mercredi 30 juin 2021

jacques halbronn Amalgames autour des idées de dieux et d'hommes

Amalgames autour des idées de dieux et d’hommes Par Jacques Halbronn Une grande confusion régne présentement dès qu’il est question de dieux et/ou d’hommes comme s’il n’y avait qu’une seule catégorie de dieux et/ou d’hommes. Dans le Livre de la Genése, notamment, de quoi s’agit-il ? Et même , il nous faut nous demander s’il est question du même dieu dans les premiers chapitres de ce Livre ? Pour nous, le dieu du premier chapitre de la Genése est un dieu qui a structuré notre humanité terrestre ainsi que le systéme solaire, ce qui est somme toute fort peu de choses en comparaison de l’immensité de l’Univers. Ce dieu n’est ni le dieu de Spinoza –Deus sive Natura- ni l’homme-dieu en tant que créateur au niveau artistique, technique, politique. Pour nous Möïse –s’il a existé ou en tout cas ce qu’il représente- tout comme Jésus, appartiennent à ce troisiéme stade qui est celui du « génie », et au prisme de notre anthropocosmologie, du Jupitérien ; D’ailleurs le terme même d’anthropocosmologie met l’accent sur la dualité entre Terre et Ciel Dans l’Evangile selon Mathieu, on connait ce célébre passage « Que ton régne arrive sur la Ciel comme sur la terre » qui fait écho à Genése I « Dieu créa le Ciel ET la Terre » Toujours cette dualité qui figure dans la Table d’Emeraude. Selon nous, il y a trois niveaux de divinités, la première qui serait à l’origine de l’Univers dans sa totalité et qui serait à comparer à une plante qui ne cesse de croitre –ce que nous désignerons en hébreu par « Tsémah » pour l’opposer à « Tsélem », que l’on trouve dans Genése I : « à l’image de Dieu », ce qui est fait à sa ressemblance, donc qui reléve d’une toute autre dynamique, mimétique/ Ce deuxième niveau est le moins bien appréhendé , coincé qu’il est entre le « Deus sive natura » de Spinoza et le troisiéme niveau qui est celui de « messies » comme Moise ou Jésus, qui sont des Jupitériens capables de subvertir les anciennes coutumes que ce soit sur le plan des pratiques, des savoirs. On évitera de commettre des confusions, par ailleurs, à propos de la notion d’Homme à commencer par l’homme jupitérien (qui s’inscrit dans le troisiéme niveau de divinité) et l’homme saturnien. Ce dernier est à considérer en tant que couple, à l’instar des Chapitres II et III du Livre de la Genése qui voit se créer la femme, la ‘Isha ». Au sein de cette humanité duelle, hommes-femmes-il y a un équilibre à trouver certes mais on ne saurait confondre un tel enjeu avec la dualité Jupiter-Saturne ! si la femme peut se mesurer avec l’homme saturnien, il serait vain qu’elle le tentât avec l’homme jupitérien. Or, l’on ne cesse de confondre ces deux plans. Si l’égalité au sein du couple saturnien fait sens, elle est irrecevable pour le Jupitérien du premier chapitre de la Genése, à la fois masculin et féminin – zakhar /neqéva. En conclusion, il importe de corriger deux erreurs : celle de confondre Jupiter et Saturne, d’une part et de l’autre l’homme jupitérien et le dieu « jardinier » qui aménagea notre binome Ciel et Terre. Pour nous Jésus appartient au troisiéme type. Ni plus ni moins/. Et en ce sens, il est le prototype du Jupitérien, c’est-à-dire du « Juste » (Tsadiq) au sens du dialogue entre Dieu et Abraham au sujet du sort de Sodome (Genése xV) Et Jésus aura bel et bien été victime du « peuple » saturnien en précisant que les Jupitériens n’appartiennent pas au « peuple ». dont ils ont la charge de le libérer de ses chaines. JHB 30 06 21

Jacques Halbronn La dualité Notre Ciel et notre Terre à coordonner pa...

vendredi 18 juin 2021

Jacques Halbronn La langue française marque le clivage entre le six e...

Jacques Halbronn Le travail de seconde main. Biographie sans bonne a...

Jacques Halbronn L'antisémitisme sous couvert d'antisionisme et d'antiracisme

L’antisémitisme sous couvert d’’antisionisme à d’antiracisme. Par Jacques Halbronn On assimile souvent antisionisme et antisémitisme et il est vrai que l’intérêt porté à ce qui se passe en Israel semble souvent disproportionné en comparaison des commentaires liés à d’autres régions du globe. Cela dit, l’on peut avoir un regard critique sur ce qui se passe et s’est passé en Israel. Un aspect moins abordé concerne les liens entre antisémitisme et antiracisme même si le rapprochement entre sionisme et racisme n’est pas chose rare. (Conférence mondiale de Durban contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance, qui s’est tenue du 2 au 9 septembre 2001 ) La thèse que nous soutiendrons ici tend à montrer que l’antiracisme est une arme forgée par les antisémites et plus largement par la judéophobie et l’antijudaisme. Quels sont les ressorts d’une telle approche « antiraciste » ? La notion de race implique un déterminisme objectif qui résiste à toute conception « existentielle ». Peut -on changer de « race », choisir sa race ? Le mot race doit être ici compris comme un enracinement dans une filiation, une généalogie sans que l’on puisse ou doive nécessairement définir précisément comment un tel processus fonctionne ; Les mobiles de l’antiracisme s’éclairent au niveau religieux autour de la problématique du « peuple élu » et des tentatives pour contester ou remettre en question cette élection. Or, à partir du moment où il n’y aurait pas de « race » il n’y aurait plus de transmission de génération en génération, ce qui conférerait du sens à la conversion. Mais la notion de race est-elle dissociable du plan « divin » de la Création au même titre que l’ordre cosmique et de la centralité du Soleil ? On connait l’histoire (dans le Livre de la Genése) de Joseph et de ses frères, fils de Jacob (cf notre étude sur la conflictualité au sein de la fratrie) après que Joseph ait raconté ses songes où ses frères s’inclinaient devant lui. Nous pensons donc que l’antiracisme n’est nullement innocent. Il vise à saper les fondements mêmes du judaisme et paradoxalement, le nazisme avait dramatiquement pris la mesure et tiré les conséquences de cette irréductibilité. Est-ce que les Juifs ont intérêt à adhérer à une idéologie antiraciste pour autant dès lors qu’ils en saisissent les véritables motivations sous -jacentes ? On pourrait également, dans la foulée, s’interroger sur le refus de tout ‘essentialisme » au nom d’un existentialisme à la Simone de Beauvoir. C’est chaque fois le même enjeu, nier à l’autre un destin différent qui lui serait propre , au ,nom de « bons sentiments », éventuellement dans son intérêt, sous prétexte de le protéger. Et de fait, bien des Juifs seraient tentés par une telle lecture censée désamorcer les attaques qu’ils auraient à subir. Mais à quel prix ? Que d’ambiguités donc avec cette LICRA ( La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme qui amalgame racisme et antisémitisme comme si l’antiracisme, comme on l’a montré, n’ était pas de facto une forme d’antisémitisme et on a vu à Durban en 2001 que l’on ne s’est pas privé de qualifier Israet d’ »Etat raciste ».. Or, il est dans la logique des choses que l’on s’en prenne à l’Etat d’Israel pour stigmatiser l’idée d’un peuple juif, fondé sur une forme de racialité. Il y a bien là un piége sémantique, produisant un amalgame avec la question de l’esclavage et de la colonisation. On peut même se demander si les accusations de sexisme ne feraient pas partie de ce courant existentialiste visant à délégitimer les Juifs de leur prétention à l’élection, au lendemain d’une Shoah qui en aurait mis en évidence les périls ? C’est en 1946 que Sartre publie ses Réflexions sur la question juive, ce qui met en évidence les liens entre existentialisme et cette « question » à laquelle on est sommé de trouver une « solution » (sous- titre de l’Etat Juif de Herzl, cf notre ouvrages Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle Ed Ramkat 2002) JHB 18 06 21

