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mercredi 25 mai 2016
Jacques Halbronn L'astrologie et les "extra-terrestres" ou Elohim
L'astrologie et les "extra-terrestres" ou Elohim
par Jacques Halbronn
Jean Sendy (1910-1978) est un auteur qui exerça sur nous une certaine influence par ses ouvrages parus à partir de 1963 et jusqu'à sa mort. En 1977, nous l'avions accueilli dans nos locaux de la rue de Tolbiac. Il devait participer au Colloque de septembre sur "les clés de l'ère du verseau" mais son état de santé ne lui permit pas finalement de se joindre à nous. Citons La Lune Clef de la Bible, les temps messianiques, les Cahiers de Cours de Moïse, l'Ere du Verseau, Nous autres, gens du Moyen Age. Dans deux ans, nous célébrerons le quarantiéme anniversaire de sa mort.
Nous avons longtemps recherché une alternative à ses thèses et notamment en 1986, dans La Pensée Astrologique (in L'étrange histoire de l'astrologie, avec Serge Hutin, Ed Artefact) mais trente ans plus tard, nous avons le sentiment que nous ne pouvons en faire abstraction, tant au regard de notre lecture des texte astrologiques que des textes scripturaires.
Nous avons bien conscience qu'il n'est pas "intellectuellement correct" de parler des extra-terrestres comme il ne l'est pas de parler d'annales akashiques, autre thème qui sent un peu le soufre. (cf nos "entretiens médiumniques" sur You Tube, avec le médium Geneviève Besnard ( Dreams)
On nous reprochera probablement de passer de Charybde en Scylla en voulant fonder l'astrologie sur de nouvelles bases.
On commencera donc par traiter des thèses que nous réfutons tant en ce qui concerne les rapports astrologie/astronomie qu'en ce qui concerne ceux tournant autour de Bible/théologie.
I Les rapports astrologie-astronomie
La plupart des astrologues en ce début de XXIe siècle s'en tiennent prudemment (?) à l'idée selon laquelle on n'aurait fait que "constater" et codifier certains effets cosmiques. A cela un Serge Bret Morel, dans ses dernières publications, nous rappelle heureusement que les planétes ne produisent pas d'influx plus significatifs que la Tour Eiffel!
Nous avons proposé en 1986 une autre voie qui privilégie le récepteur par rapport à l'émetteur un peu à la façon du sculpteur qui impose sa loi au bloc de marbre. Certes, les hommes seraient marqués par certains signaux mais ces signaux seraient purement visuels, relèverait d'une simple présence au sein de certaines configurations. Plus besoin dès lors de supposer une quelconque émission émanant du ciel. On serait bien plutôt dans le registre de la projection.
II Les rapports Bible/théologie
Abordons à présent - brièvement- le contenu qu'il convient d'accorder à ce "Dieu" biblique, souvent désigné par le pluriel Elohim- point auquel Sendy oonfère la plus grande importance.
Ce "Dieu" , à l'évidence, a un côté très humain, on dira anthropomorphique. Il crée et puis il voit si c'est "bon" ou pas. Il corrige sa copie, au chapitre II de la Genése quand il observe qu'Adam est bien seul, en tant qu'androgyne (chapitre I de la Genése). Puis il regrette d'avoir créé l'Humanité, d'où le Déluge qu'il provoque.
On est loin du Dieu des philosophes, "architecte de l'Univers" en sa totalité. Mais les théologiens auront voulu combiner ces différentes idées de Dieu pour n'en faire plus qu'une.
On se perd alors en conjectures: qu'est ce que ce Dieu qui "élit" un certain peuple, les Hébreux, dans le cadre d'une alliance avec Abraham, confirmée par son contact avec Moïse (buisson ardent, Tables de la Loi délivrées sur le Mont Sinaï etc)?
