lundi 30 juin 2025

jacques halbronn Linguistique Repenser la terminologie concernant le Shewa et les Diphtongues

Allons enfants! Non, rien de rien jacques halbronn Linguistique Repenser la terminologie concernant le Shewa et les Diphtongues Il nous est apparu qu'un certain flottement existait autour de des termes. C'"est pourquoi nous avons estimé nécessaire de préciser ce que nous entendons par là, même si cela ne correspond pas exactement aux acceptions traditionnelles. En ce qui concerne la question des diphtongues,il s'agit de toute l'importance à accorder à la lettre "N" et à la nasalisation. Le français a un rapport avec la Selon nous, prononciation de cette "consonne" qui manque en grande partie à d'autres langues européennes et sémitiques, jusqu'à preuve du contraire. Selon nous, on trouve de traces de nasalisation à l'écrit sinon à l'oral, en allmand: ein, nein, sein etc Le marqueur de genre en allamand abev l'adjonction du "e" pour lé féminin- ce qui pose la question du shew (cf infra) conduit à prononcer la finale "n" au masculin, donc une non nasalisation qui semblerait devoir pourtant s'imposer plus un usage de la finale "e" qui reléve carrément du contre -sens phonologique: au lieu de considérer la présence du "e" comme neutralisant la nasalisation (cf nos travaux dans ce sens), l'on traite ici le "e" comme une voyelle à part entière et l'on ne respecte pas la nasalisation due à l'absence du "e" final" dans nein, kein etc. On rapprocher ainsi kein du français "aucun" comportant une nasalisation. On notera que l'italien utilise le marqueur privatif "non" ("Se non e vero" sans procédert pour autant à une nasalistaion. En espagnol, la première personne du pluriel avec le suffixe en "os" est vdidemment à rapprocher du françasi en "ons" (Allons enfants de la patrie). L'absence du "n" s''expliquerait par la pratique du tilde, à placer sur le "o" et jouant le rôle du "n" Ex Vamos! En anglais, nou s avons le cas des formes négatives: I don't, I cant qui respectent bell et bien la natalistaion, mais cela n'empêche pas l'anglais par ailleurs de ne pas la respecter dans les finales en "ion": Nation, passion, action etc Nous avons signalé que la procéédé des liaisons en français pouvait générer une certaine confusion puisqu'il ouvre une alternative à la nasaliastion ou à la non nasalisation. selon que le mot suivant débute ou non par une voyelle. Passons à présent à la question du shewa. Selon nous, le shewa est l'interface par excellence entre l'écrit et l'oral, il est en rapport avec la notion de neutralité qui ouvre une alternative comme dans le to be or not to be, en quelque sorte. Si l'on prend le marqueur de genre en français comme dans petite et petit, l'on observe que le shewa jue un rôle essentiel et non pas aléatoire ou subsidiaire.(cf plus haut le ein/eine en allemand faisant pendant au u/une en français. L'anglais passe à côté du probléme en renonçant au marqueur du genre pour els adjectifs et les participes. Petite comporte un shew qui par sa présence implique la prononciation de la consonne finale, ce qui correspond à la prononciation féminine.ici le "t". Si l'on élimine le shewa", la consonne ne se fera pas entendre, .ce qui correspond à la prononciation masculine. Les langues "latines" ne pratiquent pas un tel usage du "shewé" et se contentent du "o" pour marquer le masculin, et du a ^pour marquer le féminin, ce qui oébit à une autre technique. En ce qui concerne les langues sémitiques.- alors même qie le terme "shewa" fait référence à l'hébreu, le shew sert à connecter r le suffise et le radical; Hahshavti, pour le marqueur du passé., hashav est séparé du suffixe par le shewa. tout comme en français, le shewa, au futur, fiat la connectiion entre le radical et le suffixe : je mangera, le E ici étant un shew, ce qui conduitt à connecter directement ma consonne "g" et la consonne "r". C'est cette combinatoire cosnonsantique qui est le signe de l'usage du shewa. Par exemple; Je veux qui s'entend "j'veux", au niveau préfixal, assurant la soudurre anetre le prefixe et le radical. Conclusion! le français aura réussi à maintenir toute un systéme de nasalisation et de shewa alors que les autres langues en auront perdu en grande parie le bon usage? JHB 30 06 25

vendredi 20 juin 2025

jacques halbronn Linguistique. Phonologie. Pour une théorie générale des affixes et la question de l'état neutre en sémiologie.

