dimanche 30 novembre 2025
samedi 29 novembre 2025
vendredi 28 novembre 2025
jacques halbronn Sociolinguistique. La langue française n'est pas un critère d'appartenance nationale.
jacques halbronn Sociolinguistique. La langue française n'est pas un critère d'appartenance nationale.
On ne saurait comparer la pratique d'une langue locale à celle d'une langue de dimension universelle. En ce sens, être franophone ne signifie nullement une reconnaissance d'un engagement envers la France car, comme on sait, le français aura beaucoup essaimé dans le monde (comme l'anglais et l'espagnol) et les ennemis de la France, depuis la Guerre de Cent Ans, peuvent très bien pratiquer couramment le français.
A contrario, l'hébreu moderne implique une relation bien plus intime avec une certaine culture, une certaine religion et encore faut-il préciser que nombreux sont les Juifs qui ne pratiquent pas cette langue ou ne la connaissent que très superficiellement du fait du seul apprentissage de la lecture, ce qui n'implique nullement une pratique vivante de la dite langue.
C'est ainsi que ce qu'on appelle francophonie ne recouvre pas une quelconque homogénéité et que la pratique de cette langue n'est pas la preuve d'une quelconque " fraternité" avec la France, en particulier quand cette pratique est le résultat de la colonisation et de l'invasion, de la soumission et de l'aliénation.
Nous avons signalé, par ailleurs, qu'un autre aspect paradoxal de la francophonie tient à un certain mimétisme, à un processus généralement maladroit du français, comme c'est le cas pour l'anglais qui présente un français corrompu, à tous les niveaux. Mais pour nous, l'anglais reléve bien de l'entité Francophonie.
JHB 28 11 25
jacques halbronn Linguistique. Les affixes relévent de l'oralité et les radicaux du stade écrit. Le rôle de l'erreur dans la transmission
jacques halbronn Linguistique. Les affixes relévent de l'oralité et les radicaux du stade écrit. Le rôle de l'erreur dans la transmission
Selon nous, les affixes n'ont pas à figurer à l'écrit mais ne doivent apparaitre qu'à l'oral. On a là une division majeure du lexique qui n'a pas été suffisamment soulignée, du moins à notre connaissance. Cela signifie que la présence d'affixes à l'écrit n'est pas pertinente et reléve d'un facheux empiétement. L'écrit s'épelle mais ne se parle pas. Dans le cadre de notre modéle triangulaire, l'écrit se situe dans la neutralité poysémique, ce qui implique un certain suspense, une liberté mais aussi une charge pour le locuteur . Ce n'est qu'à l'oral que tout va se décider, positif ou négatif, masculin ou féminin, passé ou futur.
Nous ajouterons que le passage du nom à l'adjectif et à l'adverbe obéit à ce même principe. On passe ainsi d'essence à essentiel et à essentiellement par l'adjonction de la lettre "L", comme nature et naturel/naturellement.
Il importe de recourir à des affixes liés à un même radical plutôt qu'à des synonymes qui occultent complétement la transparence morphologique. On prendra le contre exemple du français quand il oppose fermé à ouvert au lieu de couvert. De meme il importe que le locuteur ait conscience que découvrir s'oppose à couvrir et l'interface entre couvert et ouvert. On aura compris que pour nous, une langue trop synonymique (du fait de ses emprunts) n'est pas appropriée pour la didactique des langues et notamment pour l'éveil de l'enfant qui dépendra trop d'une aide extérieur alors que le respect des affixes lui rend l'apprentissage bien plus aisé. Il apparait que le masculin du français est la forme la plus accomplie du processus de liaison et qu'il laisse le plus d'initiative au locuteur et permet notamment la diphtongaison, laquelle tend à disparaitre au féminin (un/une) mais c'est aussi celle qui exige la plus grand attention de la part du récepteur qui risque de manquer la perception d'un affixe à l'oral. En outre, pour l'émetteur, la liaison exige une gymnastique qui doit s'acquèrir très tôt. En ce sens, la langue française nous apparait comme fortement initiatique et donc élitique, générant toutes sortes de corruptions de la part des étrangers. C'est ainsi que le préfixe négatif "n" peut échapper à l'oreille distraite et ne pas être identifié comme tel, dès lors qu'il s'accompagne d'un e muet. Force est de constater que la plupart des langues que nous connaissons n'offrent pas la même sophistication que le français. Le cas de l'anglais est assez particulier en raison de sa dépendance chronique par rapport au français, d'où des forme en "don't, can't" etc comportant une apostrophe censée remplacée non pas un "e" mais un "o" (I do not, I cannot) formes étrangères aux autres langues dites germaniques d'où notre classement de l'anglais comme relevant de la francophonie tant au niveau lexical qu'au niveau phonologique. L'usage intensif du "o" et du "a" (en français, la, ma, sa, ta) casse le rythme du discours oral et alourdisse la communication.