mercredi 16 juin 2021

Les deux premiers chapitres du Livre de la Genése au prisme de la dialectique Jupiter-Saturne par Jacques Halbronn On commencera par une observation linguistique : la langue française - ou en tout cas celle qui est pratiquée en France- mais non en Belgique et ailleurs -n'aime pas les chiffres au delà du Six et refuse de parler de septante, octante ou nonante pour leur substituer d'étranges formules ; soixante dix, quatre vingt et quatre vingt dix. Ce qui nous renvoie précisément à l'articulation entre le premier et le deuxième chapitre du Livre de la Genése qui ouvre l'Ancien Testament ou plutôt le « Premier Testament », la première Alliance que nous qualifierons de Jupitérienne,au nom de l'astre du sixiéme jour par opposition à celui du septième, à savoir Saturne. Le deuxiéme chapitre de la Genése tranche de façon marquante par rapport au premier au point que l'on peut tour à fait y voir quelque forme d'ajout, d'addition, dans un deuxiéme temps. Cette addition est aussi celle de la Femme, « créée » dans la foulée et que certains veulent voir apparaître dès le premier jour. Selon nous, le chapitre premier aura été modifié dans ce sens au point de rendre certains passages assez incohérents. La formule biblique même du « Croissez et multipliez' montre bien qu'il faut un point de départ pour opérer une multiplication, passante du singulier au pluriel, du premier au second, de l'ancien au nouveau. Jupiter représente cet état premier, primordial alors que Saturne en serait le prolongement, l'accomplissement, tout comme la femme par rapport à l'homme.Passage du temps à l'espace, du qualitatif au quantitatif. Cela dit, on est dans la cyclicité , on passe de Jupiter à Saturne puis de Saturne à Jupiter et ainsi de suite car Saturne ne saurait avoir le dernier mot, pas plus que l'Hiver qui doit laisser la place à un retour du printemps. En tout état de cause, nous sommes en présence de deux séries de trois facteurs : d'une part Soleil-Jupiter-Uranus et de l'autre Lune-Saturne-Neptune, ce qui ne signifie pas pour autant qu'il faille prendre autant de planètes en considération au niveau cyclique. Pour nous, les seuls astres opérationnels sont Jupiter et Saturne, les autres ayant une fonction symbolique et projective ; Ce que les astrologues disent sur les autres astres ne fait que broder autour de l'axe Jupiter-Saturne, ne sont que le reflet par rapport au dit axe. Saturne part de quelque part et Jupiter raméne aux fondamentaux, aux principes. On retrouve cette dialectique au niveau préfixal ; le de et le re. Jupiter est en phase avec le commencement des choses, avec le concept et la conception tandis que Saturne .est à relier à la naissance qui n'est jamais qu'un second temps,celui de l'accomplissement, comme il est dit dans les Evangiles mais cet accomplissement implique le respect du plan initial, voué à la corruption. Dans le débat autour de la représentation on perçoit un rapport de force entre saturniens et jupitériens, les Saturniens affirmant que l'élite jupitérienne ne fait que les représenter comme si le second temps devait précéder le premier. Confusion des genres et des temps. En réalité, le jupitérien reformule, restructure, réaménage, reconfigure, réagence ce qui autrement serait condamné à s'altérer, à se corrompre, à se scléroser. En réalité, c'est Saturne qui représente, qui incarne Jupiter, qui le prolonge. Il ne faudrait pas inverser les rôles. Cela dit, Jupiter va travailler , oeuvrer – comme il est dit au début du premier chapitre de la Genése- dans un rapport dialectique avec le chaos, ce qui a perdu sa forme première laquelle est à restituer, à régénérer. A la première alliance succéde la nouvelle alliance mais cette nouvelle alliance devra elle même être à nouveau remise en question du fait de l'usure tant et si bien que tout créateur se doit de remettre sur le tapis la création antérieure. Il reste que si l'on en revient au Livre de Jérémie, au centre de l'Ancien Testament, en son deuxiéme volet, il existe constamment un tel besoin de renouvellement car tout renouvellement est voué à terme au dépérissement, à la dégradation, à la perte de sens et de conscience.L'astrologue ne devrait pas se laisser influencer par quelque idéologie communiste ou féministe – ce qui est bien tentant- dans sa formulation de la problématique des planètes en cherchant à inverser la chronologie des énergies. .(cf sur Lune Soleil, notre ouvrage en ligne sur la plateforme d'Eric Le Nouvel) JHB 16 06 21

