jeudi 9 juin 2016

Manifeste pour une théo-sociologie

Manifeste pour une théo-sociologie
par Jacques  Halbronn

La théologie est-elle vouée, au XXIe siècle, à féconder voire à sous-tendre la sociologie tel est précisément l’enjeu de cette nouvelle discipline que nous avons jugé bon de baptiser théo-sociologie. Mais la forme théo-anthropologie aurait pu convenir tout aussi bien.
Au fur et à mesure de nos recherches et travaux, nous avons pris conscience de ce que pourrait être l’apport de la théologie à l’intelligence du fonctionnement de nos sociétés. C’est ainsi que l’étude de l’Ancien testament, notamment, nous aura fourni un certain nombre d’éclaircissements, de « clés »  susceptibles de nous aider à décrypter un ensemble de phénomènes faisant actuelleemnt l’objet d’une certaine forme d’exclusion épistémologique.
Cette théo-sociologie  comporte une dimension que l’on pourrait qualifier d’ésotérique. Est-ce le retour du religieux, du « spirituel » comme prophétisait Malraux?  N’est-il pas étrange de vouloir, comme nous le faisons, dans divers textes de notre cru,  rendre compte de ce qui distingue hommes et femmes d’événements remontant à plusieurs millénaires et dont le livre de la Genése se serait fait l’écho et notamment d’une « guerre » entre les dieux dont les conflits sur terre serait la repercussion voire l’enjeu?
Esotérisme, dira-t-on, dès lors que nous traitons d’astrologie, ce qui est une autre façon de parler du « Ciel », terme dont on connait la polysémie au regard de l’astronomie comme de la religion.
Parler de théo-sociologie, cela implique de considérer les phénomènes d’ordre sociologique comment  référant à des sources très anciennes. C’est en quelque sorte un retour du refoulé. C’est aussi s’interroger sur l’existence d’un certain Surmoi lié à de très anciens interdits et visant à dénoncer des formes de subversion face à une puissance dominante.
Mais un tel retour en arrière ne génére pas nécessairement du dépaysement si l’on admet avec certains auteurs (comme Jean Sendy) que certains « dieux » ont pu avoir été dotées de moyens technologiques remarquables et notamment de l’aptitude -telle est notre propre thèse- de créer des androïdes. Le film  » Blade Runner » inspiré de Philip K. Dick  campe remarquablement ce qu’il peut en être de la difficulté à distinguer humains et androïdes. Mais cet Adam dont il est question dès le premier chapitre du Livre de la Génése et qui semble avoir le profil d’un androgyne ne serait-il point un androïde n’ayant pas besoin de procréer?
Par le biais de la théo-sociologie, nous comprenons les raisons du rejet de l’astrologie, laquelle nous apparait comme l’œuvre de « colonisateurs » ayant instauré une loi de fer sur notre planéte dont les agents seraient les androïdes. Mais les androïdes ne  correspondraient-ils pas aux femmes?
Que l’on nous entende bien,  la théologie n’est pas censée valider l’idée de Dieu en soi mais se doit d’étudier son instrumentalisation, notamment par ceux qui prétendent parler en son nom.
En bref,  il nous semble que le moment est venu de relier la sociologie à la théologie tout comme au Moyen Age, l’on avait rapproché la philosophie et la théologie, notamment chez un Thomas d’Aquin, particulièrement intéressé par la question des astres.
Selon nous, les textes « sacrés » doivent être explorés en tant que pouvant receler des données historiques extrémement anciennes, et d’un grand prix au regard de l’anthropologie. C’est dans cet esprit qu’il importe de considérer nos propres travaux tant il est vrai que l’état dans lequel nous sont parvenus de tels textes est syncrétique; C’est en ce sens que nous pronons une approche critique non pas simplement pour déterminer un état antérieur mais aussi pour accéder à un stade qui aura laissé des traces profondes dans notre Subconscience . Explorer le passé, c’est donc à terme mieux comprendre ce qui sous-tend nos comportements présents.









JHB
07 06 16

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