Le shewa marque le passage de l'écrit à l'oral. Ce qui est écrit ne se prononce pas, sinon ce serait de l'oral. Les autres langues latines ne reconnaissent pas un tel passage et ne mettent donc pas suffisamment en évidence cette dualité fondamentale fort bien illustrée avec le suffixe "ment" tant pour l'adverbe que pour le substantif. On écrit en français "mouvement" mais on prononce "mouv'ment, on écrit "clairement" mais on prononce "clair'ment" de façon à souder l'affixe au radical;
Qu'en est-il en hébreu?. Le shewa apparait au passé. On passe du radical consonantique 'Heith Shin beith" à Hashav-nou ( à partir d'anahnou: nou (nous avons pensé, au futur nous penserons) En allemand . Ich mache. Ich mach'te, gemacht. (j'ai fait) Ich sage,ich sagte. On a bien en allemand le e à l'écrit disparaissant au passé/
Seul le shewa permet de faire apparaitre la structure duelles des mots affixés. Remplacer le "e" qui est un signe diacritique par une voyelle (é, i, o, a) c'est s'interdire de pratiquer une telle approche. Ptenons le cas de movimiento. en espagnol, si on le compare au français mouvement, on note que le shewa fait bien apparaitre l'adjonction du suffixe (cf supra): mouv - ment, ce qui contribue à la transparence de la langue. La question qui se pose à l'historien des langues est celle de la diachronie: est-on passé du françaiis à l'espagnol ou de l'espagnol au français? S'agit il d'une dégradation du français ou bien d'une réduction de l'espagnol vers un état plus abouti qu'est le français? De même quand on aborde le rapport du mascvlin au féminin, en français, s'agit il d'un passage de petit à petite ou bien d'une réuction de petite à petit? Dans le cas de l'usage des apostrophes en français, celles-ci sont un alignement de l'écrit sur l'oral et l'anglais a été piégé, en empruntant au français, en supposant que l'adjectif était neutre alors qu'il ne s'agit que d'un état voué à être précisé à l'oral. A coup sûr, l'emprunt est cause de corruption de la langue commune et donc d'une certaine diversité babélique à partir d'une même matrice, notamment à partir d'une perception déformée du modéle français de référence.
Il y a là une dialectique en 4 temps ; un premier temps de chaos évolutif, diachronique puis un deuxième temps, un formatage synchronique, puis une corruption du systéme mis en place, puis son reformatage. Cela ne vaut pas seulement au niveau linguistique mais plus largement au niveau théologique, astrologique, anthropologique. En 1987, nous avions intitulé un mémoire de thèse
Mémoire sur les emprunts linguistiques, sous la direction de Louis Jean Calvet . Paris V 1987 jacques HALBRONN Linguistique de l'Erreur et Epistemologie Populaire (en ligne sur la plateforme SCRIBD)
Epitre aux Romains XI, 17
17 De ces branches, quelques-unes ont été coupées, alors que toi, olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches, et tu as part désormais à la sève que donne la racine de l’olivier.
18 Alors, ne sois pas plein d’orgueil envers les branches ; malgré tout ton orgueil, ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte.
19 Tu vas me dire : « Des branches ont été coupées pour que moi, je sois greffé ! »
20 Fort bien ! Mais c’est à cause de leur manque de foi qu’elles ont été coupées ; tandis que toi, c’est par la foi que tu tiens bon. Ne fais pas le fanfaron, sois plutôt dans la crainte.
JHB 28 11 25
vendredi 21 novembre 2025
jacques halbronn Astrologie Septénale. Importance du seuil de 22 degrés (45/2; 90/4) Possession Re et Dé
jacques halbronn Astrologie Septénale. Importance du seuil de 22 degrés (45/2; 90/4) Possession Re et Dé
La division de l’espace temps sur la base de 90 degrés se retrouve dans la description de notre globe terrestre. On compte 90 degrés entre l’équateur et chaque pôle(N/S) comme pour le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux (liés aux 4 Saisons) On note que l’on parle d’un tropique du Cancer et d’un tropique du Capricorne en géographie. Il existe toutefois un léger décalage puisque quand on divise 90° par 4, on obtient 22°30 et non 23° 27/
« Le cercle arctique est, dans l’hémisphère nord, la latitude la plus au sud sur laquelle il est possible d’observer le soleil de minuit au moins un jour dans l’année. Il est situé à 66° 33′ 42″ N. Sa position précise est déterminée en fonction de l’inclinaison de la Terre, et se déplace vers le nord d’environ 14,3 m par an. »
»Les tropiques constituent la région de la Terre la plus proche de l’équateur. Leurs limites sont marquées par 2 cercles imaginaires tracés autour du globe. Le tropique du Cancer indique la limite nord. Sa latitude (distance par rapport à l’équateur) est de 23° 27′ Nord » Rappelons aussi le cas du nombre Pi que l’on associe à 22/7
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» le nombre Pi (π). π est une constante arrondie à 3,14. Il s’agit du rapport entre la circonférence d’un cercle et son diamètre ou entre la superficie d’un cercle et le carré de son rayon. 3,14 est une approximation, dans la réalité c’est 3,14159265358″
En Astrologie septénale, le passage de Saturne à 22° des axes équinoxiaux correspond à une culmination, donc à un sommet , ce qui ne saurait être le cas du début ou de la fin d’une phase de 45° laquelle peut également être divisée en deux fois 22°30, ce qui donne 67°30 à rapprocher des 66° 33 du cercle arctique (cf supra) C’est donc l’intervalle de Saturne de 22°30 et de 67°30 avec les dits axes qui déterminera les manifestations les plus remarquables de son cycle, en Astrologie Septénale. En ce sens, la division en 16 du cercle nous apparait comme la plus opérationnelle si l’on recherche une précision optimale au niveau prévisionnelle.
On proposera ici une application au prisme de l’idée de possession. La phase Zéro est celle de la dépossession et la phase 45 celle de la re-possession, de récupération. Ainsi, dans la phase Zéro actuelle qui devrai culminer au bout de 22°30, la consigne serait à la dépossession en tant que solution (santé de l’économie) alors que dans la phase 45, le même seuil (à 67°30) sera celui de réappropriation (économie de la santé). Les femmes (marquées par le « moi », le « mon ») sont plus en analogie avec la propriété que les hommes et donc c’est la phase 45-67 qui leur apportera le plus de « bonheur » et inversement la phase Zéro-22 sera source pour elles de frustration, de dépression et vice versa.
