Peut-on parler d’une psychologie des machines, à titre comparatif?Le cas des femmes.
par Jacques Halbronn
Certains expriment leur surprise quand nous évoquons la mentalité des
machines comme si celles-ci ne pouvaient avoir leur propre éthique,
leurs propres valeurs, objectivement sinon subjectivement. Nous pensons
pour notre part que les hommes ne sont limités sur le plan cognitif ni
dans le temps ni dans l’espace. Entendons par là que l’autre,
l’ailleurs, l’autrefois nous sont accessibles et ce en dépit de certains
obstacles que d’aucuns sont capables de surmonter.
Faut-il que la machine soit « consciente » pour offrir un certain
comportement à l’observateur avisé? Pour notre part, il ne nous semble
pas insurmontable de nous mettre à la place d’une machine, tout comme
d’ailleurs cela ne l’est pas de nous mettre dans la peau d’hommes
appartenant à telle ou telle époque, aussi reculée soit-elle.
Nous nous risquerons donc à dresser un portrait des machines en
général car il ne nous semble pas qu’elles diffèrent énormément entre
elles et en tout cas pas suffisamment pour qu’il ne nous soit pas
possible de parvenir à certaines conclusions pouvant s’étendre à une
grande variétés de machines, ce qui vaut sur la très longue durée, des
plus primitives aux plus modernes..
Nous dirons ainsi que les machines ont besoin de fonctionner, de
servir et de montrer qu’elles sont en état de marche. Elles ne sont pas
« libres » et d’ailleurs la notion de liberté ne prend -elle pas tout
son sens face justement à la condition de la machine?
Si l’on se référe aux commandements bibliques, ceux-ci s’adressent,
nous semble-t-il, à des hommes libres et qui parce que libres pourraient
se dérober à certains ordres ou à certaines limitations ou
interdictions. Mais ces commandements ne s’adressent pas à ce qui
appartient à la « maison » ou si l’on préfére à la maisonnée mais il est
clair qu’ils se répércutent indirectement sur ses membres. Or que
trouve-t-on dans une « maisonnée », si l’on en croit la liste fournie
pour certains commandements, comme ceux du Shabbat et ceux de la
convoitise du bien d’auttrui? Les animaux domestiques, les serviteurs,
les étrangers mais cela vaut aussi pour les machines que durant le
Shabbat on n’a pas le droit de faire fonctipnner. Et puis cela concerne
aussi, nous semble-t-il les femmes. Tu ne convoiteras pas la femme de
ton voisin s’adresse à un public d »homemes et non de femmes. Rappelons
que l’interdiction de consommer du fruit de l’arbre de la science du
Bien et du Mal s’adresse à l’homme et non à la femme, qui ne le sait que
par ouie dire et qui n’a pas été interpellée, sommée, directement par
Dieu; C’est à l’homme de faire respecter la loi qui lui incombe par sa
maisonnée. Il n’a pas d’ordre à recevoir de celle-ci, il est seul
responsable face à Dieu, à partir de l’âge de 13 ans, devenant « fils de
la mitswa », c’est à dire fils (Bar) du commandement, qu’il doit
pratiquer selon ce qui lui a été ordonné, en conscience et non par
automatisme comme c’est le cas de la machine…
Revenons sur la psychologie de la machine: nous dirons qu’elle ne
craint pas de reproduire indéfiniment les mêmes processus et cela de
façon imperturbable, sans rien changer quel que soit son entourage, son
environnement, qu’il n’y ait personne pour l’entendre ou des centaines
de personnes. La machine, une fois qu’elle a été impulsée, est dans
l’émission, dans la production. Cette impulsion peut ne prendre qu’un
temps très court et avoir des effets qui se prolongent considérablement
jusqu’à ce qu’intervienne une interruption qu’elle vienne de
l’utilisateur ou du programme dont le temps d’utilisation aurait été
fixé par avance. Par exemple, un lecteur de CD s’arrêtera quand le CD
arrivera à sa fin.
Les machines – si l’on accepte notre scénario- s’efforcent, on l’a
dit, de se montrer performantes, en état de marche.Elles doivent en
apporter la preuve en donnant à voir ce qu’elles savent faire. Sinon, il
y a des chances qu’on les jette, du moins si on ne parvient pas à les
réparer. Elles ont à craindre que des machines plus efficaces ne les
remplacent. La « mort » pour une machine est l’obsolescence, quand on
n’a plus besoin de ses services, quand elle n’est plus assez fiable. En
ce sens, le chomage peut frapper une machine.
