samedi 28 mai 2022

jacques Halbronn Psychosociologie. Leadership. L'archétyoe "Moise" La solitude du chef face au peuple

Jacques Halbronn Psychosociologie. Leadership L'archétype "Moïse" , la solitude du chef face au peuple. La critique des textes - textologie- ne saurait se passer de schémes , de grilles censés sous tendre une certaine anthropologie. Cela lui permet de corriger ou/et de compléter certaines lacunes ou de signaler certaines interpolations en établissant une norme de référence. Sans disposer de tels outils, le chercheur se trouvera bien démuni (on pense à la Fourmi de la Fable) et impuissant face à la corruption des textes, des corpus. Nous nous intéresserons ici plus spécialement à dessiner le portrait type du chef, avec ses forces et ses faiblesses. Il est clair que le leader, paradoxalement, peut sembler devoir souffrir d'une certaine fragilité, pour des raisons en quelque sorte numériques et quantitatives puisqu'il est condamné à être minoritaire face à la masse de ceux auxquels il aura affaire.. On pourrait en ce sens parler de mystère, de miracle du chef, Certes, la vie d'un leader n'est pas une partie de plaisir et la Roche Tarpéienne est proche du Capitole. Il est dépendant du processus de cycicité, d'alternance et il entre en rivalité avec d'autres prétendants au commandement, à l'exercice du pouvoir. C'est sous cet angle que nous entendons traiter de la question du Messie, dans la Bible (Ancien et Nouveau Testaments) et plus généralement du Juif autour de cette formule "Nul n'est prophéte en son pays" (Evangile). Une confusion fort répandue consiste à croire que le leader a vocation à guider "son" peuple alors qu'en réalité, le leader est envoyé, délégué, vers un peuple qui n'est pas le sien, comme dans le cas de Moïse, de Cyrus ou de Jésus.. Le cas de Cyrus, le roi de Perse, est matriciel en ce qu'il génére moins de contre sens Il est présenté comme "messie" (oint) envoyé vers les Hébreux en vue de les ramener à leur terre d'origine dont ils ont été déportés '(c VIe siècle avant JC) Cyrus aura, selon nous, servi de modéle pour dessiner les profils de Moïse et de Jésus; Or, la plupart du temps, on nous asséne que Moïse était un Hébreu et que Jésus s'adressa à son peuple, les juifs. Certaines interpolations et ajouts auront d'ailleurs créé, entretenu délibérément le doute quant à leur appartenance et à leur mission. Comme nous l'exposions plus haut, il est nécessaire de repérer de telles additions et distorsions en se servant d'une grille de lecture fiable et viable. Dans Le monde juif et l'astrologie ( Ed Arché 1985), nous avons montré qu'il existait un scénario de naissance tant chez Moise que chez Jésus (le berceau, la créche. D'ailleurs, Mahomet n'est-il point appelé 'envoyé ( rassoul) d'Allah? Exode III Le verbe sholeah a donné "shaliah" en hébreu, l'envoyé. י וְעַתָּה לְכָה, וְאֶשְׁלָחֲךָ אֶל-פַּרְעֹה; וְהוֹצֵא אֶת-עַמִּי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם. 10 Et maintenant va, je te délègue (Eshlakhkha) vers Pharaon; et fais que mon peuple, les enfants d'Israël, sortent de l'Égypte." En fait, les deux premiers chapitres du Livre de l'Exode ont été ajoutés et l'ouvrage devrait débuter au chapitre III tout comme celui de la Genése, au chapitre V d'où ses premiers mots (Toldoth) qui rendent compte du nom du titre grec (Septante) Genése. On notera les redondances avec le Ier Chapitre de ce Livre. "Lorsque Dieu créa Adam, il le fit à sa propre ressemblance."(à son image) א זֶה סֵפֶר, תּוֹלְדֹת אָדָם: בְּיוֹם, בְּרֹא אֱלֹהִים אָדָם, בִּדְמוּת אֱלֹהִים, עָשָׂה אֹתוֹ. 1 Ceci est l'histoire des générations (Toldoth) d'Adam Lorsque Dieu créa Adam, il le fit à sa propre ressemblance. Venons en à présent au personnage du Juif dont il est couramment rappelé la condition d'étranger. Mais n'est ce pas justement le lot du chef d'être étranger au groupe auquel il a affaire, à ses risques et périls ? Or, le discours sioniste en vigueur ne semble pas avoir intégré une telle problématique et se lamente sur le sort des Juifs, à la merci des pogroms. Il n'arrive pas à penser valablement la condition minoritaire du chef en appliquant aux Juifs un modéle inadéquat et inapproprié, ce qui est toujours facheux. La notion même de peuple convient-elle en la circonstance? On peut en douter. On pense au cas des femmes, vouées, du fait de l'exogamie à se trouver également "étrangères" au sein de la famille de leur époux. JHB 28 05 22