III Les thèses "sendyennes"
Pour Jean Sendy, ces dieux dont il s'agit, auraient "colonisé" notre Terre. Ils seraient très supérieurs dans leur avancement par rapport à notre Humanité mais ils ne seraient pas stricto sensu des "dieux" ou "Dieu" au sens des théologiens et des philosophes (cf Spinoza). Autrement dit, ce seraient des êtres "diablement humains" tout comme tant d'envahisseurs ont pu passer pour des dieux: on pense à l'arrivée des conquistadores ibériques en Amérique, aux yeux des populations locales et à bien d'autres occurrences, liées à un choc technologique (comme les avions)
Qu'en est-il donc de notre lecture des origines de l'astrologie au prisme de la grille sendyenne (cf pour comparaison Denis Labouré sur les Origines de l'Astrologie).
Longtemps, comme il a été rappelé, nous avons opté pour la thèse selon laquelle les sociétés antiques auraient imposé des lois impliquant une certaine conformité avec certains "signes" célestes, fixés par les dites sociétés. Peu à peu, avec le temps, ces pratiques seraient passées dans le registre de ce que nous avons appelé la Subconscience, ce qui faisait que nous décryptions ces signaux à notre insu à l'instar de bien des fonctions de notre organisme qui agissent sans que nous ayons à nous en occuper. Les hommes se seraient ainsi autoprogrammés et l'astrologie serait le résultat d'une loi fondée sur les signaux célestes mais non une loi des astres, comme l'astronomie, le mot "loi" n'ayant pas le même sens dans les deux cas, dans un cas on serait dans le champ du Droit et dans l'autre dans celui de la "Science".
N'était-il pas préférable, au bout du compte, de supposer la mise en place d'une biotechnologie très avancée, qui aurait été le fait de ces "dieux" dont nous parle la Bible? On voit donc trois grilles de lecture en présence, en compétition pour rendre compte du "fait" astrologique avec chacune des avantages et des inconvénients. Laquelle d'entre elles serait la mieux reçus par les milieux scientifiques, universitaires en dehors de l'argument consistant à affirmer que l'on se contentera d'observer que "ça marche", ce qui n'explique rien? Et est- ce que les personnes qui "croient" en l'astrologie sont disposées à adhérer à telle option plutôt qu'à telle autre?
Un nouveau développement théorique est intervenu dans notre réflexion qui nous a récemment conduit à penser que la femme était l'objet principal de l'Astrologie, ce qui en faisait en quelque sorte des androïdes, qui auraient été les "agents" des colonisateurs alors que les hommes correspondraient à l'humanité d'avant la Conquéte.
Notre étude cyclique nous conduisait d'ailleurs à l'idée selon laquelle il y avait alternance de deux phases, l'une où le systéme fonctionnait pleinement (phase dite de "triangle sidéral')quand Saturne se trouvait dans le ciel à équidistance de deux étoiles fixes royales et l'autre(avec la conjonction) qui correspondrait à un temps "nocturne" durant lequel les "hommes" reprenaient le contrôle de la situation.
Enfin, si l'on attache quelque crédit à la théorie des ères précessionnelles, dont nous avons
proposée une version révisée, l'on aurait bien du mal à imaginer une humanité capable d'instituer un tel systéme sauf évidemment à mettre tout cela sur le compte de la "Nature" ,
ce qui place les astrologues en porte à faux d'autant que de nos jours les étoiles fixes n'ont pas vraiment la cote. Il nous semble que seule une connaissance très avancée de l'astronomie
aura permis à l'astrologie de se constituer. C'est ainsi qu'il ne semble pas que l'on ait
identifié l'astre portant le nom de Saturne avant une date relativement récente, puisque les planétes ont longtemps été confondues avec les étoiles fixes, ce qui évidemment ne fut
pas le cas des luminaires, connus de bien plus longue date que les planétes.
