dimanche 3 avril 2022
jacques halbronn sociolinguistoique :problématique de la ressemblance et morphosémantique
jacques halbronn Sociolinguistique: problématique de la ressemblance et morphosémantique
A notre grand mère maternelle Sarah Moise dite Claude Jonquière.(1885-1957) autrice d'un manuscrit sur l'orthographe.(en ligne sur SCRIBD)
Nous avons souvent, dans des travaux divers insisté sur le critère fondamental du visuel qui est souvent bafoué dans le champ socio-politique, la synonymie étant la manifestation d'un tel syndrome du déni du visuel. Or, la question se pose également dans le domaine linguistique au regard de la morphosémantique. La terme "morphosémantique dit bien ce qu'il veut dire puisqu'il met l'accent sur la forme donc sur le visuel et pas seulement sur le sens.
On observera que dans un même champ sémantique, les éléments qui en font partie, présentent souvent des formes similaires, proches dans leur graphie par delà quelques variantes liées au statut du mot (verbe,adjectif, adverbe etc) En français, on passe ainsi aisément de fin à finir ou à final, finalement, finitude, finition, définition, sans parler de "afin" etc. Or, il n'en est pas ainsi dans certaines langues telles que l'anglais qui présentent un état morphosémantique chaotique, truffé de synonymes impliquant que la forme doit céder le pas au sens. Ainsi, life et vital, end et finish etc. Ce qui ne peut que nuire à la fluidité de la langue. C'est tout le probléme des synonymes. Cela dit, ce qui est observable au niveau d'une langue l'est également à celui d'une société. Lorsque l'on déclare qu'au sein d'un groupe, l'on peut trouver des personnes ne présentant pas la même "forme", le même "visuel" (race, sexe, âge etc), cela complexifie d'autant les rapports humains. C'est une synonymie soci sale qui ne respecte pas la perception visuelle.
L'on se demandera d'ailleurs si l"état d'une langue ne refléte pas celui d'une société ou ne l'impacte pas. On pense notamment au féminisme anglo-saxon qui affirme que le sexe n'est pas une donnée tangible et donc prône une certaine égalité des "genres" (gender studies). Or, comme on l'a dit plus haut, la langue anglaise est fortement marquée par la synonymie et quand on enseigne que des mots différents veulent dire la même chose, l'on peut glisser assez aisément, par analogie, que des personnes ne se ressemblant guère n'en font pas moins partie d'un même ensemble. SI l'on reléve de surcroit que l'anglais est devenue une langue "internationale", "mondiale", l'on est en droit de se demander quels sont les effets de cette synonymie sur nos civilisations.
JHB 03 04 22
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire