samedi 26 juillet 2025

jacques halbronn Sociolinguistique. Le français, langue initiatique.

jacques halbronn Sociolinguistique. Le français, langue initiatique. Il importe de distinguer entre parler une langue et la com-prendre dans le sens de la capter dans sa totalité tant sur le plan sémantique que sur le plan phonologique. Cela vaut tout particulièrement en ce qui concerne le français langue à laquelle il aura beaucoup été emprunté, à différents titres. Nous avons ces dernières années, animé des groupes d'immigrés et il est apparu que leur rapport au français était problématique. Notre formation en "ethnométhodologie" (Garfinkel, cf notre DESS paris viii 1995, voir la vidéo de la soutenance) nous a sensibilisé au narratif (accounting - https://www.persee.fr/doc/reso_0751-7971_1991_num_9_50_1900), à savoir la façon dont ces locuteurs traitaient de la langue ainsi utilisée et pratiquée. On y découvre un certain degré d'illusion , à savoir que le fait de pouvoir user d'un certain lexique français , tant en tant qu'émetteur que récepteur, alimentait, légitimait leur projet d'intégration, d'assimilation. Or, la langue française tend à résister à une telle prétention en raison de sa spécificité, ce dont nous avons déjà traité à plusieurs reprises; D'une part, parce qu'elle joue beaucoup sur les dérivations des signifiants (notamment par son usage des affixes pour les noms comme pour les verbes) alors que l'emprunteur risque de ne retenir qu'une petite proportion des signifiés ainsi adressés; D'autre part, parce que le français joue fortement sur le rapport de l'écrit à l'oral, l'écrit constituant une base "neutre" qui n'est pas censée se prononcer mais seulement s'épeler, dévoluant à l'oral le rôle de mettre fin à son indétermination, et en ce sens, nous avons qualifié le français de quantique C'est en quelque sorte le passage de la puissance à l'acte. C'est pourquoi nous avons critiqué la linguistique saussurienne pour avoir instauré un ordre binaire et non point ternaire; Or, en français le ternaire s'impose. C'est ainsi que l'infinitif peut évoluer soit vers le passé, soit vers le futur. Au signifiant et au signifié, il importe donc d'ajouter le signifiable. Ce qui nuit, par ailleurs, à la compréhension pleine et entière du français tient à une certaine liberté laissée au locuteur dans son traitement de l'écrit, ce qui introduit une dimension d'imprévisibilité, laquelle est le corollaire de toute liberté accordée. il faut être initié pour capter toutes les variantes et variations qui peuvent affecter le discours du francophone "de souche", celui dont c'est la langue maternelle et qui bien avant d'avoir appris à lire, a dû s'habituer à capter un grand nombre de nuances de sens et de sons. Au bout du compte, il y a un gouffre entre une pratique minimale du français qui peut donner le change et sa pratique optimale. L'étranger peut toujours se leurrer en se persuadant qu'il a tout "compris" dès lors qu'il n'est pas confronté à des tests appropriés, comme cela a été le cas dans la série (sur You Tube) de nos "café philo Mcdos" lesquels sont des révélateurs impitoyables d'une certaine impuissance à maitriser la langue française, langue faite pour une certaine élite et en ce sens "initiatique". JHB 26 07 25