mardi 15 juin 2021

jacques Halbronn L'astrologie et Freud. Eros Saturne et Thanatos Jupiter

L’Astrologie et Freud. EROS Saturne ET THANATOS Jupiter Par Jacques Halbronn Comment définir la dialectique Jupiter Saturne en évitant un certain nombre de piéges idéologiques ? C’est ainsi que spontanément, bien des astrologues auraient pu être tentés « spontanément » d’associer Eros à Jupiter et donc Thanatos à Saturne, pour employer une dialectique popularisée par Freud, dans les années trente, celle de l’Amour et de la Mort (cf Malaise dans la civilisation). Pour notre part, nous prendrons le contre-pied d’une telle proposition qui semble ignorer la nature du rapport entre le chef et le peuple et il est regrettable que les astrologues, qui sont censés voir les choses d’en haut, avec philosophie, épousent certains lieux communs. Pourtant, nombreux ont été les auteurs qui ont mis en garde contre un certain mirage du bonheur. On pense à Aldous Huxley et son « Meilleur des Mondes » (Brave new World), on pense au communisme dont André Barbault, né en 1920, avait adopté après la guerre, les représentations, produisant un article pour le Premier janvier 1953 dans un quotidien –l’Yonne Républicaine- appartenant ostensiblement à cette mouvance. Or, si l’on ne comprend pas que les peuples sont prisonniers de toutes sortes de liens, de coutumes s’imposant strictement et également à tous, alors on ne sera pas en mesure de capter le rôle du Chef censé le libérer de ses chaînes mentales et morales. En ce sens, Jésus incarne bien cette stature du chef jupitérien venu émanciper une population de préceptes rigides, ce qui n’a d’ailleurs rien à voir avec l’idée de Nouvelle Alliance (cf le Livre de Jérémie, Chapitre XXXI) laquelle annonce pour plus tard un monde dystopique lobotomisé, où la faute ne sera plus possible, tant les gens seront programmés à subir les mêmes pratiques – circoncision pour les garçons et excision pour les filles – par exemple. Selon nous, un tel « bonheur » est la marque d’une société totalitaire. Dès lors, Jupiter, s’il n’est pas du côté d’Eros le sera de Thanatos ? On sait qu’en astrologie, le signe du Scorpion est associé à la maison VIII dite de la Mort, dont l’iconographie est passée dans l’arcane XIII du Tarot. On pense au chirurgien qui sait crever l’abcès, opérer un membre gangrené. Le Sagittaire, signe –faisant suite au scorpion, placé en rapport avec Jupiter est un archer (d’où son nom) .D’ailleurs, l’archer est présenté comme un « homme scorpion » (cf Volguine Le symbolisme de l’aigle). En d’autres terme, Jupiter ne peut se révéler efficace que s’il sait déconstruire, dénouer les liens mortifères saturniens. Nous avons montré, dans de précédents textes et vidéos, que Saturne était une pièce rapportée du système solaire – ce qui correspond au septième jour, au Shabbat (Saturne en hébreu se dit Shabtaï) / Saturne met en œuvre la « Nouvelle Alliance » celle qui ne permettra plus la faute parce que les hommes seront automatisés. Et d’ailleurs, en ce sens, l’astrologie saturnienne serait celle de la Nouvelle Alliance et l’astrologie jupitérienne celle de l’Ancienne Alliance et l’on voit bien de nos jours, quels sont les pays Jupitériens assumant la place de la liberté et les pays saturniens égalitaires. Nous avons insisté sur la nécessité pour le chef de faire preuve d’esprit critique, faute de quoi il ne saura ouvrir les portes de la cage saturnienne. On aura compris que ceux qui prônent la « paix » offrent un fruit empoisonné, toxique relevant de Thanatos, la mort en grec (d’où le mot euthanasie, la « bonne mort ») D’ailleurs, ce sont les Saturniens qui lynchentt, qui mettent à mort les héros jupitériens qui entendent guider les peuples vers de nouveaux horizons. On pense à la crucifixion de Jésus. JHB 15 06 21

Jacques Halbronn Astrologie Le jupitérien est dans la distance spatio...

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Jacques Halbronn Jésus s'inscrit dans les valeurs de l'Ancienne Allia...

lundi 14 juin 2021

jacques Halbronn Scriptologie. Du rôle de la lettre "i" dans la conjugaison et la prononciation du français