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« La dépossession est l’action qui consiste à priver quelqu’un d’un bien (bien privé, bien public ou bien commun) par un moyen coercitif, illégalement ou injustement. La dépossession peut également, dans une certaine mesure être volontaire (chez certains religieux et chez les ascètes et mystiques se dépossédant de biens matériels dans le cadre d’un vœu de pauvreté par exemple) »
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Une nationalisation est le transfert d’une propriété privée à une nation, c’est-à-dire à la propriété collective. Une nationalisation est bien souvent une étatisation, c’est-à-dire le transfert d’une propriété à l’État. Une nationalisation peut toucher des moyens de production (usines, mines, etc.), des secteurs économiques (le système bancaire), ou une entreprise en particulier. Cela s’accompagne de la socialisation d’un pourcentage des profits et des pertes issues de la production industrielle.
Les années qui suivent la fin de la Seconde Guerre mondiale sont marquées par une grande vague de nationalisation en Europe. Ce mouvement a connu un contre-mouvement dans les années 1980 par le biais de programmes de privatisations. Ainsi, si le transfert d’une propriété privée à la collectivité publique existe depuis l’Antiquité — et a, par exemple, permis la constitution du domaine public dans la Rome antique —, le terme moderne est plutôt associé à la social-démocratie ou au nationalisme. »
JHB 21 11 25
jacques halbronn Théologie. La question de l'épigénétique et de la relation judéo-chrétienne.
jacques halbronn Théologie. La question de l'épigénétique et de la relation judéo-chrétienne.
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"Selon le dictionnaire Le Robert, la préformation est « une des deux théories biologiques en lutte aux xviie et xviiie siècles, selon laquelle l’organisme vivant est complètement constitué dans le germe ». Son opposé est l’épigenèse, « théorie selon laquelle un embryon se développe par différenciations successives de parties nouvelles ». Ce sont des définitions actuelles, qui donnent à ces deux termes un sens tranché, à savoir celui que l’on utilise couramment dans l’enseignement des sciences biomédicales. Leur précision occulte cependant l’existence d’une controverse longue de bien plus que deux siècles, qui a vu s’affronter des principes philosophiques et religieux, puis des conceptions et des observations scientifiques en un débat finalement sans vainqueur véritable, du moins avant le milieu du xixe siècle qui consacrera l’épigenèse dans sa définition actuelle. L’analyse de l’intrication de ces différentes approches du problème de la reproduction est un exemple de la place des représentations dans la construction d’un savoir scientifique."
Il y a 59 ans, (2 cycles de Saturne) nous avions tenté de rendre compte du phénoméne juif en raison de conditions historiques ayant abouti à générer celui-ci. Ci -dessous une lettre datant de 1966 donc antérieure à la Guerre des Six Jours. (juin 1967)
05. 02. 66 Lettre à un éditeur
« Les Juifs ont un passé qui progressivement les aura rendus des « génies ». (..) L’Etat d’Israël peut devenir l’état le plus puissant du monde. L’antisémitisme et le racisme apparaissent fondamentalement différents, opposés. L’antisémitisme est la conséquence de la mentalité juive. Le racisme est la conséquence de la mentalité blanche. Les peuples persécutés au nom du racisme n’ont pas acquis les facultés des Juifs. Il faut séparer fortement mentalité et capacités cérébrales. Les facultés des Juifs ne sont pas dues à l’antisémitisme mais à la dispersion. Elles ne disparaîtront donc qu’avec la dispersion. Qu’avec l’imitation par Israël des autres États classiques. (..) Même si l’antisémitisme persiste. Le peuple juif doit apprendre à savoir ce qu’il peut attendre de lui-même. On peut comprendre la nature du peuple juif à trois niveaux différent. Soit le peuple juif n’est pas peuple, soit il n’est que Peuple, soit il est le Peuple. Certains considèrent le peuple juif comme une réalité artificielle et produite par une société malade : si cette société guérit, le Juif disparaît. Certains se plaisent à croire que le Peuple Juif est un peuple comme les autre et qui va, à présent qu’il en a la possibilité, être accepté au sein des nations. Enfin, certains mettent le Peuple juif à part, peuple élu, qui sera le guide des hommes parce que Dieu lui a fixé cette mission. Ces trois conceptions sont à la fois exactes et incomplètes. Il est exact que le Juif a développé des traits, à certaines époques, en certains endroits, qui sont ceux d’un persécuté, d’un souffre-douleur. L’exemple des camps de concentration nous montre, à l’extrême, ce qu’un homme peut devenir (.) Il est exact que le Juif peut se comporter, à certaines époques, pendant un certain temps, comme tout être, quel qu’il soit sans qu’aucune différence ne soit perceptible. L’exemple de l’Etat d’Israël aujourd’hui nous le montre de même que (..) sous David ou Salomon. Il est exact que le Juif a exercé sur les hommes une énorme influence, dans tous les domaines et surtout par sa religion qui est le fondement d’un grand nombre de civilisations. Mais ces trois conceptions sont incomplètes, elles ne sont pas suffisamment approfondies. Il existe un autre conflit lorsque l’on tente de définir le peuple juif. Le juif est-il une réalité historique ou une réalité physique ? Les trois conceptions signalées considèrent le peuple juif comme réalité historique, soit causée par l’antisémitisme, soit, comme tout peuple, par les événements qui parcourent son histoire, soit comme tribu sémitique transcendée et choisie par Dieu. ( ..). Le Peuple Juif existe avant son Histoire, est cause et non produit de son Histoire. Il n’est pas plus absurde d’affirmer qu’un peuple normal devient différent sous quelque influence que cela soit que de penser que s’il est différent, c’est qu’il a toujours été différent, sinon consciemment, du moins physiquement. Expliquer par la force de l’habitude l’évolution historique n’est pas plus raisonnable que la supposition selon laquelle le Peuple Juif n’a fait que réagir ou fait réagir par sa nature différente et qu’il n’est resté fidèle à sa religion que parce que cette religion était l’expression de lui-même".
