mercredi 5 novembre 2025

jacques halbronn Linguistique française Fonctionnalité des dualités grammaticales (genre, modes) les Combinatoires de vocaliques

jacques halbronn Linguistique française Fonctionnalité des dualités grammaticales (genre, modes) les Combinatoires de vocaliques Ce qui montre que telle pratique morphonologique fait plus sens dans une langue que dans une autre tient à sa dimension fonctionnelle. Quand une pratique est « gratuite », cela signifie qu’il y a eu emprunt, entrainant une déperdition de fondement. C’est ainsi qu’en français le fait que tel adjectif comporte tantôt une diphtongue, tantôt n’en comporte pas, constitue un marqueur de genre ayant sa raison d’être. Passage de mien à mienne, de tien à tienne, de sien à sienne, de un à une etc On note que le féminin dérive du masculin et non l’inverse comme nous avions pu l’indiquer précédemment. La diphtongue est réduite lors du passage du masculin au fémin. Que la diphtongue ne soit pas respectée et manifestée dans une langue signifie qu’elle a perdu sa fonctionnalité. Prenons le cas du passage de l’indicatif au subjonctif en français, il (com)prend, qu’il (com)prenne. La perte de la diphtongue est ici la marque du passage de l’indicatif au subjonctif. On retrouve cette di-diphtongaison pour il (con) (main) tient. qu’il (con) (main)tienne. En fait, la diphtongaison reléve d’un ensemble plus vaste lequel englobe les couples vocaliques comportant la lettre « i » en seconde position. Ai, Oi notamment. Le passage du Oi/Oy à « oi » (prononcer « wa ») est une corruption. Le ‘roi’ doit se rendre en « roye »(ce qui donne l’adjectif royal, à prononcer ro-yal (comme en anglais); Il s’agit ici du passage du nom à l’adjectif. Joie donne joyeux, prononcer ‘jo-yeux, soie donne soyeux -so-yeux etc. mais en français moderne, on trouve à l’oral « jouayeux », « soayeux ». On peut parler de formes « mouillées ».(y/ll) On fera la même observation pour il paie/ qu’il paye, il essaie/ qu’il essaye. le y est un marqueur du passage de l’indicatif au subjonctif. Mais phonologiquement, la forme « ai » aurait du se décomposer au subjonctif alors qu’elle se maintient en français moderne. On devrait entendre qu’il pa-ye sans la combinatoire phonique ‘ai ». Un cas intéressant est le remplacement du y par un double ll: il veut/ qu’il veuille . Mais comment devrait-on prononcer « ve-uille »? Notons qu’en allemand, on trouve les formes « ei » prononcées « aye » (Einstein) et eu « prononcées « oye ».(Freud, et non à la française) JHB 05 11 25

mardi 4 novembre 2025

jacques halbronn Linguistique comparée. Modes de description du français. Le traitement des articles

jacques halbronn Linguistique comparée. Modes de description du français. Le traitement des articles Nous entendons montrer qu’en français, il n’y a pas de symétrie entre le masculin et le féminin à la différence de diverses langues (cf infra). C’est ainsi que l’on ne saurait opposer le « le » du masculin au « la » du féminin comme il est proposé ci-dessous dans l’article Wikipedia:. « L’article défini connaît deux formes au singulier (« le » pour le masculin, et « la » pour le féminin) ; et une seule au pluriel (forme épicène) (« les ») : La maison dont je vous parle… / Le chien dont il est question » En effet, à l’oral, l’article masculin se « colle » sur le nom qu’il définit. On dira ‘j’ vois l’chien’ et non le chien mais on dira ‘la porte’ tant à l’écrit qu’à l’oral. Nous avons montré dans de précédents textes que l’on passe du masculin au féminin, en ce qui concerne l’adjectif non pas en changeant la finale « o » en « a » comme dans les autres langues latines mais en prononçant ou non la consonne finale: petit/petite alors qu’en italien on a bello/bella, par exemple. Le français joue sur la prononciation ou non de la consonne finale et non sur le recours à un suffixe masculin ou féminin. En ce qui concerne l’anglais, le « the » ne peut être traité comme le « le » français, pour des raisons techniques. On ne peut prononcer « th’cat’ alors qu’on peut prononcer « l’chat ». En ce qui concerne l’article indéfini, le français utilise la diphtongaison avec le « un » au masculin mais pas au féminin: « une ». En allemand, on a « ein » et « eine », sans diphtongaison au masculin, ce qui conduit à prononcer le « e » finale, au féminin alors qu’il s’agit non pas d’une voyelle mais d’un signe diacritique. Il y a là visiblement une corruption du code de prononciation morphonologique. La diphtongue doit être considérée comme une forme « contractée », ce que n’indique pas l’article de Wikipedia, au même titre que pour de le devenant « du » alors qu’au féminin, il n’y aura pas contraction : « de la ». Annexe: web Wikipedia « En grammaire, l’article défini est une sous-catégorie de déterminant défini, qui participe à l’actualisation du nom noyau en indiquant, soit que le référent (la chose, l’animal, la personne dont il s’agit) est connu des actants de l’énonciation, soit que des satellites vont suivre (adjectif qualificatif, complément de nom, proposition relative…) qui permettront à l’interlocuteur d’identifier précisément ce représenté. L’article défini est donc l’outil type de la détermination complète. Il s’oppose ainsi à l’article indéfini et à l’article partitif, qui eux, présupposent que le référent n’est pas connu des interlocuteurs : Une hirondelle est venue (indéfini). L‘hirondelle est revenue (défini). En français Forme simple L’article défini connaît deux formes au singulier (« le » pour le masculin, et « la » pour le féminin) ; et une seule au pluriel (forme épicène) (« les ») : La maison dont je vous parle… / Le chien dont il est question… / Les enfants que vous connaissez… / Les fleurs que vous avez cueillies… L’article défini singulier s’élide devant un mot commençant phonétiquement par une voyelle : « le » et « la » deviennent alors « l’ » : Le boucher, la bouchère, l’autre boucher, l’autre bouchère… L’épicier, l’épicière, le même épicier, la même épicière… L’article défini singulier peut également désigner une espèce ou un concept dans son ensemble, et pas seulement un individu : Le chien est le meilleur ami de l’homme. Il ne s’agit pas ici d’un chien et d’un homme particuliers, mais de l’espèce canine (tous les chiens), ainsi que de l’espèce humaine (tous les humains). L’article défini illustre le phénomène de déflexivité car il forme une unité antéposée et autonome le marquage flexionnel en genre et en nombre du nom Forme contractée L’article défini peut être contracté avec certaines prépositions. Préposition « de » : « de le » devient alors « du », et « de les » devient « des » : La hauteur du bâtiment. Les herbes des prairies. Préposition « à » : « à le » devient alors « au », et « à les » devient « aux » : Je donne à manger au chien et aux poules. Articles définis en allemand Masculin Neutre Féminin Pluriel Nominatif der das die die Accusatif den das die die Datif dem dem der den Génitif des des der der ex: Das Haus (Sujet) ist rot. La maison est rouge. ex: Ich lese das Buch (COD). Je lis le livre. ex: Ich gebe dem Lehrer (COI) das Buch. Je donne le livre au professeur. ex: Das Buch des Lehrers (CDN) ist rot. Le livre du professeur est rouge. Articles définis en anglais L’article défini anglais est the au singulier et au pluriel. Au pluriel the n’est pas toujours utilisé. ex: The house is red. La maison est rouge. ex: The houses are red. Les maisons sont rouges. ex: Houses are red. Les maisons sont rouges. Articles définis en espagnol Les articles définis en espagnol sont El (masculin, singulier), La (féminin, singulier), Los (masculin, pluriel), et Las (féminin, pluriel). ex: La casa es de color rojo. La maison est rouge. ex: Las casas son de color rojo. Les maisons sont rouges. ex: El libro es de color azul. Le livre est bleu. ex: Los libros son de color azul. Les livres sont bleus. »

dimanche 2 novembre 2025

jacques halbronn Linguistique. L'alphabet d'origine ne devait pas comporter de voyelle