SCRIPTOLOGIE Du rôle de la lettre « i » dans la conjugaison et dans la prononciation du français Poursuivant notre approche structurelle de la grammaire française,, nous revenons ici sur le passage d'un temps ou d'un mode à un autre, par le recours à l'emploi de la lettre « i ». Nous renvoyons à nos précédentes études autour des lettres « e » et « n ». Il apparaît que si l'on interroge des francophones sur ces modes de passage, ils n'ont pas- sauf erreur- de réponse spontanée, immédiate qui résulterait de l'enseignement du français qu'ils auraient suivi durant leur scolarité. (cf notre récent travail Sur la dialectique de l'écrit et de l'oral, en ligne sur la plateforme SCRIBD. Nous aborderons successivement la fonction morphologique et la fonction phonologique de la lettre « i » en français. I La fonction morphologique du i Nous aborderons successivement le passage du présent de l'indicatif à l'imparfait de l'indicatif et au subjonctif présent et le passage du futur au conditionnel, au prisme, chaque fois, de l'utilisation de la lettre « i ». I Le socle du présent de l'indicat Notre analyse concerne le pluriel des conjugaisons et non le singulier. Nous mangeons, vous mangez devient à l'imparfait nous mangions et vous mangiez et au subjonctif présent que nous mangions, que vous mangiez II La fonction phonologique du i Si le français moderne a su préserver la prononciation spécifique liée à la lettre n – on, an, in, un, il semble bien qu’il ait « décroché » en ce qui concerne l’usage « phonique » de la lettre i quand celle-se combine avec une autre voyelle : ai, ei, ui, oi, ce qui ne va pas sans produire des dysfonctionnements au prisme de la doctrine phonologique qui suppose que le locuteur agisse de façon rationelle et pratique... C’est ainsi que la troisième personne du pluriel pose un probléme récurrent quant au passage de l'écrit à l'oral en français ; Ils mangent, ils mangeaient, qu'ils mangent qui se confondent à l'oral avec la troisiéme personne du singulier : il mange, il mangeait, qu'il mange ! A l'évidence, comme on dit : 'lost in translation », perte dans la transmission orale de l'oralisation de l'écrit. On peut penser que la lettre « o » a disparu ici au pluriel et qu'il faudrait aligner ce dispositif sur le futur en « »ont », ils mangeront, ce qui donnerait ils mangeont. Et d'ailleurs, on a des exemples dans ce sens : ils font, ils ont, ils sont. En ce qui concerne l'imparfait, la forme pluriel en « aient » devrait se prononcer « aillent » (aye), ce qui la distinguerait du singulier, sur le modèle : qu'ils s'en aillent, qu'ils travaillent, qu'ils vaillent comme on dit paille. On forme en français le conditionnel à partir du futur par l'utilisation de la lettre « i »mais toujours pour les seules deuxième et troisiéme personne du pluriel ; nous mangerons, nous mangerions, vous mangerez, vous mangeriez. Quid de la troisième personne du pluriel ? Ils mangeront devient au conditionnel : ils mangeraient et non ils mangeriont. Cette forme mangeraient rejoint la finale de l'imparfait ils mangeaient et nous avons dit plus haut qu'ils faudrait prononcer ils mangeaillent et ils mangeraillent » Le français a largement perdu le son « aye » et encore plus le son « oye » : doit-on dire « royal » à l'anglaise ou « roi -yal » selon la pratique française actuellement en vigueur ? En revanche, en français on prononce le mot écrit rail, raye en français mais en anglais « railway », devenant « rélwé ». Les germanophones en revanche prononce le mois de 'Mai » « maye » alors qu'en anglais comme en français oral, on prononce « mé. En français on prononce « jamais » comme « jamé » alors que l'italien prononce « mai » qui a le même sens, « maye » ! Tout cela atteste bien selon nous que les formes « ai » et « oi » doivent prononcer le i comme un « y », les germanophones prononcent d'ailleurs « Jawohl », comme un « ya » comme Karl Jung.D'ailleurs, les anglophones prononcent le « y » dans why, ouaille ! (voir aussi, right, might, try, cry, by, good bye, etc) Alors que le français a su largement préserver le « on », le 'ain », il a dilapidé le « aye » et le « oye » (que l'on retrouve dans le Oyez, utiliser outre Manche, en justice) et cela conduit à une grave confusion à l'oral entre le singulier et le pluriel. Selon nos travaux, le singulier est toujours réducteur par rapport au pluriel, ne serait-ce que par l'absence du marqueur du pluriel (s ou x) tout comme le masculin par rapport au féminin. (grand par rapport à grande etc) D'ailleurs, le fait de ne pas prononcer le « s » des mots français au pluriel est cause d'ambiguité, d'où la nécessite de passer par l'article défini plus souvent qu'en espagnol. : on ne distingue par voiture et voitures (sauf en cas de liaison).On peut d'ailleurs se demander si initialement le « s » final n'était un marqueur qu'à l'oral mais figurait néanmoins à l'écrit même au singulier. D'ailleurs, en français, précieux, preux, valeureux, généreux, couteux etc vaut aussi bien pour le singulier que pour le pluriel. Les formes en « oi », « ai », « ui » sont à repenser au niveau du passage de l'écrit à l'oral, en français. Il faudrait traiter notre « i » comme un « y ». L'anglais semble avoir conservé une forme de prononciation largement disparue en français : quiet (inquiet) se prononce en anglais avec le son « a » : kwayet.. Le « droit » devrait se prononcer droyt, ce qui le rapproche sensiblement de la prononciation anglaise « right » tout comme « nuit » prononcé « nouyt » se rapproche d'autant de l'anglaise « night » que l'on pourrait croire typique alors que ce son viendrait, selon nous, du français (cf aussi le cas du flamand pour la forme « uit » qui s’entend oyt). L'allemand avec son « heil » rend le son « a » -comme Heilbronn (ville thermale) devenu en France Halbronn qui perd le son « y » - comme weiss, pour blanc, dont le son se rapproche de l'anglais « white « où le a ou le e sont comme sous entendus. L'espagnol témoigne avec son « hoy » que notre « hui » dans aujourd'hui devrait se prononcer « ouy » Quid dans ce cas de notre « oui » qu'il faudrait à l'oral rendre comme un « ouy » ou notre « suis » deviendrait « souys », ce qui est proche de l'espagnol « soy » . Quant à l'italien, il a su lui aussi garder le son « mouillé : » en disant « mai » (maye) pour notre jamais. Ce problème de prononciation empêche fâcheusement d'établir des passerelles avec d'autres langues des pays environnants de l'Union Européenne. Quel bilan dresser de cette carence, cette faille dans l’usage actuel , lors du passage de l’écrit à l’oral, de la lettre I quand elle est combinée avec une autre voyelle ? Les sons « aye », « eye »,’oye’ sont réduits à la portion congrue, à un état résiduel. Il est clair que le pluriel de l’imparfait à la troisiéme personne devrait s’entendre « éye » ou « aye » et certainement pas « ai » comme dans ‘é ». Il y a là un sous emploi du son « ye » qui génére les problémes que nous avons signalés : ils chantaient devrait s’entendre « ils chantayent » Nous trouvons d’ailleurs des réminiscences de cette fonction phonologique du « y » : le verbe dérivé de balai n’est-il pas « balayer » ? Signalons aussi craie et crayon ; je vois et voyons, j’ai et ayons. Il arrive d’ailleurs que le ye déteigne : vous croyez conduit certains locuteurs à dire « ils croyent » pour rendre « ils croient », mais c’est justement la forme « croyent » qui est plus correcte. Ne passe-t-on pas de tu vois à vous voyez ? Tout se passe comme si la forme « réduite » avait pris le dessus sur la forme longue. Autrement dit, l’on peut supposer que la forme réduite ne rend pas le son « ye » face au « i » de l’écrit tout comme grand ne se sert pas du « d » final au masculin alors que le féminin y recourt : grande. Grand est la forme réduite de grande mais ici la dualité aura été maintenue alors qu’elle ne l’a pas été pour était et étaient. Il est absurde de prononcer ces deux formes pareillement. La lettre « y » (« i grec »)- on l’ a vu- renforce l’importance du son « ye » mais la présence du y n’est pas indispensable pour ce faire. L’enseignement du français ne met pas l’accent sur le rôle en quelque sorte consonantique de la lettre « i »,(sans parler de la lettre « j » en allemand comme dans « ja wohl » alors que la lettre « yod » en hébreu a bel et bien ce double statut. Il s’agirait de réactiver les formes « mouillées » du français, ce qui aurait notamment pour effet de renforcer la présence du son « a » en français y compris en l’absence de la lettre « a » comme en allemand « heil » qui s’entend « hayl »/ La comparaison entre français et anglais (cf notre mémoire de 1989 sur l’approche interlinguistique sur la plateforme SCRIBD) nous conduit d’ailleurs à nous interroger sur l’empreinte française sur l’anglais qui se révéle encore plus forte que nous le pensions auparavant comme dans le cas de night qui vient du français nuit, avec la prononciation « uyt » et non de l’allemand « Nacht » On peut même se demander si la prononciation de la première personne du singulier, en anglais, le « I » qui se prononce « Aya », nom de la lettre « i » dans l’alphabet phonique de l’anglais, ne viendrait pas de la première personne du verbe français « avoir » - si l’on admet que « j’ai » devait antérieurement, se rendre par ; » « j’Aye », ce qui marque la première personne du futur avec son suffixe en « ai ».Je chanterai (infinitif chanter plus verbe avoir ai) Tels sont les charmes de l’ »épistémologie populaire » (selon la formule du titre de notre mémoire de 1987, également sur SCRIBD, cf notre Créativité de l’erreur,in Éloge de la souffrance, de l'erreur et du péché. Auteurs : Rose, Ann, Kieser, Alain , Halbronn, Jacques Ed Lierre et Coudrier, 1990 15 06 21

