mercredi 25 mai 2016

Jacques Halbronn Les femmes sont-elles issues du "peuple élu"?

Les femmes sont-elles issues du "peuple élu"?
par  Jacques  Halbronn

Comment savoir quel est vraiment le "peuple élu"? Quels devraient en être les traits les plus caractéristiques? Il convient pour cela, nous semble-t-il, d'identifier les motivations de l'électeur, c'est à dire celui qui est généralement désigné sous le nom de "Dieu" (avec toutes les traductions d'une langue à l'autre, évidemment)
Il est clair que plus l'on se fera une idée vague de Dieu, plus il sera hasardeux de faire le portrait robot du "peuple élu", du peuple avec lequel une alliance, un lien, furent instaurés dans un passé relativement fort éloigné de notre temps.
Il existe certes un candidat tout trouvé à ce titre, c'est le peuple "hébreu"/juif.  Mais en dehors des textes qu'il revendique, qu'est ce qu'un tel peuple offre de si particulier, de si remarquable? Ne pourrait-on supposer qu'une telle formule aurait pu être usurpée comme elle le sera d'ailleurs, peu ou prou par diverses communautés à travers les âges?
Comparativement, les femmes nous apparaissent comme un bien meilleur candidat, tout en précisant que le fait d'être un/le peuple élu n'est pas nécessairement enviable!
L'obstacle épistémologique  face à une telle proposition tient au fait qu'on ne perçoit généralement pas  les femmes comme formant un "peuple" et c'est pourquoi notre titre est "les femmes sont-elles issues du "peuple élu"?
Or, nos travaux sur les femmes nous ont convaincu qu'il existait bel et bien un "monde" des femmes.
Nous avons insisté notamment sur deux aspects:
d'une part leur dimension androgynique, au regard de l'anatomie, si l'on fait abstraction du vagin permettant la pénétration phallique. La femme enceinte, grosse de quelques mois doit ressembler fortement à l'androgyne dont  il est question au premier chapitre de la genése mais peut être encore davantage au début du cinquiéme chapitre de ce Livre, lorsque Adam engendre, à lui tout seul,  Seth.
d'autre part,  leur cyclicité qui les  lie au ciel et cela vaut pour la Lune (menstruation) mais aussi, selon nos recherches, pour Saturne, dont les chiffres sont à peu près identiques, sur la base d'un jour pour un an.
La conjonction de ces deux aspects nous semble puissamment plaider en faveur de la candidature des femmes pour incarner le "peuple élu" sous sa manifestation première.
Un tel peuple élu  s'apparente au demeurant à un être de type cyborg, à un androïde
Il se sera produit, au cours du temps, une forme de symbiose entre ces êtres crées en quelque sorte par les "dieux" et les habitants de la Terre. Nous rejoignons ici les travaux de Jean Sendy qui voit dans les "Elohim" de la Bible des envahisseurs, des conquérarnts venus coloniser notre planéte.
Du  fait d'une telle symbiose mise en œuvre par les "dieux",  à chaque génération  on retrouverait ces "androgynes" qui , du fait de la symbiose, auraient été perfectionnés pour  recevoir la semence des "terriens", dont la progéniture, quant à elle, serait cantonnée au sexe masculin.
C'est dire que la question  juive nous apparait dès lors sous un angle nouveau. Certes, leur "Livre"  rend compte de toute une "histoire", dans les premiers chapitres de la Genése mais ont-ils vraiment le profil du "peuple élu", on est en droit d'en douter désormais. Mais d'ailleurs, ne distinguent-ils pas très nettement les deux sexes, y compris dans la langue hébraique? On sait à quel point les religions monothéistes -du moins jusqu'à l'avénement du protestantisme, ont marqué la différence, au sein du clergé, des lieux de culte.
Les hommes, bien au contraire, seraient donc les descendants de l'humanité d'avant la conquéte extra-terrestres comme l'on parle des civilisations précolombiennes. En pensant au film "Matrix", l'on peut penser que les femmes exploitent -pour le compte des "dieux" les énergies masculines, leur potentiel créatif et  Est-ce un hasard si les femmes n'ont guère brillé  parmi les humains les plus remarquables au niveau individuel, que ce soit en musique ou en philosophie, en science ou en technologie?
Rappelons que selon notre systéme cyclique,  la moitié du temps, les femmes passent par ce que nous avons appelé la phase "conjonctionnelle" qui correspond à une période dépressive pour elles qui les place sous la domination masculine. La domination masculine serait en analogie avec la nuit, avec l'hiver, et en fait avec l'Enfer: On connait l'histoire de Proserpine et de Pluton, la fille de Cérés  devant passer la moitié du temps en compagnie de son époux. C'est durant ces phases de conjonction, qui voient l'horizon féminin se clore, que les hommes sont les mieux en mesure de s'émanciper de la dictature des dieux, dont les femmes seraient les agents.






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