samedi 30 octobre 2021

Les Juifs sont ils du côté de la forme ou de la matière, de l’ordre ou du désordre, du féminin ou du masculin? Par Jacques Halbronn

Les Juifs sont ils du côté de la forme ou de la matière, de l’ordre ou du désordre, du féminin ou du masculin? Par Jacques Halbronn Livre de la Genése Premier Chapitre א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n’était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu dit: « Que la lumière soit! » Et la lumière fut. ד וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-הָאוֹר, כִּי-טוֹב; וַיַּבְדֵּל אֱלֹהִים, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ. 4 Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres. Le présent texte vise à préciser des représentations autour de cette question si confusément traitée du masculin et du féminin. (comme on l’a montré récemment à propos de Jean Charles Pichon dans la revue Aurores, en 1981): Il nous faut placer les Juifs du côté du féminin en une sorte de synergie. Les Juifs sont une infime minorité masculine en comparaison avec la foule des femmes lesquelles ont vocation à les mettre en valeur, à les identifier, ce qui constitue une polygamie.. En face, il y a la très grande majorité des hommes et des couples homme-femme qu’ils forment pour faire des enfants, sur la base d’une monogamie. Les Juifs sont du côté de la forme, du Féminin alors que les non Juifs seraient du côté de la matière, du Masculin. En phase équinoxiale de 7 années, on est dans le chaos, comme le dit le début de la Genése et c’est alors que les Juifs sont en danger, comme l’a montré le temps de la Shoah, marqué par un Saturne équinoxial. (cf nos étude sur ce thème). En revanche, en phase solsticiale, de même durée, c’est alors que les Juifs apparaissent comme « providentiels » et censés apporter la « lumière » Fiat Lux.. (Yehi Or, en hébreu וַיְהִי-אוֹר). C’est dire que pour nous, l’astrologie- du moins telle que nous l’avons restaurée et restituée- se révéle absolument nécessaire à la compréhension du fait juif. Nous avons introduit la notion de « Surnature » pour désigner le champ englobant trois domaines à la fois l’astrologie, les Juifs et la dialectique hommes- femmes. Par Surnature, entendons ce qui s’est ajouté à la Nature et qui n’est donc plus de la Nature, tout en en dérivant. Cela renvoie à une théologie spécifique qui ne saurait être réduite ni à la Nature, ni à la création propre à notre Humanité. Ni les Juifs, ni l’astrologie, ni le genre humain ne sauraient être réductibles à la Nature pas plus qu’ils ne sont des inventions dues à notre Humanité. JHB 30 10 21

dimanche 24 octobre 2021

jacques Halbronn Anthropocosmologie et théologie. Comprendre le sens de la phase équinoxiale de Saturne

jacques Halbronn Anthropocosmologie et théologie. Comprendre le sens de la phase équinoxiale de Saturne Dans notre récente étude sur l'Astrologie et les Juifs, nous avons montré que la phase équinoxiale était dangereuse à traverser pour les Juifs comme s'ils n'étaient plus protégés, la moitié du temps.Et nous écrivions qu'il importait d'en prendre conscience et de fixer une sorte de modus vivendi pour gérer au mieux les incidences propres à une telle cyclicité. D'aucuns diront que "Dieu" ne saurait expliquer 'Auschwitz". Il y a donc bien là un enjeu théologique comme si Dieu jouait avec le feu, en laissant "son" peuple sans bouclier pendant des périodes, des fenêtres de 7 ans, laissant aux ennemis du dit peuple le champ libre. L'Historien du prophétisme que nous sommes pense au régne du diable que l'on désenchainait durant un certain laps de temps mais il suffit peut être de penser à l'alternance du jour et de la nuit, de l'Eté et de l'Hiver. NOus avons déjà mis en garde contre le surdéterminisme et c'est dans ce sens que nous considérons utile la phase équinoxiale. Cela pose la question de la question de la théorie du genre mais il ne faudrait pas aller d'une extréme à l'autre. Sous prétexte d'éviter un trop grand déterminisme social, on en arrive à nier l'existence de structures fondamentales. Comment résoudre un tel dilemme? Nous pensons que l'on doit régulièrement tester, mettre à l'épreuve la validité des clivages en évitant de plaquer sur les gens des modéles préfabriqués , ne serait-ce que pour tout le monde prenne conscience de certaines réalités qui se feront jour naturellement, spontanément. C'est là le rôle de la phase équinoxiale, de laisser les choses prendre tournure d'elles-mêmes sans surdétermination de race, de sexe, de classe. La phase équinoxiale est l'occasion d'échapper à certains conditionnements et durant cette période, il est préférable de renoncer aux signes ostensibles d'appartenance qui risquent de fausser le libre jeu des potentialités des uns et des autres. La phase équinoxiale est celle où chacun doit faire ses preuves. Et puis, vient, au bout de sept ans, le temps de la solsticialité qui fournit un certain nombre de repéres, de clefs. Mais ces "solutions", ne doivent pas être livrées trop tôt et il est bon que l'on ait laissé tatonner les uns et les autres sans trop bien savoir où l'on allait, sans que rien ne soit trop clairement défini et précisé. C'est ce que nous appelons la dialectique de la matière et de la forme. La matière est équinoxiale, c'est quelque chose d'indifférencié alors que la forme est solsticiale. On aura compris qu'il n'est pas souhaitable d'agir à contre temps et faire de l'équinoxialité en phase de solsticialité ou l'inverse. Pas assez de signes ou trop de signes, tels sont les deux écueils. En outre, le doute reste toujours permis sur la filiation et l'on aura vite fait d'objecter qu'il y a eu des conversions (l'argument des Khazars pour nier l'hérédité judaique) et de fait, il est bon de séparer le vrai du faux; Inversement, il y a des formes de déni qu'il faut combattre quand les gens nient qu'ils aiment se retrouver entre semblables. Il suffit de brouiller les cartes et d'observer comment les groupes se reforment d'eux mêmes, par affinités objectivement observables. Autrement dit, il est bon de disperser les groupes, de mélanger les populations pour pouvoir noter que certains tropismes resurgissent. Chassez le naturel, il revient au galop! Donc, pour en revenir à Auschwitz, en phase équinoxiale, nous pensons que des précautions sont à prendre, par avance et qu'il y a un temps pour l'individualisme, celui de l'équinoxialité et un temps pour le communautarisme, celui de la solsticialité, ce qui correspond peu ou prou à l'alternance gauche.droite. En respectant cette cyclicité, l'on devrait etre en mesure d'éviter un certain nombre de drames sociaux. A un certain stade, il est bon de faire se confronter les groupes et d'essayer d'établir des modus vivendi entre eux par delà les questions de personnes et à un autre stade, l'on essaiera d'oublier les appartenances et l'on se focalisera sur les performances individuelles. JH B 24 10 21

jacques Halbronn L'astrologie et la question juive au XXe siècle (1917-2000)