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mercredi 25 mai 2022

jacques Halbronn Linguistique comparée. La centralité du français, entre langues latines et germaniques

jacques halbronn Linguistique comparée. La centralité du français, entre langues latines et germaniques Le français ne peut, selon nous, s'appréhender qu'en croisant le monde latin et le monde germanique, d'où d'ailleurs son double nom de France (Frankreich) et de Gaulle (gallo-romain).A cela vient s'ajouter le rayonnement du français sur nombre de langues de l'Europe du Nord, de l'Angleterre à la Russie. Si, effectivement, la langue "française" a pu être classée comme "langue latine", cela tient aux rapprochements flagrantes tant avec le latin qu'avec les langues de la famille latine. Toutefois, ces convergences ont leurs limites car en creusant un peu, des différences marquantes se font jour qui mettent sur la piste du domaine germanique, non pas tant sur le plan lexical que sur le plan grammatical, sur celui des marqueurs morphologiques. On ajoutera que le français aura ainsi refaçonné le latin sur le mode germanique et aura ainsi impacté l'anglais langue à la base germanique avec un "néo-latin" lui même germanisé. La question des marqueurs n'est pas si facile à appréhender et certainement moins que celle du lexique et c'est pour cela que l'on n'aura pas su, nous semble-t-il, en prendre toute la mesure, au prisme de la linguistique comparée. Nous insisterons sur la suffixation du français qui s'apparente singulièrement à celle de l'allemand, notamment. Bien plus, il nous apparait que le français aura mieux su conserver et perpétuer le processus des marqueurs germaniques que ne l'aura fait l'allemand lui-même. Si, d'une part, le français ne comporte pas les marqueurs latins traditionnels du "o" et du "a" pour indiquer le masculin et le féminin -marqueurs que l'on retrouve en latin pour le féminin avec pulchra, ce qui vaut aussi pour le marqueur de la première personne du masculin singulier avec le suffixe "o": quiero (espagnol), voglio (italien), d'autre part, il se distingue de l'allemand à l'oral sinon à l'écrit : klein/kleine et grand/grande. En effet, il est assez évident que le traitement français, à l'oral, des adjectifs est plus vraisemblable que celui de l'allemand en jouant sur la prononciation ou non de la consonne finale, notion totalement absente de l'allemand mais aussi du monde latin. Il y a un créativité dans la combinatoire des lettres en français qui reste sans égal, tant pour les voyelles que pour les consonnes, ce que nous avons exposé par ailleurs. Passons à présent à l'impact du français sur l'anglais, au point que l'on a pu dire que l'anglais s'était considérablement, ipso facto, latinisé. Or, force est de constater que le lexique "latin" de l'anglais reléve d'un latin systématiquement reconfiguré, remodelé par le français du fait justement de sa dimension germanique. Mais là encore, force est de constater que le français aura mieux su conserver une morphologie germanique si bien que c'est bien le français oral qui nous restitue le mieux le génie, l'esprit germanique sur le plan linguistique. On aura noté que nous insistons sur la question de l'oralité, ce qui peut surprendre du fait même que celle-ci est censée avoir été moins bien préservée que la forme écrite. Mais nous pensons que cette approche doit être révisée au prisme d'une tradition orale qui aura su se maintenir remarquablement dans le français du bassin parisien.. JHB 25 04 22

