mercredi 17 décembre 2025

jacques halbronn Linguistique et Economie. La dimension exportatrice et unificatrice de la langue français

jacques halbronn Linguistique et Economie. La dimension exportatrice et unificatrice de la langue française Le français n'a assurément pas su exploiter pleinement tous ses atouts, ce qui explique la fragilité et le déséquilibre de son économie. On pense au choc pétrolier des années soixante dix qui aura sensiblement modifier les rapports de force sur le plan économique dans le monde. wikipedia "Le premier choc pétrolier est une crise mondiale des prix du pétrole qui débute après la guerre du Kippour d'octobre 1973, et les voit quadrupler en seulement six mois, à cause d'un embargo pétrolier, sur fond, en 1971, de pic de production de pétrole atteint aux États-Unis dont les réserves s'épuisaient, deux ans après les premières annonces signalant l'abandon des accords de Bretton Woods qui avaient causé une forte dévalorisation du dollar et donc des cours du pétrole libellés en dollars. La crise économique induite est associée par les économistes à ce choc à cause de la déclaration d'embargo de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) accélérant encore la hausse de prix du baril dans le contexte de la guerre du Kippour. D'octobre 1973, date traditionnelle associée au début de la crise, à mars 1974, le prix du baril a quadruplé, passant de 2,59 à 11,65 dollar. Les effets du « premier choc pétrolier » vont se faire sentir l'année qui suit et celle d'après, avant de s'atténuer de 1976 à 1978, mais un deuxième choc va suivre en 1979." Or, à partir du moment où l'on prend conscience de la dialectique du signifiant au signifié, le poids du signifié s'en trouve relativisé par rapport à celui du signifiant et cela change tout! Le développement de l'Intelligence Artificielle, entre autres pourrait servir à instaurer un controle bien plus strict du commerce du signifiant, comme cela existe en matière de droit d'auteur, notamment en musique. Les trois rôles de la SACEM: "Rôle de répartition : La Sacem répartit individuellement entre ses sociétaires les sommes d’argent perçue à titre d’acquittement des droits d’exécution, de diffusion, et de reproduction des œuvres dont elle a la gestion. Cette répartition est effectuée au prorata des utilisations des œuvres en France et à l’étranger. La Sacem répartit auprès des sociétés avec lesquelles elle a des accords de réciprocité. La somme d’argent perçue à titre d’acquittement des droits d’exécution, de diffusion et de reproduction des œuvres dont ces sociétés ont la gestion. Les règles de répartition sont disponibles sur le site internet de la Sacem. Rôle de perception : la Sacem perçoit auprès de ses clients les droits d’exécution, de diffusion, et de reproduction. Est client toute personne ou organisme utilisant des œuvres (diffusion, reproduction, organisation de spectacle vivant) dont la gestion des droits est déléguée à la Sacem ou à toute société avec laquelle la Sacem a des accords de réciprocité en la matière. Rôle de contrôle : la Sacem contrôle les utilisations faites des œuvres dont elle a la charge." Selon nous, la cause que nous défendons pourrait être appuyée par les institutions et autres entités souhaitant faire obstacle à la domination américaine en s'en prenant à son point faible qui est sa dépendance objective et historique par rapport au français, tout comme il existe une dépendance par rapport au dollar. sur le web "Pour le moment, la place du dollar dans le système monétaire international est incontestée. D'une part, le dollar représente 62 % des réserves de change, tandis que l'euroMonnaie unique de plusieurs États membres de l'Union européenne qui forment la zone euro plafonne à 21 %.16 mars 2020" La cause du français devrait concerner notamment l'Union Européenne dont la France est un des membres. Le Brexit n'aura pas détroné l'anglais de son pouvoir. Il est clair que le dossier dépend des analyses linguistiques en présence mais nous pensons avoir constitué désormais des arguments irréfutables en ce qui concerne la relation signifiant/signifié, chère à Saussure mais on n'avait pas su iirer jusqu'à présent toutes les implications géopolitiques. Autrement dit, il faut s'attendre à une bataille entre historiens et linguistes, au plus haut niveau épistémologique. Il faut également s'attendre à des résistances au nom d'un rejet de l'impérialsme colonial occidental propre au français et à' l'"anglais. Ces deux langues auraient à terme à former un condominium car il serait vain pour l'anglais de nier sa dépendance persistante depuis près d'un millénaire (1066 et Guillaume Le Conquèrant). Il importe de comprendre que l'importation de signifiants est comparable à celle du pétrole en ce sens qu'elle se préte aux usages les plus variés dans le temps et dans l'espace. La place du français ne saurait s'apprécier au nombre de ses locuteurs mais au nombre de mots répandus dans le monde, au sein des diverses langues et en ce sens le français nous apparait comme un commun dénominateur, par le truchement de ses mots, quelque puisse en avoir été leur traitement et leur emploi. La distinction saussurienne entre signifiants et signifiés débouche sur la mise en évidence, la reconnaissance d 'une suprématie de la langue française, par delà ses divers avatars et dérivés, ce qui en fait la langue matricielle par excellence, contrebalançant l'impression d'un état babélique. apparent. Paradoxalement, le français reformate des langues préexistantes comme les langues latines en ; privilégiant les consonnes par rapport aux voyelles, créant ainsi une langue post-latine qui impactera notamment l'anglais (mais pas que) . JHB 17 12 25