Il semble que l'on apauvrisse singulièrement le champ du religieux au nom d'une alliance avec la philosophie, en refusant tant la thèse des dieux venus d'ailleurs que des dieux issus de ce qu'on appelle "l'au-delà", du monde des "esprits" mais force est de constater que tout travail qui se référe à l'un ou/et l'autre de ces deux domaines risque fort d'être déconsidéré au regard de l'establishment académique.
25 06 17
Jacques Halbronn Les femmes sont-elles issues du "peuple élu"?
Les femmes sont-elles issues du "peuple élu"?
par Jacques Halbronn
Comment savoir quel est vraiment le "peuple élu"? Quels devraient en être les traits les plus caractéristiques? Il convient pour cela, nous semble-t-il, d'identifier les motivations de l'électeur, c'est à dire celui qui est généralement désigné sous le nom de "Dieu" (avec toutes les traductions d'une langue à l'autre, évidemment)
Il est clair que plus l'on se fera une idée vague de Dieu, plus il sera hasardeux de faire le portrait robot du "peuple élu", du peuple avec lequel une alliance, un lien, furent instaurés dans un passé relativement fort éloigné de notre temps.
Il existe certes un candidat tout trouvé à ce titre, c'est le peuple "hébreu"/juif. Mais en dehors des textes qu'il revendique, qu'est ce qu'un tel peuple offre de si particulier, de si remarquable? Ne pourrait-on supposer qu'une telle formule aurait pu être usurpée comme elle le sera d'ailleurs, peu ou prou par diverses communautés à travers les âges?
Comparativement, les femmes nous apparaissent comme un bien meilleur candidat, tout en précisant que le fait d'être un/le peuple élu n'est pas nécessairement enviable!
L'obstacle épistémologique face à une telle proposition tient au fait qu'on ne perçoit généralement pas les femmes comme formant un "peuple" et c'est pourquoi notre titre est "les femmes sont-elles issues du "peuple élu"?
Or, nos travaux sur les femmes nous ont convaincu qu'il existait bel et bien un "monde" des femmes.
Nous avons insisté notamment sur deux aspects:
d'une part leur dimension androgynique, au regard de l'anatomie, si l'on fait abstraction du vagin permettant la pénétration phallique. La femme enceinte, grosse de quelques mois doit ressembler fortement à l'androgyne dont il est question au premier chapitre de la genése mais peut être encore davantage au début du cinquiéme chapitre de ce Livre, lorsque Adam engendre, à lui tout seul, Seth.
d'autre part, leur cyclicité qui les lie au ciel et cela vaut pour la Lune (menstruation) mais aussi, selon nos recherches, pour Saturne, dont les chiffres sont à peu près identiques, sur la base d'un jour pour un an.
La conjonction de ces deux aspects nous semble puissamment plaider en faveur de la candidature des femmes pour incarner le "peuple élu" sous sa manifestation première.
Un tel peuple élu s'apparente au demeurant à un être de type cyborg, à un androïde
Il se sera produit, au cours du temps, une forme de symbiose entre ces êtres crées en quelque sorte par les "dieux" et les habitants de la Terre. Nous rejoignons ici les travaux de Jean Sendy qui voit dans les "Elohim" de la Bible des envahisseurs, des conquérarnts venus coloniser notre planéte.
Du fait d'une telle symbiose mise en œuvre par les "dieux", à chaque génération on retrouverait ces "androgynes" qui , du fait de la symbiose, auraient été perfectionnés pour recevoir la semence des "terriens", dont la progéniture, quant à elle, serait cantonnée au sexe masculin.
C'est dire que la question juive nous apparait dès lors sous un angle nouveau. Certes, leur "Livre" rend compte de toute une "histoire", dans les premiers chapitres de la Genése mais ont-ils vraiment le profil du "peuple élu", on est en droit d'en douter désormais. Mais d'ailleurs, ne distinguent-ils pas très nettement les deux sexes, y compris dans la langue hébraique? On sait à quel point les religions monothéistes -du moins jusqu'à l'avénement du protestantisme, ont marqué la différence, au sein du clergé, des lieux de culte.