mercredi 18 mai 2022

jacques Halbronn Eveil de la conscience. Cognition et connexion

Jacques halbronn Eveil de la Conscience. Cognition et connexion. Selon nous, la faculté de connexion varie considérablement selon le niveau d'étude et le développement de la conscience. Prenons le cas de la conscience linguistique si peu développée chez certains, ce qui est censé développer une aptitude à opérer des rapprochements par delà la diversité des contextes car l'intelligence ne consiste pas à connecter ce qui est absolument et rigoureusement identique mais bien ce qui ne l'est pas tout à fait. Il suffira d'une légére, infime différence, variation entre deux données pour que l'on ne capte pas leur similarité. Il y aura ainsi d'innombrables connexions qui ne viendront pas à la conscience. Le domaine des langues est un excellent exercice pour tester (QI/IQ) l"intelligence d'un sujet, tant au sein d'une même langue que dans la comparaison du lexique propre à deux ou plusieurs langues. Le faible éveil de la conscience linguistique conduit à se représenter -bien à tort- les langues comme des ensembles radicalement différents et ce en dépit de recoupements assez évidents, au demeurant. Le cas des locuteurs bilingues ou trilingues (ou plus)est particulièrement édifiant en la circonstance. Nous sommes tombés sur une publicité pour un parfum "Lancôme" appelé "La vie est belle" et nous sommes demandés si ce parfum vendu sous ce nom dans les pays dits anglo-saxons, était ou non associé dans l'esprit des populations des dits pays avec l'adjectif "beautiful", par delà le simple processus de traduction. Au vrai, peut-on parler de "traduction" quand les mots impliqués sont "semblables", dérivent d'une même morphosémantique? Certains diront qu'il ne s'agit que d'une coincidence quand le mot servant à la traduction ressemble au mot traduit (cf notre DEA. Lille, 1981 sur la traduction anglaise d'un traité français d'Auger Ferrier, voir sur la plateforme " SCRIBD) et la plus petite différence entres les deux mots les en persuadera. Au vrai, il est probablement plus aisé, plus commode, de distinguer que de rapprocher car on n'a pas à justifier une différence mais bien plutôt une ressemblance. Il nous semble que s'il y avait un meilleur éveil de la conscience linguistique, l'on pourrait considérablement réduire le nombre de racines en circulation dans le monde dans la mesure où chaque racine se verrait associée à l'ensemble de ses dérivés. Cela dit, la réduction du nombre de radicaux allégerait certes grandement le processus d'apprentissage de radicaux mais exigerait, en revanche, de mémoriser les multiples variations se greffant sur les dits radicaux. JHB 18 05 22

Jacques Halbronn Morphosémantique La polysémie des mots français peu ...

Jacques Halbronn Linguistique . comparée anglais/allemand face au fra...

German to English wichtig Translations wichtig Modifier wichtig, (entscheidendessentiellwesentlich) important, Adj significant, Adj major, Adjmöglich adjective possible adj (often used) Ich besuche meine Eltern so oft wie möglich. I visit my parents as often as possible. Das Team erreichte neun von zehn möglichen Punkten. The team scored nine out of ten possible