mardi 16 décembre 2025

jacques halbronn Effets pervers de la colonisation et de la décolonisation. Mimétismes et matricialité.

jacques halbronn Effets pervers de la colonisation et de la décolonisation. Mimétismes et matricialité. Le cas de l'anglais nous semble tout à fait emblématique. D'une part en ce qu'il s'agit avec l'anglais d'un français corrompu, tronqué d'une mauvaise copie, version, du français (cf LINGUISTIQUE DE L'ERREUR ET EPISTEMOLOGIE POPULAIRE, 1987) mais on reconnait en anglais le French Touch. On sait par ailleurs que l'anglais a pu se substituer au français en prenant sa place, en occupant son créneau De fait, l'on peut parler d'une colonisation de l'anglais par le français, d'un remplacement massif de mots anglais par des mots français, avec nécessairement des contextualités phonologiques, sémantiques différentes. Il y a certes une épigénétique qui conduit à retoucher le mots empruntés au point de les rendre méconnaissables à un oeil ou à une oreille peu avertis. On peut regretter que l'enseignement du français ne développe pas davantage les manifestations d'un tel impact. D'où l'importance d'une initiation à la linguistique permettant de suivre le processus export/import en tous ses méandres. Selon nous, nous sommes à la veille de la reconnaissance de la matricialité du français. Encore faut-il préciser que celle-ci se situe à l'écrit plus qu'à l'oral et le français écrit est généralement plus accessible que le français oral. Il importe que la linguistique approndisse une telle dialectique triangulaire à savoir que le mot écrit peut se préter à toutes sortes de (trans)mutations lors du passage à l'oral. Il reste que l'on assiste ainsi à une corruption en aval des langues compensée par un travail de matricialisation. (cf Portrait du colonisé / Portrait du colonisateur ; Auteur. Albert Memmi ; Préface. Jean-Paul Sartre ; Editeur. Gallimard ) JHB 16 12 25

vendredi 12 décembre 2025

jacques halbronn Linguistique et succession des stades. Nouvelles avancées sur la diachronie consonnes- voyelles. Ecrit/Oral.

jacques halbronn Linguistique et succession des stades. Nouvelles avancées sur la diachronie consonnes- voyelles. Ecrit/Oral. Nous pronons une approché triangulaire respectant le passage de la puissance à l'acte. Au centre, un état polysémique, neutre -comme le propose à sa façon l'anglais à propos des adjectifs- lequel est voué à être précisé à l'oral, selon le contexte, au moyen de marqueurs de genre et de nombre. Ce stade "neutre" comporte virtuellement toutes les possibilités et il faudra les trier en cours de route dans un sens (et un son) ou dans un autre. Selon notre description actuelle, la consonne constitue un second stade par rapport à la voyelle, donc un ajout. Si l'on prend "petit" à l'écrit donc sans option a priori, l'on aura "peti" sans consonne au féminin et "petite" avec consonne au masculin alors que nous avons pu, dans le passé, soutenir le contraire. La forme "petite" permet de réaliser la consonne "t". On aura compris que "petite" devrait être considéré comme un masculin et non comme un féminin, tout comme "une" sera ici masculin et "un" (diphtongue qui occulte la consonne n) féminin. Dans le cadre de nos travaux transdisciplinaires en anthropologie et théologie, le passage de la matière à la forme correspond à celui de l'état vocalique à l'état consonantique, ce qui fait de la langue française une langue évacuant les voyelles et donc postérieure aux autres langues latins tout comme la Post ou Sur nature succéde à la Nature, le Surhomme à l'Homme, l'astrologie à l'astronomie. Si l'on considère le traitement des participes, en français la forme constituée à partir de 'manger" (cf notre étude sur la formation du passé et du futur en anglais à partir de l'infinitif et de l'auxiliaire avoir) en position de préfixe ou de suffixe), donnera au masculin mangède (le d ayant disparu pour laisser la place au "é" (mais l'anglais a conservé cette forme en ed, comme wanted.) et au féminin mangé et non pas l'inverse comme nous avons pu en traiter précédemment. Le français, à l'oral, met en évidence, le rejet des voyelles en usant de l'article défini masculin "le" qui sert de préfixe avec le a amovible ( je vois l'monde), ce qui n'est pas le cas du "la". Idem pour le ne, le se, le te, le re, le de, du fait du shewa. Sur le web Le shewa, deux petits points disposés verticalement sous la lettre – exemple : בְּ – indique l’absence de voyelle : en hébreu biblique – sauf à la fin des mots – toute consonne est munie d’une voyelle, et quand il n’y en a pas, on munit la consonne d’un shewa. On dit alors qu’il s’agit d’un shewa quiescent et on ne le retranscrit pas quand on le translittère. Exemple : מִדְבָּר, midbār Une voyelle très brève, si brève qu’on la translittère alors en exposant, parfois en combinaison avec d’autres signes vocaliques. On appelle alors ce signe shewa voisé Exemple : דְּבַשׁ, debaš JHB 12 12 25

