lundi 10 avril 2023

jacques halbronn Linguistique Recherches sur le marquage du pluriel en français

jacques halbronn Linguistique. Recherches sur le marquage du pluriel en français Comment reconstituer la cohérence première d'une langue à partir des données qui nous sont parvenues? Selon nous, il faut faire appel à la logique. Si l'on prend le cas de l'ensemble morphosémantique "cheval; chevaux, chevalier, chevaucher, chevaline etc, il y a une anomalie en ce que la forme "au" correspond au singulier de par son caractére contracté, le L étant censé au singulier devenir un U . Or, ici, le processus serait inverse puisque c'est le singulier qui est en "AL" et le pluriel en "AUX' Inversement, l'on trouve belle au féminin qui correspond à beau au masculin . Or, selon nous, le pluriel est plus proche du féminin que du masculin. Nous proposerons l'explication suivante, la forme "chevaux" correspondrait au masculin singulier "chevau", le "x" étant un marqueur de pluriel comme beaux par rapport à beau. Un autre probléme, déjà évoqué dans de précédents textes concerne la conjugaison plurielle du verbe français avec les finales en "ent" (eront (au futur), èrent, au passé simple) à la troisiéme personne. En effet, la forme en "nt" correspond à une diphtongue censée correspondre au masculin, selon le principê de contraction, exposé plus haut. Selon nous, il importe de prononcer la lettre "n" occultée par la diphtongue, en suivant le modéle anglais au niveau oral. Or, le français a complétement perdu la prononciation du "n" précédé d'une voyelle alors que cela a été conservé par l'emprunt de l'anglais à un état ancien du français. JHB 10 04 23

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