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Rappelons ce que signifient les deux phases de 7 ans chacune: si la solsticiale assume et reconnait les clivages qui structurent nos sociétés en un certain nombre de groupes, de catégories, en revanche, l’équinoxiale entend en faire abstraction, passer outre. Politiquement, la solsticialité correspond à un esprit de Droite et l’équinoxialité à un esprit de gauche. Rappelons tout de même que le déni de la légitimité des différences aura conduit à la Shoah alors que Saturne était en phase équinoxiale, depuis qu’il était passé sur le 0° Bélier au début avril 1937 et il atteint son climax en taureau, en milieu de phase au début des années quarante avec la mise en oeuvre d’une « solution finale », ce qui revenait à vouloir supprimer, exterminer les Juifs de la surface de la terre, telle une catégorie dont on pouvait et devait se passer. En ce sens, le socialisme comporte une dimension antisémite (cf notre étude « Sionisme et antisémitisme dans les milieux occultistes français » in Revue des Études Juives janvier-juin 1992,pp. 299-304 Au prisme de notre modéle, comment se présente la campagne présidentielle française de 2022? On insistera sur la personne d’Eric Zemmour, en ce qu’il est Juif, ce qui, en phase solsticiale, serait plutôt un atout puisque cette phase prend le contre pied de l’équinoxiale si néfaste pour les Juifs, comme on a vu. Le facteur « J » (pour Juif) n’est nullement secondaire pour notre anthropocosmologie en ce qu’il reléve de la verticalité, c’est à dire d’une reconnaissance de la différence de degré. Tout leader juif aura eu l’occasion de remarquer qu’à certains moments, les gens viennent à lui, comme aimantés, en une sorte de force gravitationnelle, et qu’ils tendent au contraire à le mettre de côté à d’autres. Que l’on nous comprenne bien, dire ici que quelqu’un est Juif ne signifie pas qu’il soit de quelque manière « religieux », « pratiquant », ou sioniste. On est ici dans le champ de la subconscience et les gens ne viennent pas à lui en tant que Juif mais selon un processus assez mystérieux qui reléve peu ou prou du (re)formatage de notre Humanité. Après coup, l’on notera que bien des leaders dans les domaines les plus divers se trouvent être Juifs. Avec notre anthropocosmologie, il est possible de connaitre le barométre des sentiments pro ou anti Juifs puisque cela dépend du cycle de Saturne. En ce qui concerne le discours de Zemmour, il est clair qu’il refuse le déni des différences et au contraire les souligne, les affirme, les reconnait. Zemmour insiste sur la « nationalité » et la « culture » des personnes, ce qui reléve de l’horizontalité et non, comme dans le cas des Juifs, de la verticalité. D’ailleurs, si on lui demandait ce qu’il pense des Juifs, il est probable qu’il ne saurait pas par quel bout le prendre car il y a des grilles qui lui manquent. Il y a en effet plusieurs façons d’assumer les clivages et cela tourne autour de l’apartheid. Zemmour se plaint que certains quartiers ont leur spécificité et signale une certaine hétérogénéité, c’est l’idée d’archipel (cf Jérome Fourquet, Ed Seuil). Pour notre part, il convient d’assumer ces différences, ces « quartiers », ces « ilots » sinon l’on s’ »éloigne de la solsticialité et l’on bascule dans une forme de national-socialisme (nazisme) car c’est bien le mélange entre équinoxialité et solsticialité qui fait le plus probléme et c’est ce qui risque de se produire quand on passe d’une phase à une autre par un processus de transition plus ou moins controlé. Il reste qu’en phase solsticiale, il y a une tendance à faire confiance à un certain type de leader et notamment, qu’on en ait ou non conscience, à un leader « d’origine juive » tant et si bien que l’on tendrait à conseiller aux partis politiques de se doter de chefs de fils juifs mais cela ne se limite pas au champ strictement politique mais cela vaut pour toute forme de communauté religieuse, culturelle et autres. En effet, il y a selon nous un lien structurel entre les Juifs et les astres quant à la guidance de notre Humanité et l’on rappellera que le systéme ne prévoit nullement une constance dans la domination juive puisque précisément il y a cyclicité et que la moitié du temps, l’époque n’est pas favorable aux Juifs. L’on retrouve le songe de Pharaon dans le Livre de l’Exode avec les sept vaches maigres qui dévorent les sept vaches grasses, ce que Joseph interpréte comme deux périodes de sept années, comme par hasard. Pour les Juifs, les bonnes périodes sont solsticiales et les mauvaises équinoxiales. En tout état de cause, soulignons que le colonialisme correspond à l’équinoxialité puisqu’il est déni et dépassement des frontières de toutes sortes. La phase solsticiale, c’est le retour du refoulé et c’est ce qui se produira quand Saturne franchira une fois de plus la ligne équinoxiale, en mai 2025. D’aucuns comme Yves Lenoble, à la suite de Barbault, auront pointé cette période du fait de la conjonction Saturne-Neptune. Il se trouve que les deux phénoménes coincident actuellement dans le temps mais sachez que c’est bien Saturne en rapport avec les axes saisonniers qu’il faut suivre tous les 7 ans et non une conjonction qui n’a lieu que tous les 36 ans et dont les tenants se révélent incapables d’en distinguer les effets, d’une fois sur l’autre, mettant dans le même sac Budapest de 1956 et Berlin de 1989 alors que dans le premier cas on était en phase équinoxiale et dans le second en phase solsticiale. On illustrera notre propos par deux dates: 1941 et 1947, soit la mise en oeuvre de Solution Finale d’une part et la résolution de l’assemblée Générale de l’ONU, le 29 novembre. Quel contraste patent entre ces deux moments, sachant qie l’AG de l’ONU votera alors la création d’un Etat pour les Juifs en Palestine On est passé entre temps d’une phase équinoxiale à une phase solsticiale. Wikiodia; « Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par le Comité spécial des Nations unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de la résolution 181. » Saturne est autour de 20° du signe du Lion, donc en plein milieu d’une phase solsticiale commencée au début du signe du cancer,en carré avec le Saturne en taureau de 1941. C’est l’heure de rappeler que les signes cardinaux ne sont nullement à interpréter de la même façon mais sont traversés par un clivage majeur celui des équinoxes et des solstices. Si l’opposition associe deux ayant des effets comparables, ce n’est nullement le cas du carré. Quant au retour de Saturne, 28 ans après 1939, cela donne le début de la Guerre des Six Jours de juin 67 avec Saturne arrivant dans le signe du bélier. Certes, la Guerre en question fut glorieuse pour Israel mais elle l’isola pour longtemps au sein de la région, notamment du fait de l’occupation de la Cisjordanie. On note le. départ des forces de maintien de l’ordre de l’ONU et m la menace d’une invasion arabe menée par Nasser, le raïs egyptien. Quant à De Gaulle, décrétant un embargo sur les armes à destination de la région -on pense aux Mirages - il tint alors des propos jugés antisémites: ».les juifs, jusqu’alors dispersés, et qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, une fois qu’ils seraient rassemblés dans les sites de son ancienne grandeur, n’en viennent à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles : “l’an prochain à Jérusalem”. Mais poursuivons nos investigations. Les historiens du judaisme et du sionisme connaissent tous la date de la « Déclaration Balfour » en 1917. Astrologiquement, on a Saturne déjà entré dans le signe du cancer, une des portes de la solsticialité avec son opposé en capricorne et trente ans plus tard, soit un cycle complet de Saturne, nous avons le vote susmentionné de l’ONU, à New York, dans le signe du lion, lequel appartient à la même « saison (Eté) » que le cancer. Cette déclaration de novembre 17 -contemporaine de la Révolution d’Octobre, en Russie, comporte le texte suivant: « Cher Lord Rothschild, J’ai le grand plaisir de vous transmettre, de la part du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie avec les aspirations juives sionistes, qui a été soumise au cabinet et approuvée par lui. Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour les Juifs et fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, soit aux droits et au statut politique dont les Juifs disposent dans tout autre pays. Je vous serais obligé de porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste » nos travaux permettent d’appréhender autrement l’histoire du XXe siècle et notamment de mettre en perspective les deux « guerres mondiales » qui sont, pour certains astrologues, comme une sorte de « trou noir » aspirant tout. On voit ainsi se dessiner une double cyclicité régulière de quinze ans en quinze ans, ce qui tranche avec le caractère non régulier propre à l’indice cyclique d’André Barbault. Nous avons donc 1917, ce qui correspond à la Première Guerre Mondiale et qui s’efforce de trouver une solution à la question juive par leur établissement en Palestine et 21 ans plus tard , soit trois fois 7 ans, une toute autre solution qui passe par leur extermination, puisque la première guerre est placée sous le signe de la solsticialité et la seconde sous celui de l’équinoxialité, ce qui est le jour et la nuit pour la présence juive au monde. On voit à quel point il est vain de rechercher des points communs entre les deux guerres mondiales. Par ailleurs, on a vu qu’un cycle de Saturne, plus loin, en 1967, c’est à nouveau une grave menace équinoxiale qui pesait cette fois sur l’Etat d’Israel, avec cette » concentration » de Juifs sur un petit espace. Certes, les effets n’auront pas été les mêmes et Nasser n’aura pas eu la « réussite » militaire d’un Adolf Hitler mais fondamentalement les causes auront été astrologiquement assez comparables/ Si l’on ajoute une trentaine d’annés à 1947-48 qui auront vu la création de l’Etat d’Israel, on arrive à 1977 qui correspond aux accords israélo-égyptiens. Wikipedia:« Les accords de Camp David furent signés le 17 septembre 1978, par le président égyptien Anouar el Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin, sous la médiation du président des États-Unis, Jimmy Carter. Ils consistent en deux accords-cadres qui furent signés à la Maison-Blanche après 13 jours de négociations secrètes à Camp David. Ils furent suivis de la signature du premier traité de paix entre Israël et un pays arabe : le traité de paix israélo-égyptien de 1979″. Saturne est alors au début de la vierge, donc en phase solsticiale estivale. Mais la visite de Sadate à Jérusalem à la Knesset, est de novembre 1977, plus en amont de la même phase solsticiale. Autre phase équinoxiale, celle de la Seconde Intifada Wikipedia; « Intifada el-Aqsa (arabe : الإنتفاضة الفلسطينية الثانية ou إنتفاضة الأقصى ; hébreu : אינתיפאדת אל-אקצה) désigne la période de violence israélo-palestinienne à partir de septembre 2000 jusqu’à environ février 2005. Les événements sont décrits comme une campagne de terrorisme palestinien par Israël, tandis qu’ils sont décrits comme une révolte par les Palestiniens. » avec Saturne en taureau, comme 60 ans plus tôt au début de la Shoah. En 1995, nouvelle phase solsticiale hivernale : ce sont les accords d’Oslo. Contraste avec la phase équinoxiale qui suit dont il vient d’être question! A contrario, la phase équinoxiale permet périodiquement la remise en cause de la présence juive et léve certains tabous. Le role de la phase équinoxiale est de faire table rase des surdétermismes conscients pour laisser les processus se dérouler, se manifester librement. On pense à l’attentat de la rue Copernic en septembre 1980, survenu au moment même où Saturne passé sur l’axe équinoxial, en balance contre la synagogue de l’Union Libérale Israélite On comparera le propos de Raymond Barre à celui de De Gaulle en 1967, lors du passage sur le même axe équinoxial Wikipedia: Peu de temps après l’attentat, dans la soirée du 3 octobre, le Premier Ministre Raymond Barre est sur place. Les mots qu’il prononce ce soir-là entreront dans l’histoire… « Cet attentat odieux voulait frapper les Israélites qui se rendaient à la synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic » La polémique est immédiate et immense. Le Premier ministre sous-entendrait que les victimes juives ne seraient pas innocentes, les distinguant qui plus est des Français. Quand on entend Manuel Valls ou François Hollande rappeler en permanence la place essentielle des Juifs dans la communauté nationale, on se dit que la leçon a été retenue. » Nous avons ainsi suivi le cycle de Saturne, sur des périodes de sept ans, entre 1917 et 2000, sans discontinuité avec une alternance flagrante de comportements de la Société à l’égard des Juifs. On en conclura qu’il y a là un processus structurel qu’il s’agit de gerér au mieux et dont il importe de comprendre la logique, la raison d’être. La prochaine échéance, cette fois favorable aux Juifs, c’est maintenant et il serait heureux de parvenir à l’exploiter optimalement. A notre niveau, en tant que juif, les phases solsticiales nous auront chaque fois (re)placé en position centrale dans le milieu astrologique: en 1978, nous avons généré jusqu’en 1981 un processus fédérateur tant à l’échelle francophone qu’à l’échelle européenne voire mondiale. Quinze ans plus tard, c’est la dynamique en 1994 du Nouveau guide de la Vie Astrologique (qui sera réédité en 1997 Ed O. Laurens, après la défection des Ed du Rocher représentées par Fanchon Pradalier Roy laquelle était venue à nous pour nous proposer un contrat, impliquant la réédition de notre récent Nouveau Guide de la Vie Astrologique que nous avions fait paraitre à nos éditions de la Grande Conjonction. Et encore 15 ans plus tard, c’est l’aventure Téléprovidence (2008) JHB 23 10 21