mardi 17 mai 2022

jacques Halbronn Epistémologie. Le critère démonstratif du mouvement

Jacques Halbronn Epistémologie. Le critère démonstratif du mouvement Une question récurrente est celle de l’identification des catégories sociales, dans le temps et dans l’espace. Qui est qui? Voilà qui pose le probléme du mouvement et de ce qu’il nous enseigne. Cela reléve du visuel, de l’observable au regard du cinétique. A un premier degré, l’on peut tenir compte de l’apparence, celle de l’âge, du sexe, de la race, de la « couleur » de la peau tout comme sur un tableau de bord, on a affaire à différents signaux, éventuellement dotés de teintes différentes. On pense aux feux de signalisation. C’est là un critère objectif immédiatement identifiable et perceptible. Mais il y a un second degré qui exige du temps et donc une observation prolongée, « durable ». Nous entendons par là le repérage de personnes se distinguant, sortant du rang, se mettant en avant, bref se faisant remarquer d’une façon ou d’une autre. On ne contestera pas que le propre d’un leader c’est de savoir mobiliser, rassembler, à la façon d’un aimant agissant sur de la limaille de fer. A contrario, il n’y aura pas grand mérite si le groupe préexiste. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. (Corneille) Il est important que certaines personnes soient capable de faire bouger les lignes. La Bible nous parle de « Justes » dans le dialogue du Livre de la Genése relatif au sort de la cité de Sodome. Sans une certaine proportion d’entre eux, la ville est condamnée à la destruction de la même façon qu’un organisme déficient en globules, par exemple, sera, à terme, voué à dépérir. Il nous semble que c’est un assez bon critère que celui du mouvement que tel ou tel acteur aura su générer. Et on reste bien dans le cadre du mouvement, du changement perceptibles. Ce critère vient, en effet, heureusement compléter celui, évoqué plus haut, de l’apparence. Dans les deux cas, on est bien dans le visuel. S’agit-il d’une complémentarité ou d’une dialectique voire d’une opposition?. Pour nous, produite du mouvement au sein d’une société reléve du miracle, bien plus que ceux que l’on met en exergue dans la Bible autour d’un Moïse ou d’un Jésus. Nous leur préférerons un Cyrus en ce sens que le fait d’avoir ramené les Juifs dans leurs pays d’origine mérite d’être qualifié de miracle et selon nous le personnage de Moise a été inspiré par celui de Cyrus, par delà la chronologie antidatée, fournie dans l’Ancien Testament. Pour en venir à la question juive contemporaine, nous pensons que le critère du mouvement s’applique assez aisément en ce sens que parmi les personnages qui ont su faire bouger les choses, la proportion de Juifs est impressionnante, notamment sur les cinq derniers siècles et cela vaut pour le présent siècle. Ce serait donc un signe distinctif, non visuel au niveau de l’apparences physique certes -come d’aucuns ont cru bon de le penser- mais de leur présence dans toutes sortes de processus de mouvement observables. De la sorte, c’est une toute nouvelle définition, identification du Juif qui se voit ainsi proposée. Le caractère minoritaire de la présence juive dans le monde confère à une telle aptitude une portée démonstrative d’autant plus marquante. . JHB 17 05 22

Jacques Halbronn Signes ostensibles identitaires dans une société hom...

Jacques Halbronn Linguistique. La condition remarquable des mots du fr...

lundi 9 mai 2022

jacques halbronn Réflexions critiques autour des notions de fils de Dieu, fils de la Vierge, maison d'Isreel

