mardi 19 octobre 2021
jacques Halbronn Astrologie EQSOLS Emergence de la verticalité face à l' équinoxialité
jacques Halbronn Astrologie EQSOLS. Emergence de la verticalité face à l’équinoxialité
Nous vivons à une époque qui tend à nier toutes formes de ce que nous appelons Verticalité et Solsticialité. De fait, il est plus aisé de faire accepter des clivages culturels basés notamment sur la langue, la religion, la nationalité d’autant que l’on peut passer de l’une à l’autre par un processus de conversion, de naturalisation.
Pourtant, le clivage Hommes/femmes aurait pu semble particulièrement marquant anatomiquement, physiquement. Certes, mais cela ne régle pas pour autant la question de ce que l’on y met, ce qui renvoie à la théorie du genre, entre autres. Or, selon nous, il importe de respecter cette dualité verticalité-horizontalité qui est au coeur de notre Anthropocosmologie. Comment peut-on nier de tels clivages plus structurels que les clivages conjoncturels évoqués plus haut. Par structurel, nous entendrons ce que nous ne pouvons pas changer et par conjoncturel ce qui peut changer grâce aux outils dont nous disposons, notamment dans le domaine juridique, tant civil que constitutionnel. Ce refus du structurel est la marque, le symptome d’une crise théologique, de l’idée de Créateur et de création. Pourtant, quand nous observons objectivement la Société, force est de constater qu’il existe de facto une certaine hiérarchie entérinée par ce qu’on appelle la Postérité. Cette hiérarchie est transversale, ‘c’est à dire qu’elle n’est pas circonscrite dans tel ou tel pays mais se remarque peu ou prou dans chacun d’entre eux et c’est en ce sens que l’on est là dans la verticalité et non point dans l’horizontalité. Or, il est essentiel que la conscience de cette verticalité croisse et non décroisse. Quels sont les constats que l’on est en mesure spontanément d’effectuer au prisme de cette verticalité qui est aussi un ruissellement de haut en bas, d’amont en aval, du passé vers le futur? Le constat le plus frappant concerne les sexes. Il suffit de se cultiver pour s’en rendre compte: les femmes ne jouent pas le même rôle que les hommes. On dira qu’elles agissent collectivement alors que les hommes s’affirment individuellement. Cela explique pourquoi les noms des hommes restent dans les mémoires et rarement ceux des femmes, si ce n’est dans le domaine de la monarchie laquelle dépend le plus souvent du hasard de l’hérédité et de la mort: on pense aux régentes en France, de Catherine de Médicis, mère de François II, de Charles IX et d’Henri III à Marie de Médicis, mère de Louis XIII et à Anne d’Autriche, mère de Louis XIV , ce qui compense les effets de la loi salique qui interdit à une princesse de régner, par droit du sang, sur le Royaume de France, à la différence de l’Angleterre. La musique est un domaine où les femmes auront été mises de côté par la postérité et de nos jours encore, le public va au concert pour écouter des oeuvres d’hommes. Quant aux exceptions, elles confirment la régle. Un tel constat s’étend largement au monde scientifique tout comme au monde des arts plastiques ou encore à la Poésie, si l’on en croit le verdict des anthologies. Cela vaut aussi, au demeurant, dans la vie politique.Quant aux exceptions, elles confirment la régle. Il serait donc assez logique de ne pas ignorer cet état de choses dans le domaine de l’éducation. Cela dit, il ne s’agit nullement de minimiser le rôle des femmes quand il s’agit d’interpréter, de commenter, de compiler les oeuvres des hommes. Mais il est clair aussi, semble-t-il, que tous les hommes ne sont pas des « génies ». D’où l’importance de déterminer des critères pour repérer le plus tôt possible ceux des jeunes hommes les plus prometteurs et il est probable que les femmes soient en mesure de mener à bien une telle mission. Cela tient au fait que les femmes sont fascinées par les génies, qu’elles en ont le culte alors que les hommes ne sont pas forcément doués pour recruter leurs semblables et seront justement enclins à favoriser des femmes qui flattent leur orgueil, qui lui font une cour. Aux grands hommes, la patrie reconnaissante, lit-on sur le Panthéon, à Paris.
Mais un autre cas retiendra toute notre attention au prisme de la verticalité, c’est celui des Juifs et ce depuis la fin du XVe siècle, grosso modo, dans la diaspora. La question juive est particulièrement ardue à traiter et elle l’est peut être encore plus depuis la création de l’Etat d’Israël en 1947-48 car nous assistons à une tentative de glissement de la verticalité vers l’horizontalité et donc à une forme de banalisation du fait juif, ce qui nuit quelque part à sa perception de verticalité au regard des « nations ».(cf notre ouvrage Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, Ed Ramkat 2002) Cette verticalité pourrait d’ailleurs expliquer, si l’on peut dire, le processus de la Shoah qui s’en prend non pas à des étrangers, au sens de l’horizontalité, mais à des étrangers au sens de la verticalité, c’est à dire alors que les Juifs ne sont pas assimilables, stricto sensu, à des étrangers, au sens de l’horizontalité. C’est dire qu’ici le qualificatif d’étranger fait probléme précisément du fait de l’absence du paradigme horizontalité/ verticalité. Mais là encore, on ne saurait dire que tous les Juifs sont des « génies » et il faut donc juger sur pièces comme il a été dit plus haut pour les hommes, en général. Il est clair que l’on ne saurait ignorer quand on traite de la verticalité masculine la proportion de Juifs sans que l’on doive pour autant conclure que toues les hommes géniaux seraient juifs. Cela dit, tout le monde reconnait que parmi les génies de toute première grandeur au prisme de leur rayonnement, de leur impact, pour le pire comme pour le meilleur, la place des Juifs apparait tout de même assez indéniable et ce, par delà, toute question de pratique religieuse personnelle, la conversion n’y changeant rien vers une autre religion. mais il est clair à l’inverse que la conversion au judaisme ne saurait être déterminante sauf si, évidemment, il s’agirait d’un « retour » vers le judaisme (Teshouva). On ne saurait, au demeurant , être étonnés par l’existence de telle ou telle forme d’antisémitisme et l’accent mis sur la verticalité peut fournir des mobiles. C’est de bonne guerre et il serait fâcheux que les Juifs s’en offusquent. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. C’est le prix à payer et cela reléve de la « lutte des classes » décrite à sa façon par Karl Marx, « d »origine juive ». On pourrait dire, selon nous, que la Shoah aura été au plein sens du terme un « crime contre l’Humaniité » si l’on admet une telle verticalité et l’on pourrait même aller jusqu’à dire – mais cela reléverait plutôt de la science-fiction-que si des extra-terrestres avaient voulu affaiblir notre Humanité, ils auraient pu commanditer l’extermination des Juifs!
Si l’on en revient à l’astrologie EQSOLS, nous avons pu remarquer, au cours de nos travaux (cf Google), que toute phase équinoxiale de 7 ans est particulièrement périlleuse pour les Juifs alors que la phase solsticiale favorise la reconnaissance et la spécificité des cultures lesquelles sont elles mêmes d’ailleurs tributaires de la verticalité..
JHB 19 10 21
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