mercredi 26 octobre 2016

Jacques Halbronn Les dieux extra-terrestres et la planéte élue au prisme de l'astrologie


jacques Halbronn Les dieux extra-terrestres et la planéte élue au prisme de l’astrologie

   




De la même façon que nous avons proposé de réfléchir sur les motivatons des machines pour disposer de repéres pour comprendre la psyché féminine, il convient de réfléchir sur les motivations des dieux pour comprendr la psyché masculine.
Mais dans le cas des dieux, il ne s’agit pas pour nous de penser à un dieu qui serait à l’origine de toute vie dans l’univers mais des dieux qui ont aménagé notre petit monde, ce qui n’est déjà pas si mal. C’est à cette échelle plus modeste qu’il importe de prendre la mesure de la « Création », surtout quand l’on songe à quel point ce dieu est décrit de façon anthropomorphique comme quand on nous dit qu’il se reposa au bout de six Jours, ce que nous avons déjà interprété ailleurs comme l’image même de la binarité cyclique de toute activité et que l’on célébre symboliquement  lors du Shabbat hebdomadaire – c’est à dire tous les 7 jours, ce qui correspond selon nous à un cycle de 7 ans mis en place par les « Dieux » (Elohim). Quant à l’expression « à notre image », elle ne fait guère sens pour un Dieu « architecte de l’Univers ». Mais il suffit à certains qu’on emploie un seul et même mot pour croire que l’on parle chaque fois de la même chose. Et le tour est  joué!
Il est bien fâcheux que les Juifs confondent dans leurs prières le dieu qui s’est adressé à eux et le dieu architecte de l’Univers dans sa totalité alors que ce Dieu est lui-même issu de cet Univers comme nous le sommes nous-mêmes, si ce n’est qu’il est plus avancé que nous dans son évolution.
Diverses traditions- on pense à ce qui est dit autour des « Pléiadiens » – (amas d’étoiles de la constellation du Taureau)  ont conservé le souvenir d’une intervention-colonisation extra-terrestres mais elles n’ont pas précisé en quoi cela avait consisté.
Une telle approche permet d’ailleurs de mieux comprendre la notion d’élection. Il est clair en effet que ces extra-terrestres ont bien du faire leur choix parmi toutes les planétes sur lesquelles intervenir et l’on peut donc parler de la Terre comme d’une planéte « élue ». Et à un autre niveau, il est un dieu qui va « élire » un peuple, ce qui correspondrait à une création dans la création. Mais ces deux temps ne correspondent aux mêmes protagonistes et ne présentent  pas les mêmes enjeux. Si l’idée d’extra-terrestres est relativement facile à appréhender, on s’interroge en revanche sur la nature de ce « Dieu » dont on ignore s’il  avait un corps  matériel comme devaient l’avoir les Elohim dont les fils (Bnéi Elohim) se croisèrent avec les fils des homme (mais alors quid de leur androgynat puisque Adam fut d’abord fait mâle et femelle à leur image? Ce sera la cause du Déluge.
Genése Chapitre VI
Lorsque les hommes eurent commencé à être nombreux sur la surface de la terre, et qu’il leur fut né des filles,
les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qui leur plurent.
Et Yahweh dit:  » Mon esprit ne demeurera pas toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. « 
Or, les géants étaient sur la terre en ces jours-là, et cela après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu’elles leur eurent donné des enfants: ce sont là les héros renommés dès les temps anciens. »Il est possible que les Hébreux soient les descendants de tels croisements.
Revenons à cette question essentielle: en quoi les Elohim sont-ils intervenus?  Selon nous, il est préférable de parler de colonisation, ce qui signifie que la Terre et ses habitants préexistait à leur venue. Non seulement les Elohim n’ont pas créé l’univers mais ils n’ont même pas créé notre Humanité, ce qui pose le probléme de ce qu’implique une « ‘création ». Est-ce que le sculpteur crée un objet ex nihilo? Il lui donne forme. D’ailleurs, les Kabbalistes préférent parler de Yetsira plutôt que du mot employé au chapitre Ier de la Genése (Bara, Briah.(d’où le Sefer Yetsira, livre de la formation), ce qui est à rapprocher de la racine hébraique signifiant « sortir », « extraire ».(Yotsé)
Selon nous, c’est tout le système astrologique qui aura été élaboré et établi par les Elohim -et on laisse de côté ici la question de la nature de cette astrologie). On ne saurait en effet expliquer le lien entre les hommes et les astres sans une intervention en quelque sorte artificielle, contre-nature et c’est pourquoi la science moderne se déclare incapable d’expliquer qu’il puisse avoir un lien significatif  entre les hommes et les astres.
Mais un tel systéme astrologique exige un relais au niveau humain et ce sont les femmes qui, selon nous, jouent ce rôle, remplissent cette fonction consistant à capter certains signaux célestes et à les traduire et les répercuter par leur comportement collectif. Autrement dit, les hommes (l’élément masculin) ne seraient, quant à eux, point « sensibles » aux signaux auxquels les femmes sont programmées à réagir.
Mais comme c’est le fait de tout cycle, il faut rechercher une forme de dualité dont nous avons vu qu’elle était déjà affirmée dès le premier chapitre de la Genése avec un temps actif, industrieux et un temps de méditation, de repos(Shabbat), l’un étant le temps des automatismes et l’autre d’une certaine forme de liberté.