vendredi 18 juillet 2025

L'emprunt de l'anglais au français, ses empêchements par jacques halbronn

L'emprunt de l'anglais au français, ses empêchements par Jacques halbronn La question de l'imitation pose celle de l'erreur, de la déformation (cf notre mémoire ."LINGUISTIQUE DE L’ERREUR ET EPISTEMOLOGIE POPULAIRE" (en ligne sur la plateforme SCRIBD Le sort d'un emprunt dépend de plusieurs paramètres: soit l'emrunt se plie au systéme propre à la langue emprunteuse, soit il dépend de la capacité de celle-ci à appréhender la spécificité du mot emprunté, encore convient-il de faire la part de'l'oral et de l'écrit. Nous avons détecté quatre cas de figure. I Le cas du GN . L'anglais ne parvient pas à rendre le "ign" et préférera le transformer en "ing' au prix d'une inversion dans l'ordre des consonnes mais ce "ing" comporte en principe le phénoméne de la diphtongaison nasale (.https://theses.hal.science/tel-04582825v1/file/Resumefrancais_DEMASI_Rita_de_Cassia_2023_annexes.pdf) comme en français sang, long ce qui conduit à l'occultation à l'oral du G final même s'il se conserve à l'écrit. Prenons le cas de l'"Espaigne" qui devient en anglais "Spain" ou de la Bretaigne avec Britain (montaigne). On peut penser qu'au départ, on écrivit Spaing et Britaing. II Le cas des finales en "ble", "tre", "tle" L'anglais ne parvient pas à rendre la forme "le" et il va l'inverser en "el" même si l'écrit ne change pas. On trouvera donc à l'oral; "bel", "ter" etc. Gentle se prononcera "gentel".(gentleman) III les préfixes "En", "in". Ceux-ci sont diphtongables mais l'anglais y parvient rarement, ce qui conduit au maintien du son "n".: enjoy; endorse; enact, enable, enpower etc Le "en" est un ^préfixe très fréquent en français ;endormir, enfermer, embrasser etc IV Les marqueurs de genre. On sait que l'anglais ne marque pas le genre pour les adjectifs ou les participes. A quoi cela tient-il? La question est de savoir si l'anglais a été connecté au français par le biais de l'oral ou par celui de l'écrit. A l'oral, les marqueurs ne se prononcent pas systématiquement. JHB 18 07 25

jacques halbronn Réquisitoire contre l'anglais, comme mauvais modéle;

mercredi 16 juillet 2025

jacques halbronn Linguistique française Approche "Delta": infinitif- passé composé- futur

jacques halbronn Linguistique française Approche "Delta": infinitif- passé composé- futur On peut décrire la langue française comme "quantique Il est possible que la langue française véhicule un savoir "quantique" correspondant à un stade avancé de la Science. Nos travaux sur le "triangle (Delta) de la conjugaison française en témoignent. L'infinitof (dont le nom est en soi signifcatif) correspond à un certain état d'incertitude voué à générer deux formes différentes. Prenons l'exemple du verbe "vivre":, cela donne " ai vécu" et "vivrai" On note que le "r" de l'infinitif maais qu'il est mis en valeur au futur. Nous sommes donc en ptésence de trois formes: vivre, Vécu, vivrai, la forme n° 2 est marquée par une réduction comme "pu", "vu", "perdu" " etc alors que la forme 3 serait plutôt une addition: pourrai, verrai. Le lettre "r" est une variable d'ajustement. Le chat de Shrödinger . "Un chat est enfermé dans une boîte avec un flacon de gaz mortel et une source radioactive. Si un compteur Geiger détecte un certain seuil de radiations, le flacon est brisé et le chat meurt. Selon l'interprétation de Copenhague, le chat est à la fois vivant et mort. Pourtant, si nous ouvrons la boîte, nous pourrons observer que le chat est soit mort, soit vivant. "En mécanique quantique, le principe d'incertitude ou, plus correctement, principe d'indétermination, aussi connu sous le nom de principe d'incertitude de Heisenberg, désigne toute inégalité mathématique affirmant qu'il existe une limite fondamentale à la précision avec laquelle il est possible de connaître simultanément deux propriétés physiques d'une même particule ; ces deux variables dites complémentaires peuvent être sa position (x) et sa quantité de mouvement (p). JHB 16 07 25

dimanche 13 juillet 2025

jacques halbronn Linguistique comparée. Reconstitution des tribulations du participe passé en français. Forme progressive/réflexive