jacques halbronn Linguistique. L'alphabet d'origine ne devait pas comporter de voyelle . C'est par erreur que l'on a traité la lettre Aleph comme voyelle et dans la foulée l'on aura ajouté diverses voyelles dans l'alphabet. En fait, le français n'a pas besoin de voyelle pour fonctionner; Comme nous l'avons montré en divers articles, le marqueur du féminin correspond à la prononciation de la consonne finale alors que le marqueur du masculin occulte celle-ci. Exemple petite/petit, dans notre modéle triangulaire. Dès lors, l'ajout de la voyelle "a" dans diverses langues en tant que marqueur du féminin constitue une déviance du systéme alphabétique d'origine. A l''origine des voyelles, on devait disposer des formes "eu" et "ei" conservées en allemand moderne; les formes "eu" et "ei" de l'allemand correspondent à l'oral respectivement aux sons "o' et "a" . On retrouve en français la forme "oi" (oy) qui correspond au " eu" allemand et "ai" au "ei". Le français use de diphtongaison pour le masculin alors que le féminin fait disparaitre cette forme : bon/ bonne (avec à l'écrit ajour ou suppression du "e" final en tant que signe diacritique et non en tant que voyelle. Idem pour l'usage du "y" (cf notre étude) Le français moderne rend incorrectement les formes "oi" par un son "wa" tout à fait inapproprié au lieu de "oy". Par la suite, en anglais, les formes en "i" se prononcent comme le "ei" allemand . Pronom personne "I", cry, fine etc Notre patronyme Halbronn illustre cette situation avec le ei de Heilbronn changé en "a" (Halbronn) tout comme la finale de Halbronn devrait être diphtonguée puisque non suivie du "e" diacritique. Rappelons que l'article indéfini français "un" donne "une" au féminin, avec disparition de la diphtongue masculine alors que l'allemand moderne ne rend pas "ein" comme diphtongue et marque incorrectement le féminin en prononçant le e final comme s'il s'agissait d'une voyelle. L'anglais "my" pour le possessif anglais, correspond au "ei" de l'allemand "mein". sur le web Les voyelles en arabe se nomment les harakats (حَرَكَات). À contrario du français, elles ne sont pas de lettres mais plutôt des accents sur des lettres. La langue arabe est composée uniquement de consonnes, sur lesquelles s’apposent des accents : les voyelles. Elles se regroupent en 3 grandes familles : les voyelles courtes, longues et les dédoublées. JHB 03 11 25

samedi 1 novembre 2025

jacques halbronn Linguistique française Les causes de malentendu et le passage de l'écrit à l'oral.

jacques halbronn Linguistique française Le " même pas" et le "presque" causes de malentendu. Le français use d'expressions pouvant porter à confusion di fait d'une certaine restriction mentale. Quand on déclare qu'il n'y a personne, il faut comprendre "presque personne" mais quand on dit "le n'ai rien", cela signifie "même pas un rien" Ce sont là des sous entendus Je n'ai pas signifie même dire un pas, serait trop dire. L'usage de la fotme "même" est passé en anglais avec la forme "all the same", qui rend le français "tout de même",ce qui signifie, que l'on ne remet pas en question les autres facteurs qui restent en l'état, identiuqes, mêmes.. Mais la forme négative du français peut se limiter à l'usage du "pas" sans avoir été précédé de la négation proprement dite, en "ne"? A l'oral, on entendra souvent J'veux pas, j'veux rien etc. J'sais pas., ce qui dénature la formule..L'anglais n'a pas suivi le français dans ce cas de figure: quand il dit "nothing", il joint le "no" et le "thing", thing, ci, étant un calque de "rien" tout comme "where" de "part". ou "outt" de "hors".(out of service, order) Mais on aura remarqué l'usage de l'apostriphe pour indiquer à l'écrit ce qui ne doit pas se prononcer à l'oral. Or, au départ, le français écrit n'a pas à empiéter sur l'oral, ce qui est une des régles que nous avons mis en évidence.. L'écrit doit être neutre et laisser à l'oral la tâche de préciser les choses, selon le contexte. C'est ce qui a fait croire aux anglophones que l'adjectif devait rester neutre, ce qui est certes vrai à l"écrit mais nullement à l'oral où la marquer de genre doit intervenir dans un sens ou dans un autre. En revanche, l"'usage de l'accent sur le e en français ne devrait pas être accepté à l'écrit et il est inacceptable que l'on suppume à l'écrit la consonne finale de la première conjugaison, pour le participe. Les anglais ont gardé cette consonne finale dispatue en français: ils écrivent "changed' et non "changé" mais comme on l'a dit, ils ne marquent pas le genre à l'oral, ce qui est une erreur. Quant au français, il ajoute un "e" au participe passé en "é" alors qu'il faudrait mettre "ede" à l'oral etnon "ée" qui ne s'entend pas. JHB 01 11 25

vendredi 31 octobre 2025

. jacques halbronn Méthodologie. Un texte peut se définir par ce qu'il ne prend pas en compte. Le cas Chomsky.