Aujourd'hui, depuis déjà quelque temps, nous avons renoncé à l'approche épigénétique pour les Juifs comme pour l'Astrologie voire pour la langue française. Nous optons pour la thèse "créationniste" versus la thèse "évolutionniste", celle du "dessein intelligent" Nous sommes en face de structures artificielles, d'une SurNature, d'une Nature transformée par une technologie supérieure qui nous est "donnée" à vivre, laquelle n'est pas le fait d'un dieu big bang mais d'un dieu issu de l'évolution et la transcendant.. On confond souvent Adam et Abram (devenu Abraham)
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"Abraham est ainsi le premier homme à croire à la promesse de Dieu et le premier à sceller une Alliance avec lui. Il est le premier prophète (Gn 20, 7), le premier à construire des autels et à préparer l'Alliance par le sacrifice d'animaux (plutôt qu'humains), le premier à pratiquer la circoncision (Gn 17)." Ce personnage d'Abraham reléve d'un autre narratif situé dans Genése 17. Cette apparition n'est pas sans faire penser au Buisson Ardent d'Exode III. Même verbe en hébreu: וַיֵּרָא
א וַיְהִי אַבְרָם, בֶּן-תִּשְׁעִים שָׁנָה וְתֵשַׁע שָׁנִים; וַיֵּרָא יְהוָה אֶל-אַבְרָם, וַיֹּאמֶר אֵלָיו אֲנִי-אֵל שַׁדַּי--הִתְהַלֵּךְ לְפָנַי, וֶהְיֵה תָמִים. 1 Abram étant âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, Yahwé lui apparut וַיֵּרָא et lui dit: "Je suis le Dieu tout-puissant; conduis-toi à mon gré, sois irréprochable,
ב וְאֶתְּנָה בְרִיתִי, בֵּינִי וּבֵינֶךָ; וְאַרְבֶּה אוֹתְךָ, בִּמְאֹד מְאֹד. 2 et je maintiendrai mon alliance avec toi, et je te multiplierai à l'infini."
ג וַיִּפֹּל אַבְרָם, עַל-פָּנָיו; וַיְדַבֵּר אִתּוֹ אֱלֹהִים, לֵאמֹר. 3 Abram tomba sur sa face, et Elohim lui parla de la sorte:
ד אֲנִי, הִנֵּה בְרִיתִי אִתָּךְ; וְהָיִיתָ, לְאַב הֲמוֹן גּוֹיִם. 4 "Moi-même, oui, je traite avec toi: tu seras le père d'une multitude de nations.
ה וְלֹא-יִקָּרֵא עוֹד אֶת-שִׁמְךָ, אַבְרָם; וְהָיָה שִׁמְךָ אַבְרָהָם, כִּי אַב-הֲמוֹן גּוֹיִם נְתַתִּיךָ. 5 Ton nom ne s'énoncera plus, désormais, Abram: ton nom sera Abraham, car je te fais le père d'une multitude de nations.
ו וְהִפְרֵתִי אֹתְךָ בִּמְאֹד מְאֹד, וּנְתַתִּיךָ לְגוֹיִם; וּמְלָכִים, מִמְּךָ יֵצֵאוּ. 6 Je te ferai fructifier prodigieusement; je ferai de toi des peuples, et des rois seront tes descendants.
ז וַהֲקִמֹתִי אֶת-בְּרִיתִי בֵּינִי וּבֵינֶךָ, וּבֵין זַרְעֲךָ אַחֲרֶיךָ לְדֹרֹתָם--לִבְרִית עוֹלָם: לִהְיוֹת לְךָ לֵאלֹהִים, וּלְזַרְעֲךָ אַחֲרֶיךָ. 7 Cette alliance, établie entre moi et entre toi et ta postérité dernière, je l'érigerai en alliance perpétuelle, étant pour toi un Dieu comme pour ta postérité après toi.
Exode
א וּמֹשֶׁה, הָיָה רֹעֶה אֶת-צֹאן יִתְרוֹ חֹתְנוֹ--כֹּהֵן מִדְיָן; וַיִּנְהַג אֶת-הַצֹּאן אַחַר הַמִּדְבָּר, וַיָּבֹא אֶל-הַר הָאֱלֹהִים חֹרֵבָה. 1 Or, Moïse faisait paître les brebis de Jéthro son beau-père, prêtre de Madian. Il avait conduit le bétail au fond du désert et était parvenu à la montagne divine, au mont Horeb.
ב וַיֵּרָא מַלְאַךְ יְהוָה אֵלָיו, בְּלַבַּת-אֵשׁ--מִתּוֹךְ הַסְּנֶה; וַיַּרְא, וְהִנֵּה הַסְּנֶה בֹּעֵר בָּאֵשׁ, וְהַסְּנֶה, אֵינֶנּוּ אֻכָּל. 2 Un ange du Seigneur lui apparut וַיֵּרָא dans un jet de flamme au milieu d'un buisson. Il remarqua que le buisson était en feu et cependant ne se consumait point.
On comparera avec la création d'Adam :
כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu dit: "Faisons Adam à notre image, à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s'y meuvent."
כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ: זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם. 27 Dieu créa Adam à son image; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Mâle et femelle( Zakhar Neqéva) il Le créa (Bara Oto)
Il y a là un paralléle dans le texte de la Genése qui use des mêmes termes pour Adam et pour les animaux "mâle et femelle" alors que cette dualité divine "Dieu créa Adam à son image" ne saurait être traitée de la même façon. Or, théologiquement, la dualité divine ne saurait signifier l'existence de deux êtres distincts et cela vaut également pour la dualité adamique analogue à celle de Dieu: il y a là un facheux télescopage tant au niveau théologique qu'anthropologique.
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" L'alliance conclu avec Dieu permet à Noé de monter sur l'Arche avec sa femme, ses fils et les conjointes de ses fils. Parallèlement, il doit faire monter sur son Arche deux membres (un mâle et une femelle) de chaque espèce que ce soit bétail, reptiles ou encore oiseaux."
Genése VI Dieu à Noé:
יח וַהֲקִמֹתִי אֶת-בְּרִיתִי, אִתָּךְ; וּבָאתָ, אֶל-הַתֵּבָה--אַתָּה, וּבָנֶיךָ וְאִשְׁתְּךָ וּנְשֵׁי-בָנֶיךָ אִתָּךְ. 18 J'établirai mon pacte avec toi: tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, et ta femme et les femmes de tes fils avec toi.
יט וּמִכָּל-הָחַי מִכָּל-בָּשָׂר שְׁנַיִם מִכֹּל, תָּבִיא אֶל-הַתֵּבָה--לְהַחֲיֹת אִתָּךְ: זָכָר וּנְקֵבָה, יִהְיוּ. 19 Et de tous les êtres vivants, de chaque espèce, tu en recueilleras deux dans l'arche pour les conserver avec toi: ce sera un mâle et une femelle.(Zakhar; Neqéva)
כ מֵהָעוֹף לְמִינֵהוּ, וּמִן-הַבְּהֵמָה לְמִינָהּ, מִכֹּל רֶמֶשׂ הָאֲדָמָה, לְמִינֵהוּ--שְׁנַיִם מִכֹּל יָבֹאוּ אֵלֶיךָ, לְהַחֲיוֹת. 20 Des oiseaux selon leur espèce; des quadrupèdes selon leur espèce; de tout ce qui rampe sur la terre, selon son espèce, qu'un couple vienne auprès de toi pour conserver la vie.
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De la même façon, contre -épigénétique, la langue française, à son origine, est un "don" de Dieu et non le résultat de quelque évolution, si ce n'est en raison de sa corruption. Et cela vaut pour l'Astrologie laquelle n'est pas issue de la "Nature" mais transcende celle-ci.
Le christianisme est marqué par une démarche épigénétique, qui accorde de l'importance à l'imprévu, à l'accident/incident (le péché originel), alors que, pour nous, le judaisme adamique n'accepte pas les Dix Commandements, ni une quelconque intervention divine, une fois le plan divin établi. On est dans une logique de Deus Faber; de Grand Architect de l'Univers.
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L'idée d'un Être Suprême dont l'intelligence ordonnerait l'univers, comme pourrait le faire un « grand architecte » ou un « grand horloger », est constitutive de ce qu'on nomme la religion naturelle On la trouve déjà chez Cicéron :
« Quoi de plus manifeste et de plus clair, quand nous avons porté nos regards vers le ciel et contemplé les corps célestes que l'existence d'une divinité d'intelligence absolument supérieure qui règle leurs mouvements ? [...] non seulement la demeure céleste et divine a un habitant, mais celui qui l'habite exerce sur le monde une action directrice, il est en quelque sorte l'architecte d'un si grand ouvrage et veille à son entretien "
On la retrouve aussi chez Jean Calvin qui, dans son traité « Institution de la religion chrétienne », appelle à plusieurs reprises Dieu « Grand Architecte » ou « Architecte de l'Univers ».
Mais la métaphore selon laquelle Dieu pourrait être conçu comme étant le « Grand Architecte de l'Univers » se rapporte surtout à l'une des idées-clés de la philosophie des Lumières. Elle est particulièrement liée à Leibniz (1646-1716) qui, après la philosophie cartésienne, l’empirisme de Locke et la science newtonienne affirme par exemple :
« Il résulte de la perfection suprême de Dieu qu’en produisant l’univers, il a choisi le meilleur plan possible [...] »
JHB 21 11 25
lundi 17 novembre 2025
jacques halbronn Linguistique comparée. Modes de description du français. Le traitement des articles
jacques halbronn Linguistique comparée. Modes de description du français. Le traitement des articles
Nous entendons montrer qu'en français, il n'y a pas de symétrie entre le masculin et le féminin à la différence de diverses langues (cf infra). C'est ainsi que l'on ne saurait opposer le "le" du masculin au "la" du féminin comme il est proposé ci-dessous dans l'article Wikipedia:.
"L'article défini connaît deux formes au singulier (« le » pour le masculin, et « la » pour le féminin) ; et une seule au pluriel (forme épicène) (« les ») : La maison dont je vous parle... / Le chien dont il est question"
En effet, à l'oral, l'article masculin se "colle" sur le nom qu'il définit. On dira 'j' vois l'chien' et non le chien mais on dira 'la porte' tant à l'écrit qu'à l'oral. Nous avons montré dans de précédents textes que l'on passe du masculin au féminin, en ce qui concerne l'adjectif non pas en changeant la finale "o" en "a" comme dans les autres langues latines mais en prononçant ou non la consonne finale: petit/petite alors qu'en italien on a bello/bella, par exemple. Le français joue sur la prononciation ou non de la consonne finale et non sur le recours à un suffixe masculin ou féminin.
En ce qui concerne l'anglais, le "the" ne peut être traité comme le "le" français, pour des raisons techniques. On ne peut prononcer "th'cat' alors qu'on peut prononcer "l'chat".