jeudi 21 octobre 2021

jacques Halbronn Anthropocosmologie. Assumer et reconnaitre ou nier et dépasser les différences d'appartenance. Le cas Zemmour

jacques Halbronn Anthropocosmologie Assumer et reconnaitre ou nier et dépasser les différences d'appartenance: droite /gauche. Cycle de 7/15 ans. Où en sommes-nous actuellement du cycle de Saturne. Ouvrons les éphémérides (cf Dame de Tréfle Ephémérides année par année sur le net) Saturne en cette fin octobre 2021 est à 7° du signe du verseau, c'est à dire à 37° de l'axe solsticial (0° capricorne) donc même pas à mi-parcours puisqu'il lui reste 53° à traverser pour toucher à l'axe équinoxial. Rappelons ce que signifient les deux phases de 7 ans chacune: si la solsticiale assume et reconnait les clivages qui structurent nos sociétés en un certain nombre de groupes, de catégories, en revanche, l'équinoxiale entend en faire abstraction, passer outre. Politiquement, la solsticialité correspond à un esprit de Droite et l'équinoxialité à un esprit de gauche. Rappelons tout de même que le déni de la légitimité des différences aura conduit à la Shoah alors que Saturne était en phase équinoxiale, depuis qu'il était passé sur le 0° Bélier au début avril 1937 et il atteint son climax en taureau, en milieu de phase au début des années quarante avec la mise en oeuvre d'une "solution finale", ce qui revenait à vouloir supprimer, exterminer les Juifs de la surface de la terre, telle une catégorie dont on pouvait et devait se passer. En ce sens, le socialisme comporte une dimension antisémite (cf notre étude " Sionisme et antisémitisme dans les milieux occultistes français" in Revue des Études Juives janvier-juin 1992,pp. 299-304 Au prisme de notre modéle, comment se présente la campagne présidentielle française de 2022? On insistera sur la personne d'Eric Zemmour, en ce qu'il est Juif, ce qui, en phase solsticiale, serait plutôt un atout puisque cette phase prend le contre pied de l'équinoxiale si néfaste pour les Juifs, comme on a vu. Le facteur "J" (pour Juif) n'est nullement secondaire pour notre anthropocosmologie en ce qu'il reléve de la verticalité, c'est à dire d'une reconnaissance de la différence de degré. Tout leader juif aura eu l'occasion de remarquer qu'à certains moments, les gens viennent à lui, comme aimantés, en une sorte de force gravitationnelle, et qu'ils tendent au contraire à le mettre de côté à d'autres. Que l'on nous comprenne bien, dire ici que quelqu'un est Juif ne signifie pas qu'il soit de quelque manière "religieux", "pratiquant", ou sioniste. On est ici dans le champ de la subconscience et les gens ne viennent pas à lui en tant que Juif mais selon un processus assez mystérieux qui reléve peu ou prou du (re)formatage de notre Humanité. Après coup, l'on notera que bien des leaders dans les domaines les plus divers se trouvent être Juifs. Avec notre anthropocosmologie, il est possible de connaitre le barométre des sentiments pro ou anti Juifs puisque cela dépend du cycle de Saturne. En ce qui concerne le discours de Zemmour, il est clair qu'il refuse le déni des différences et au contraire les souligne, les affirme, les reconnait. Zemmour insiste sur la "nationalité" et la "culture" des personnes, ce qui reléve de l'horizontalité et non, comme dans le cas des Juifs, de la verticalité. D'ailleurs, si on lui demandait ce qu'il pense des Juifs, il est probable qu'il ne saurait pas par quel bout le prendre car il y a des grilles qui lui manquent. Il y a en effet plusieurs façons d'assumer les clivages et cela tourne autour de l'apartheid. Zemmour se plaint que certains quartiers ont leur spécificité et signale une certaine hétérogénéité, c'est l'idée d'archipel (cf Jérome Fourquet, Ed Seuil). Pour notre part, il convient d'assumer ces différences, ces "quartiers", ces "ilots" sinon l'on s'"éloigne de la solsticialité et l'on bascule dans une forme de national-socialisme (nazisme) car c'est bien le mélange entre équinoxialité et solsticialité qui fait le plus probléme et c'est ce qui risque de se produire quand on passe d'une phase à une autre par un processus de transition plus ou moins controlé.

mercredi 20 octobre 2021

jacques Halbronn La femme est-elle l'ange gardien de l'homme?

jacques Halbronn La femme est-elle l’ange gardien de l’homme? La Bible nous présente(Genése I, 2) comme l’aide de l’homme: Ezer Kenegdo.Mais, que faut-il entendre par là? C’est toute la problématique de l’acte d’aider qu’il convient d’analyser avec tous ses paradoxe et toutes ses ambiguités. Qui aide qui? On pense à la « mouche du coche ». Est ce bien là une question philosophique? En tout cas, l’aide nous semble être la clef de la relation entre les hommes et les femmes, entre les mères et leurs fils. On pense à Jésus et à sa mère dans l’histoire de la peinture. Cela renvoie à la dialectique de la matière et de la forme dont nous avons traité, il y a peu, sur ce même site. Selon nous, il s’agit d’une programmation subconsciente, les femmes étant formatées non point par la société mais par quelque plan divin transcendantal. Autrement dit, les femmes ne seraient pas pleinement conscientes de ce qui détermine leur conduite envers la gent masculine. Il est indéniable qu’elles jouent un role important mais en aucune façon semblable à celui des hommes et pas seulement dans le domaine sexuel. Il importe qu’au cours de leur vie, les hommes trouvent une femme ou des femmes capables de les « aider » à se réaliser complétement, ce qui suppose une forme de complémentarité. En ce sens, les femmes sont amenées à exercer un certain pouvoir sur les hommes mais en même temps, elles en dépendent comme celui qui aide dépend de celui qui est « aidé ». tout comme une plante dans son rapport au jardinier. L’homme a besoin de la femme et vice versa mais cela implique des différences fondamentales. Aider autrui, c’est le prolonger. L’homme ne peut se réaliser par la femme et la femme ne peut s’épanouir que par l’homme qui a un certain potentiel qu’elle protége, dont elle prendra soin et dont elle attend une certaine reconnaissance même si ce secours n’est pas totalement conscient et délibéré ni présenté comme tel. Par ailleurs seuls les hommes qui sont dotés de qualités remarquables attireront l’attention des femmes au cours de leur vie. On emploie le pluriel aussi bien dans le temps que dans l’espace car souvent ces hommes seront convoités par plusieurs femmes lesquelles éventuellement se relaieront. Une femme se vouant à un homme sera amenée à se dépasser pour le « servir » au mieux, lui et sa cause, lui et son oeuvre et cela peut signifier après sa mort. On observera que les mères tendront à veiller sur leurs fils, ce qui pourra faire probléme avec leur partenaire mais aussi avec leurs filles. Il faut bien ici parler de programmation structurelle, c’est à dire indispensable au bon fonctionnement de la Société. Le rapport homme-femme ne reléve pas de l’horizontalité mais de la verticalité, ce n’est pas une question de culture (théorie du genre) mais de nature (mais au sens du Livre de la Genése qui traite du rapport des dieux avec notre Humanité). Les femmes font partie d’un trio avec les Juifs et les planétes, lesquels ont tous mission de veiller sur notre Humanité. Or, étrangement, le déni sévit concernant ces trois catégories au nom de la « Science » qui ne les reconnait pas pour ce qu’ils sont/ JHB 20 10 21