jacques halbronn Méthodologie. Un texte peut se définir par ce qu'il ne prend pas en compte. Le cas Chomsky. Notre essai mettre en évidence les limitations d'une recherche du fait de ses sources. Entendons par là que dès lors que son auteur n'a pas approfondi, ou même abordé certains domaines, certains modéles, une recherche présente certains handicaps susceptibles de l'hypothéquer. Dans le cas de Noam Chomsky, nous aborderons son oeuvre "en creux". Le biais du point aveugle est en quelque sorte un « méta-biais de supériorité illusoire » (un biais sur les biais) ; tandis que, selon ce dernier, nous avons tendance à surestimer nos propres qualités et capacités par rapport à celles d’autrui, le biais du point aveugle indique que nous pensons être moins victimes des biais cognitifs que les autres ! Ce méta-biais cognitif a été nommé ainsi en référence au point aveugle (ou tache aveugle) de notre œil qui, à l’endroit où arrive le nerf optique, est dépourvu de photorécepteurs (et ainsi ne perçoit pas les rayons lumineux). Nous ne le remarquons pas en raison de la vision binoculaire, chaque œil compensant la tache aveugle de l’autre. " Les points aveugles chez Chomsky concernent selon nous l'astrologie, la langue française, la théologie. Ce handicap peut être en partie compensé quand le chercheur prend conscience de certains manques, de certains trous dans sa formation, dans son information, ce qui ne l'aura pas incité à compléter son bagage, en cours de route. Certes, Chomsky s'est essayé, tôt, à une description de la morphophonologie de l'hébreu moderne, ce qui a pu impacter sa conception de la pratique langagière, certes, Chomsky est-il familier avec la langue anglaise puisqu'il écrit dans cette langue mais a-t-il suffisamment consacré de temps au phénoméne de la langue française dont il ne pouvait raisonnablement ignorer à quel point l'anglais a pu être impacté par le français. Comment un anglophone qui se respecte peut il indéfiniment faire l'impasse sur le français comme langue de référence? Or, selon nous, le français comporte une dimension matricielle que l'anglais ne peut que refléter très imparfaitement et que nous avons mis en évidence. Cela dit, Chomsky pouvait fort bien ignorer nos recherches en dépit des moteurs de recherche mais il aurait pu, au moins, se rendre compte du caractère douteux de la langue anglaise pour constituer une théorie linguistique qui tienne la route. Quant à l'hébreu moderne, c'est une langue qui serait bien en peine de constituer un fondement phonologique viable. en raison des aléas de son processus d'oralisation, liés à l'Histoire de ses locuteurs et notamment au traitement de ses voyelles propre à la tradition des langues sémitiques. En ce qui concerne la lacune astrologique chez Chomsky, elle a pu affecter son travail dans le champ du politique. Là encore, Chomsky pouvait tout à fait ne pas avoir pris connaissance de nos avancées (cf notre Astrologie Septénale) tout en réalisant empiriquement la nécessité de considerer l'intervention sous -jacente d'un paramétre cyclologique dialectique. Une telle lacune n'aura pu être sans effet négatif sur sa production, notamment par le traitement biaisé que le texte biblique accorde à l'Astrologie (cf notre ouvrage Le monde juif et l'astrologie Histoire d'un vieux couple, Ed Arché, Milan, 1985). Dans le présent article, on se contentera de discourir sur l'importance que Chomsky accorde à la liberté syntaxique, l'ordre des mots, pour sa grammaire générative et sa critique de Bloomfield. Pour notre part, la question syntaxique nous semble bien moins intéressante à étudier que la dialectique de l'écrit et de l'oral, laquelle reléve de la morpho-sémantique/phonologie, dont Chomsky a traité pour l'hébreu moderne, langue qui nous est familière depuis nos séjours en Israel, dès le lendemain de la Guerre des Six Jours.(1967) Nous avons ainsi montré que le locuteur, notamment en français- langue moins corrompue dans son articulation que la plupart des autres langues, y compris latines ou si l'on préfére plus accomplie - se doit de considérer l'écrit comme un état neutre qui va prendre diverses formes à l'oral, du fait de la contextualité dans laquelle se trouve le locuteur, d'où le rôle des affixes de toutes sortes qui viennent "décliner" le radical (adjectifs, adverbes, préfixes, suffixes, marqueurs de temps, de sexe, de nombre etc) ce qui fait intervenir le "shewa" terme emprunté à la grammaire hébraïque (e muet) dont la fonction réductrice première, est de souder l'affixe au radical, comme dans le cas de la formation du futur, le préfixe étant lié au passé (phase Zéro en Astrologie Septénale, le suffixe au futur.(phase 45 en Astrologie Septénale) Sur le web Chomsky s'explique sur la distinction qu'il propose entre problémes et mystères en notant que la notion de Mystère correspond à l'expérience que tout chercheur peut avoir éprouvée. Il est probable que ce qui pour Chomsky est un mystère ne l'est pas pour nous: "I would like to distinguish roughly between two kinds of issues that arise in the study of language and mind: those that appear to be within the reach of approaches and concepts that are moderately well understood — what I will call “problems”; and others that remain as obscure to us today as when they were originally formulated — what I will call “mysteries.” The distinction reflects in part a subjective evaluation of what has been achieved or might be achieved in terms of ideas now available. Others see mysteries, incoherence and confusion where to me the issues seem rather clear and straightforward, and conversely". Selon nous Chomsky semble relativiser le fait qu'il ait pu exister une langue imposant sa loi aux autres, générant une situation de mimétisme et d'aliénation. Dans le cas de l'anglais, notamment, on ne comprend pas ce qu'il est devenu sans admettre que cette langue a subi la domination du français depuis mille ans. Il est des langues "maitresses" (français) et d'autres "esclaves".(anglais)/ Les langues ne convergent pas parce qu'elles s'ancrent dans une nature humaine commune mais parce qu'elles auront subi le même joug. Cahiers de l'Herne "Chomsky" 2017 JHB 31 10 25