Peut-on transformer en machine ce qui ne l’est pas au départ? Deux exemples:
1 les astres peuvent servir de marqueur de temps quand bien même
n’auraient-ills pas été conçus pour cela. On peut parler alors
d’instrumentalisation.
2 Dans le récit de la Création (Livre de la Genése), il est dit
qu’Adam fut fait à l’image de dieux, ce qui ne signifie pas
nécessairement qu’il n’ait pas préexisté mais qu’il aura subi une
transformation qui peut l’avoir conféré une dimension mécanique,
robotisée.
A partir de ces critères, il nous semble qu’il soit possible de
déterminer dans quel cas on n’est ou on n’est pas en présence d’une
machine, par delà certaines apparences. On songe à Blade Runner et aux
tests que le héros (Harrison Ford dans le film tiré de la nouvelle de
Philip K. Dick) fait passer à des êtres soupçonnés d’être des androides,
ce qui montre que la différence ne sautait pas aux yeux..
Nos recherches comparatves nous ont conduit à formuler l’hypothèse
selon laquelle les femmes seraient peu ou prou assimilables à des
machines. Et le chapitre de la Genése qui traite de la création de la
femme d’Adam, aux fins de l’aider va dans ce sens, tout comme ce qui a
été dit plus haut sur le fait que la femme n’est pas concernée par les
commandements puisqu’elle est elle-même soumise à certaines
fonctionnalités qui font partie intégrante d’elle, de son être..
On observera ainsi que les femmes, à l’instar des machines, sont
capables d’émettre inlassablement les mêmes messages, mot pour mot, sans
se soucier de leur auditoire. Contrairement à l’image courante, elles
émettent bien plus qu’elles ne sont réceptrices, ce qui exigerait un
sens de l’observation qui n’est pas de leur ressort. Leur temps de
réception est très bref, comme on le voit pour la procréation. Une fois
l’impulsion donnée, elles sont engagées dans un processus qui est censé
se poursuivre jusqu’à son terme. (9 mois pour une naissance). Ce
faisant, il est clair que les femmes libérent l’homme d’une
immobilisation propre à une condition d’androgyne à laquelle Dieu met
fin en créant la femme. Rappelons que dans le premier chapitre de la
Genése, Dieu ne crée pas un homme et une femme mais change Adam en
androgyne pour ensuite le rendre à son état antérieur, mais cette fois
doté d’une femme qui a été transformée entre temps en un être
assimilable à une machine..
Selon nous, la femme, comme l’indiquent les Dix Commandements, fait
partie intégrante de la maisonnée mais elle n’est pas l’interlocuteur
exclusif de l’homme et se trouve en concurrence avec d’autres
« agents » de la dite maisonnée, à commencer par les machines crées par
l’homme au cours des âges.
LA création de la femme pose évidemment un probléme d’ordre
historique qui interpelle le darwinisme. Selon nous, le modéle darwinien
reste valable pour l’homme mais il ne l’est pas pour la femme, laquelle
est marquée par une intervention des « dieux » (cf les oeuvres de Jean
Sendy) et c’est d’ailleurs ce qu’on peut penser lire dans la Genése.
Ces dieux ne sont pas à proprement parler des dieux. En aucun cas, ils
ne sont à l’origine de la vie dans l’univers, comme le soutiennent
divers philosophes et théologiens. Ils sont également nés de l’évolution
au sens darwinien mais ils auront intérferé, à une certaine époque,
avec l’évolution normale des terriens. Ces « dieux » étaient porteurs
d’une technologie très avancée qui leur aurait permis de produire des
androides pour accompagner les terrestres et les seconder, ce qui
exigerait une « biotechnologie » très avancée et une compétence pour
modifier l’ADN de l’humanité de sorte qu’à chaque génération naissent,
se reproduisent et des hommes et des androïdes, sachant que ce sont les
femmes qui gèrent le long processus d’enfantement..
Voilà selon nous, ce que nous retenons et de notre observation des
machines et de celle des femmes ainsi que de notre lecture des Ecritures
sans parler des progrès évidents auxquels il convient de s’attendre au
cours des prochaines décennies et qui nous permettront de comprendre à
quel degré de sophistication les machines peuvent être conduites.
JHB
05 10 16
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