Les hommes, bien au contraire, seraient donc les descendants de l'humanité d'avant la conquéte extra-terrestres comme l'on parle des civilisations précolombiennes. En pensant au film "Matrix", l'on peut penser que les femmes exploitent -pour le compte des "dieux" les énergies masculines, leur potentiel créatif et Est-ce un hasard si les femmes n'ont guère brillé parmi les humains les plus remarquables au niveau individuel, que ce soit en musique ou en philosophie, en science ou en technologie?
Rappelons que selon notre systéme cyclique, la moitié du temps, les femmes passent par ce que nous avons appelé la phase "conjonctionnelle" qui correspond à une période dépressive pour elles qui les place sous la domination masculine. La domination masculine serait en analogie avec la nuit, avec l'hiver, et en fait avec l'Enfer: On connait l'histoire de Proserpine et de Pluton, la fille de Cérés devant passer la moitié du temps en compagnie de son époux. C'est durant ces phases de conjonction, qui voient l'horizon féminin se clore, que les hommes sont les mieux en mesure de s'émanciper de la dictature des dieux, dont les femmes seraient les agents.
mardi 24 mai 2016
lundi 23 mai 2016
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mercredi 18 mai 2016
mardi 17 mai 2016
lundi 16 mai 2016
Jacques Halbronn Le songe de Joseph dans la genése et dans l'Evangile de Mathieu
Le songe de Joseph dans la Génése et dans l’Evangile de Mathieu
par Jacques Halbronn
Dans l’étude des relations entre les deux Testaments, le cas du personnage de Joseph ne semble pas avoir été mis en lumière. Or, comment ne pas percevoir les similitudes entre le Joseph, fils de Jacob, dans la genése et le Joseph, fiancé de Marie, »mère de Jésus » dans
l’Evangile selon Mathieu? Le fait que ces deux personnages aient le même prénom ne saurait être-selon nous- le fait du pur hasard, de la coincidence.
I Le Joseph de la Genése
Au Livre de la Genése (ch. XXXVII), il est question d’un songe qu’aurait fait Joseph-fils de Rachel, une des 4 mères) où il voit onze étoiles plus la Lune et le soleil s’incliner devant lui. Il est évident que Joesph fait partie d’un ensemble de 12 étoiles, un chiffre nullement indifférent au regard de calendrier et par voie de conséquence du Zodiaque. Rappelons que les fils de Jacob sont supposés être à l’origine des 12 tribus d’Israel (ancien nom de Jacob). On notera ce passage de l’individu à la tribu qui en émane, la tribu étant en fait l’équivalent du peuple.
Pourquoi un tel songe est-il relaté dans l’Ancien Testament,? Nous avons la faiblesse de penser que tout ce qui s’y trouve n’y a pas été mis par hasard même si nous n’en perecevons pas nécessairement la raison de nos jours. On peut aussi penser que certaines données peuvent être extraiten, sorties du contexte dans lequel on nous les délivre.
Nous proposerons pour notre part la lecture suivante: le soleil et la Lune représenteraient « Dieu » dont on nous dit qu’il est androgyne, puisque Adam, androgyne, est dit être à son image. Quand aux fils de de Jacob-Israël, ils représentent l’ensemble des peuples crées en quelque sorte par « Dieu » et le peuple hébreu serait l’un de ces peuples devant lequel les autres peuples s’inclineraient. On nous dit que les (demi) frères de Joseph, déjà jaloux de la préférence de leurs parents envers leur frères, à l’entendre raconter un tel rêve, se mirent à le haïr encore plus. Ce verbe nous renvoie, nous semble-t-il, à cette hostilité dont le peuple hébreu (puis juif) aura été l’objet. C’est au fond une des premières manifestations de l’antijudaïsme qui deviendra de l’antisémitisme et de l’antisionisme.
