire lui faire confiance, respecter son verdict de juge: cela est plus élevé, cela est moins élevé; Un juge qui trie, condamne, commande; Il ne suffit pas d'être rompu aux techniques astrologiques pour être astrologue, il faut aussi avoir le courage moral de se soumettre à ses jugements ; les hommes sont pesés selon leurs véritables capacités. Plus d'imposteurs! L'Astrologie n'est pas fataliste et ne prétend formuler des prévisions intangibles sur l'avenir. L'astrologie permet d'estimer les capacités d'un individu, ce pour quoi il est le plus apte, son degré d'élévation intellectuelle, spirituelles, son attitude active ou passive en face des événements; L'Astrologie montre les influences qui nous ménent afin de ne plus avoir l'illusion que ce que nous voyons ou sentons correspond à la réalité mais seulement à notre subjectivité. Le mirage de l'être, centre du monde malgré lui, est détruit par l'astrologie. Les êtres ne sont ni tous semblables, ni tous dissemblables. Nous formons des familles, des ramifications multiples, si multiples que tous les êtres reçoivent des influences propres à eux seuls, mais suffisamment restreintes par ailleurs pour que l'effort de comprendre chacun ne soit une recherche absurde et sans fin.(...) Les explications que je donne dans ce livre me sont propres et ne revendiquent aucun parrainage. Il y a une réalité astrologique et la lecture des livres permet d'en prendre conscience, elle ne doit pas nous couper de l'observations directe de cette réalité qu'il nous suffit d'explorer avec nos sens L'usage de l'astrologie Nous nous complétons mutuellement; Quand bien même, certains seraient aptes à tout faire, ils devraient choisir en eux mêmes et laisser aux autres le soin de les aider. L'astrologie, mieux que toute autre, enseigne le respect d'autrui. On comptera sur autrui. L'astrologie exige pour être vraiment saisie une ample ouverture spirituelle. Vaut-il mieux mener une vie obscure et inconnue ou se sentir l'instrument du destin et guidé par une puissance supérieure.? N'est ce pas lorsque l'homme sent au-dessus de lui un guide qu'il est le plus heureux, le plus épanoui? Chacun cherche un maître. Ce maître, c'est d'abord notre vie et notre vie se lit dans les astres. Nous devons aider ceux qui ont besoin de nous et accepter d'être aidés par ceux qui veulent nous aider et non leur refuser notre attention (..) L'astrologie permet de savoir la puissance de chaque individu, sa destinée. Elle permet d'éviter le gaspillage et le tatonement. Pourtant une question fondamentale se pose : si l'astrologie appelle le déterminisme , en quoi sa connaissance peut-elle provoquer une modification? La réponse exige la connaissance de l'Histoire. L'Astrologie ne peut servir d'arme à un Etat que si l'Histoire l'a prévu. La preuve est que pendant des siècles et des siècles elle ne fut plus utilisée couramment, que pendant d'autres périodes, elle servait au tracé des villles comme au jour des batailles. Si Israel adopte l'astrologie, c'est qu'il devait l'adopter. Dès lors que ceux qui y naitront ou ceux qui y vivent déjà ont dans la disposition de leurs astres cette possibilité d'épanouissement inattendue apparemment; Cette réponse revient à dire que pour moi Israel devra un jour ou l'autre adopter l'Astrologie et que je me sens destiné à contribuer à cette heureuse innovation. Ce qui fait la force des révolutionnaires c'est la conscience qu'ils ont d'être choisis; L' astrologie peut également présider aux décisions politiques, militaires, scientifiques. Il est possible de choisir une nouvelle naissance pour Israel, choisie dans les meilleurs conditions astrales possibles. L'astrologie, c'et Dieu mais plus un Dieu qui souléve et agit seul mais qui agit à travers nous, nous laissant l'effort et l'indépendance. Mais il faut croire en elle et celui qui est trop loin de Dieu n'a pas le droit ni le pouvoir d'être secouru par elle"