jacques halbronn Linguistique. Phonologie. Pour une théorie générale des affixes et la question de l'état neutre en sémiologie. Etat de la question wikipedia" "En morphologie, domaine de la linguistique, un affixe (du latin ad-fixus > affixus, « (qui est) fixé contre ») est un morphème en théorie lié qui s'adjoint au radical ou au lexème d'un mot. Des affixes peuvent se lexicaliser et donc devenir des morphèmes libres : c'est par exemple le cas pour le préfixe ex- dans une expression comme mon ex, à savoir mon ex-mari / -petit ami, etc. Selon la norme ISO 4:1997, un affixe est un « morphème, à l'exclusion des radicaux et des désinences, qui se fixe au début ou à la fin d'un radical pour en modifier le sens ou la catégorie lexicale ou grammaticale ». Cette norme distingue le préfixe, « affixe qui précède un radical ou un autre préfixe », du suffixe, « affixe qui suit un radical ou un autre suffixe ». Les affixes sont principalement de deux natures : les affixes grammaticaux et flexionnels et les affixes de dérivation". Selon nous, la notion d'affixe suppose un stade premier de neutralité dans la mesure ou un affixe peut signifier des valeurs opposées, ce qui est d'ailleurs, peu ou prou, lié à la dualité du préfixe et du suffixe. Cela apparait notamment, dans nos récents travaux, au niveau des marqueurs de passé et de futur. En français, le suffixe associé à un infinitif détermine le mode futur tandis que le préfixe concernerait, assez logiquement, le passé. Un principe d'ailleurs non respecté dans les langues sémitiques où le préfixe est lié au futur et le suffixe au passé. Il importe, selon nous, d'élargir les acceptions du mot "affixe" en ce que cela n'implique pas que celui-ci soit "collé" au mot qu'il précéde ou qu'il suit. Cela permet ainsi d'englober le futur des verbes, dans les langues germaniques ( will, wird) ainsi que les marqueurs négatifs (ne/pas) placés devant le terme à traiter; La question des préfixes englobe notamment la prononciation des "nasales". "Les règles de nasalisation du français transforment la prononciation des voyelles lorsqu'elles sont suivies d'une consonne nasale, créant ainsi des sons uniques qui font partie intégrante de la langue française. Ce processus phonétique est essentiel pour distinguer les mots, car il implique que le flux d'air soit redirigé par le nez. La compréhension de ces règles améliore la prononciation du français, et il est donc essentiel que les apprenants maîtrisent les voyelles nasales pour une communication claire et précise". Un préfixe peut en effet marquer négativement une proposition. Mais dans bien des cas, il aura perdu sa "nasalisation" et le français aura su maintenir celle-ci à la différence des autres langues latines (vamos, allons) ou germaniques (nein) non L'anglais, certes, distinguera pour l'article indéfini le "a" (bird (un oiseau) et le "an" (eye, un oeil), selon qu'il procéde un consonne ou une voyelles. Cette distinction n'est d'ailleurs plus en vigueur en français si ce n'est en tant que marqueur de genre, à l'oral du fait de la diphtongue (un/une, le "a" anglais dérivant du "un" français) Ce qui montre que les articles peuvent tout à fait être qualifiés d'affixe. D'ailleurs, en hébreu comme en arabe, l'article défini est attaché au mot qu'il désigne, ce qui explique que des emprunts à l'arabe aient englobé le 'al" (comme pour alcool, hasard etc) Il en est de même pour les "pronoms" -comme leur nom l'indique placés avant le nom. C'est ainsi qu'en hébreu et en arabe, les préfixes marquant le passé et le futur sont dérivés des pronoms personnels, avec d'ailleurs des exceptions pour la première personne du singulier (Katavti (j'ai écrit) au lieu de Katavni, par référence à 'Ani"(Je, moi) tout comme Katavnou (nous avons écrità renvoie correctement, cette fois, à Anahnou.(nous) qui comporte le même radical qu'au singulier avec le N comme marqueur tout comme le Thav est marqueur de la deuxiéme personne du singulier et du pluriel. Nous avons signalé la possibilité de considérer le verbe (auxiliaire) avoir comme pouvant servir de pronom personnel de par sa terminaison qui se retrouve dans la conjugaison du passé (en préfixe) et du futur (en suffixe) D'ailleurs, dans les autres langues latines, l'usage du pronom personnel est bien moins courant, à juste titre, qu'en français. (Yo)Te Quiero, je t'aime) On aura compris que la question des consonnes nasales autour de la consonne "N" (et accessoirement de la consonne "M") est absolument majeure et constitue une perte pour la plupart des langues ici référées. On a a ainsi la trace d'un processus tombé en désuétude en tant que marqueur du positif et du négatif. Prononcer "impossible" à la française est à comparer avec le traitement tant en anglais qu'en espagnol tout comme la forme "vamos" a perdu le "n" , alors qu'initialement on devait entendre, comme en français, le son "on"? Le tilde montre bien à quel point cette lettre avait un statut à part. Encore au XVIe siècle, le tilde annonçait la nasale associée à la voyelles. (cf "combien" dans la Préfacé à César dans les Centuries de Nostradamus). On aura compris que l'affixe, dès lors qu'il n'est pas spécifié, correspond à un état neutre, en puissance, indéterminé et pouvant inverser symétriquement l'acception d'un "radical", tout et son contraire. C'est dire toute l'importance qu'il convient de lui accorder en renforçant ses variations, au niveau phonologique. (morpho-phonologie) Ajoutons que les substantifs font appel à la suffixation: finales en "ment" (en anglais en ly), en té (en anglais en ty), en ure (aventure) etc En anthropolinguistque, nous dirons que selon le phénoméne de cyclicité, l'on est voué, périodiquement, à basculer d'une tendance A à une tendance B qui en prend le contre-pied, ce qui suppose des marqueurs suffisamment repérables, à l'oreille (phonologie). Les langues qui ne disposent plus de marqueurs suffisamment accentués sont en état de dysfonctionnement et présentent une ergonomie médiocre; avec des conséquences pouvant se révéler très significatives. En ce qui concerne la question des liaisons, c'est une cause de confusion pour le passage de l'"écrit à l'oral en ce que cela génére une certaine indétermination, ce qui expliquerait le flottement existant quant à la prononciation des consonnes finales puisqu'avec la liaison, le "r" de l'infinitif se fait entendre devant une voyelle mais pas devant une consonne. (cf notre mémoire Linguistique de L'erreur Et Epistemologie Populaire. Mémoire sur les emprunts linguistiques, sous la direction de Louis Jean Calvet . Paris V 1987/.. Dans ce mémoire, il y a près de 40 ans, nous accordions une certaine importance à l'erreur. C'est ainsi que la régle des affixes a pu affecter des cas non concernés par la dite régle. On aura ainsi traité un début de mot sans tenir compte de l'existence ou non d'un préfixe (pronom, négation, démonstratif, article, auxiliaire avoir comme marqueur du passé etc) Le fait de coller une consonne contre un radical implique que nous ayons affaire à deux mots au départ distincts (comme article plus radical) Bibliographie Blogger.com http://editionsgrandeconjonction.blogspot.com › 2023/10 "La fonction morphologique et phonologique des diphtongues." Unblog.fr http://nofim.unblog.fr › 2023/12/22 › jacques-halbronn... "Pour nous, une langue doit comporter des marqueurs phonologiquement forts tout comme une société, les deux plans étant interdépendants." JHB 20 06 25