On nous objectera bien sûr que les frères de Joseph sont des Hébreux comme lui! Mais comme on l’a dit, il faut parfois s’abstraire de certains éléments du récit biblique et n’en retenir que certains aspects, si cela en vaut la peine.
Imaginons donc que cette « parabole » qui est proposée au lecteur vise en réalité à situer le peuple hébreu parmi les autres peuples et dans leur rapport à Dieu, notamment au regard de l’élection, thème qui sera clairement exposé devant Moïse (Livre de l’Exode). Il y a là une problématique théologique fort intéressante, n’est-il pas vrai?
Il convient en effet de rappeler que s’il y a eu- comme on nous le laisse entendre - élection, il a bien fallu que « Dieu » ait le choix entre plusieurs peuples et qu’il ait manifesté sa préférence, ce qui n’a pas forcément du plaire à ceux qui n’avaient pas été choisis. On connait la suite qui n’est pas sans faire songer à quelque forme de pogrom, en tout cas d’expulsion, ce qui revêt quelque caractère prophétique à moins que cela ne fasse écho à des événements s’étant déjà produits par le passé et dont ceux que nous connaissons ne seraient que le prolongement.
Le songe de Joseph – qui comporte deux versions en ce même chapitre puisque l’on nous parle aussi de onze gerbes de blé. C’est dire que l’exemple est réitéré et qu’on y insiste. Le songe suivant sera celui que fera Pharaon et qu’interprétera le dit Joseph. Et l’on sait que l’alliance entre « Dieu » et le peuple hébreu sera scellée par la « Sortie d’Egypte » comme il est rappelé dans la liturgie juive jusqu’à nos jours, ce qui est célébré notamment par la fête de Pessah (Pâques,autour de l’équinoxe de printemps)
Le mot qui désigne les peuples en hébreu est soit « goy », soit « am » souvent préféré par les Juifs alors que « goy » désignerait plutôt le « non juif » (d’où la formule du « Shabbes Goy », le goy du Shabbat qui accomplit les tâches interdites aux Juifs). Mais c »‘est bien le terme « goy » qui est utilisé quand Abram se voit promettre d’être le père (Av) d »‘un « grand peuple », dans un chapitre qui précédé bien évidemment celui qui nous concerne ici, puisque Abraham est le grand père de Jacob et donc l’arrière grand père de Joseph, si tant est que l’on doive prendre une telle généalogie à la lettre.
Un autre probléme se pose qui concerne l’existence d’autres dieux (rappelons que Elohim est un pluriel selon la grammaire hébraïque), puisque il est bien précisé qu’il ne faudra pas que les Hébreux rendent un culte à un autre Dieu (au début des Dix Commandements). Les autres peuples sont-ils voués à adorer d’autres dieux? Il semble bien – à en croire une certaine présentation traditionnelle du monothéisme -qu’ils aient préféré s’en tenir à ce Dieu qui a élu le peuple hébreu plutôt que d’aller voir ailleurs.
On en restera donc à l’idée selon laquelle, ce qu’on appelle monothéisme nous raconte les rapports qu’un certain Dieu entretient avec sa création – une création relativement tardive car ce Dieu selon nous n’est pas celui des cinq premiers chapitres du Livre de la Genése. Ce dieu (Yahvé) aurait donné naissance à 12 peuples puis aurait « élu » l’un d’entre eux. Ces onze peuples, laissés pour compte, correspondraient à ceux qui auraient adhéré au christianisme et à l’Islam, ce qui expliquerait des références scripturaires communes.
II Le Joseph de l’Evangile selon Mathieu
Les premiers chapitres de l’Evangile selon (saint) Mathieu, se référent de manière récurrente aux songes d’un certain Joseph:
Mathieu Chapitre I
» Marie (…) ayant été fiancée à Joseph se trouva enceinte par la vertu du Saint Esprir (..) Un ange du Seigneur lui (Joseph) apparut en songe et dit (..) C’esr lui (Jésus) qui sauvera ce peuple(??)
