vendredi 21 juillet 2023

jacques halbronn Linguistique Les types de marqueurs: nombre, genre, personne. Pathologie de l'épistée

jacques halbronn Linguistique. Les types de marqueurs: nombre, genre, personne. Pathologie de l’epistémé. Dans de précédentes études, nous avons traité abondamment des marqueurs de nombre et de genre. Il nous faut aborder à présent la question des marqueurs de personne, ce qui recouvre les pronoms personnels et les affixes qui en dépendent, en dérivent; On prendra pour exemple de dysfonctionnement le cas de l’hébreu (moderne) dans le cadre de notre travail sur la pathologie de l’épistémé. Nous avions déjà signalé les problémes liés à la deuxiéme personne du singulier et au marqueur de genre. A la lumière de nos recherches sur la langue française au cours desquelles nous avions mis en évidence le fait que la forme masculine était plus ramassée, plus concentrée, plus contractée que la forme féminine, plus longue, nous nous demandions pourquoi la deuxiéme personne du singulier en hébreu, au masculin, était plus longue que la forme féminine Ata (masculin), At (féminin) alors que dans d’autres cas,c’est l’inverse qui est attesté : ani hoshev (je pense au masculin), ani hoshévet (au féminin) ou encore gadol (grand) guedola (grande) d’où des formules bien étrange dans les bénédictions(brakhoth): « Baroukh ata Adonaï Elohenou, Melekh haolam, … » (« Béni es-Tu, Adonaï notre Dieu, Roi du monde, … ») avec Baroukh, forme courte suivi de Ata, forme longue! Poursuivons à présent notre examen en observant le positionnement des marqueurs de personne au passé en exposant préalablement que chaque marqueur des trois personnes correspond à une lettre différente. Le cas le plus connu est le rôle du « T »(Thav) qui caractérise également en français la deuxiéme personne « Tu » (et en allemand Du en anglais Thou). On le trouve dans la forme mentionnée ci dessus dans le « At, Ata » mais aussi au pluriel Atem.Aten.. On trouvera au passé en hébreu, le suffixe « ta » au masculin (!) et « te » (avec Sheva) au féminin, ce qui devrait être l’inverse comme a été exposé précédemment. Voyons maintenant ce qu’il en est de la première personne du verbe au passé tant au singulier qu’au pluriel. Or, l’on trouve un suffixe en « ti » donc avec le même marqueur que pour la deuxiéme personne. Ce qui donne Akhalti, Akhamta-te. j’ai mage, tu as mangé. Mais cette anomalie se retrouve en arabe, ce qui dépasse le cas du seul hébreu. arabe clasique j’ai compris fhmt arabe tunisien v. passé → ena fhèmt Selon nous, l’usage du marqueur » T » à la première personne du singulier est une aberration. On devrait retrouver à la place le pronom personnel : Ani, Ana, et selon nous, le Noun est le marqueur de la première personne comme on peut l’observer au pluriel Hashavnou, nous avons pensé, ce qui fait pendant à Hashavtem, vous avez pensé On devrait donc dire non pas Hashavti mais Hashavni, pour dire « j’ai pensé », le aleph étant mis de côté. En ce qui concerne le futur, l’hébreu utilise pour la première personne du singulier le Aleph de Ani et ne sert pas du Noun comme il le fait pour la première personne du pluriel. On devrait dire Nashov, je penserai et non Ahshov et au pluriel Nahshevou, comme on dit Tashhevou à la seconde personne du pluriel. Or, on trouve la forme Najshov qui devrait être réservé au futur de la première personne du singulier. Si l’on passe à l’nglais, la forme « you »(pour la deuxiéme personne) pourrait venir de la troisiéme personne du singulier avec le Youd comme marqueur, ce qui correspond à une forme de politesse. JHB 21 06 23

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