On comprend mieux ainsi le récit de la « création »  de la femme en vue de seconder ( Ezer -aider- est répété à deux reprises au chapitre II de la Genése à propos du rôle de la femme, qui n’est nullement posé comme semblable, égale à l’homme. En ce sens, on peut penser que la femme serait un androïde, une machine conçue pour perpétuer un certain ordre sur la terre,  tel que voulu et instauré par les Elohim. Entendons que ce  pouvoir des astres  prévoit des temps durant lesquels l’homme peut s’affranchir de la surveillance exercée, de façon subconsciente, par la femme. D’ailleurs, dans le Talmud, il y a un débat -traité Shabbat- quant à savoir si Israel a ou non un Mazal, c’est à dire reléve de quelque signal céleste, auquel ce peuple obéirait.
Or, si les hommes ne sont pas connectés aux dits signaux, ils ne les capteraient que par le truchement des femmes, c’est à dire non pas de l’intérieur, comme elles, mais de l’extérieur, par elles.
D’où l’importance extréme à accorder au Shabbat – dont le respect est un des Dix commandements. Or, force est de constater que ce temps shabbatique n’est pas correctement respecté. Le Temple – la synagogue- doit être un lieu de recueillement du moins pour le temps du Shabbat (ou si l’on transpose du Dimanche), qui exclue la présence des femmes mais aussi de tout objet voué à servir l’homme, en temps « normal », ce qui concerne aussi les rouleaux de la loi qui ne doivent absolument pas, selon nous, être manipulés durant le Shabbat mais à la sortie du Shabbat (temps de la Havdalah, c’est à dire de la séparation, de la différenciation)
Le temps du Shabbat est le temps où l’on revient avant la création de la femme (Isha, issue de Ish, comme le montre l’analyse grammaticale, isha étant formé à partir de ish)
Le judaisme ne nie pas que ces Elohim existent mais il maintient une présence pré-coloniale, pré(-Elohiste (comme on parle d’une Amérique pré-colombienne).
Tout se passe en fait comme si un accord avait été passé entre les Elohim et les « terrestres » qui fait penser à celui conclu entre Déméter et Hadès
« Déméter demande justice à Zeus. Ce dernier consent à ce que la jeune fille revienne à la lumière, à la condition qu’elle n’ait absorbé aucune nourriture. Or, la jeune fille a mangé sept grains de grenade. Voici Coré retenue aux Enfers, elle est l’épouse d’Hadès et prend pour nom : Perséphone (Proserpine chez les Latins). Déméter refuse alors de nourrir la terre, Zeus trouvera un compromis pour satisfaire les deux dieux en querelle : Perséphone passera six mois de l’année chez Hadès et six mois chez Déméter. »
C’est un tel type d’accord, fondé sur une division égale du temps en deux parts qui semble s’être finalement instauré entre les Elohim et les terrestres.
Les termes principaux semblent en avoir été les suivants:
d’une part, un temps « shabbatique » durant lequel, les hommes échapperaient  à l’influence des femmes, c’est à dire notamment des signes célestes. A ce propos, avec le Shabbat, comme septiéme jour, on est loin du compte. Nous pensons plutôt à une division égale de la semaine, soit deux fois trois jours et demi.  Du dimanche Oh au mercredi midi, le temps’ »cosmique » et du mercredi midi au samedi minuit, le temps dégagé du temps en question. Mais cela doit se traduite en fait non pas tous les 7 jours mais tous les 7 ans car il est clair qu’à l »échelle de la semaine, cela ne fait guère sens. Rappelons toutefois la correspondance jour/année que l’on retrouve
Livre des Nombres: Ch XIII
« Vous avez mis 40 jjours à explorer le pays, vous supporterez donc les conséquences de vos fautes pendant 40 ans, une année pour chaque jour. »
On retrouve là la relation Lune-Saturne, la Lune ayant un cycle de 29 jours et Saturne un cycle de 29 ans.
D’autre part, il fut convenu que l’homme et la femme se reproduiraient conjointement, produisant  tantôt des garçons tantôt des filles, ce qui permettrait aux terriens de perdurer à travers les âges mais aussi à ces androïdes que sont les femmes.
Bien entendu, tout cela ne put se mettre en place que grâce à une biotechnologie très avancée pour l’époque -mais rappelons que ces extra-terrestres  avaient su traverser l’espace- et qui l’est encore largement pour la nôtre.
Reste la question de ce Yahvé qui intervient, non plus par le biais des astres, mais par celui de miracles, ce qui est tout à l’opposé du respect d’un plan établi une fois pour toutes. La Sortie d’Egypte  avec la traversée de la Mer Rouge est d’un tout autre registre que celui que nous venons de décrire. L’on voit que la Genése et l’Exode dont nous avons montré ailleurs qu’ils formaient une sorte de diptyque, nous parlent dans les premiers chapitres des Elohim mais ensuite, ils disparaissent en quelque sorte, laissant derrière eux toute une logistique que nous avons décrite. Et ces Elohim n’ont rien à voir avec ce qui se passe dans le Jardin d’Eden ou sur le mont Sinaî et d’ailleurs les « commandements » qui sont  proférés ne sont pas du même ordre que ceux qui relévent des signaux célestes. Yahvé serait éventuellement  un dieu chtonien antérieur à la venue des Elohim et dont on peut dire qu’il se situe dans le Hadès dont il  a été question plus haut, cet enfer, ce Tartare, il serait  à associer  à Pluton/Hadés alors que les Elohim correspondraient à Cérés/Démeter et à tout ce qui est cyclique. On retrouve là le féminin du côté des Elohim et le masculin du côté de Yahvé. Le temps du Shabbat est celui de Yahvé et la sortie du Shabbat sonnerait le retour de l’ordre élohiste dont les femmes seraient les agents.











JHB



26 10 16

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