vendredi 24 mars 2023
jacques halbronn La langue française mérite qu'on lui restitue sa cohérence première
jacques Halbronn La langue française mérite qu’on lui restitue sa cohérence première.
Nous aborderons ici deux problématiques majeures, celle de la dualité par réduction (genre, nombre) et celle des participes activés par les verbes auxiliaires (être /avoir)
I Restaurer le principe de réduction
Nous avons déjà développe la question de la réduction (cf nos textes sur NOFIM, catégorie Linguistique) mais nous n’étions pas encore allés assez loin dans notre approche critique et avions adopté une position un peu trop laxiste, typique de la phase solsticiale dont nous sommes en train de sortir (cf nos textes en Astrologie EXOLS, également sur NOFIM, catégorie Astrologie). Il faut désormais mettre les points sur le « ‘i’ sans concession.
C’est ainsi que le passage en français de « de le » à « du » est un bon exemple de ce que nous appelons « réduction », avec occultation de la lettre « L ». Par ailleurs, l’on note que la formation verbale oppose le sceau au fait de « sceller », le beau et l’embellissement, le vieux et le vieillissement etc Mais cela n’est pas respecté pour le pluriel et c’est bien là que le bât blesse. On trouve cheval et chevaux, travail et travaux, ce qui va à l’encontre de notre analyse puisque la forme L est ici marque du singulier au lieu de l’être du pluriel et vice versa! Rappelons notre régle de base: le masculin « réduit » le féminin, le pluriel et le verbe à un « radical » contracté même si l’on peut soutenir l’inverse, ce qui importe peu à ce stade.
En bref , une permutation a du avoir lieu et peu importe ici quand. C’est un constat de corruption de la langue française laquelle est censée marquer nettement les différents états, ce que l’anglais ne fait guère, comme on le sait.
II Centralité des Participes passé et présent
Passons à notre autre problématique. Selon nous, les deux participes suffisent à marquer le passé et le futur et donc nous dispensent de recourir à l’imparfait ou au futur et nous y voyons le symptome d’un syncrétisme avec la juxtaposition de deux systémes,ce qui crée un double emploi. L’anglais a d’ailleurs adopté- le participe passé du français « en ed » pour son prétérit, ce qui indique selon nous une pratique antérieure à l’adoption par le français de l’imparfait et du passé simple. Mais le français a supprimé à l’écrit la forme »ed » pour la remplacer par le e accentué, ce qui ne distingue guère phoniquement le masculin et le féminin Il faudrait garder la forme écrite en ed et la prononcer oralement différemment selon que l’on entend marquer tel ou tel genre avec le « d » occulté au masculin et réalisé au féminin. Rappelons que l’on trouve comme participe passé en français : écrit et écrite et qu’en espagnol, le participe est en « do ».(obligado)
En ce qui concerne le participe présent en « ant » le féminin soit s’entendre ‘ante », alors que l’anglais ne connait plus qu’une seule prononciation pour les deux genres. Mais l’anglais marque le participe présent par le suffixe en « ing » (forme progressive. I am going qui est bien ici assimilable à un mode futur).
Les participes ont en outre une fonction adjectivale, c’est dire que le français peut fonctionner en se limitant aux deux participes
JHB 24 03 23
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