vendredi 4 août 2023

Jacques halbronn La relation d'Adam à Adama dans la Bible

" jacques halbronn La relation Adam/Adama.. La filiation adamique Internet Dans Gn 2:72, « Élohim forma ha-adam, poussière de ha-adama » : ha-adam, c'est « l'homme », littéralement « le terreux, le glaiseux » ; ha-adama est « la terre », « la glaise »3. Le jeu de mots étymologique du rédacteur biblique est analogue au latin homo qui tire son origine d'humus4. Cette étymologie populaire qui fait venir Adam d’adama ne tient pas compte du mode de formation des mots de la langue hébraïque : du plus court au plus long, parallèlement à l'élaboration des notions. C'est donc Adam qui donne Adama et pas le contraire. Dans le texte, la terre n'est nommée adama qu'après la formulation par Dieu du projet de faire Adam. Auparavant, elle s'appelle eretz. "On appréciera cette observation quant au passage de la forme brève à la forme longue, ce qui est au coeur de notre description des labgues selon une dialectique matrice.Déribés, masculin/féminin meême si l'on peut être tenté par la thèse de la contraction. Cela dit, pouir nous, Adama , c'est le lieu associé, prpmis à Adam.* et Adam ce n'est pas l'être humain en général mais l'homo astrologicus, le Juif adamique qui s'oppose à l'Israélite (Jacob). Esau le frère de Jaob est Admoni, le roux, d'où la question du dtoit d'ainesse et du plat de lentilles, de couleur rouge. Comme dit cet auteur(supra), Adama s'oppose à Eretz, terme utilisé au premier verset de la Genése. Le reformatage de Eretz donne Adama, tout comme Ich fait face à Ish(a)( Genése IV) Nous trouvons très pertinente ce développement sur Wikipédia https://fr.wikipedia.org › wiki › articme Adam "Dans le texte, la terre n'est nommée adama qu'après la formulation par Dieu du projet de faire Adam. Auparavant, elle s'appelle eretze. archives Bonjour messieurs les Rabanim :J'aimeras savoir la difference qu'il y a entre le mot eretz et le mot adama. Pourquoi lors de la braha d'1 fruit provenant de la terre ne disons nous pas le mot eretz au lieu du mot adama? le mot adama aurait il une conotation plus sainte ? Rav Elie Kling Lundi 31 mai 2004 - 23:00 Erets, c'est le pays. Adama, c'est la terre. Lorsque l'on mange des fraises,par exemple, la berakha doit mentionner qu'il s'agit d'un fruit poussant sur la terre et non aux arbres mais son pays de provenance n'a pas d'importance. C'est pourquoi on utilise le terme de "adama". En ce qui concerne votre deuxieme question, reportez-vous aux questions 5781, 6057 et celles de la meme serie. Paul Nothomb (Erets-Adama) La confusion entre ces deux termes est née de la première traduction de la Bible en grec (La Septante). Ces erreurs furent reprises par la Vulgate latine de St Jérôme et depuis constamment diffusées par toutes les autres traductions. Il n’y a guère de confusion sémantique qui ait produit d’aussi profonds ravages. Quand saint Paul écrit : « le premier homme est de la terre » pour l’opposer au second, le Christ « qui est du ciel » (Cor 15,47) il fonde le fatal dualisme « terrestre-céleste » que systématisera saint Augustin qualifiant les impies de « race terrestre, ceux qui aiment leur origine terrestre et se complaisent dans la félicité terrestre d’une terrestre cité » (Civitas Dei XV, 7). La doctrine de la haine de la terre, ou du moins de son mépris, inculquée aux moines, véhiculée par les mystiques, et qui imprègne encore aujourd’hui la mentalité occidentale la plus matérialiste, était née. Or le passage biblique auquel saint Paul et tous ses continuateurs se référent ne dit pas que l’homme est tiré de la terre (« erets ») mais de la « adama » (Gn 2,7). De même ce n’est pas la « erets » qui est maudite à cause de l’homme, c’est la « adama » (3,17). Caïn n’est pas un serviteur de la « erets » mais de la « adama » (4,2). Son offrande, que Dieu rejette, n’est pas composée de fruits de la « erets » mais de la « adama » (4,3). Le sang d’Abel ne crie pas à Dieu depuis la « erets » mais depuis la « adama » (4,10), etc. En réalité dans la Bible, Dieu ne maudit jamais, et n’a jamais maudit, la terre « erets » qu’il a créée le premier jour (1,1) en tant que monde, et qu’il a au contraire déclarée « très bonne » comme tout ce qu’il a fait (1,31). Il ne maudit non plus jamais, et n’a jamais maudit, la terre en tant que sol vierge et non cultivé qu’il appelle aussi « erets » (1,10) et dont il fait sortir au troisième jour toute la végétation (1,11 et 12). C’est un point très important à noter. Dans les récits des origines, « erets » ne désigne pas seulement la masse terrestre ou ses délimitations géographiques, pays, monde, etc., mais aussi le sol non cultivé, la surface de la terre à l’air libre et non recouverte d’eau, puisqu’il est dit qu’au troisième jour lors de la réunion en une seule masse des « eaux en dessous du ciel » Dieu, en opposition aux mers ainsi formées « appela le sec erets » (1,10). Il ne l’appelle pas « adama » comme il le devrait selon nos modernes traducteurs, prétendant revenir à la distinction que fait le texte hébreu entre « erets » et « adama » mais qui la réduisent à celle, de degré et non de nature, de « terre » et « sol » en français. Pour eux, par rapport à la « erets », terme général, la « adama » désignerait le « sol », et tout particulièrement le sol d’où a été tiré l’homme, donc le sol vierge avant toute culture, et même avant toute végétation. La Septante, première traduction de la Bible, datant du troisième siècle avant notre ère, avait tout nivelé. Reflétant sans doute un courant de la tradition juive qui considérait déjà comme synonymes ou quasi-synonymes « erets » et « adama », elle avait traduit uniformément les deux termes devenus effectivement très voisins dans l’usage de l’époque (par suite du phénomène bien connu de l’usure des mots, qui existe dans toutes les langues, même sacrées) par « guè » c’est-à-dire « terre » en grec. Or le grec possède un mot spécifique pour dire « sol ». Si la distinction entre « erets » et « adama » était celle de « terre » et « sol » en français, comme l’affirment nos traducteurs modernes, il me semble que la Septante aurait employé ce mot (« edaphos ») pour traduire « adama », au lieu de « guè », qui abolit en fait toute distinction dans le texte grec, dont sont extraites toutes les citations bibliques du Nouveau Testament, entre « erets » et « adama ». JHB 04 08 23