En ce qui concerne l'article indéfini, le français utilise la diphtongaison avec le "un" au masculin mais pas au féminin: "une". En allemand, on a "ein" et "eine", sans diphtongaison au masculin, ce qui conduit à prononcer le "e" finale, au féminin alors qu'il s'agit non pas d'une voyelle mais d'un signe diacritique. Il y a là visiblement une corruption du code de prononciation morphonologique. La diphtongue doit être considérée comme une forme "contractée", ce que n'indique pas l'article de Wikipedia, au même titre que pour de le devenant "du" alors qu'au féminin, il n'y aura pas contraction : "de la". En hébreu et en arabe, l'article défini est affixe/préfixe collé au mot qu'il précéde, ce qui a donné en français des emprunts à l'arabe englobant l'article sauf dans le cas du Coran, de nos jours.
Étymologie. De l'arabe المناخ al-munāḵ (al-manāḵ en arabe andalou). Ce qui signifie « moment dans le temps », « étape » et « (...) En passant par le latin médiéval « almanachus », il devient « almanach ».
Le mot « algèbre » est dérivé du titre d’un ouvrage rédigé vers 825, Kitāb al-mukhtaṣar fī ḥisāb al-jabr wa-l-muqābala (« Abrégé du calcul par la restauration et la comparaison »), du mathématicien d'origine persane Al-Khwarizmi. Ce livre avait des objectifs pratiques : le calcul d’héritage, l'arpentage, les échanges commerciaux, etc.[1], et s'inscrivait dans l'époque d'essor des sciences et techniques islamiques.ariations climatiques ».
Annexe:
web Wikipedia
"En grammaire, l'article défini est une sous-catégorie de déterminant défini, qui participe à l'actualisation du nom noyau en indiquant, soit que le référent (la chose, l'animal, la personne dont il s'agit) est connu des actants de l'énonciation, soit que des satellites vont suivre (adjectif qualificatif, complément de nom, proposition relative…) qui permettront à l'interlocuteur d'identifier précisément ce représenté.
L'article défini est donc l'outil type de la détermination complète. Il s'oppose ainsi à l'article indéfini et à l'article partitif, qui eux, présupposent que le référent n'est pas connu des interlocuteurs :
Une hirondelle est venue (indéfini). L'hirondelle est revenue (défini).
En français
Forme simple
L'article défini connaît deux formes au singulier (« le » pour le masculin, et « la » pour le féminin) ; et une seule au pluriel (forme épicène) (« les ») :
La maison dont je vous parle... / Le chien dont il est question… / Les enfants que vous connaissez… / Les fleurs que vous avez cueillies…
L'article défini singulier s'élide devant un mot commençant phonétiquement par une voyelle : « le » et « la » deviennent alors « l' » :
Le boucher, la bouchère, l'autre boucher, l'autre bouchère…
L'épicier, l'épicière, le même épicier, la même épicière…
L'article défini singulier peut également désigner une espèce ou un concept dans son ensemble, et pas seulement un individu :
Le chien est le meilleur ami de l'homme.
Il ne s'agit pas ici d'un chien et d'un homme particuliers, mais de l'espèce canine (tous les chiens), ainsi que de l'espèce humaine (tous les humains).
L'article défini illustre le phénomène de déflexivité car il forme une unité antéposée et autonome le marquage flexionnel en genre et en nombre du nom
Forme contractée
L'article défini peut être contracté avec certaines prépositions.
Préposition « de » : « de le » devient alors « du », et « de les » devient « des » :
La hauteur du bâtiment.
Les herbes des prairies.
Préposition « à » : « à le » devient alors « au », et « à les » devient « aux » :
Je donne à manger au chien et aux poules.
Articles définis en allemand
Masculin Neutre Féminin Pluriel
Nominatif der das die die
Accusatif den das die die
Datif dem dem der den
Génitif des des der der
ex: Das Haus (Sujet) ist rot. La maison est rouge.
ex: Ich lese das Buch (COD). Je lis le livre.
ex: Ich gebe dem Lehrer (COI) das Buch. Je donne le livre au professeur.
ex: Das Buch des Lehrers (CDN) ist rot. Le livre du professeur est rouge.
Articles définis en anglais
L'article défini anglais est the au singulier et au pluriel. Au pluriel the n'est pas toujours utilisé.
ex: The house is red. La maison est rouge.
ex: The houses are red. Les maisons sont rouges.
ex: Houses are red. Les maisons sont rouges.
Articles définis en espagnol
Les articles définis en espagnol sont El (masculin, singulier), La (féminin, singulier), Los (masculin, pluriel), et Las (féminin, pluriel).
ex: La casa es de color rojo. La maison est rouge.
ex: Las casas son de color rojo. Les maisons sont rouges.
ex: El libro es de color azul. Le livre est bleu.
ex: Los libros son de color azul. Les livres sont bleus."