Jacques Halbronn Le rôle du leader jupiterien consiste à montrer la corrupt...

lundi 7 juin 2021

Jacques Halbronn Etudes théologiques autour de la Prophétie de Jérémie sur les Alliances

.https://fr.scribd.com/document/510860200/Prophetica-Judaica-Guimel-Jeremie-Abcd Jacques Halbronn PROPHETICA JUDAICA GUIMEL Etudes théologiques autour de la Prophétie de Jérémie sur les Alliances. La grande Conjonction 2021 Introduction Il s'agit là du troisième opus des Prophetica Judaica, les deux premiers parurent en 2002, aux Éditions Ramkat dirigées par Robert Benazra, il y a donc près d'une vingtaine d'années. Prophetica judaica, documents inexploités sur le phénomène nostradamique, Aleph Prophetica judaica, le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, Beith Préface d'Hervé Gabrion. Nous n'avions pas à l'époque envisagé – même dans nos rêves - que nous pourrions apporter une contribution significative à l'étude du prophétisme biblique. Mais il se trouve que nous avons été conduits à une connaissance plus approfondie de la Bible, malgré un parcours universitaire passé par l'INALCO (ex Langues 0) et par une thèse de doctorat consacrée à la Problématique Astrologique chez les principaux penseurs juifs du Moyen Age Espagnol. (Université Paris III, 1979) qui deviendra Le Monde Juif et l'Astrologie. Histoire d'un vieux couple. Milan, Ed Arché, 1985. Pendant la période qui suivit la parution de ces deux volumes, nous avons notamment fréquenté certains milieux religieux, en suivant régulièrement des offices synagogaux mais aussi des groupes chrétiens, ce qui nous aura familiarisés avec le Nouveau Testament. De 1993 à 2009, nous avons fourni des communications dans le cadre du Congrès Mondial des Études Juives qui se tient tous les quatre ans à Jérusalem, à l'Université du Mont Scopus. -cf notamment en 1993 ( "RÉSHIT HOKHMAH" D'ABRAHAM IBN EZRA: PROBLÈMES DE TRADUCTION au MOYEN AGE ») Notre connaissance de l'hébreu, acquise depuis 1967 se révéla évidemment d'un certain secours. Par ailleurs, du fait de notre thèse d’État soutenue en 1999 'Le texte prophétique en France. Formation et fortune (parue aux Ed. Universitaires du Septentrion, Villeneuve d'Ascq) consacrée au néo-prophétisme moderne ainsi que de l'exposition dont nous fumes chargés, à la BNF, en 1994, « Astrologie et Prophétie. Merveilles sans images. Éditions de la BNF, il était assez logique que nous accédions tôt ou tard à une critique du texte biblique, selon une méthodologie que nous avions développée (cf nos études parues dans la Revue Française d'Histoire du Livre entre 2011 et 2015) et dans la réédition de trois volumes étalés sur les XVIe – XVIIe et XVIIIe siècles, entre 1990 et 1993 aux éditions Pardés et Guy Trédaniel). Par ailleurs, un post doctorat soutenu en 2007 (Le dominicain Jean Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle, École Pratique des Hautes Études, Ve Section, Histoire du Catholicisme) prolongeait notre travail sur Nostradamus, faisant suite à la parution en 2005 de Papes et Prophéties. Décodages et Influence. Ed Axiome, Boulogne  Seine. Par ailleurs, nous montrions que cette critique nostradamique était contemporaine de la critique biblique dans laquelle nous allions nous inscrire par la suite. Il apparaîtra dans les études qui suivent – où il est fait appel à des liens entre astrologie et théologie - que nous avons parallèlement mené des travaux consacrés à la pensée astrologique et que la question des relations entre astrologie et prophétisme n'aura pas manqué de se poser (d'où notre exposition à la BNF) , notamment autour du personnage de Nostradamus, médecin astrologue de métier mais auquel on aura attribué des Prophéties sous forme de quatrains dont nous avons contesté l'authenticité mais avant lui autour de Lichtenberger dont la Pronosticatio combine étude des conjonctions et tradition prophétique. Précisément, l'on observera que le présent travail connecte in finé l'astrologie avec la Prophétie de Jérémie. Nous avons choisi de publier une dizaine d'études rédigées, sauf toutefois dans le cas de la première qui en constitue l'arrière-plan, au cours du premier semestre 2021 lesquelles études permettent de suivre pas à pas les derniers stades de nos recherches. En tout état de cause les trois volumes de la série Prophetica Judaica ne sauraient clôturer aucunement nos investigations ni en aval ni en amont. JHB Juin 2021

vendredi 4 juin 2021

Jacques Halbronn L'identité française devrait prendre le français co...

Interdit d'interdire / Culture : numéro 215, avec Sébastien Ledoux

Jacques Halbronn Théologie. L'emboitement des dieux dans la Bible.