Jacques Halbronn Réflexions critiques autour des notions de « fils » de Dieu, « fils » de la Vierge, maison d’ « Israel » Il existe divers malentendus d’ordre théologie au sujet de l’emploi de ‘fils de » dans la Bible. Si l’on demande à un Chrétien ce qu’il faut entendre par « fils de Dieu », il prend la formule à la lettre tout comme pour « fils d’une vierge ». Nous montrerons qu’en tout état de cause, Jésus ne saurait être qualifié de la sorte car pour nous les « fils de Dieu » (Elohim) sont ceux qui ont façonné notre Humanité et son écosystéme cosmique. Jésus est issu du monde juif, et même si l’on accorde aux Juifs un rôle central dans la conduite de notre Humanité, cela n’en fait point pour autant un fils de Dieu et encore moins Le Fils de Dieu. Pour nous, sont « fils de Dieu » des extra-terrestres intervenus dans l’histoire de notre Terre, en recourant à une (bio) technologie très avancée. Quant aux « miracles » que l’on lui attribue, ceux-ci ne relévent pas de la mission des « fils de Dieu » qui est, comme on l’a dit, de façonner notre monde, structurellement, ce qui suppose un savoir très avancé bien au delà des aptitudes de quelque thaumaturge. Pour nous, le miracle n’est pas une infraction à la « normalité » mais concerne les structures instaurées par les dieux. Quant à la question du « fils de la Vierge », cela signifie simplement issu du peuple qualifié de « Vierge » dans les livres des Prophétes et là encore il ne faut pas prendre la formule dans un sens littéral. Dieu ne vient donc pas pour sauver toute l’Humanité mais bien pour protéger « son » peuple avec lequel il s’est uni, marié, le dit peuple étant représenté par une « vierge », une Bétoula (cf Jérémie XXXI) ou une Alma (Isaie VII)/ On notera que l’on trouve le mot « Bétoula »également dans Isaie, au chapitre 47, verset 1 pour désigner Babylone, « Vierge de Babel » (Bétoulat Bavel), ce qui montre bien que l’expression est à prendre au figuré et non au propre comme ont pu le croire les rédacteurs des Evangiles, au sujet de la naissance de Jésus.. On trouve aussi employée la forme « Bat Tsion », fille de Sion, qui représente non point une femme mais la cité même de Jérusalem. Le chapitre 47 suscite notre attention en ce qu’il appartient au « Deutéro Isaie » à l’instar du Chapire 45 que nous avons récemment mentionné concernant l’édit de Cyrus. Ces chapitres ajoutés sont à l’évidence l’oeuvre des ressortissants du Royaume d’Israel: on voit bien que la forme « vierge » s’adresse à un peuple et non à une personne en chair et en os. Deutéro- Isaie ch 47 א רְדִי וּשְׁבִי עַל-עָפָר, בְּתוּלַת בַּת-בָּבֶל–שְׁבִי-לָאָרֶץ אֵין-כִּסֵּא, בַּת-כַּשְׂדִּים: כִּי לֹא תוֹסִיפִי יִקְרְאוּ-לָךְ, רַכָּה וַעֲנֻגָּה. 1 Descends et assieds-toi dans la poussière, vierge (bétoula), fille (bat) de Babel! Assieds-toi à terre, faute de trône, fille (bat) de Chaldée! Car désormais on ne t’appellera plus la délicate, la voluptueuse. Quant au verset 3 de Jérémie XXXI, il nous semble assez concluant quant au sens générique à accorder au mot hébreu » Bétoula », « Vierge: עוֹד אֶבְנֵךְ וְנִבְנֵית, בְּתוּלַת יִשְׂרָאֵל: עוֹד תַּעְדִּי תֻפַּיִךְ, וְיָצָאת בִּמְחוֹל מְשַׂחֲקִים. 3 De nouveau je t’édifierai et tu seras bien édifiée, vierge (bétoula) d’Israël; de nouveau tu iras, parée de tes tambourins, te mêler aux danses joyeuses. De telles erreurs d’interprétation hypothéquent fatalement les récits du Nouveau Testament. Rien n’est pire pour un imitateur de commettre des contre-sens sur ce qu’ils imite. On voit là toutes les limites de la « préfiguration ». Quant à la formule « Je suis venu pour les brebis perdues de la maison d’Israel »,il importe d’en saisir la véritable portée comme le souligne le verset suivantqui souligne l’ampleur du schisme entre Ephraim alias le Royaume d’Israel » et Juda. ISAIE Chapirre VII יז יָבִיא יְהוָה עָלֶיךָ, וְעַל-עַמְּךָ וְעַל-בֵּית אָבִיךָ, יָמִים אֲשֶׁר לֹא-בָאוּ, לְמִיּוֹם סוּר-אֶפְרַיִם מֵעַל יְהוּדָה: אֵת, מֶלֶךְ אַשּׁוּר. {פ} 17 le Seigneur suscitera contre toi, contre ton peuple et la maison de ton père des jours tels qu’il n’y en a pas eu depuis qu’Ephraïm s’est séparé (sour) de Juda et cela grâce au roi d’Assyrie. La Bible en français courant 17. Mais pour toi, pour ton peuple et pour ta dynastie, le Seigneur va faire venir un temps qu’on n’avait plus connu depuis le jour où le royaume d’Israël s’est séparé du royaume de Juda. — C’est une allusion à l’intervention du roi d’Assyrie. — » La Colombe 17. L’Éternel fera venir sur toi, ,Sur ton peuple et sur la maison de ton père, ,Des jours tels qu’il n’y en a point eu,Depuis le jour où Éphraïm s’est éloigné de Juda,— Le roi d’Assyrie —. KJ 17. The LORD shall bring upon thee, and upon thy people, and upon thy father’s house, days that have not come, from the day that Ephraim departed from Judah; even the king of Assyria. King James 17. The LORD shall bring upon thee, and upon thy people, and upon thy father’s house, days that have not come, from the day that Ephraim departed from Judah; even the king of Assyria. Nouvelle Français courant 17. Mais pour toi, pour ton peuple et pour ta dynastie, le Seigneur fera venir un temps qu’on n’avait plus connu depuis le jour où le royaume d’Israël s’est séparé du royaume de Juda. – C’est une allusion à l’intervention du roi d’Assyrie. – » La Bible Parole de Vie 17. Mais le SEIGNEUR enverra des jours de malheur contre toi, contre ton peuple et contre ta famille. Il n’y a pas eu de jours semblables depuis que le royaume d’Israël s’est séparé du royaume de Juda. Cela arrivera par l’intermédiaire du roi d’Assyrie. » Reina-Valera 17. Jehová hará venir sobre ti, y sobre tu pueblo, y sobre la casa de tu padre, días cuales nunca vinieron desde el día que Ephraim se apartó de Judá, es á saber, al rey de Asiria. Louis Segond 1910 17. L’Éternel fera venir sur toi, Sur ton peuple et sur la maison de ton père, Des jours tels qu’il n’y en a point eu Depuis le jour où Éphraïm s’est séparé de Juda (Le roi d’Assyrie.) Traduction Œcuménique de la Bible (2010) 17. Le SEIGNEUR fera venir sur toi, sur ton peuple et sur la maison de ton père, des jours tels qu’il n’en est pas venu depuis qu’Ephraïm s’est détaché de Juda – le roi d’Assyrie. JHB 10 05 22

