vendredi 19 novembre 2021
Jacques Halbronn L'astrologie ne saurait se contenter d'une anthropologie primaire
jacques Halbronn L’astrologie ne saurait se contenter d’une anthropologie primaire.
Il est parfois tentant pour le « chercheur » en astrologie (le fameux « RA » des sigles associatifs) de prendre pour argent comptant les qualifications en vigueur et de s’efforcer de les corroborer au moyen de quelque référentiel cosmique. on connait le cas Gouchon-Barbault à propos des deux « guerres mondiales » dont ils ont voulu (dé)montrer que ces deux événements correspondaient à des configurations astrales du même ordre. (cf l’indice cyclique, exposé en 1967 dans les Astres et l’Histoire).
Récemment, nous avons été tenté de rapprocher les deux « génocides » du XXe siècle, la Shoah des années 41-45 et le massacre de Tutsis au Rwanda en quelques mois de l’année 1994. Probablement, certains astrologues parviendraient ils à trouver des points communs, astralement, à ces deux moments dramatiques, et ce d’autant plus que les outils dont ils disposent sont confus et diffus. En revanche, si l’on se sert d’un modéle bien défini et univoque, l’on s’aperçoit que ces deux drames n’obéissent point à la même « logique ». Encore faut -il pour cela disposer d’une grille anthropologique suffisamment étayée, ce qui, là encore, est loin d’être sûr!
Or, selon notre anthropologie, il nous faut impérativement distinguer entre les tensions horizontales et les tensions verticales et la Shoah reléve d’une conflictualité verticale alors que le génocide rwandais reléve d’une conflictualité horizontale, comme nous nous en sommes expliqués en différents textes et vidéos. par conflictualité horizontales, entendons une forme de xénophobie se développant entre deux espaces culturels bien distincts, deux populations bien déterminées et repérables. En revanche, la conflictualité verticale pose de tout autres problémes et reléve de ce que nous appelons la « Surnature » (voir également nos travaux sur ce thème). Autrement dit, les clivages « verticaux » ne seraient pas le fait des humains que nous sommes mais d’un ordre transcendantal, même s’il s’ancre sur un substrat « naturel », la Surnature se servant nécessairement d’un fondement « naturel ». Autant la suppression ou le rejet d’un ensemble horizontal n’affecte pas nécessairement l’ensemble qui en est l’auteur, autant la suppression ou le rejet de type vertical risque fort d’apparaitre comme suicidaire: on se tire un coup dans le pied. Un exemple évident concerne le fait masculin et le fait féminin. Aucune société ne saurait se permettre d’éliminer sa population masculine ou sa population féminine, encore que de nos jours, rien ne semble plus impossible tant l’on affirme que rien ne vient fondamentalement distinguer celles-ci.
Dans le cas de Juifs, certains contesteront -y compris et peut être surtout parmi les juifs- que ceux-ci reléveraient d’une dimension »verticale », étant donné que le sionisme entend revendiquer une « horizontalité », comparable à celle d’autres « peuples ». l’on voit que le débat anthropologique autour de la verticalité n’est pas simple et qu’il peut être tentant de ne pas s’y hasarder. Mais a-t-on vraiment le choix de faire l’impasse sur ce sujet épineux au risque d’hypothéquer précisément la recherche astrologique. C’est bien, en tout cas, le talon d’Achille de la dire recherche de ne pas se mesurer à de tels questionnements.
Ainsi, nous observons au prisme du cycle saturnien que la Shoah eut lieu en phase équinoxiale alors que l’anéantissement d’un million de Tutsis correspond à une phase solsticiale. La phase équinoxiale nie l’ordre solsticial et la phase solsticiale ne reconnait pas l’ordre horizontal. En phase équinoxiale, il y a un nivellement par le bas alors qu’en phase solsticiale, ce sont les différences culturelles de type horizontal qui ne font pas sens.
JHB 19 11 21
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