jeudi 19 juin 2025

jacques halbron Linguistique Préfixes et Suffixes en français; le traitement des consonnes

jacques halbron Linguistique Préfixes et Suffixes en français; le traitement des consonnes Il nous faut ici connecter nos observations concernant les affixes et celles à propos de la réduction des syllabes en français. C'est ainsi que les consonnes préfixaless, collées contre le radical, quand elles sont suivies de la lettre "e" à l'écrit, vont se combiner avec la première consonne du radicaln connectant ainsi deux consonnes entre elles. Le chemin devient L'chemin par exemple. En ce qui concerne les suffixes, dans bien des cas,le français ne prononcera pa la consonne "n" à commencer par les nasales. exemple: la raison à distinguer de raisonnable; Les autres langues que nous connaisons plus ou moins bien, ne respectent pas ou plus une telle régle à propos des affixes. Autrement dit, les affixes en français se greffent sur le radical en position antérieure ou postérieure; Quelles sont les lettres qui sont particulièrement impactées, On pense au démonstratif (à c'prix là), à l'article défini: l'chemin, au R , j'l'ai r'vu. j'm'suis dit" Tantôt, l'écrit fournit une apostrophe, tantôt, il s'en abstient et il revient au locuteur de ne pas s'en tenir aux seuls cas comportant une apostrophe. L'anglais s'est aligné ponctuellement sur le français avec sa forme négativen, le "n" faisant partie des consonnes ici visées. Idon't, I ddin't want, et ia lettre "o" remplace ci le "e"; En allamend, le "nein" n'est plus nasalisé à la diférence du "non" français;. Cela vaut pour les possessifs, que nous classons aussi comme préfixes: mein, dein, sein, au singulier. Selon nous, la forme écrite dénote un état nasalisé ayant par la suite disparu mais qui s'est maintenu en français; JHB 19 06 25

vendredi 13 juin 2025

Phonologie. La question des préfixes englobe notamment la prononciation des "nasales".