Jacques Halbronn L'emprunt linguistique: horizontal / vertical

dimanche 8 mai 2022

jacques Halbronn La création de l'Etat d'Israel (1948). Le bilan

Jacques Halbronn La création de l'Etat d'Israel (1948). Le bilan. Nous entendons dresser un bilan de la contribution israélienne à la "solution" de la question juive, pour reprendre le sous titre du Judenstaat de Theodor Herzl (1896). On commencera par la dimension linguistique avec la " renaissance" de l'hébreu. Il apparait que l'hébreu moderne ne s'est guère répandu en dehors de l'Etat "hébreu". Ce n'est pas devenu la langue de communication en diaspora et même à la synagogue, si les fidéles savent "lire" l'hébreu, ils ne le parlent et ne le comprennent pas, tout juste capable de le prononcer au moyen de signes phonétiques durant l'office et pour les bénédictions. On peut penser que si l'on avait opté pour l'alphabet latin pour transcrire l'hébreu, les nouveaux immigrantes eussent été mieux intégrés linguistiquement. Au bout du compte, en ce début de XXIe siècle, les immigrés se réunissent selon leur pays ou leur langue d'origine et ne communiquent en hébreu qu'accessoirement et minimalement. Le statut de la diaspora du fait de la création de l'Etat A plus d'un titre, le sionisme aura déstabilisé la situation des Juifs, bien avant la création de l'Etat et aura "siphonné" la diaspora. Il aura placé en situation de précarité les Juifs quittant le pays de leurs aieux pour aller vivre en Palestine/ Israël et d'ailleurs, un antisémite comme Edouard Drumont félicitera Herzl pour son Etat Juif (ou Etat des Juifs) . Les Juifs se seront mis de facto sur le départ et auront perdu leur légitimité à vivre en diaspora. Dès lors, l'on ne peut pas ne pas s'interroger sur les interactions qui ont pu découler d'un tel processus au XXe siècle, lors de la Seconde Guerre Mondiale, notamment, sans parler des tensions entre Juifs et Arabo-Musulmans, en diaspora, du fait des guerres israélo-arabes, à partir de 1948. L'obsession majoritaire en provenance d'Israel. Du fait de son régime démocratique, la démographie arabe est devenue la hantise de la société israélienne. Pour pallier ce probléme, la solution passait, aux yeux des Sionistes, par un afflux continu de Juifs de la diaspora. La diaspora, dès lors, si elle devait se maintenir, apparaissait comme en situation de non assistance à Etat en danger. Or, une telle problématique majoritaire ne nous semble pas correspondre avec la "condition" juive dans le monde, laquelle serait vouée à assumer une position minoritaire. On assiste là à une forme de paranoïa qui rend invivable une telle position de faiblesse quantitative laquelle ne serait pas compensée par une force qualitative. Il s'agirait de comprendre que le paradoxe de toute démocratie est de mettre en place une minorité constituée de députés, de délégués voire, par le suffrage universel, LE Président. Selon nous, un Juif ne peut/pourra donner ce qu'il a de plus valable qu'au milieu de "non Juifs". Autrement dit, se retrouver entre Juifs n'est probablement la meilleure façon d'assumer sa judéité. Le rassemblement - toute concentration - des Juifs serait alors une forme de stérilisation du génie juif, aussi dommageable spirituellement que physiquement.. Enfin, nous ne saurions assez protester quant au choix du nom d'Israel pour désigner le nouvel Etat fondé en 1948. Ce choix trahit une méconnaissance de l'Histoire des Juifs, car le nom d' Israel désigne en fait une population vassalisée par les Juifs et la formule Ecoute Israel est une injonction récurrente dans les Livres des Prophétes. JHB 07 05 22

samedi 7 mai 2022

jacques Halbronn Linguistique. Etymologie et/ou emprunt linguistique?