JHB 17 11 25
samedi 15 novembre 2025
jeudi 13 novembre 2025
jacques halbronn Linguistique Le français a une pratique unique des liaisons , ce qui rend cette langue à l'oral pe/mal u acccesible
jacques halbronn Linguistique Le français a une pratique unique des liaisons , ce qui rend cette langue à l'oral peu acccesible
On connait la pratique des "laisons" en français- à savoir que les mots sont collés kes uns aux autres quand une consonne finale est suivi par une voyalle initiale dans le mot suivant, ce qui exige de la part des locuteurs de prévoir le "coup d'après". Mais l'on peut également qualifier de liaison la pratique du shewa. Le cas le plus remarquable concerne le futur. On sait que le radical est suivi de l'auxiliaire avoir C'est ainsi que je manger ai doit s'entendre d'un seul tenant, en agglutinant les affixs (préfixe et suffixe) cela donne la forme "j'mang'rai" avec deux shewa permettant de relier les affixes au radical. Là encore, il y a quelque difficulté à l'oral pour celui qui n'est pas habituer à un tel procédé. Or, il ne semble pas que l'enseignement du français tant FLE que pour les toutes premuières classes (enfantines) expose une telle réglementation, lors du passage de l'écrit à l'oral. En linguistique comparée, il apparait que les autres langues ne pratiquent pas ou plus un tel systéme qui affecte notamment les diphtongues supprmées par la présence d'un e: bon et bonne; On a aussi le cas des formes en "oi" qui deviennent "oy", en ai qui deviennent ay, d'où l'importance du Y comme facteur dialecritique à l'instar du "e" , ces deux lettres ne peuvent donc être qualifiées de voyelles. On signalera aussi le role du doubl "l" qui donne un son mouillé comme le y; Le double LL prolonge les formes en ai (paye), oi (voyage), ou 'nouille) mais dans certainbs cas, la forme en ai, ou etc subsiste, à tort, même quand elle est suivi du y ou du ll;
On parlera de liaisons internes (avac les affixes) et externes (entre mots indépendants) au sens habituel du terme comme pour la Marseillaise . Allons enfants avec un s qui devient un z devant enfants.
JHB 13 11 25
samedi 8 novembre 2025
jacques halbronn Linguistique Le cas de "under" en anglais. comme issu du "entre" français . Le up and down.
jacques halbronn Linguistique Le cas de "under" en anglais. comme issu du "entre" français . Le up and down.
On a montré que l'anglais incapable de prononcer les formes écrites du français 'en "ble" ou en "tre" les rend au prix d'une permutation "bel" ou "ter". Cela vaut selon nous pour "under", à rapprocher du français "entre" (inter). Cette forme se confond avec le germanique "unter"/under qui signifie ce qui est en dessous. Dans le cas du verbe "understand" quel est le under qui joue? Il est probable que ce soit le dérivé de 'entre" bien que nous ayons émise l'idée que ce under pourrait venir du français "contre" (à rapprocher du préfixe allemand privatif "ver") Quant à stand (stehen) il pourrait être un calque de (se) tenir, à rapprocher de contenir et donc de comprendre, la forme "entre" donnant "under", pouvant signifier l'idée d'intégrer, d'englober, ce qui ferait de "under" ici un équivalent du" cum"/comme. Under pourrait signifier ce qu'on fait "entrer", pénétrer, que l'on "prend" (apprend)
En ce qui concerne les suffixes anglais up et down, montée et descente, le haut et le bas, leur dimension cyclique nous retient, en tant que cyclologue.(cf l'Astrologie septénale, et ses deux temps), ce qui rejoint le "under" abordé plus haut à savoir ce qui se trouve en dessous. On notera que le français dispose des préfixes "sous " (soumettre) et "sur" (surveiller) dont down et up pourraient être des calques en position suffixale.
On notera la diphtongaison de under et de entre, soit une double difficulté d'une part le "en" et de l'autre le "tre". Rappelons le cas de other issu du français "autre, tout comme under viendrait de "entre, un préfixze fréquent: s'entreduer, s'entremettren entrevoir, entrevue (qui a donné l'anglais interview.) On peut donc se demander si les deux acceptions de under (cf supra) n'auraient pas finalement la même origine.ce qui est entre et ce qui sous. Ainsi, dans le sandwich, le jambon est à la fois entre et sous.
JHB 08 11 25
mercredi 5 novembre 2025
jacques halbronn Linguistique française Fonctionnalité des dualités grammaticales (genre, modes) les Combinatoires de vocaliques
jacques halbronn Linguistique française Fonctionnalité des dualités grammaticales (genre, modes) les Combinatoires de vocaliques
Ce qui montre que telle pratique morphonologique fait plus sens dans une langue que dans une autre tient à sa dimension fonctionnelle. Quand une pratique est « gratuite », cela signifie qu’il y a eu emprunt, entrainant une déperdition de fondement. C’est ainsi qu’en français le fait que tel adjectif comporte tantôt une diphtongue, tantôt n’en comporte pas, constitue un marqueur de genre ayant sa raison d’être. Passage de mien à mienne, de tien à tienne, de sien à sienne, de un à une etc On note que le féminin dérive du masculin et non l’inverse comme nous avions pu l’indiquer précédemment. La diphtongue est réduite lors du passage du masculin au fémin.
Que la diphtongue ne soit pas respectée et manifestée dans une langue signifie qu’elle a perdu sa fonctionnalité. Prenons le cas du passage de l’indicatif au subjonctif en français, il (com)prend, qu’il (com)prenne. La perte de la diphtongue est ici la marque du passage de l’indicatif au subjonctif. On retrouve cette di-diphtongaison pour il (con) (main) tient. qu’il (con) (main)tienne.
En fait, la diphtongaison reléve d’un ensemble plus vaste lequel englobe les couples vocaliques comportant la lettre « i » en seconde position. Ai, Oi notamment. Le passage du Oi/Oy à « oi » (prononcer « wa ») est une corruption. Le ‘roi’ doit se rendre en « roye »(ce qui donne l’adjectif royal, à prononcer ro-yal (comme en anglais); Il s’agit ici du passage du nom à l’adjectif. Joie donne joyeux, prononcer ‘jo-yeux, soie donne soyeux -so-yeux etc. mais en français moderne, on trouve à l’oral « jouayeux », « soayeux ». On peut parler de formes « mouillées ».(y/ll)
On fera la même observation pour il paie/ qu’il paye, il essaie/ qu’il essaye. le y est un marqueur du passage de l’indicatif au subjonctif. Mais phonologiquement, la forme « ai » aurait du se décomposer au subjonctif alors qu’elle se maintient en français moderne. On devrait entendre qu’il pa-ye sans la combinatoire phonique ‘ai ».
