samedi 4 juin 2016

Jacques Halbronn La problématique de l'élection. Les femmes comme peuple élu.



La problématique de l’élection. Les femmes comme peuple élu.
par  Jacques  Halbronn

Comment savoir quel est vraiment le « peuple élu »? Quels devraient en être les traits les plus caractéristiques? Il convient pour cela, nous semble-t-il, d’identifier les motivations de l’électeur, c’est à dire celui qui est généralement désigné sous le nom de « Dieu » (avec toutes les traductions d’une langue à l’autre, évidemment)
Il est clair que plus l’on se fera une idée vague de Dieu, plus il sera hasardeux de faire le portrait robot du « peuple élu », du peuple avec lequel une alliance, un lien, furent instaurés dans un passé relativement fort éloigné de notre temps.
Il importe d’éviter le surdéterminisme:   un choix reste toujours aléatoire quant à ses causes  mais capital quant à ses effets. Il n’est pas tant ontologique qu’existentiel. Si un certain peuple a été choisi, c’est parce qu’il fallait choisir de toute façon même si a posteriori l’on peut trouver de « bonnes raisons » car il y en avait certainement aussi pour d’autres choix possibles. En amont de ce qui semble définitivement établi voire irréversible, il y a forcément  de l’indétermination. Tout dépend jusqu’où l’on est prêt et en mesure de remonter. On dit d’ailleurs qu’il ne faut pas « remonter jusqu’au Déluge ». Ce qui est difficile à entendre, c’est que ce qui aurait pu ne pas se passer comme cela s’est passé n’en aura pas moins généré une « seconde nature ». On ne saurait contexter allégrement un choix au prétexte que ce n’était qu’un choix.
Il existe certes un candidat tout trouvé à ce titre, c’est le peuple « hébreu »/juif.  Mais en dehors des textes qu’il revendique, qu’est ce qu’un tel peuple offre de si particulier, de si remarquable? Ne pourrait-on supposer qu’une telle formule aurait pu être usurpée comme elle le sera d’ailleurs, peu ou prou par diverses communautés à travers les âges?
Comparativement, les femmes nous apparaissent comme un bien meilleur candidat, tout en précisant que le fait d’être un/le peuple élu n’est pas nécessairement enviable!
L’obstacle épistémologique  face à une telle proposition tient au fait qu’on ne perçoit généralement pas  les femmes comme formant un « peuple » et c’est pourquoi notre titre est « les femmes sont-elles issues du « peuple élu »?
Or, nos travaux sur les femmes nous ont convaincu qu’il existait bel et bien un « monde » des femmes.
Nous avons insisté notamment sur trois  aspects:
d’une part leur dimension androgynique, au regard de l’anatomie, si l’on fait abstraction du vagin permettant la pénétration phallique. La femme enceinte, grosse de quelques mois doit ressembler fortement à l’androgyne dont  il est question au premier chapitre de la genése mais peut être encore davantage au début du cinquiéme chapitre de ce Livre, lorsque Adam engendre, à lui tout seul,  Seth.
d’autre part,  leur cyclicité qui les  lie au ciel et cela vaut pour la Lune (menstruation) mais aussi, selon nos recherches, pour Saturne, dont les chiffres sont à peu près identiques, sur la base d’un jour pour un an.
Enfin, les femmes se comportent véritablement comme un collectif à telle enseigne que nous avons  pu affirmer qu’elles n’existent quasiment pas en tant qu’individus.
La conjonction de ces différents  aspects nous semble puissamment plaider en faveur de la candidature des femmes pour incarner le « peuple élu » sous sa manifestation première.
Un tel peuple élu  s’apparente au demeurant à un être de type cyborg, à un androïde
Il se sera produit, au cours du temps, une forme de symbiose entre ces êtres crées en quelque sorte par les « dieux » et les habitants de la Terre. Nous rejoignons ici les travaux de Jean Sendy qui voit dans les « Elohim » de la Bible des envahisseurs, des conquérarnts venus coloniser notre planéte.
