mardi 12 juillet 2022

jacques Halbronn Linguistique. Pour une nouvelle description cyclique et non alphabétique des langues

jacques Halbronn Linguitsique. Pour une nouvelle description cyclique et non alphabétique des langues Il convient de repenser la notion de lexique.Il y a notamment débat autour de la question de la richesse lexicale d’une langue comme l’anglais. Or, selon nous, les mots doivent être regroupés selon un critère de champ, de « cycle » morphosémantique. Si l’on ne procéde pas à une telle opération, il est clair que l’on est amené à augmenter considérablement l et artificiellement e nombre d’ »entrées » de toute recension ou description; Est il raisonnable, par exemple, d’avoir une entrée pour chaque préfixe associé à une même racine, à un même radical comme surprendre, comprendre, apprendre, entreprendre etc sans parler des substantifs qui en dérivent?. Par « cycle », nous entendons chaque ensemble s’organisant autour d’un même radical. On peut d’ailleurs parler d’une approche « encyclopédique » par opposition à une approche alphabétique de type » Petit Larousse ». En tout état de cause, chaque mot doit être raccordé à un certain cycle dont il reléve, dérive étymologiquement. Cela correspond à notre redéfinition de l’homonymie en dialectique avec la synonymie. Si la synonymie relient des mots n’appartenant pas à le meme famille, donc au même radical, en revanche, l’homonymie correspond à la notion de cycle que nous proposons, avec un ‘air de famille » de tous les termes ainsi rassemblés. Ce qui renvoie à la notion de morphosémantique, c’est à dire à l’idée selon laquelle ce qui se ressemble sémantiquement doit aussi se ressembler morphologiquement. On aura compris que , pour nous, une langue s’organise autour d’un nombre limité d’entrées morphosémantiques , ce qui implique une polysémie. Or, la pathologie susceptible d’affecter une langue tient à ses emprunts lesquels ne respectent pas cette réalité polysémique et exercent un effet d’appauvrissement du dit emprunt par rapport à la langue d’origine. Or, si un champ morphosémantique se tarit, cela ne peut que provoquer une inflation de signifiants par rapport aux signifiés. La langue emprunteuse n’est guère en mesure de capter de façon exhaustive la polysémie de la langue ainsi piratée, ce qui ira grossir d’autant la listé des entrées outre le fait que certaines connexisions enre les dites entrées n’auront pas été repérees ou signalées.. .JHB 12 07 22

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