dimanche 30 juillet 2023

jacques halbronn Morpho-sémanqtie Les dégéts de l'emprunt synonymie, discontinuité lexicale

jacques halbronn Morpho sémantique. Les dégats de l'emprunt : synonymie, discontinuité lexicale, Alors que le français, à la suite du latin, offre une série congruente étymologiquement autour du processus de qualification, à partir de la forme "qu" ; quoi (pourquoi), quel, qu'est-ce, que, quand à l'exception du "où" qui pourrait être un quo tronqué (quo vadis), l'anglais a bien reçu du français "question" mais les autres formes sont tronquées : what, why, when, which, where? On trouve ce cas de figure avec la forme "gu", où guerre donne war. En allemand, la question est Frage, sans rapport structurel avec les formes wo, was, wann, warum . La forme QU est également sous jacente sous la forme "C': les cartes, les cadrans. Le chiffre quatre est d'ailleurs lié à un tel format quadrangulaire et cela peut référer aux 4 saisons, aux 4 points cardinaux etc dont l'importance anthropologique est déterminante. Un autre cas remarquable est le passage de l'italien :le démonstratif questo se retrouve en français "cet", avec là encore le rôle de la lettre "c"sous ses diverses prononciatons.. Mais la chaine étymologoique n'est pas rompue dès lors que le mode de transformation a été correctcment décrit. En revanche, en hébreu; on ne semble même pas disposer d'une telle série autour de l'impératif de qualification qui nous apparait comme une clef anthropologique cruciale. L'ensemble des mots qui recouvrent un tel champ sémantique est dépareillé. L'hébreu aura visiblement été impacté par l'emprunt. On ne parle pas ici seulement des emprunts récents qui émaillent l'hébreu depuis quelques décennies mais d'emprunts bien plus anciens. I les emprunts récents en hébreu moderne L'avantage des emprunts aux langues européennes est certes de rendre l'hébreu moins hermétique lexicalement mais cela conduit à lla déstructuration étymologique de la langue et à une synonymisation qui constitue un vernis unitaire artificiel et purement consensuel. ( cf L'emprunt et le calque en arabe et en hébreu moderne à travers les instruments et les noms d'instruments, corpus tiré de deux dictionnaires : le "Mu'jam 'al Wassît" de l'Académie de langue arabe du Caire et le "Milon hé Hadas" d'Avraham 'Even Sosan par Abdelkrim Boufarraoui Thèse de doctorat en Linguistique. Sous la direction de Frank Alvarez-Péreyre. 1990, Paris 5 . Résumé "La présente thèse entre dans le cadre d'une étude comparative concernant l'arabe et l'hébreu moderne. Le sujet s'intéresse exclusivement à la formation de l'emprunt et du calque, en partant des noms d'instrument et des instruments. La matière de notre recherche a été tirée de deux dictionnaires datant, a peu près, de la même période historique. Notre travail consiste à tenter d'expliquer la formation de l'emprunt et du calque, tout en faisant appel aux critères: morphologiques, phonologique, voire étymologique. Il s'en suit l'étude du paradigme lexical, de la structure syllabique, du stress, de la composition, de l'arabisation, de l'hébraïsassions. . . Et en abordant également les lois vocaliques et les lois consonantiques. Nous avons terminé notre travail en proposant une partie de notre corpus à un ensemble de locuteurs arabophones et hébréophones se trouvant aussi bien à paris qu'au Caire. Nous tenons à souligner que notre travail concerne la méthode lexicographique et non pas les langues; c'est à dire l'arabe et l'hébreu modernes." (cf aussi "La résurrection d’une langue morte : le cas de l’hébreu moderne" Yaakov Bentolila) II Les emprunts antiques Pour déterminer la présence d'emprunts, il convient de mettre en évidence des discontinuités (cf nos travaux sur l'anglais et le processus de synonymie) Si l'on s'en tient au champ du questionnement (cf supra), force est de constater que les formes interrogatives (ma?, mi? , quoi, qui?) n'ont pas de correspondant verbale au niveau étymologique. Le verbe "lishol" et le nom "shééla" n'ont aucune similitude structurelle avec ces modes de questionnement, à la différence du latin et du français. On doit y percevoir une influence étrangère comme pour l'anglais.(cf Jacques HALBRONN LINGUISTIQUE DE L'ERREUR ET EPISTEMOLOGIE POPULAIRE EDITIONS DE LA GRANDE CONJONCTION PARIS 1987, sur SCRIBD)Essai de description critique du système du français à la lumière des relations interlinguistiques, thèse non soutenue (Université Paris V Descartes) 1989) Une telle observation concernant l'hébreu ancien est problématique et vient s'ajouter à nos remarques sur le non respect des marqueurs de genres au niveau des pronoms personnels à la deuxiéme personne du singulier, d'autant que cela affecte la formation de l'imparfait et du futur (en cas de vav conversif, comme dans le Ecoute (shema) Israel) JHB 30 07 23

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