jacques halbronn Linguistique comparée. Reconstitution des tribulations du participe passé en français. Forme progressive/réflexive Il y a 40 ans, nous avions entrepris, à l'Université Paris V, sous la direction de Louis Jean Calvet, un travail consacré à l'erreur, à la corruption, résultat de l'imitation et de l'emprunt ".Linguistique de L'erreur Et Epistemologie Populaire" . Il s'agissait, pour nous, de mettre en placé une méthodologie de la reconstitution d'états d'origine d'une langue, entreprise qui pourra être jugée assez chimérique. Notre idée est que les humains , quand ils construisent quelque chose, s'efforcent de suivre un certain plan, de respecter une certaine cohérence interne de leurs dispositifs. Nous prendrons l'exemple du traitement du participe passé en français lequel aura subi bien des tribulations au cours des siècles. Le probléme tient tout particulièrement à la dialectique entre l'écrit et l'oral souvent mal comprise. La tentation existe d'aligner l'écrit sur l'oral au lieu de ménager une telle dynamique. Cela donne du télescopage. Nous avions déjà signalé le cas de l'usage de l'accent sur la lettre "e" pour la première conjugaison: mangé, parlé etc On peut raisonnablement penser qu'à l'origine, il devait y avoir une consonne finale dentale en d ou en t., ce qui permettait d'obtenir un couple masculin- féminin manged, mangéde étant entendu qu'en français, une consonne finale de se prononce pas quand il n'y a pas de "liaison" avec le mot suivant comme bon et bonne, la liaison faisant notamment "sauter" la diphtongue nasale. https://leconjugueur.lefigaro.fr/conjugaison/verbe/ecrire.html. Prenons un autre type de verbe comme fini. Est-il "normal" que l'on écrive en français fini et finie, respectivement au masculin et au féminin? En italien, on trouve ".La commedia è finita". Pourquoi le français ne dispose -t-il pas de la forme "finite", au féminin au lieu de "finie"? En fait, il faut rappeler que tout ce qui s'écrit en français n'a pas à se prononcer mais néanmoins doit s'écrire. En alignant l'écrit sur l'oral, l'on entérinait certes la pratique orale de la non prononciation de la finale mais est-ce une raison pour éliminer la lettre "t"? Si l'on prend le cas de l'allemand, on note que la consonne finale n'est pas supprimée: "eine " face à "ein", si ce n'est que le marqueur du masculin 'eine" exige le recours à une formule "nasale" comme un et une en français; Dans le cas de l'espagnol et de l'italien, l'on se sert du"o" et du "a" comme marqueur de genre au lieu de jouer sur la prononciation ou la non prononciation de la consonne. Quant à l'anglais, il a adopté le suffixe "ed" pour marquer son participe (servant aussi de prétérite) des verbes faibles, qu'ils soient d'origine française ou non tout comme il a adopté le suffixe "ing" pour son participe présent (forme progressive: "I am going") à rapprocher de la forme "ign" comme dans , bain et baigner, je me baigne soin et soigner, je me soigne. (forme réflexive). JHB 13 07 25

lundi 7 juillet 2025

jacques halbronn Critique linguistique comparée. La corruption des langues Le cas de l’italien .

jacques halbronn Critique linguistique comparée. La corruption des langues Le cas de l’italien . Dans une précédente étude, nous avons mis en évidence le lien entre passé composé et futur au prisme de l’usage des affixes. En français, J’ai aimé donne au futur j’aimerai. Dans les deux cas, le « ai » sert respectivement de passé (et ainsi de suite pour les autres personnes du verbe avoir). En espagnol he comido pour le passé fait pendant à comere pour le futur, la finale « e » correspondant au « he ». Mais en italien, ho mangiato pour le passé composé cohabitera pour le futur avec mangiare. On a donc d’un côté une finale en 0 et dans l’autre une Finale en é décalée par rapport à « he » En ce qui concerne les participes (participe passé)on note que l’italien et l’espagnol préconisent des finales en « do » ou en « to ». aloque le françaiss aurait usé de finales d’une seule finale suffixale en « ed », par la suite changées en « é ». Pour marquer le féminin, l’italien et l’espagnol recourent alternativement à « o » et à « a » alors que le français, au départ, devait avoir utilisé « ed » et « ede » avant de passer à « é » et à « ée », jouant ainsi sur la (non) prononciation de la consonne finale/ Quant à l’anglais, langue fortement emprunteuse au français, il a préservé la finale ed et n’aura pas suivi le passage au « é », consistant à aligner l’écrit sur l’oral. On rappellera nos observations sur l’hébreu, en ce qui concerne l’usage des pronoms personnels comme substituts au verbe avoir (latin haber) En hébreu, la forme féminine du pronom se termine par un shewa et la masculine, par un « a ». alors que cela devrait être l’inverse Gadol: grand Gdola :grande. Une bénédiction (Kidoush) comme » Baroukh ata » est un barbarisme JHB 07 07 25