jacques Halbronn Linguistique. Etymologie et/ou emprunt linguistique? Nous nous sommes depuis longtemps intéressé aux variantes lexicales. Récemment, nous avons fait le rapprochement entre la numérotation grecque et la numérotation latine.D’aucuns proposent une origine commune plutôt qu’un emprunt. On rencontre le même type de débat à propos des emprunts de l’anglais au français, en arguant là encore d’une origine commune. Comment trancher entre ces deux thèses? On commencera par le cas du rapport entre le grec et le latin. On observe que le grec « hexa » correspond au latin « sex) tout comme le grec hepta correspond au latin septem avec un passage du h au s. Est ce une racine commune ou un emprunt, that is the question. Nous ferons remarquer qu’un tel cas de figure n’est pas rare, c’est ainsi que l’espagnol (castillan) comporte une série commençant par « ll » alors qu’en français, on a la lettre « p »: pleurer.llorrar, pleuvoir, llover, plein, lleno etc On sait que la forme française est proche du latin alors que la forme espagnole serait « déviante ». Mais l’espagnol a-t-il emprunté au latin ou à telle ou telle langue « latine » ou bien s’agit-il d’une dérivation à partir d’une langue commune antérieure? Dans le cas de la relation entre le français et l’anglais, il importe dans la plupart des cas d’emprunt direct de l’anglais au français et non d’une dérive de l’anglais à partir du latin ou -plus en amont- de l’indo-européen.Si l’on compare l’anglais à l’allemand, dans le champ germanique, les variantes de l’anglais sont beaucoup plus marquées que dans le rapport de l’anglais au français. C’est ainsi que enough est à rapprocher de genug, que Luck est à rapprocher de Glück etc. Autrement dit, quand il y a une évolution « normale » de la langue, les variantes sont plus marquées que lors de l’emprunt et il est inutile, ici, de donner des exemples dans ce sens, tant il est flagrant que les mots français sont généralement passés tels quels, au niveau de l’écrit, vers l’anglais. Pour en revenir au cas litigieux du rapport entre le grec et le latin (et les autres langues latines, dont le français), il conviendrait de se demander de quelle manière le latin dériverait d’une langue commune avec le grec ou bien si cela ne vaut que pour un certain lexique, comme dans notre exemple, de la numérotation. Nous suggérerons la possibilité d’un emprunt « technique » circonscrit à la question même du champ propre à la numérotation. On pourrait faire les mêmes observations pour la transmission de l’alphabet qui reste une exception d’origine grecque (alpha-béta etc)/ Entendons par là que les rapprochements entre le latin et le grec n’interpellent pas souvent l’attention du lecteur/locuteur et cela vaut pour l’exemple du rapport hepta/septem, hexa/sex. Dans le cas des rapports entre le français et l’italien, les similitudes ne concernent qu’un ensemble assez bien délimité, ce qui exclue la seule explication d’une origine commune, par delà l’appartenance, par ailleurs, à une même famille « latin » de langue. Abordons, pour compléter notre tableau, le cas des rapports entre le français et l’allemand avec en perspective celui des rapport déjà évoqué entre le français et l’anglais. L’influence du français sur l’anglais est bien plus forte que celle du français sur l’allemand. C’est ainsi que l’anglais ne dispose pas de l’adjectif correspondant à l’allemand möglich alors qu’il a le verbe « may » (en allemand mögen) tant et si bien qu’il ne dispose que du français « possible », qui s’écrit exactement comme en français, ce qui témoigne de l’ampleur de la « francisation » de l’anglais, par delà la question de l’indo-européen. On aura compris qu’il serait souhaitable d’éviter le télescopage consistant à faire passer l’influence française sur l’anglais comme n’étant en réalité que le fait d’une origine commune aux deux langues ou encore d’une influence directe du latin sur l’anglais, comme si l’on était en pratique incapable de distinguer entre le latin et le français. Il importe donc de revoir les explications « etymologiques » proposées et qui tendent à évacuer les influences directes et récentes au nom d »influences plus anciennes bien moins attestées. JHB 07 05 22