mardi 19 octobre 2021

jacques Halbronn Astrologie EQSOLS Emergence de la verticalité face à l' équinoxialité

jacques Halbronn Astrologie EQSOLS. Emergence de la verticalité face à l’équinoxialité Nous vivons à une époque qui tend à nier toutes formes de ce que nous appelons Verticalité et Solsticialité. De fait, il est plus aisé de faire accepter des clivages culturels basés notamment sur la langue, la religion, la nationalité d’autant que l’on peut passer de l’une à l’autre par un processus de conversion, de naturalisation. Pourtant, le clivage Hommes/femmes aurait pu semble particulièrement marquant anatomiquement, physiquement. Certes, mais cela ne régle pas pour autant la question de ce que l’on y met, ce qui renvoie à la théorie du genre, entre autres. Or, selon nous, il importe de respecter cette dualité verticalité-horizontalité qui est au coeur de notre Anthropocosmologie. Comment peut-on nier de tels clivages plus structurels que les clivages conjoncturels évoqués plus haut. Par structurel, nous entendrons ce que nous ne pouvons pas changer et par conjoncturel ce qui peut changer grâce aux outils dont nous disposons, notamment dans le domaine juridique, tant civil que constitutionnel. Ce refus du structurel est la marque, le symptome d’une crise théologique, de l’idée de Créateur et de création. Pourtant, quand nous observons objectivement la Société, force est de constater qu’il existe de facto une certaine hiérarchie entérinée par ce qu’on appelle la Postérité. Cette hiérarchie est transversale, ‘c’est à dire qu’elle n’est pas circonscrite dans tel ou tel pays mais se remarque peu ou prou dans chacun d’entre eux et c’est en ce sens que l’on est là dans la verticalité et non point dans l’horizontalité. Or, il est essentiel que la conscience de cette verticalité croisse et non décroisse. Quels sont les constats que l’on est en mesure spontanément d’effectuer au prisme de cette verticalité qui est aussi un ruissellement de haut en bas, d’amont en aval, du passé vers le futur? Le constat le plus frappant concerne les sexes. Il suffit de se cultiver pour s’en rendre compte: les femmes ne jouent pas le même rôle que les hommes. On dira qu’elles agissent collectivement alors que les hommes s’affirment individuellement. Cela explique pourquoi les noms des hommes restent dans les mémoires et rarement ceux des femmes, si ce n’est dans le domaine de la monarchie laquelle dépend le plus souvent du hasard de l’hérédité et de la mort: on pense aux régentes en France, de Catherine de Médicis, mère de François II, de Charles IX et d’Henri III à Marie de Médicis, mère de Louis XIII et à Anne d’Autriche, mère de Louis XIV , ce qui compense les effets de la loi salique qui interdit à une princesse de régner, par droit du sang, sur le Royaume de France, à la différence de l’Angleterre. La musique est un domaine où les femmes auront été mises de côté par la postérité et de nos jours encore, le public va au concert pour écouter des oeuvres d’hommes. Quant aux exceptions, elles confirment la régle. Un tel constat s’étend largement au monde scientifique tout comme au monde des arts plastiques ou encore à la Poésie, si l’on en croit le verdict des anthologies. Cela vaut aussi, au demeurant, dans la vie politique.Quant aux exceptions, elles confirment la régle. Il serait donc assez logique de ne pas ignorer cet état de choses dans le domaine de l’éducation. Cela dit, il ne s’agit nullement de minimiser le rôle des femmes quand il s’agit d’interpréter, de commenter, de compiler les oeuvres des hommes. Mais il est clair aussi, semble-t-il, que tous les hommes ne sont pas des « génies ». D’où l’importance de déterminer des critères pour repérer le plus tôt possible ceux des jeunes hommes les plus prometteurs et il est probable que les femmes soient en mesure de mener à bien une telle mission. Cela tient au fait que les femmes sont fascinées par les génies, qu’elles en ont le culte alors que les hommes ne sont pas forcément doués pour recruter leurs semblables et seront justement enclins à favoriser des femmes qui flattent leur orgueil, qui lui font une cour. Aux grands hommes, la patrie reconnaissante, lit-on sur le Panthéon, à Paris. Mais un autre cas retiendra toute notre attention au prisme de la verticalité, c’est celui des Juifs et ce depuis la fin du XVe siècle, grosso modo, dans la diaspora. La question juive est particulièrement ardue à traiter et elle l’est peut être encore plus depuis la création de l’Etat d’Israël en 1947-48 car nous assistons à une tentative de glissement de la verticalité vers l’horizontalité et donc à une forme de banalisation du fait juif, ce qui nuit quelque part à sa perception de verticalité au regard des « nations ».(cf notre ouvrage Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, Ed Ramkat 2002) Cette verticalité pourrait d’ailleurs expliquer, si l’on peut dire, le processus de la Shoah qui s’en prend non pas à des étrangers, au sens de l’horizontalité, mais à des étrangers au sens de la verticalité, c’est à dire alors que les Juifs ne sont pas assimilables, stricto sensu, à des étrangers, au sens de l’horizontalité. C’est dire qu’ici le qualificatif d’étranger fait probléme précisément du fait de l’absence du paradigme horizontalité/ verticalité. Mais là encore, on ne saurait dire que tous les Juifs sont des « génies » et il faut donc juger sur pièces comme il a été dit plus haut pour les hommes, en général. Il est clair que l’on ne saurait ignorer quand on traite de la verticalité masculine la proportion de Juifs sans que l’on doive pour autant conclure que toues les hommes géniaux seraient juifs. Cela dit, tout le monde reconnait que parmi les génies de toute première grandeur au prisme de leur rayonnement, de leur impact, pour le pire comme pour le meilleur, la place des Juifs apparait tout de même assez indéniable et ce, par delà, toute question de pratique religieuse personnelle, la conversion n’y changeant rien vers une autre religion. mais il est clair à l’inverse que la conversion au judaisme ne saurait être déterminante sauf si, évidemment, il s’agirait d’un « retour » vers le judaisme (Teshouva). On ne saurait, au demeurant , être étonnés par l’existence de telle ou telle forme d’antisémitisme et l’accent mis sur la verticalité peut fournir des mobiles. C’est de bonne guerre et il serait fâcheux que les Juifs s’en offusquent. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. C’est le prix à payer et cela reléve de la « lutte des classes » décrite à sa façon par Karl Marx, « d »origine juive ». On pourrait dire, selon nous, que la Shoah aura été au plein sens du terme un « crime contre l’Humaniité » si l’on admet une telle verticalité et l’on pourrait même aller jusqu’à dire – mais cela reléverait plutôt de la science-fiction-que si des extra-terrestres avaient voulu affaiblir notre Humanité, ils auraient pu commanditer l’extermination des Juifs! Si l’on en revient à l’astrologie EQSOLS, nous avons pu remarquer, au cours de nos travaux (cf Google), que toute phase équinoxiale de 7 ans est particulièrement périlleuse pour les Juifs alors que la phase solsticiale favorise la reconnaissance et la spécificité des cultures lesquelles sont elles mêmes d’ailleurs tributaires de la verticalité.. JHB 19 10 21

samedi 16 octobre 2021

jacques halbronn le mauvais copieur est-il un créateur?