Jacques Halbronn Saturne et la Nouvelle Alliance au sens de Jérémie XXXI

Saturne et la Nouvelle Alliance au sens de Jérémie XXXI par Jacques Halbronn Le texte de Jérémie XXXI a fait l'objet de nombreux commentaires.1 On sait par ailleurs que Thomas d'Aquin s'intéressait à l'astrologie 2 On lui attribue l'adage « Astra inclinant sed non necessitant ».3 Il fut un temps où nous avions voulu consacrer un mémoire à cette question avant suggérer cette piste à notre collaborateur et ami (décédé) Max Lejbowicz, avec Jean Jolivet, à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (Ve Section, science des religions) et avions opté pour ce qui paraitrait en 1985 sous le titre « Le Monde Juif et l'Astrologie . Histoire d'un vieux couple » (Ed Arché, Milan) et dès 1977 la parution de notre édition du diptyque astrologique d'Abraham Ibn Ezra, préfacée par Georges Vajda, notre directeur de thèse.(Ed Retz, Collection Bibliotheca Hermetica) , dont la traduction en roman était contemporaine de la période de Thomas d'Aquin, le XIIIe siècle.4 A l'époque, nous n'avions pas établi de lien entre le texte de Jérémie et l'Astrologie. Or, c'est à un commentaire astrologique de Jérémie que nous nous sommes déjà prétés, auparavant mais sans nous référer jusque là au commentaire qu'en fit le «  Docteur Angélique »En revanche, nous nous sommes déjà intéressés à la présence, à la reproduction du chapitre XXXI de Jérémie dans l'Epitre aux Hébreux dans le « Nouveau Testament » et à son influence sur le « Ecoute Israel », considéré comme une sorte de profession de foi récitée dans la plus grande solennité par les fidéles à la synagogue. La lecture que propose ou reprend Thomas d'Aquin met l'accent sur la dimension eschatologique. On ne doit en effet pas négliger la conclusion au futur de ce texte rapporté par Jérémie  au nom de « Dieu » :« Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d'Israël, au terme de cette époque, dit Yahwé »Nous avons déjà exploré cette voie en considérant (cf nos textes en ligne) que cette prophétie nous semble avoir trouvé anthropologiquement son accomplissement à la charnière du XV et du XVIe siècle laquelle marqua notamment le Meguilat haMegalé, somme astrologique d'Abraham Bar Hiyya (cf le chapitre qui lui est consacré dans notre Monde Juif) Le sang du Christ 5 serait, à suivre les commentateurs Chrétiens, le catalyseur ayant sous tendu le passage vers la dite Nouvelle Alliance6 « La loi nouvelle, résume François Tonon, est une réalité intérieure. Le principal en elle est la grâce du Saint-Esprit. Le docteur angélique réalise ainsi un approfondissement de la figure de la « nouvelle alliance » : le cœur de la loi nouvelle, et donc de la nouvelle alliance, c’est la grâce. Sa grande nouveauté, en regard de l’épître commentée, c’est qu’il instaure son discours théologique comme un traité eschatologique sur le dessein de salut subordonné à l’unique notion de grâce mais aussi comme un discours permanent, historiquement adapté à une chrétienté appelée à durer dans un temps qui est loin d’être arrivé à son terme ». Autrement dit, il faut laisser le temps au temps et ne pas réduire l'espace d'une prophétie au moment (kairos) de son annonce, ce qui permet à Thomas d'Aquin de ne pas avoir à entendre que l'accomplissement serait déjà advenu.En fait, ce temps là se rapprochait déjà sensiblement, selon nous, en ce XIIIe siècle. Mais, Thomas d'Aquin ne prend pas la mesure de la dégradation impliquée par la dite prophétie et c'est bien là tout le drame d'un tel malentendu !. Revenons donc au texte formulant les conditions de cette « Nouvelle Alliance », lequel texte est adressé- point essentiel – à la « maison d'Israel », expression reprise dans les Evangiles quand Jésus déclare qu'il est venu pour « les brebis perdues de la maison d'Israel », ce qui inscrit sa démarche dans le fil de la dite Prophétie. Notons aussi que le Ecoute Israel s'adresse également à la dite « maison » (Bayt, qui est aussi le nom de la deuxiéme lettre de l'alphabet, en grec Béta) et est repris des injonctions des prophétes à l'encontre du Royaume du Nord ou d'Israel (par référence à Jacob dont c'est le surnom), résultat d'une sécession à la mort de Salomon. 32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d'Israël, au terme de cette époque, dit l'Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c'est dans leur coeur que je l'inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. 33 Et ils n'auront plus besoin ni les uns ni les autres de s'instruire mutuellement en disant: "Reconnaissez l'Eternel!" Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l'Eternel, quand j'aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu'au souvenir de leurs péchés. Cette Nouvelle Alliance est en fait, un chatiment, une sorte de prison psychique, à l'encontre de ceux qui ont fauté, désobéi car on ne peut plus faire confiance à leur bonne volonté. Et précisément, le caractère contraignant de l'astrologie va tout à fait dans ce sens. L'on comprend alors pourquoi le Talmud (traité Shabbat) déclare que les Juifs ne sont pas concernés par le système astrologique-le Mazal. On nous objectera que le Talmud se référe ici à Israe  par cet adage « Ein Mazal le Israel » On a le même probléme qu'avec le « Ecoute Israel » liturgique. C'est là le résultat d'un syncrétisme qui aura conduit, avec le temps, les Juifs – par ignorance (amnésie) de leur propre Histoire - à confondre en une seule les deux « maisons » d'Israel et de Juda, toutes deux d'ailleurs mentionnées dans Jérémie .30 « Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle «  Mais là encore, il y a risque de confusion et d'interpolation, la mention « maison de Juda » ne figurant plus ensuite. D'ailleurs, le Ecoute Israel n'affirme-t-il pas, n'annonce-t-il pas en sa première phrase quelque « unité » entre les deux maisons (Ehad) ? La forme double « Yahwé Elohim » est révélatrice et on la trouve dans certains passages de la Genése (notamment aux cbapitres II et III) mais aussi des Nombres (ch XV), ce qui aura bien embarrassé les traducteurs. .31 Ce n'est pas tant l'unité de Dieu qui est ici concernée mais bien la fin du schisme.Le terrain est piégé. Ce qui est annoncé, avec cette Nouvelle Alliance, c'est qu'il sera désormais impossible aux Juifs de pécher. 