jacques halbronn Linguistique du français Roles respectifs de l'émett...

lundi 27 octobre 2025

jacques halbronn Linguistique. La fonction de la lettre Y (i grec, upsilon) au niveau du passage de l'écrit à l'oral.

jacques halbronn Linguistique. La fonction de la lettre Y (i grec, upsilon) au niveau du passage de l'écrit à l'oral. Nous avons déjà abordé la question des signes diacritiques. Il s'agit de lettres destinées à interagir avec d'autres lettres pour en déterminer la prononciation correcte. C'est ainsi que la voyelle "e" va neutraliser par sa présence une diphtongue (bon/bonne) ou au contraire renforcer par son absence une consonne (petit/petite). L'accent sur le e joue également un rôle en ce qu'il remplace une consonne: changé et changed.(attesté en anglais), forêt et forest. L'apostrophe vise, quant à elle, à évacuer le "e": l'amour au lieu de le amour. Quant au tréma, il vise à séparer au lieu de fondre. Noël, inouï. Où se situe le Y dans une telle panoplie? Selon nous, le Y en tant que signe diacritique, comme aide à la bonne prononciation lors du passage de l'écrit à l'oral, vise les combinaisons de voyelles : AI, OI. qui empêchent le son "ye" de se concrétiser en français. Nous avons le cas de "joie", qui donne joyeux mais pas "joy" comme en anglais. Le français actuel propose "la joie" avec OI prononcé comme "wa" Idem pour voie , qui donne voyage mais faut il prononce "vo-yage" ou "vwoiyage"? Quid de Roi et Royal? Faut il prononcer "Rwa" - Rwayal ou bien Ro-yal comme en anglais? Est ce une déformation anglaise ou une forme française tombée en désuétude comme nous le pensons? On a balai et balayer, soie et soyeux, mais faut-il dire swyayeux ou so-yeux? Comment faut il prononcer le "ai"? On prononce en français la paie (paiY) et payer et non pa-yer/ Faut-il dire je bois (bwa) ou je bo-y? Certes, l'anglais prononce say, day, way, may sans tenir compte du Y qu'il traite comme un "i", s'alignant sur une pratique "à la française"....Notons que l'anglais change le g allemand en y : sagen, Tag, Weg. mögen. On notera l'usage de la forme "aille", où le double L joue le rôle du Y. JHB 27 10 25