Jacques Halbronn Le mauvais copieur est il un créateur? En 1990, il y a 30 ans, nous avions participé à un collectif avec Anne Rose et Alain Kieser sur les Eloges paradoxaux ( Ed Le Lierre et le Coudrier). Nous avions notamment contribué par un texte, issu de l'un de nos mémoires de linguistique,( LINGUISTIQUE DE L'ERREUR ET EPISTEMOLOGIE POPULAIRE.1987) intitulé "Créativité de l'erreur". Il y a là en effet comme une sorte de paradoxe: si le copieur est fidéle à son modéle, il se verra accusé de plagiat alors que s'il trahit peu ou prou celui-ci,on insistera sur ce qui différe du dit modéle, ce qui permettra de relativiser l'ampleur de l'emprunt; L'erreur de copie, le contre-sens seraient alors la planche de salut du plagiaire, de l'emprunteur, du pillard. La question qui se pose ici est celle de la cause du décalage entre la copie et l'original. Autrement dit, ce qu'on appelle erreur ne serait-il pas, au contraire, la preuve de l'originalité, de l'idiosyncrasie de l'emprunteur? IL est clair que nombre d'emprunts du français à l'italien sont marqués par un refuse du français de recourir au "o" et au "a" à la fin des mots. Si Leonardo devient Léonard, cela ne tient pas à une erreur de lecture mais à une volonté de profiler le terme emprunté de façon à ce que celui-ci ne détone pas dans le paysage. En revanche, dans le cas de l'anglais, le résultat obtenu ne reléverait pas d'un processus d'intégration, d'assimilation de tel mot ou de telle série de mots mais d'une sorte d'apartheid linguistique, comme dans le cas des participes avec finale en "ed" (à une époque où le français traitait ainsi le participe avant de passer au "é", ce qui permet de dater l'emprunt. En fait, l'emprunt parfaitement fidéle à l'original est l'exception si l'on considéré la question de la prononciation orale et ne se limite pas à la forme écrite. C'est ainsi que l'anglais n'aura pas réussi à capter les régles de prononciation de l'écrit français qui d'ailleurs sont en grande partie "non écrites". A de rares exceptions près, il ne proinonce pas "correctement" les mots français, ce qui lui permet ipso facto de se différencier du français. JHB 16 10 21

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Jacques Halbronn La question des ajouts; du Livre de la Création et de son traitement de l'alphabet hébraique aux Centuries nostradamiques

Jacques Halbronn La question des ajouts : du Livre de la Création et de son traitement de l'alphabet hébraïque aux Centuries nostradamiques. Dans le cas des Centuries, l'on sait que la centurie VIéme se terminait par un Avertissement de cloture/ LEGIS CAUTIO CONTRA INEPTOS CRITICOSQui legent hos versus, mature censunto;Prophanum vulgus & inscium ne attrectato.Omnesque Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,Qui aliter faxit, is rite sacer esto dont on connait une variante Cantio au lieu de Cautio (cf P. Brind'amour, Nostradamùs astrophile, Klincksieck; 1993). Mais cela n'empêcha pas d'ajouter des quatrains qui donneront une "septiéme centurie" d'ailleurs restée incompléte avec une quarantaine de quatrains seulement.Il exitse d'ailleurs une série de 58 sixains qui permettent de compléter les 42 quatrains de la VIIe centurie. Mais une telle addition s'accompagnera (cf édition Saint Jaure, Anvers 1590) de la suppression du dit Avertissement latin, ce qui permettait de laisser entendre que dès le départ, il était bel et bien prévu 7 centuries pour le premier volet (cf les tentatives de Patrice Guinard dans ce sens). Or l'on trouve un précédent remarquable mais à notre connaissance non signalé en ce qui concerne la genése de l'alphabet hébraïque lequel comporte 22 lettres (sans compter les 5 lettre finales qui permettent de compléter la troisiéme colonne des centaines..(cf http://andre.gagnoud.free.fr/HEBREU/andre.gagnoud.free.fr_-_Alphabet_Carre_et_Cursif_-_Consonnes.pdf) de façon à arriver à 27 (22+ 5). Ce qui joue le rôle de marqueur conclusif que joue dans les Centuries le sceau latin à la fin de la VIe centurie, est la lettre Tsadé qui se trouve en 18e position dans l'alphabet hébraique leque s'organise en deux colonnes de neuf lettres, une pour les unités de Aleph à teith et une pour les dizaines de Iod à Tsadé. Et au delà nous avons 4 lettres pour la colonne des centaines, ce qui est insuffisant d'où l'expédient signalé des 5 lettres finales, permettant de dédoubler 5 lettres déjà présentes parmi les 18 lettres des deux colonnes. On nous objectera que "rien" ne prouve que le tsadé ait jamais joué un tel rôle. Notre argumentation est la suivante: 1: dans l'alphabet "latin" à 26 lettres que nous utilisons, la dernière lettre n'est-elle pas le "z" dont le nom se dit "Zéde", ce qui est extrémement proche du" tsadé" on en conviendra surtout dans la prononciation allemande du "z" en '"ts" (Zwei: deux, Zeit: temps etc) qui s'est perdue en français. 2 le Tsadé est la seul lettre composée de deux sons : T et S, soit le teith et le samekh, ce qui en fait la lettre "ultime". 3 Nous avons montré il y a déjà 45 ans (Clefs pour l'astrologie, Seghers 1976, pp. 188 et seq) que la première lettre de l'alphabet de l'hébreu était non pas le Aleph mais le Qoph, au vu du Sefer Yetsira ou Livre de la Création (Yetsira comportant d'ailleurs le tsadé). Ce qui donne Qoph (une des 12 lettres simples)au début et Tsadé à la fin. Or, ces deux lettres forment "Qets" qui signifie "bout", 'extrémité. (Qatsé, Qitsoni) On aurait donc ajouté 4 lettres aux 18 du systéme initial tout comme on ajoutera une quarantaine de quatrains aux 6 centuries regroupant, comme leur nom l'indique, 600 quatrains Mais le tsadé sera resté en 18e position (en tant que l'une des 12 lettres simples, liées aux 12 signes du zodiaque, selon le Sefer Yetsira. Les six autres lettres , pour arriver à 18 étant associées aux planétes (Bagadkaphat: beith guimel, daleth, Kaph, Pé, Thav). On les appelle doubles parce qu'elles ont une double prononciation C'est ainsi que la lettre Péh donne soit le son "pé" soit le son "ef", dualité que l'on retrouve avec le p suivi ou non d'un h, tout comme le T suivi ou non du h (en anglais)/ Mais comment se fait il alors que le Thav se retrouve en 22e position, donc dans le groupe additionnel alors qu'il devrait figurer parmi le groupe des 18? Et pourquoi le Qoph, signalé par le Sefer Yetsira comme une des lettres simples, se trouverait lui aussi dans ce groupe additionnel de 4? On ajoutera que dans le SY, la lettre Resh est comptée comme une septiéme lettre double, probablement parce qu'il y a 7 planétes alors que grammaticalement elle n'a pas ce statut en hébreu.(cf https://boowiki.info/art/juifs-textes-sacres/sefer-yetzirah.html) Il apparait assez clairement que le Tsadé ou le Zéde est censé marquer la fin de l'alphabet et que dans le cas de l'hébreu, l'on n'aura pas su changer la place du Tsadé après l'addition de 4 lettres supplémentaires, désignées par le Sefer Yetsira comme "lettres mères" : Aleph, Mem, Shin mises en rapport avec les 4 Eléments -feu, terre, air, eau) On observe que le Mem est en fait une des 12 lettres simples au sein des 2 colonnes de 9 et qu'elle aura été placée cependant parmi les lettres mères! / On a vu que le aleph à un certain stade aura été placé en tête de l'alphabet hébraique alors qu'il n'était qu'en tête du groupe des lettres mères. Autrement dit, le Aleph aura été perçu, à un certain stade, comme ouvrant l'alphabet. Ce qui obligeait à permuter avec le Qoph/ On a donc ici le probléme des deux marqueurs, le Aleph pour le début et le Tsadé pour la fin mais en réalité, le Aleph aurait du rester en tête du groupe additionnel/ En effet, selon nous, le Sefer Yetsira nous fournit une description symétrique en deux colonnes: niveau 1 Qoph et Yod: deux lettres simples niveaux 2, 3 et 4 : six lettres doubles niveaux 5, 6, 7, 8 et 9 : dix lettres simples. En quel honneur, ces déplacements du Qoph,lettre simple permuté avec le Aleph , lettre mère, et du Mém, lettre simple permuté avec le Pé, lettre double et devenue lettre mère? La seule lettre mère qui n'aura pas bougé est le Shin. Mais là encore, pourquoi trois lettres mères pour un groupe de 4 dans la troisiéme colonne incomplète? Parce que le Resh aura été ajouté au groupe des lettres doubles pour arriver à 7 (planétes dont les luminaires, que l'on retrouve dans les jours de la semaine). Mais le Resh est en fait à sa place dans l'alphabet hébraique devant le Shin et est bien une des 4 et non des 3 lettres mères. Quand on sait toute l'importance qu'a le classement des lettres de l'alphabet hébreu pour la pratique de la guématrie, laquelle permet de calculer la valeur numérique d'un mot et de rapprocher deux mots ayant même valeur numérique, on conçoit que notre recherche est susceptible de perturber quelque peu tout une sémantique. Référons nous à présent au tableau ci-dessous qui place en paralléle l'alphabet grec et le phénicien dont le nom des lettres est très proche de celui de l'hébreu/On y note l'absence du Vav avant le Zayin ou le Zéta grec, ce qui place le teith en huitiéme et non en neuvième position. Quant au Tsadé de l'hébreu.Le vav occupe une position dans ces alphabets correspondant à notre lettre "U" (upsilon) en 20e position. Ainsi, il ressort que le Vav de l'hébreu aura été placé à cet endroit pour obtenir une série de 9 plaçant le Yod en tête de la seconde colonne, avec valeur 10 alors que sur le dit tableau, le iota est en neuviéme et non en dixiéme position.. Il y aura eu réaménagement. Quant au tsadé, il s'apparente à la lettre grec Psi (psyché) Or, dans l'alphabet phénicien tel 'que il est présenté dans le dit tableau, on ne trouve rien qui ressemble de près ou de loin à Tsadé ou à Psi. On trouve également dans le dit alphaber grec le "Ksi" correspondant au Samekh de l'hébreu puisque situé après le mem et le noun, le son du samekh renvoyant au "s" que l'on trouve dans le Psi comme dans le Ksi.. Nous en concluons que c'est bien l'alphabet hébreu qui aura impacté l'alphabet grec et non l'alphabet phénicien lequel n'aurait pu donner lieu à Psi ou à Ksi, ce qui correspond dans notre alphabet au X et au Z. JHB 16 10 21. № Lettre capitale Lettre minuscule Nom Translittération Phonème principal Lettre phénicienne Grec ancien Grec médiéval (polytonique) Grec moderne Français (grec classique) Français (grec moderne) Grec ancien Grec moderne 1 Α α ἄλφα άλφα alpha alfa a [a] Aleph (ʾāleph) 2 Β β (var. ϐ) βῆτα βήτα bêta vita b (classique) ; v (moderne) [b] [v] Beth (bēth) 3 Γ γ γάμμα γάμμα γάμα gamma gama g [g] [ɣ], [ʝ] Gimel (gīmel) 4 Δ δ δέλτα δέλτα delta delta d ; parfois dh (moderne) [d] [ð] Daleth (dāleth) 5 Ε ε εἶ ἒ ψιλόν έψιλον epsilon epsilon e [e] [ɛ] He (hē) 6 Ζ ζ ζῆτα ζήτα zêta zita z [d͡z] [z] Zayin (zayin) 7 Η η ἦτα ήτα êta ita ê (classique) ; i (moderne) [ɛː] [i] Heth (ḥēth) 8 Θ θ θῆτα θήτα thêta thita th [tʰ] [θ] Teth (ṭēth) 9 Ι ι ἰῶτα ιώτα γιώτα iota iota i [i] Yodh (yōdh) 10 Κ κ κάππα κάππα κάπα kappa kapa k [k] Kaph (kaph) 11 Λ λ λάϐδα λάμϐδα λάμδα λάμβδα lambda lamda l [l] Lamedh (lāmedh) 12 Μ μ μῦ μι μυ mu mi m [m] Mem (mēm) 13 Ν ν νῦ νι νυ nu ni n [n] Nun (nun) 14 Ξ ξ ξεῖ ξῖ ξι ksi/xi xi ks, x [ks] Samekh (sāmekh) 15 Ο ο οὖ ὂ μικρόν όμικρον omicron omikron o [o] [ɔ] Ayin (ʿayin) 16 Π π πεῖ πῖ πι pi pi p [p] Pe (pē) 17 Ρ ρ ῥῶ ρω rhô ro r [r] [ɾ] Res (rēš) 18 Σ σ (var. ς) σῖγμα σίγμα sigma sigma s [s] Sin (šin) 19 Τ τ ταῦ ταυ tau taf t [t] Taw (tāw) 20 Υ υ ὖ ὒ ψιλόν ύψιλον upsilon ipsilon u (classique) ; y, v, f (moderne, selon contexte) [y] [i] Waw (wāw) 21 Φ φ/ϕ φεῖ φῖ φι phi fi ph (classique) ; f (moderne) [pʰ] [f] origine discutée 22 Χ χ χεῖ χῖ χι khi/chi chi kh [kʰ] [x], [ç] 23 Ψ ψ ψεῖ ψῖ ψι psi psi ps [ps] 24 Ω ω ὦ ὦ μέγα ωμέγα oméga omega ô [ɔː] [ɔ] Ayin (ʿayin) Variantes dans les graphies