jacques halbronn La problématiuqe de la question dans le Livre de la Genése

jacques halbronn La problématique de la Question dans le Livre de le Genése Nous avons récemment insisté au niveau la constitution des langues sur l’importance de la question et nous verrons ce qu’il en est dans le Livre de la genése, Dieu interroge Adam Cain : où est ton frère? Et Abraham interroge Dieiu à propos du nombre de Justes se trouvant à Sodome Ou encoe Moise dans Exode III demandant à Dieu comment présenter les choses ; Dans le seul chapitre III du Livre de la Genése, les questions fusent: א וְהַנָּחָשׁ, הָיָה עָרוּם, מִכֹּל חַיַּת הַשָּׂדֶה, אֲשֶׁר עָשָׂה יְהוָה אֱלֹהִים; וַיֹּאמֶר, אֶל-הָאִשָּׁה, אַף כִּי-אָמַר אֱלֹהִים, לֹא תֹאכְלוּ מִכֹּל עֵץ הַגָּן. 1 Mais le serpent était rusé, plus qu’aucun des animaux terrestres qu’avait faits l’Éternel-Dieu-(Yahwé Elohim). Il dit à la femme: « Est-il vrai que Dieu (Elohim) a dit: vous ne mangerez rien de tous les arbres du jardin? » ב וַתֹּאמֶר הָאִשָּׁה, אֶל-הַנָּחָשׁ: מִפְּרִי עֵץ-הַגָּן, נֹאכֵל. 2 La femme répondit au serpent: « Les fruits des arbres du jardin, nous pouvons en manger; ג וּמִפְּרִי הָעֵץ, אֲשֶׁר בְּתוֹךְ-הַגָּן–אָמַר אֱלֹהִים לֹא תֹאכְלוּ מִמֶּנּוּ, וְלֹא תִגְּעוּ בּוֹ: פֶּן-תְּמֻתוּן. 3 ט וַיִּקְרָא יְהוָה אֱלֹהִים, אֶל-הָאָדָם; וַיֹּאמֶר לוֹ, אַיֶּכָּה. 9 L’Éternel-Dieu appela l’homme, et lui dit: « Où es-tu? » י וַיֹּאמֶר, אֶת-קֹלְךָ שָׁמַעְתִּי בַּגָּן; וָאִירָא כִּי-עֵירֹם אָנֹכִי, וָאֵחָבֵא. 10 Il répondit: « J’ai entendu ta voix dans le jardin; j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. » יא וַיֹּאמֶר–מִי הִגִּיד לְךָ, כִּי עֵירֹם אָתָּה; הֲמִן-הָעֵץ, אֲשֶׁר צִוִּיתִיךָ לְבִלְתִּי אֲכָל-מִמֶּנּוּ–אָכָלְתָּ. 11 Alors il dit: « Qui t’a appris que tu étais nu? Cet arbre dont je t’avais défendu de manger, tu en as donc mangé? Idem dans le chapitre suivant, IV on a le célébre dialogue: ט וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-קַיִן, אֵי הֶבֶל אָחִיךָ; וַיֹּאמֶר לֹא יָדַעְתִּי, הֲשֹׁמֵר אָחִי אָנֹכִי. 9 L’Éternel (Yahwé) dit à Caïn: « Où est Abel ton frère? » Il répondit: « Je ne sais; suis-je le gardien de mon frère? » י וַיֹּאמֶר, מֶה עָשִׂיתָ; קוֹל דְּמֵי אָחִיךָ, צֹעֲקִים אֵלַי מִן-הָאֲדָמָה. 10 Dieu dit: « Qu’as-tu fait! Le cri du sang de ton frère s’élève, jusqu’à moi, de la terre (Adama). Exode III יג וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה אֶל-הָאֱלֹהִים, הִנֵּה אָנֹכִי בָא אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְאָמַרְתִּי לָהֶם, אֱלֹהֵי אֲבוֹתֵיכֶם שְׁלָחַנִי אֲלֵיכֶם; וְאָמְרוּ-לִי מַה-שְּׁמוֹ, מָה אֹמַר אֲלֵהֶם. 13 Moïse dit à Dieu (Elohim): « Or, je vais trouver les enfants d’Israël et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m’envoie vers vous… S’ils me disent: Quel est son nom? que leur dirai-je? » C’est dire à quel point le processus du questionnement est essentiel dans la communiication. Or l’hébreu ne dispose pas d’un clavier morphologique très élaboré. On trouve beaucoup de « mah » מֶה ou mi מִי; mais point de verbe couvrant étymologiquement ces expressions à la différence du latin où quaestio est en phase avec quid, quo, quando, quomodo etc avec la matrice « QU »