Mathieu Ch.II
Lorsqu’ils (les rois mages) furent partis, voici un ange du Seigneur apparut en songe à Joseog et dit : lève -toi , prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte »
Quand Hérode fut mort, voici un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, ern Egypte (…)Mais (…) divinement averti en songe (Joseph) se retira dans le territoire de Galilée et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth »
Les similitudes sont frappantes notamment avec ce départ en Egypte qui marquera la vie
du « premier » Joseph.
On ajoutera que cette vierge fait résolument penser à un androgyne, capable d’enfanter dans recours extérieur, ce qui correspond au Chapitre I de la genése. Par ailleurs, l’étoile des Mages est également en rapport avec le même premier chapitre qui traite de la création
des luminaires (soleil, lune) et des étoiles.
vendredi 13 mai 2016
jeudi 12 mai 2016
Les piéges et les troubles de la conditon d'immigré et d'étranger. La communauté juive
Les piéges et les troubles de la condition d'immigré et d'étranger. La communauté juive.
par Jacques Halbronn
Il n'est pas facile de vivre dans une société à laquelle on est peu ou prou étranger, dont on ne maitrise pas pleinement et en quelque sorte instinctivement tous les codes. Et rien n'est plus ridicule quand on est étranger que de vouloir faire des observations à des "autochtones" sur leur non -respect des régles.
Celui qui est en situation d'étranger - à quelque titre que ce soit et même s'il est installé dans le pays (la région, la société) concerné de longue date- devrait s'astreindre à un devoir de réserve car avant de réagir il convient qu'il se demande s'il a parfaitement compris les raisons qui font qu'Un tel agisse de telle ou telle manière. Et dans le doute, mieux vaut qu'il adopte un profil bas. Mais sur des points qui lui paraissent totalement évidents- mais qui ne le sont pas pour autant nécessairement-l'étranger risque de se lâcher et c'est alors l'accrochage qui menace. D'ailleurs, il suffit de se référer au domaine de la langue, de son usage, de sa prononciation, pour que l'étranger prenne conscience que des choses lui échappent et qu'il ne parvient pas à la perfection souhaitée, ni sur le fond ni sur la forme.
Le probléme se pose de façon singulièrement épineuse en ce qui concerne la communauté juive de France, laquelle est fort loin d'être homogéne. Au sein de cette communauté, l'on doit distinguer entre Juifs de souche française et Juifs issus d'une immigrations relativement récente et il ne serait pas de bon aloi de souligner le fait que tous les Juifs de toute façon viennent d'ailleurs pour tenter de relativiser les différences, ce qui ne ferait qu'aboutir à une fragilisation de la dite communauté aux yeux des autres communautés.
Qu'est ce qui distingue dans leur rapport à la France les Juifs de souche française de ceux qui sont "arrivés" en France ou dont les parents se sont installés, qu'ils viennent d'Afrique du Nord ou de Pologne. Le probléme se pose d'ailleurs à peu près de la même façon si l'on veut distinguer dans la société israélienne les "sabras", de souche "palestinienne", et les "Olim", c'est à dire ceux qui sont "montés" en Israël. La comparaison entre la France et Israël n'est nullement gratuite, ici.
En effet, pour bien des Juifs venus en France, l'option israélienne existait également- sans parler d'autres possibilités. Autrement dit, le choix de la France n'était pas le seul qui s'imposât. Et avant que la décision "finale" ne soit prise, il y avait "embarras" du choix. Autrement dit, dans l'esprit de ces Juifs parvenus en métropole, auront pu cohabiter, plus ou moins longuement, tous ces choix encore plus ou moins virtuels. Autant de problématiques qui, a contrario, n'auront pas été vécues par des Juifs de souche française. Le moins que l'on puisse dire c'est que pour ces Juifs de souche, la France n'était pas une "option" mais une histoire à assumer et à poursuivre.