Du  fait d’une telle symbiose mise en œuvre par les « dieux »,  à chaque génération  on retrouverait ces « androgynes » qui , du fait de la symbiose, auraient été perfectionnés pour  recevoir la semence des « terriens », dont la progéniture, quant à elle, serait cantonnée au sexe masculin.
C’est dire que la question  juive nous apparait dès lors sous un angle nouveau. Certes, leur « Livre »  rend compte de toute une « histoire », dans les premiers chapitres de la Genése mais ont-ils vraiment le profil du « peuple élu », on est en droit d’en douter désormais. Mais d’ailleurs, ne distinguent-ils pas très nettement les deux sexes, y compris dans la langue hébraique? On sait à quel point les religions monothéistes -du moins jusqu’à l’avénement du protestantisme, ont marqué la différence, au sein du clergé, des lieux de culte.
Les hommes, bien au contraire, seraient donc les descendants de l’humanité d’avant la conquéte extra-terrestres comme l’on parle des civilisations précolombiennes. En pensant au film « Matrix », l’on peut penser que les femmes exploitent -pour le compte des « dieux » les énergies masculines, leur potentiel créatif et  Est-ce un hasard si les femmes n’ont guère brillé  parmi les humains les plus remarquables au niveau individuel, que ce soit en musique ou en philosophie, en science ou en technologie?
Rappelons que selon notre systéme cyclique,  la moitié du temps, les femmes passent par ce que nous avons appelé la phase « conjonctionnelle » qui correspond à une période dépressive pour elles qui les place sous la domination masculine. La domination masculine serait en analogie avec la nuit, avec l’hiver, et en fait avec l’Enfer: On connait l’histoire de Proserpine et de Pluton, la fille de Cérés  devant passer la moitié du temps en compagnie de son époux. C’est durant ces phases de conjonction, qui voient l’horizon féminin se clore, que les hommes sont les mieux en mesure de s’émanciper de la dictature des dieux, dont les femmes seraient les agents.
Mais ne serions-nous pas victimes, en suivant cette ligne de réflexion,  d’un certain amalgame qui s’est fait autour de l’idée de Dieu, terme au demeurant des plus vagues et qui serait à prendre ou à laisser?  La Bible utilise en hébreu deux termes Elohim et Yahvé (tétragramme) pour désigner ce « Dieu », à la fois créateur de l’univers et venant dialoguer avec Moïse sur le Mont Sinaï.
Est-ce de la même entité qu’il s’agit et ne peut-il exister pour chacun de ces dieux un « peuple élu » sur des bases bien différentes?  On aurait là une dialectique entre un dieu des femmes et un dieu des Hébreux, l’un qui serait Elohim, c’est à dire des colonisateurs de la Terre, ayant instauré toute une mécanique imperturbable  et l’autre qui serait Yahvé et qui ferait des miracles, telle la sortie d’Egypte dont il se prévaut – c’est à dire qui irait  à l’encontre d’un tel ordre.Un dieu « occupant » et un dieu « résistant »,  un dieu appartenant  à un autre monde et un dieu demeurant ans l’ »Autre Monde », et accessible aux prières.
EN fait,  face au peuple élu des femmes s’est constitué un autre peuple élu, patronné par un des Elohim, se rébelant face au sort que les autres Elohim avaient instauré pour l’Humanité, c’
Ce   »El »  a pour nom  Yahvé (cf nos travaux sur la lecture du tétragramme). Election d’un peuple par un des dieux et de l’un des dieux par l’un des peuples. Le message du monothéisme passe nécessairement par une opposition au « peuple » des femmes et c’est un contresens de proposer une quelconque égalité des sexes dans le cadre du monothéisme
comme le proposent les Réformateurs du christianisme comme du judaïsme. Par ailleurs,
nous préconisons la prise en compte d’un  troisiéme « peuple élu » en ce qui concerne
la France. (cf nos textes et nos vidéos à ce sujet)









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JHB
04. 06 16

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