jeudi 23 décembre 2021
jacques Halbronn Astrologie EXOLS et cycle des saisons . Le calendrier des fêtes
L’année civile commence depuis le XVIE siècle, en France, au mois de Janvier, à proximité du moment du solstice d’hiver (Soleil à zéro capricorne) et au lendemain de la fête de Noel, dite de la Nativité. Voilà qui confère à la solsticialité son caractère de nouveau départ, en route vers l’égalité équinoxiale, trois mois plus tard.
C’est en effet ainsi que nous percevons le temps solstiticial qui met un coup d’arrêt à un processus de plus en plus déséquilibré entre le jour et la nuit. Il y a bien là une dualité entre une équinoxialité dépassée par les événements et un ressaisissement solsticial qui enclenche un nouveau cycle de 15 ans(la moitié du cycle « astronomique », sidéral, de Saturne) puisque pour nous, un cycle astrologique est la moitié d’un cycle astronomique et comporte deux temps de 7 années (que l’on retrouve dans l’importance accordée à l’âge de 7 ans puis de 14 ans en anthropologie, ethnologie)/ Tout commence et se termine au solstice, de celui d’Eté à celui d’Hiver et vice versa, mais non sur la base du passage du Soleil mais sur celle du passage de Saturne. Là encore, il y a une approche spécifique propre à l’Astrologie.Et ce ne sont pas non plus les 7 jours des phases de la Lune.
En bref, la phase solsticiale annonce chaque fois une nouvelle « ère » de 15 ans avec une naissance solsticiale se terminant par la mort équinoxiale, ce qui est plus proche de l’idée d’automne que de celle de printemps, tout comme l’automne précédé l’hiver et le printemps l’Eté, non pas que l’automne prépare l’hiver mais qu’il laisse la place à l’hiver par une forme de sublimation où l’on passe de la pluie à la neige.
Ainsi l’automne terminerait le cycle solsticial estival tout comme le printemps le cycle solsticial hivernal. Mais nous n’avons pas ici à nous aligner sur le cycle des saisons, au sens « solaire » du terme car pour nous les deux équinoxes se valent tout comme les deux solstices. Astrologiquement, c’est bien lors du passage de Saturne, tous les 15 ans sur l’axe solsticial -tant estival qu’hivernal – cancer que capricorne-qu’une mue sociale doit s’opérer. C’est en tout cas à ce moment là que cela devient possible, qu’il y a une »fenêtre » pour y parvenir. Le solstice incarne un élan nouveau et l’on retrouve cette idée avec la Nativité de Jésus alors que l’équinoxe est dans la grisaille nocturne à l’instar de l’aube et du crépuscule. On notera que le Shabbat commence à la tombée de la nuit, lorsque les premières étoiles se donnent à voir, ce qui n’est pas sans poser une question théologique que nous avons abordée ailleurs quant au statut de ce « commandements », de ce moment dans la vie juive. C’est d’ailleurs à l’équinoxe que se célébre la Nouvelle année juive (Rosh haShana) mais aussi Pâques (Pessah). En ce qui concerne le cycle soli-lunaire, la nouvelle Lune (Solstice d’Hiver) fixe le début du mois juif (Rosh Hodesh) et cela correspond au solstice tout comme la Pleine Lune, à l’opposé. En ce sens, le véritable moteur de la vie juive serait bien le « Rosh Hodesh » mais aussi à mi parcours, au bout de 15 jours (pleine Lune, solstice d’Eté) Pour l’Islam, la lune croissante, c’est bien la Nouvelle Lune alors que la demi lune est équinoxiale, temps intermédiaire, commencement de la fin du cycle de 15 jours/15 ans.
JHB 23 12 21
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