Un cas intéressant est le remplacement du y par un double ll: il veut/ qu’il veuille . Mais comment devrait-on prononcer « ve-uille »? Notons qu’en allemand, on trouve les formes « ei » prononcées « aye » (Einstein) et eu « prononcées « oye ».(Freud, et non à la française)
JHB 05 11 25
dimanche 2 novembre 2025
jacques halbronn Linguistique. L'alphabet d'origine ne devait pas comporter de voyelle
jacques halbronn Linguistique. L'alphabet d'origine ne devait pas comporter de voyelle
. C'est par erreur que l'on a traité la lettre Aleph comme voyelle et dans la foulée l'on aura ajouté diverses voyelles dans l'alphabet. En fait, le français n'a pas besoin de voyelle pour fonctionner; Comme nous l'avons montré en divers articles, le marqueur du féminin correspond à la prononciation de la consonne finale alors que le marqueur du masculin occulte celle-ci. Exemple petite/petit, dans notre modéle triangulaire.
Dès lors, l'ajout de la voyelle "a" dans diverses langues en tant que marqueur du féminin constitue une déviance du systéme alphabétique d'origine. A l''origine des voyelles, on devait disposer des formes "eu" et "ei" conservées en allemand moderne; les formes "eu" et "ei" de l'allemand correspondent à l'oral respectivement aux sons "o' et "a" . On retrouve en français la forme "oi" (oy) qui correspond au " eu" allemand et "ai" au "ei".
Le français use de diphtongaison pour le masculin alors que le féminin fait disparaitre cette forme : bon/ bonne (avec à l'écrit ajour ou suppression du "e" final en tant que signe diacritique et non en tant que voyelle. Idem pour l'usage du "y" (cf notre étude) Le français moderne rend incorrectement les formes "oi" par un son "wa" tout à fait inapproprié au lieu de "oy".
Par la suite, en anglais, les formes en "i" se prononcent comme le "ei" allemand . Pronom personne "I", cry, fine etc
Notre patronyme Halbronn illustre cette situation avec le ei de Heilbronn changé en "a" (Halbronn) tout comme la finale de Halbronn devrait être diphtonguée puisque non suivie du "e" diacritique.
Rappelons que l'article indéfini français "un" donne "une" au féminin, avec disparition de la diphtongue masculine alors que l'allemand moderne ne rend pas "ein" comme diphtongue et marque incorrectement le féminin en prononçant le e final comme s'il s'agissait d'une voyelle. L'anglais "my" pour le possessif anglais, correspond au "ei" de l'allemand "mein".
sur le web
Les voyelles en arabe se nomment les harakats (حَرَكَات). À contrario du français, elles ne sont pas de lettres mais plutôt des accents sur des lettres.
La langue arabe est composée uniquement de consonnes, sur lesquelles s’apposent des accents : les voyelles.
Elles se regroupent en 3 grandes familles : les voyelles courtes, longues et les dédoublées.
JHB 03 11 25
samedi 1 novembre 2025
jacques halbronn Linguistique française Les causes de malentendu et le passage de l'écrit à l'oral.
jacques halbronn Linguistique française Le " même pas" et le "presque" causes de malentendu.
Le français use d'expressions pouvant porter à confusion di fait d'une certaine restriction mentale. Quand on déclare qu'il n'y a personne, il faut comprendre "presque personne" mais quand on dit "le n'ai rien", cela signifie "même pas un rien" Ce sont là des sous entendus Je n'ai pas signifie même dire un pas, serait trop dire. L'usage de la fotme "même" est passé en anglais avec la forme "all the same", qui rend le français "tout de même",ce qui signifie, que l'on ne remet pas en question les autres facteurs qui restent en l'état, identiuqes, mêmes..
Mais la forme négative du français peut se limiter à l'usage du "pas" sans avoir été précédé de la négation proprement dite, en "ne"? A l'oral, on entendra souvent J'veux pas, j'veux rien etc. J'sais pas., ce qui dénature la formule..L'anglais n'a pas suivi le français dans ce cas de figure: quand il dit "nothing", il joint le "no" et le "thing", thing, ci, étant un calque de "rien" tout comme "where" de "part". ou "outt" de "hors".(out of service, order) Mais on aura remarqué l'usage de l'apostriphe pour indiquer à l'écrit ce qui ne doit pas se prononcer à l'oral. Or, au départ, le français écrit n'a pas à empiéter sur l'oral, ce qui est une des régles que nous avons mis en évidence.. L'écrit doit être neutre et laisser à l'oral la tâche de préciser les choses, selon le contexte. C'est ce qui a fait croire aux anglophones que l'adjectif devait rester neutre, ce qui est certes vrai à l"écrit mais nullement à l'oral où la marquer de genre doit intervenir dans un sens ou dans un autre. En revanche, l"'usage de l'accent sur le e en français ne devrait pas être accepté à l'écrit et il est inacceptable que l'on suppume à l'écrit la consonne finale de la première conjugaison, pour le participe. Les anglais ont gardé cette consonne finale dispatue en français: ils écrivent "changed' et non "changé" mais comme on l'a dit, ils ne marquent pas le genre à l'oral, ce qui est une erreur. Quant au français, il ajoute un "e" au participe passé en "é" alors qu'il faudrait mettre "ede" à l'oral etnon "ée" qui ne s'entend pas.
JHB 01 11 25
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