samedi 9 octobre 2021

jacques Halbronn Conscience, connexion et identité chez les Juifs

jacques Halbronn Conscience, connexion et Identité chez les Juifs. En 1978, nous avions crée une association dont le nom était Cercle d’Etude et de Recherche sur l’Identité Juive (CERIJ) mais que fallait il entendre par le terme « identité »? Nous avions mis en garde contre les « modéles dominants » (synagogue, Israel) qui nous dicteraient par avance un certain mode de vie, une quelconque orthopraxie. Dix ans plus tard, nous nous joindrions à la mouvance juive laïque, aux côté de l’AJHL et de LDJ notamment, dont nous nous rapprocherons en 1993, à l’invitation d’Elie Garbarz, son fondateur. Le présent texte vise à clarifier la question de la « conscience juive », un autre terme somme toute assez mystérieux. On proposera ici un certain modus vivendi sinon un protocole et un parcours. Selon nous, il ne faut pas mettre la charrue avant/devant les boeufs. Avant de se dire appartenir à telle ou telle communauté, il importe déjà de se connaitre et de s’affirmer soi-même, ce qui signifie découvrir ses potentialités. Autrement dit, on ne peut accéder à une certaine interrogation à une ‘question », que si l’on se surprend soi même comme doté de capacités remarquables de leader, de personne pouvant impacter la société d’une façon ou d’une autre. A un certain stade, l’on se rend compte que l’on appartient à un certain club, celui des « influenceurs » et ce dès le plus jeune âge. On observe ensuite que ces gens là ont un point commun en dehors de l’aptitude en question, à savoir que nombreux sont « juifs », ‘d’origine juive » et l’on songe à un Spinoza, à un Marx, à un Freud, à un Einstein mais aussi à bien d’autres qui se sont distingués, démarqués et ce quel qu’ait pu être leur lien personnel à une quelconque adhésion à telle ou telle croyance ou pratique. Autrement dit, il ne faut pas se dire au départ: « parce que je suis né juif, j’ai telle faculté » mais bien il se trouve que je partage telle faculté remarquable avec pas mal de Juifs. Est-ce là le fruit de quelque coincidence? Or le mot conscience, implique par son préfixe (latin « cum », avec) une connexion, une science partagée, une forme de comparaison, un lien. Quant au mot identité, il suppose que l’on soit « identique » avec d’autres, qu’on leur ressemble. On nous objectera que si l’on nait « juif », cela peut tout à fait précéder toute prise de conscience de son génie personnel et donc cela risque bien de fausser l’expérience. C’est pourquoi il n’est pas souhaitable que certaines thèses soient connues des intéressés sinon l’on risque fort de glisser dans une forme de mimétisme, d’autosuggestion. C’est ce qui fait l’intérêt de travailler avec des sujets avec lesquels il n’y a pas de communication pour qu’ils ne se laissent pas influencer. D’où l’intérêt d’une immersion des Juifs au sein d’une société non juive et même d’un certain anonymat évitant l’effet du « regard » averti du « non juif ». En ce sens, nous tendrons à déconseiller la fréquentation pour les Juifs d’autres Juifs. Mais il y a une raison majeure à cela, c’est que les Juifs doivent absolument s’affirmer au milieu de non Juifs, quitte à se reconnaitre de facto entre eux non pas en tant que Juifs mais en tant que semblables, que frères d’armes, partageant la même mission d’éveil. Par ailleurs, l’on sait qu’il existe un doute sur la descendance juive, du fait de tant de tribulations. Bien des personnes désignées comme juives ne posséderaient pas certaines des qualités que nous avons évoquées et inversement, bien des « non juifs » pourraient se révéler comme juifs, au vu de leurs dispositions objectives. Insistons sur le fait que l’on ne peut devenir juif ni cesser de l’être sous prétexte de quelque adhésion à un discours ou à un crédo., sans parler d’une conversion, d’un baptême. C’est ainsi, par exemple, que Jésus est Juif, quel que soit son rapport formel au judaisme en ce qu’il est un leader, un homme capable de libérer le monde d’une certaine routine, d’une sclérose. On ne choisit pas, on ne décide pas d’être juif, on en prend conscience au prix de recoupements, de rapprochements. Il faut comprendre que de toute façon, il faut des chefs, des guides, des gens capables de faire changer de paradigmes et que cela n’aurait pas de sens que ce soit vrai de tout le monde. A partir de là, la notion de « peuple élu » peut faire sens et s’inscrire dans quelque plan divin pour notre humanité. Les Juifs seraient même voués à reconnaitre le rôle du Créateur. Mais celui ci n’est ni le « Deus sive Natura » de Spinoza ni quelque « Juif »se prenant pour Dieu, à l’instar d’un Jésus. Il ne s’agit donc pas de s’extasier devant les merveilles de la Nature mais bien de ce que ce Créateur a conçu spécialement pour notre Terre, notre Humanité et cela passe notamment par le Ciel qui accompagne et entoure la Terre, et qui n’est ni l’oeuvre du « premier mobile » ni celle des guides humains. Le seul vrai Dieu serait donc selon nous celui qui aura instauré un certain nombre de repéres temps et d’espace sur lesquels nous n’avons pas prise. La planéte de notre systéme solaire ne saurait être ni une cathédrale ni une étoile, mais une instance intermédiaire dont nous devons célébrer et invoquer l’existence, en tant qu’oeuvre de notre Dieu. Il ne sert à rien de louer Dieu sans connaitre son oeuvre et cette oeuvre n’est pas la Nature. Le Dieu dont il s’agit n’apprécie pas qu’on le confonde avec d’autres instances, trop en amont ou trop en aval. JHB 08 10 21