33 Et ils n'auront plus besoin ni les uns ni les autres de s'instruire mutuellement en disant: "Reconnaissez Yahwé!" Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit Yahwé, quand j'aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu'au souvenir de leurs péchés. La Nouvelle Alliance ne laissera point place à la faute à la différence de l'Ancienne ! On pense à ces gens que l'on enferme physiquement ou chimiquement, pour qu'ils soient dans l'impossibilité, l'impuissance à commettre de délit. On pourrait parler de castration voire de lobotomie !. Dans le texte du Ecoute Israel, dont la partie finale est tirée du Livre des Nombres (chapitre XV (17- 41), il est question de « tentation » : « vous les respecterez sans être tentés de suivre les mauvais penchants (qui) vous entrainent à l'infidélité » Nos récents travaux en Histoire de l'Astrologie –nous ont conduit à la thèse selon laquelle la planéte Saturne serait le vecteur de cette « Nouvelle Alliance »,déterminant cycliquement pour tout un collectif le même mode de comportement, au même moment, durant la même période, de sept ans en sept ans, rythme qui est en rapport avec le songe de Pharaon autour des 7 vaches maigres dévorant 7 vaches grasses, et l'on voit bien que le second temps- celui de la Nouvelle Alliance - est celui des vaches maigres. Signalons que si l'on divise la course de Saturne de 28 ans par 4, on trouve 7 ans. Il ne semble pas d'ailleurs que l'astrologie vue par Thomas d'Aquin ait pu lui permettre de proposer la lecture qui est la notre si l'on en croit l'adage qui lui est attribué (cf supra). Nous avons récemment signalé que cette prophétie sur des temps plus ou moins lointains à venir correspondait peu ou prou au moment d'émergence du « protestantisme » et sa doctrine de la prédestination. Or, précisément Thomas d'Aquin serait plutôt du côté des astres qui déterminent plutôt que des astres qui « nécessitent »  Il en aurait même pris le contre pied avec son « non necessitant », ce qui ne le prédisposait pas à interpréter correctement la dite prophétie, ce qui est révélateur de toute l'ambiguite du christanisme pré-Réforme quant à la vraie portée de celle-ci. Logiquement, le péché est inconcevable dans le cadre de la Nouvelle Alliance. Dans le Ecoute Israel, il semble que l'on ait proposé des moyens infaillibles pour neutraliser toute tentation : il y est question d'un « cordon d'azur » (Nombres XV) , le « Petil Tekhelet » פְּתִיל תְּכֵלֶת.  7. à ajouter aux « tsitsith » (franges) On retrouve cette couleur dans les châles (Tefilin) de prières et sur le drapeau de l'Etat d'Israel (1948). Nombres XV לז וַיֹּאמֶר יְהוָה, אֶל-מֹשֶׁה לֵּאמֹר.  37 Yahwé parla à Moïse en ces termes: לח דַּבֵּר אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְאָמַרְתָּ אֲלֵהֶם, וְעָשׂוּ לָהֶם צִיצִת עַל-כַּנְפֵי בִגְדֵיהֶם, לְדֹרֹתָם; וְנָתְנוּ עַל-צִיצִת הַכָּנָף, פְּתִיל תְּכֵלֶת.  38 "Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur de se faire des franges (Tsistith) aux coins de leurs vêtements, dans toutes leurs générations, et d'ajouter à la frange de chaque coin un cordon d'azur. (Petil Tekhelet) לט וְהָיָה לָכֶם, לְצִיצִת, וּרְאִיתֶם אֹתוֹ וּזְכַרְתֶּם אֶת-כָּל-מִצְוֺת יְהוָה, וַעֲשִׂיתֶם אֹתָם; וְלֹא-תָתוּרוּ אַחֲרֵי לְבַבְכֶם, וְאַחֲרֵי עֵינֵיכֶם, אֲשֶׁר-אַתֶּם זֹנִים, אַחֲרֵיהֶם.  39 Cela formera pour vous des franges dont la vue vous rappellera tous les commandements de l'Éternel, afin que vous les exécutiez et ne vous égariez pas à la suite de votre cœur et de vos yeux, qui vous entraînent à l'infidélité. מ לְמַעַן תִּזְכְּרוּ, וַעֲשִׂיתֶם אֶת-כָּל-מִצְוֺתָי; וִהְיִיתֶם קְדֹשִׁים, לֵאלֹהֵיכֶם.  40 Vous vous rappellerez ainsi et vous accomplirez tous mes commandements, et vous serez saints pour votre Dieu. Le Talmud enseigne que les pratiques pieuses permettent de se libérer du déterminisme astral (cf notre Monde Juif et l'astrologie), ce qui montre que le judaisme n'entend pas s'inscrire dans le cadre de la Nouvelle Alliance annoncée par Jérémie, il désigne l'astrologie comme ce qui lui est étranger (Avoda Zara). Revenons sur l'Epitre aux Hébreux, dans le Nouveau Testament, et sur son traitement de la prophétie jérémienne.8 Il y est question du repos du septième jour, du Shabbat, le 7 étant lié on l' a vu à Saturne (dont le nom hébraique est Shabtay). Ce Shabbat vient s'ajouter aux Six Jours de la Création (Genése ch I) et en cela il correspond à la Nouvelle Alliance. Il faut rappeler que selon nous, le Pentateuque est en grande partie des « Fils d'Israel » comme on les désigne tout au long du Livre de l'Exode. Entendez par là que ce sont les tenants ou les descendants de la « maison (royaume) d'Israel qui auraient pris le contrôle éditorial, rédactionnel du Pentateuque mais non du volet des Prophétes, si ce n'est pour le Deutéro Isaïe à partir du chapitre 44. Quand on vous disait que le terrain était miné. Ce « repos » annoncé – ce qui est d'ailleurs le sens de Shabbat – caractérise l'instauration de cette Nouvelle Alliance mais cela fait penser à une « maison de repos ». La hantise de la faute, le risque de l'oubli y seraient aboli. Autrement dit, cette « Nouvelle Alliance » serait un jeu, un marché de dupes proposé à des pécheurs repentis et qui seraient soulagés d'être réduits à un état inoffensif. Face à cette perspective, les Juifs incarneraient en effet l'Ancienne Alliance, ce qui se traduirait par une « Lutte des Classes » car à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. On voit que les textes et les pratiques devraient être expurgés de ce syncrétisme à commencer par la lecture hebdomadaire du Pentateuque (sauf quant au Premier chapitre de la Genése à préserver mais non la suite) et la récitation du Ecoute Israel. Ce Pentateuque qui a, en revanche, tout à fait,à juste titre, comme préambule au Nouveau Testament,puisqu'il lui est associé depuis toujours au sein du canon biblique chrétien.