jeudi 11 décembre 2025

jacques halbronn Méthodologie de la Critique linguistique. Sur le rôle des voyelles et des consonnes pour les marqueurs de genre.

jacques halbronn Méthodologie de la Critique linguistique. Sur le rôle des voyelles et des consonnes pour les marqueurs de genre. La recherche historique ne saurait se limiter à signaler tel ou tel document car un document peut se perdre. Pour nous, le structuralisme permet de compléter les lacunes de la documentation historiographique dès lors que l'on admet que les corpus qui nous sont parvenus, notamment dans le domaine des langues ont été élaborés sur une base logique, symétrique et non du fait du hasard et de l'empirisme. C'est ainsi que la division entre consonnes et voyelles doit, selon nous, impacter les marqueurs de genre, ce que nous n'avions pas encore totalement pris en compte jusqu'à présent, ce qui nous aura conduit à commettre certains contresens. Désormais, nous dirons que le masculin est porté par les consonnes et tend à évacuer les voyelles qui dominent le féminin. Nous avons souligné le rôle du shewa permettant de connecter les consonnes entre elles, ce qui est notamment souligné par l'usage des apostrophes Je aime devenant J'aime etc, l'écrit s'alignant ici sur l'oral. Mais qu'en est-il du duo petit/petite. comment petit peut il être considéré comme un masculin, alors que le "t" ne se prononce pas et , inversement, comment "petite" serait-il du féminin alors que le t se prononce bel et bien? Nous avions signalé le probléme de telles distorsions pour l'hébreu qui présente le tu au masculin avec une finale en a (ata) et le tu au féminin sans celle-ci.(at) alors même que l'adjectif masculin est sans finale A (qatan) à la différence de l'adjectif féminin ( qetana). C'est ainsi qu'en français, l'article indéfini au masculin devrait être "une" et au féminin "un" et non l'inverse comme c'est le cas actuellement, au prisme de l'écrit qui s'aligne sur l'oral. Ici l'écrit nous induit en erreur et donc affecte l'oral. Désormais, le masculin doit faire primer la consonne sur la voyelle donc une sur un, la diphtongue apparaissant désormais comme marqueur du féminin. On trouve des traces avec "bel" et" vieil" qui sont des masculins et devraient donner beau (et non belle) et vieux (et no vieille) au féminin. Le rôle du "e" est ici crucial puisque selon sa position, il renforce la consonne masculine. On a souligné le fait que le passage d'un genre à l'autre, en français, était le fait d'un jeu de voyelles et de consonnes et non d'un changement de voyelle (comme o masculin et a féminin) Le génie de la langue française est de faire l'économie des voyelles, ce qui en fait une langue consonantique par excellence. Mais il convient de préciser que l'état primitif est vocalique et que l'état transmuté est consonantique. Autrement dit, la français a vocation à passer de la matière " brute à la forme, à la structure, au squelette .(Gestalt), à dévocaliser les langues (passage de l'italien au français par exemple Leonardo da Vinci devenant Léonard de vinci). JHB 11 12 25