A présent, abordons la question assez brulante de la double allégeance- dans les paroles sinon dans les actes- d'une partie de la communauté juive de France- si tant est que le singulier fasse sens ici. On l'aura compris, la possibiité d'une telle dualité trouve son explication dans ce questionnement identitaire que nous avons évoqué et qui, de fait, va se poursuivre après l'installation en France puisque les deux options France et Israël auront plus ou moins longuement coexisté dans l'esprit des intéressés. Comme ils le reconnaissent eux mêmes, ces Juifs qui ne voient pas ce qui ne "colle" pas dans leur déclaration d'amour à Israël, n'ont pas conscience du probléme. Et si l'on se met à leur place, l'on comprend pourquoi.
Admettons donc qu'un portion appréciable des juifs de France, aujourd"hui, n'aient pas réglé ce probléme identitaire. Dont acte. Mais ne faut-il pas en tirer certaines conséquences? Est-ce que ces Juifs là sont bien placés pour représenter la communauté juive de France? On nous répondra qu'en tout cas ils sont "représentatifs" de l'état d'esprit d'une partie de la dite communauté.
Une telle réponse est-elle en mesure de nous satisfaire? Nous ne le pensons pas car se pose une question d'ordre stratégique à savoir s'il est bon que ces Juifs là se mettent en avant aussi représentatifs pourraient-ils prétendre être. Pour reprendre une formule célébre : 'Est-ce "bon" pour les Juifs de France qu'il en soit ainsi, c'est à dire que la plupart des dirigeants de la communauté juive de France correspondent à un tel type de mentalité?*
Ne faut-il pas réfléchir en termes qualitatifs plutôt qu'en termes quantitatifs pour asseoir la légitimité du leadership au sein de la communauté juive de France? Que l'on songe aux familles royales ou princières;: la question est avant tout dans la filiation objective et non dans ce que les uns ou les autres pensent et croient, déclarent ou affirment dans le genre "je me sens très français".
On pourrait d'ailleurs s'interroger également en ce qui concerne le rapport à la Shoah et étrangement la célébration du "Jour de la Shoah" et celle du "Jour de l'Indépendance d'Israël" se suivent de peu. Là encore, Est-ce une "bonne chose" que d'insister sur le sort de tous ces Juifs de France qui ont périi en camp de concentration et dont la plupart n'étaient pas "de souche française" pour des raisons qui s'entendent assez aisément, du fait même de leur intégration dans le paysage français. En revanche, il n'est pas mauvais de rappeler que les Juifs qui auront été le plus atteints par les décrets de Vichy ont bien été les Juifs de souche française, ceux qui étaient des citoyens à part entière et non des étrangers, même naturalisés. Ce sont d'abord ces Juifs de souche qui auront été trahis par la France, ceux dont les aieux avaient été "émancipés" à la fin du XVIIIe siècle et qui constituent la colonne vertébrale de la présence juive en France (cf le dernier livre de BHL) Avec quelle désinvolture ces Juifs immigrés traitent-ils ces "Israélites" en les reléguant au second plan?
Double inconséquence de la part de la direction actuelle de la communauté juive de France: d'une part son rapport ambivalent entre deux "amours", la France et Israel, qui pourrait être carrément condamné pour infidélité s'il s'agissait d'un couple -comment la France est-elle supposée vivre elle un comportement aussi léger?- et d'autre part, une attitude aussi cavalière vis à vis des Juifs Français de souche. Qui ne voit que cette communauté joue actuellement un jeu dangereux sinon suicidaire, et en tout cas bien imprudent?
mercredi 11 mai 2016
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mardi 3 mai 2016
extrait de la Célébration du 8 mai 1945, synagogue Buffault, 2016
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