mardi 1 juin 2021

Jacques Halbronn SCRIPTOLOGIE Le français langue impériale et jupitérienne.

SCRIPTOLOGIE Le français, langue « impériale » et jupitérienne Par Jacques Halbronn Il ne faut certainement pas mettre toutes les langues sur le même pied car elles ne sont pas promises au même destin. Le français est une langue « impériale » qui exerce son influence, rayonne sur un certain nombre d'autres langues, ce qui lui confère une fonction unificatrice. En ce sens, la langue française ne saurait être jugée de la même façon que les langues « ordinaires ». Une langue impériale exerce son « empire » selon un processus souvent assez mal décrit. En effet, l'on peut choisir de mesurer l'impact du français au pro- rata du nombre de locuteurs, du nombre des étudiants de cette langue. L'on peut aussi mettre l'accent -c'est le cas de le dire- sur le critère phonique en montrant que le français n'est pas parlé partout de la même façon, qu'il cohabite souvent avec d'autres langues chez un même locuteu ou encore que le français lui-même a beaucoup emprunt , de son côté. L'on peut également rappeler que le régne universel du français appartient à un passé révolu. Autant de procédés qui relévent de la « guerre des langues ». Il en est de même dans bien d'autres domaines où l'on va taxer d'opinion, de « point de vue » parmi tant d'autres, une approche qui se veut scientifique, objective. Dans le champ de l'anthropocosmologie, on parle de la dialectique Jupiter-Saturne, de l'opposition entre l'empire et l'entre soi, entre le général et le particulier., le paradoxe étant que le général peut apparaître comme particulier à un certain stade d'émergence, à sa naissance.. Nous avons introduit la notion de « francographie » de façon à neutraliser un certain type d'argumentation. En mettant l'accent sur l'écrit, l'imprimé, nous marginalisons l'obstacle de l'oralité et donc de l'intercompréhension. Le cas le plus flagrant est évidemment celui de la langue anglaise laquelle comporte une proportion considérable de mots français conservés peu ou prou dans leur « orthographe «  d'origine. On peut évidemment tenter d'enclaver les langues, de les séparer les unes des autres en mettant en avant tel ou tel argument plus ou moins fallacieux, à usage interne. L’exemple du français nous permet de comprendre le concept d’impérialité. Le français est le « frère » dont les autres sont jaloux comme dans le cas de Joseph dans la Bible (cf notre récente étude à ce sujet sur NOFIM.unblog.fr). On notera que français et frère commencent par les deux mêmes premières lettres. C’est le primus inter pares, comme l’on désignait le Président du Conseil sous la Ive République. Comme tout phénoméne, au départ, il ne s’agit que d’un petit groupe, d’une « secte » qui aura connu une fortune certaine avec le temps, se sera imposée en provoquant notamment du mimétisme. Un empire est un ensemble en mouvement qui englobe diverses entités en leur conférant des traits communs tout en préservant peu ou prou leurs spécificités respectives. A l’opposé de l’état d’esprit impérial, il y a l’en soi de chaque entité restant limitée par ses particularités et donc en principe peu préparée à assumer un statut impérial. Certains empires qui s’effondrent libèrent ainsi un certain nombre d’entités mais parfois restent prisonnières de leur passé impérial, notamment du fait de la présence de ressortissants des entités autrefois englobées ou du fait de leur immigration vers la « métropole »., ce qui est justement le cas pour la France. On se trouve alors dans une situation hybride, à la fois marquée par une ancienne impérialité et à la fois repliée sur sa souveraineté propre en tant que « nation ». On pense à la Vienne d’après la Première Guerre Mondiale, capitale d’un empire disparu, en quête d’un nouveau destin comme la France post coloniale qui va -s’embarquer –notamment à la suite de l’affaire de Suez en 1956 - dans ce qui deviendra l’Union Européenne. Cela dit, ce qui vaut sur le plan juridique en termes de frontières, n’est guère transposable sur le plan linguistique. On ne met pas si aisément fin à une emprise d’une langue sur une autre. Même les Nazis ne seront pas parvenus à éradiquer les formes françaises de leur langue. La notion de francographie permet de ne pas s’obnubiler sur la question de la prononciation de l’écrit et d’ailleurs, comme nous l’avons montré, même chez les locuteurs francophones, stricto sensu, apparaissent des différences dans le traitement oral de l’écrit, non seulement du fait de la variété des « accents » mais aussi sur la connaissance très inégale des codes de prononciation singulièrement sophistiqués en français. En cela, nous prenons le contrepied de la phonologie qui ne jure que par l’oralité et d’une certaine manière, l’on serait en droit de se demander si l’accent mis sur l’oral ne visait pas à masquer le poids de l’impérialité du français. Il suffit, en effet, pour brouiller les pistes, d’exagérer l’importance de la grammaire, de certains facteurs d’encadrement comme les pronoms : en effet, ces facteurs sont fortement récurrents tout comme ils sont bien peu nombreux. Comme en cuisine, il suffit de changer quelques ingrédients pour changer la tonalité d’une langue. Mais l’approche francographique évite de tomber dans ce piége.Face à la phonologie, l’on parlera d’une « scriptologie et l’approche scriptologique modifie considérablement l’éclairage. L’anglais, au sein du champ francographique, occupe une place particulière en ce que cette langue englobe une certaine proportion de mots étrangers au français mais ce qui nous intéresse ici est l’accès des anglophones/anglographes au dit champ francographique. Il est évident qu’il sera demandé aux anglophones de puiser dans leur bagage francographique et l’accés, par ailleurs, à un autre corpus ne saurait constituer un handicap majeur. Il ne s’agit pas tant ici de se faire comprendre que de comprendre, ce qui importe notamment dans l’accès à la production écrite en français, sans avoir à passer par le probléme en soi de la prononciation. Autrement dit, le français est voué à servir de langue universelle, si l’on admet que l’anglais fait partie de facto de sa zone d’influence. Celui qui a appris l’anglais accédera sans grande difficulté à la francographie. Cela dit, on ne saurait exclure, dans le vaste espace francographique, de passer par une préparation ciblée pour gérer notamment le passage de l’anglais écrit vers le français écrit, ce qui diffère sensiblement de l’apprentissage d’une « langue étrangère » Il semble également recommandé de familiariser les locuteurs avec la technique étymologique, ce qui facilite l’intercompréhension. Par exemple, le mot « mort » n’existe pas tel quel en anglais mais le mot « mortal » (et immortal) existe bel et bien. Il est évident que c'est à l'écrit « mort » sera identifié et non à l'oral où l'on n'entend pas le « t » final et donc on n'est pas amené à faire le rapprochement, en s'aidant du contexte, avec mortal. De même le mot « fin » n’existe pas en anglais mais le verbe « finish » est familier tout comme « final », «definition » et ainsi de suite. Il importe d’appréhender toute la chaîne des dérivés à partir d’un même radical non emprunté. Dans le cas du mot ‘forest » l’anglophone ne trouve en français que « forêt », qui correspond à une évolution de ce mot, et forestier. Il est évident qu'il y a là une carence manifeste et délibérée dans l'enseignement de l'anglais de façon à cacher l'évidence d'une dépendance majeure. Il est clair, par ailleurs, que les locuteurs de langues latines (espagnol, catalan, portugais, italien, roumain ) ne rencontreront pas de grandes difficultés à décrypter le français écrit. Cela dit, il y a très peu de mots issus de ces langues latines qui sont passés en anglais. En conclusion, nous dirons que l’apprentissage des langues doit faire appel à la logique bien plus qu’à la mémoire et par ailleurs, l’approche critique des textes exige un certain exercice de l’intelligence . L'exemple que nous avons donné est transposable dans d'autres domaines ; ce sont les jupitériens qui désenclavent et rapprochent et ce sont les saturniens qui isolent les groupes les uns des autres, tout en renforçant leur connivence interne. Bibliographie : ouvrages accessibles sur la platerforme SCRIBD   Claude Jonquière « L'orthographe d'usage rendue facile » 1957 Jacques Halbronn Linguistique de l'erreur et épistomologie populaire » 1987 Essai de description du système du français à la lumière des relations interlinguistiques. 1989 Dialectique de l'oral et de l'écrit en français. 2021