vendredi 8 octobre 2021

Jacques Halbronn Conscience, connexion et identité chez les Juifs

jacques Halbronn Conscience, connexion et Identité chez les Juifs. En 1978, nous avions crée une association dont le nom était Cercle d’Etude et de Recherche sur l’Identité Juive (CERIJ) mais que fallait il entendre par le terme « identité »? Nous avions mis en garde contre les « modéles dominants » (synagogue, Israel) qui nous dicteraient par avance un certain mode de vie, une quelconque orthopraxie. Dix ans plus tard, nous nous joindrions à la mouvance juive laïque, aux côté de l’AJHL et de LDJ notamment, dont nous nous rapprocherons en 1993, à l’invitation d’Elie Garbarz, son fondateur. Le présent texte vise à clarifier la question de la « conscience juive », un autre terme somme toute assez mystérieux. On proposera ici un certain modus vivendi sinon un protocole et un parcours. Selon nous, il ne faut pas mettre la charrue avant/devant les boeufs. Avant de se dire appartenir à telle ou telle communauté, il importe déjà de se connaitre et de s’affirmer soi-même, ce qui signifie découvrir ses potentialités. Autrement dit, on ne peut accéder à une certaine interrogation à une ‘question », que si l’on se surprend soi même comme doté de capacités remarquables de leader, de personne pouvant impacter la société d’une façon ou d’une autre. A un certain stade, l’on se rend compte que l’on appartient à un certain club, celui des « influenceurs » et ce dès le plus jeune âge. On observe ensuite que ces gens là ont un point commun en dehors de l’aptitude en question, à savoir que nombreux sont « juifs », ‘d’origine juive » et l’on songe à un Spinoza, à un Marx, à un Freud, à un Einstein mais aussi à bien d’autres qui se sont distingués, démarqués et ce quel qu’ait pu être leur lien personnel à une quelconque adhésion à telle ou telle croyance ou pratique. Autrement dit, il ne faut pas se dire au départ: « parce que je suis né juif, j’ai telle faculté » mais bien il se trouve que je partage telle faculté remarquable avec pas mal de Juifs. Est-ce là le fruit de quelque coincidence? Or le mot conscience, implique par son préfixe (latin « cum », avec) une connexion, une science partagée, une forme de comparaison, un lien. Quant au mot identité, il suppose que l’on soit « identique » avec d’autres, qu’on leur ressemble. On nous objectera que si l’on nait « juif », cela peut tout à fait précéder toute prise de conscience de son génie personnel et donc cela risque bien de fausser l’expérience. C’est pourquoi il n’est pas souhaitable que certaines thèses soient connues des intéressés sinon l’on risque fort de glisser dans une forme de mimétisme, d’autosuggestion. C’est ce qui fait l’intérêt de travailler avec des sujets avec lesquels il n’y a pas de communication pour qu’ils ne se laissent pas influencer. D’où l’intérêt d’une immersion des Juifs au sein d’une société non juive et même d’un certain anonymat évitant l’effet du « regard » averti du « non juif ». En ce sens, nous tendrons à déconseiller la fréquentation pour les Juifs d’autres Juifs. Mais il y a une raison majeure à cela, c’est que les Juifs doivent absolument s’affirmer au milieu de non Juifs, quitte à se reconnaitre de facto entre eux non pas en tant que Juifs mais en tant que semblables, que frères d’armes, partageant la même mission d’éveil. Par ailleurs, l’on sait qu’il existe un doute sur la descendance juive, du fait de tant de tribulations. Bien des personnes désignées comme juives ne posséderaient pas certaines des qualités que nous avons évoquées et inversement, bien des « non juifs » pourraient se révéler comme juifs, au vu de leurs dispositions objectives. Insistons sur le fait que l’on ne peut devenir juif ni cesser de l’être sous prétexte de quelque adhésion à un discours ou à un crédo., sans parler d’une conversion, d’un baptême. C’est ainsi, par exemple, que Jésus est Juif, quel que soit son rapport formel au judaisme en ce qu’il est un leader, un homme capable de libérer le monde d’une certaine routine, d’une sclérose. On ne choisit pas, on ne décide pas d’être juif, on en prend conscience au prix de recoupements, de rapprochements. Il faut comprendre que de toute façon, il faut des chefs, des guides, des gens capables de faire changer de paradigmes et que cela n’aurait pas de sens que ce soit vrai de tout le monde. A partir de là, la notion de « peuple élu » peut faire sens et s’inscrire dans quelque plan divin pour notre humanité. Les Juifs seraient même voués à reconnaitre le rôle du Créateur. Mais celui ci n’est ni le « Deus sive Natura » de Spinoza ni quelque « Juif »se prenant pour Dieu, à l’instar d’un Jésus. Il ne s’agit donc pas de s’extasier devant les merveilles de la Nature mais bien de ce que ce Créateur a conçu spécialement pour notre Terre, notre Humanité et cela passe notamment par le Ciel qui accompagne et entoure la Terre, et qui n’est ni l’oeuvre du « premier mobile » ni celle des guides humains. Le seul vrai Dieu serait donc selon nous celui qui aura instauré un certain nombre de repéres temps et d’espace sur lesquels nous n’avons pas prise. La planéte de notre systéme solaire ne saurait être ni une cathédrale ni une étoile, mais une instance intermédiaire dont nous devons célébrer et invoquer l’existence, en tant qu’oeuvre de notre Dieu. Il ne sert à rien de louer Dieu sans connaitre son oeuvre et cette oeuvre n’est pas la Nature. Le Dieu dont il s’agit n’apprécie pas qu’on le confonde avec d’autres instances, trop en amont ou trop en aval. JHB 08 10 21

mercredi 6 octobre 2021

Jacques Halbronn Le français et l'hébreu autour du "sheva" et du "e"

jacques Halbronn Le français et l’hébreu autour du « sheva » et du « e ». Nous pratiquons ces deux langues, l’une comme langue maternelle et l’autre acquise autour de nos 20 ans et il se trouve que celles-ci offrent quelques points communs quant à leur traitement de la dialectique consonne. voyelle, au prisme de l’oral et de l’écrit. Cela dit, l’hébreu aura connu bien des tribulations et des discontinuités dans sa pratique et c’est pourquoi le français permettrait mieux de restituer une certaine idée du traitement de la langue à laquelle tant de langues sont largement étrangères, de nos jours. Quand on interroge un francophone sur les régles de prononciation du français, il faudra le plus souvent et dans le meilleur des cas, se contenter de formules indiquant que les consonnes finales en français sont en quelque sort « masquées » quand on passe de l’écrit à l’oral. C’est ainsi que le pluriel du français est peu rendu: on pense au « s » qui est censé ne pas se prononcer en position terminale, sauf en cas de « liaison ». La langue anglaise en dépit de tous ses emprunts au français ne sera pas parvenue à respecter cette régle aura suivi l’exemple de l’espagnol et d’une façon générale, elle n’aura pas maintenu une pratique d’occultation comparable à celle du français. Quant à l’hébreu, il dispose du « sheva ».. Articke Wikipedia; « Un shewa est un signe diacritique de l’alphabet hébraïque. Il sert à noter : soit une voyelle très brève [ə], analogue à un e « muet » en français (« maintenant »). Dans ce cas, il est appelé shewa mobile. soit l’absence totale de voyelle (∅). Dans ce cas, il est appelé shewa quiescent » De fait, si l’on prend la conjugaison d’un verbe en hébreu on trouve, par exemple: ani Kotev, au présent (Iere personne du singulier) mais Likhtov, à l’infinitif . Dans le premier cas, les consonnes sont séparées par une voyelle, dans le second cas, deux consonnes s’enchainent, le Kaph n »étant pas sépare du Thav. Cela vaut aussi pour le présent pluriel : Kotvim/ En français la négation « ne » permet le plus souvent de lier deux consonnes entre elles je ne trouve pas, se prononcera « je n’trouve pas » ce qui a été repris par l’anglais avec I don’t, I can’t, avec usage de l’apostrophe, ce qui n’est pas le cas du français au niveau de l’écrit. C’est là une particularité du français de l’existence de pratiques non explicitement marquées à l’écrit. Il y a donc là une tradition non écrite qui entre en jeu et qui a pu se perdre en hébreu, ne se maintenant que pour la conjugaison. Essayons de reformuler cette pratique orale du français, et ce, en dépit du fait que l’on ne dispose pas d’enregistrements, de notations de cette oralité avant le milieu du XIXe siècle si ce n’est par le biais de quelques chansons ou poémes. Nous dirons que la lettre « e » en français ne saurait être considérée comme une voyelle ordinaire mais plutot comme une interface entre voyelles et consonnes. Si une consonne est suivie d’un « e », elle se prononce. Si elle n’est pas suivie d’un « e » elle n’est pas censée se faire entendre, c’est notamment le cas pour marquer le masculin et le féminin.. Exemple: grand et grande et l’on observe ainsi un principe assez proche de ce qu’on a signalé plus haut pour l’hébreu mais à un autre niveau. Nous dirons par ailleurs que le « e » situé entre deux consonnes au sein d’un même mot ou dans le cas d’une séquence permet de les combiner, comme on l’a vu pour la négation. Mais le e s’éclipse devant une voyelle: on ne dira pas je te aime mais je t’aime mais cette fois cette régle aura impacté l’écrit. On a donc en français deux cas de figure: l’occultation du « e » indiquée à l’écrit et l’occultation du « e » non indiquée à l’écrit mais ne s’imposant pas moins. Cette double pratique peut évidemment dérouter. Ainsi, au lieu de « je vois », on dira « j’vois » alors que l’écrit ne marque pas d’apostrophe même si parfois, cela est indiqué: petit se prononce « ptit » et est parfois indiqué à l’écrit « p’tit » notamment dans les partitions de chant qui étaient très populaires autrefois. On en donnera un exemple ci dessous avec Le « p’tit Quinquin » de Raoul de Godewarsvelde ————————————————- Dors min, min ptit quinquin, Min ptit pouchin, Min gros rogin ! Te m?fras du chagrin Si te n?dors poin chqu?à dmain. ————————————————- Ainsi l?aute jour unne pauve dintelière, In amiclotant sin ptit garchon Qu?i, dpui tros carts d?eure, ene faijot qu?brère, Tachot d?l?indormir par unne canchon. Èle li dijot : Min Narcisse, Dmain t?aras du pain d?épice, Du chuke à gogo Si t?es sache et qu?te fais dodo? ————————————————- Dors min, min ptit quinquin, Min ptit pouchin, Min gros rogin ! Te m?fras du chagrin Si te n?dors poin chqu?à dmain. ————————————————- Et si te m?laiches faire unne bonne semainne, J?irai dégager tin biau sarau, Tin pantalon d?drap, tin gilliet d?lainne, Comme un ptit milord te sras faraud ! J?tacatrai, l?jour del ducasse, Un polichinel cocasse, Un turlututu Pour juer l?air du Capiau-pointu ————————————————- Dors min, min ptit quinquin, Min ptit pouchin, Min gros rogin ! Te m?fras du chagrin Si te n?dors poin chqu?à dmain. ————————————————- Nous irons din l?cour Jannète-as-Vakes Vir les marionnètes. Conme te riras, Quant t?intindras dire : ?Une doupe pou Jake !? Pa l?polichinel qu?i parle maga. Te li metras din s?menote, Au lieu d?doupe, un rond d?carote ! I t?dira merci, Pinse conme nous arons du plaisi ! ————————————————- Dors min, min ptit quinquin, Min ptit pouchin, Min gros rogin ! Te m?fras du chagrin Si te n?dors poin chqu?à dmain. ————————————————- Et si par asard sin maite I s?fache, Ch?est alor, Narcisse, que nous rirons. San nn?avoir invie, j?prindrai mn?air mache, J?li dirai sin nom et ses sournoms ! J?li dirai des fariboles, I m?in répondra des droles, Infin, un chacun Vera deus pestakes au lieu d?un ? ————————————————- Dors min, min ptit quinquin, Min ptit pouchin, Min gros rogin ! Te m?fras du chagrin Si te n?dors poin chqu?à dmain. ————————————————- Alor, sère tes ieus, dors min bononme, J?va dire une prière à Ptit-Jésus Pour qu?i vyinne ichi, pindan tin sonme, T?faire réver qu?jai les mains plainnes d?écus ! Pour qu?i t?aporte une cokile Avec du chiro qu?i guile Tout l?long d?tin minton, Te t?poulèkras tros eures de long ! ————————————————- Dors min, min ptit quinquin, Min ptit pouchin, Min gros rogin ! Te m?fras du chagrin Si te n?dors poin chqu?à dmain. ————————————————- L?mos qu?i vyint, d?Saint-Nicola ch?est l?fiète, Pour sûr, au soir, i vyindra t?trouver. I t?fra un sermon et t?laichra mète In-dzou du balo un grand painnié ? I l?rimplira, si t?es sache, D?séquois qu?is t?rindront bénache, San cha, sin baudet T?invoira un grand martinet. ————————————————- Dors min, min ptit quinquin, Min ptit pouchin, Min gros rogin ! Te m?fras du chagrin Si te n?dors poin chqu?à dmain. ————————————————- Ni les marionnètes, ni l?pain d?épice, N?ont produit d?éfet, mais l?martinet A vite rapagé l?petit Narcisse Qu?i crainiot d?vir ariver l?baudet. Il a dit s?canchon dormoire, S?mère l?a mis din sn?ochinnoire, A rpis sin coussin Et répété vint fos che rfrain : ————————————————- Dors min, min ptit quinquin, Min ptit pouchin, Min gros rogin ! Te m?fras du chagrin Si te n?dors poin chqu?à dmain. Voilà un excellent exemple du français « oral » restitué à l’écrit et qui met en évidence la dialectique propre au français mais dont la plupart des locuteurs francophones ne semblent pas avoir pris pleinement conscience, ce qui mériterait une vaste enquête, ce qui confine à une forme de schizophrénie comme le veut la Bible: « . Pour toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta droite, en sorte que ton aumône demeure secrète ; et ton Père qui voit dans le secret te le revaudra. » L’enseignement du français Langue Etrangère (FLE) aurait certainement à en prendre de la graine. Il est d’ailleurs assez net que le midi de la France est resté en partie étranger à cette pratique plutôt du nord de la France , ce qui est le cas du p’tit quinquin (cf supra). Voyons ce qu’il en est pour l’allemand. Au premier abord, on trouve des similitudes entre le français et l’allemand . Ainsi, Klein et Kleine (traduction petit et petite) si ce n’est que « klein » a sa consonnes finale non occultée et que le « e » finale de « kleine »ne sert donc pas à faire entendre le « n » de Klein. Nous en conclurons que l’allemand semble avoir perdu en cours de route la régle de prononciation édictée plus haut. Autrement dit, le français aurait mieux conservé le processus du passage de l’écrit à l’oral que l’allemand mais cette régle de la non prononciation conduit à produire de nouveaux sons en français puisque le « an » de grand donne un son nouveau. Le « e » non seulement agit sur la non prononciation mais génére une prononciation additionnelle qui sera reprise par l’anglais : I can’t, I don’t, calqué sur le « an » et le « on » du français. C’est ce qui nous fait dire que l’on assiste à l’émergence de nouveaux sons tant pour les voyelles que pour les consonnes, du fait des combinatoires ainsi générées. Le français nous apparait comme sensiblement plus riche à l’oral qu’à l’écrit et la question qui se pose est la suivante: est ce que c’est cette richesse sonore qui aura conféré au français un prestige particulier bien plus que son lexique en tant que tel. Les langues qui ont emprunté, qui se sont calquées sur le français n’en auront pas saisi les secrets et auront cru à tort que l’importation des mots écrits ferait l’affaire. C’est d’ailleurs le sort de bien des emprunts tant au niveau de la forme que du fond, du mot que du texte-de ne pas capter correctement ce qui exerçait véritablement un impact! JHB 06 10 21