Phonologie? La question des préfixes englobe notamment la prononciation des "nasales". "Les règles de nasalisation du français transforment la prononciation des voyelles lorsqu'elles sont suivies d'une consonne nasale, créant ainsi des sons uniques qui font partie intégrante de la langue française. Ce processus phonétique est essentiel pour distinguer les mots, car il implique que le flux d'air soit redirigé par le nez. La compréhension de ces règles améliore la prononciation du français, et il est donc essentiel que les apprenants maîtrisent les voyelles nasales pour une communication claire et précise". Un préfixe peut en effet marquer négativement une proposition. Mais dans bien des cas, il aura perdu sa "nasalisation" et le français aura su maintenir celle-ci à la différence des autres langues latines (vamos, allons) ou germaniques (nein) non L'anglais, certes, distinguera pour l'article indéfini le "a" (bird (un oiseau) et le "an" (eye, un oeil), selon qu'il procéde un consonne ou une voyelles. Cette distinction n'est d'ailleurs plus en vigueur en français si ce n'est en tant que marqueur de genre, à l'oral du fait de la diphtongue (un/une, le "a" anglais dérivant du "un" français) Ce qui montre que les articles peuvent tout à fait être qualifiés d'affixe. D'ailleurs, en hébreu comme en arabe, l'article défini est attaché au mot qu'il désigne, ce qui explique que des emprunts à l'arabe aient englobé le 'al" (comme pour alcool, hasard etc) Il en est de même pour les "pronoms" -comme leur nom l'indique placés avant le nom. C'est ainsi qu'en hébreu et en arabe, les préfixes marquant le passé et le futur sont dérivés des pronoms personnels, avec d'ailleurs des exceptions pour la première personne du singulier (Katavti (j'ai écrit) au lieu de Katavni, par référence à 'Ani"(Je, moi) tout comme Katavnou (nous avons écrità renvoie correctement, cette fois, à Anahnou.(nous) qui comporte le même radical qu'au singulier avec le N comme marqueur tout comme le Thav est marqueur de la deuxiéme personne du singulier et du pluriel. Nous avons signalé la possibilité de considérer le verbe (auxiliaire) avoir comme pouvant servir de pronom personnel de par sa terminaison qui se retrouve dans la conjugaison du passé (en préfixe) et du futur (en suffixe) D'ailleurs, dans les autres langues latines, l'usage du pronom personnel est bien moins courant, à juste titre, qu'en français. (Yo)Te Quiero, je t'aime) On aura compris que la question des consonnes nasales autour de la consonne "N" (et accessoirement de la consonne "M") est absolument majeure et constitue une perte pour la plupart des langues ici référées. On a a ainsi la trace d'un processus tombé en désuétude en tant que marqueur du positif et du négatif. Prononcer "impossible" à la française est à comparer avec le traitement tant en anglais qu'en espagnol tout comme la forme "vamos" a perdu le "n" , alors qu'initialement on devait entendre, comme en français, le son "on"? Le tilde montre bien à quel point cette lettre avait un statut à part. Encore au XVIe siècle, le tilde annonçait la nasale associée à la voyelles. (cf "combien" dans la Préfacé à César dans les Centuries de Nostradamus). On aura compris que l'affixe, dès lors qu'il n'est pas spécifié, correspond à un état neutre, en puissance, indéterminé et pouvant inverser symétriquement l'acception d'un "radical", tout et son contraire. C'est dire toute l'importance qu'il convient de lui accorder en renforçant ses variations, au niveau phonologique. (morpho-phonologie) En anthropolinguistque, nous dirons que selon le phénoméne de cyclicité, l'on est voué, périodiquement, à basculer d'une tendance A à une tendance B qui en prend le contre-pied, ce qui suppose des marqueurs suffisamment repérables, à l'oreille (phonologie). Les langues qui ne disposent plus de marqueurs suffisamment accentués sont en état de dysfonctionnement et présentent une ergonomie médiocre; avec des conséquences pouvant se révéler très significatives. Bibliographie Blogger.com http://editionsgrandeconjonction.blogspot.com › 2023/10 "La fonction morphologique et phonologique des diphtongues." Unblog.fr http://nofim.unblog.fr › 2023/12/22 › jacques-halbronn... "Pour nous, une langue doit comporter des marqueurs phonologiquement forts tout comme une société, les deux plans étant interdépendants."

lundi 2 juin 2025

Jacques Halbronn Anthropolinguistique Les préfixes garantie d'économie lexicale .

Jacques Halbronn Anthropolinguistique Les préfixes garantie d'économie lexicale . Une des forces de la langue française concerne ses préfixes. Outre, l'usage du "re" et du "de" dont nous avons déjà traité, c'est celui des formes en "bon" et en "mal" qui nous semblent remarquables et déterminent une forte économie lexicale propre aux langues latines d'où des emprunts de la part des langues germaniques au français, question déjà largement abordée dans les années 80 par nos soins (1981, 1987, 1989) . Il ne s'agit pas là du simple usage de la négation comme le "im" (impossible) ou le "in" (inapte) mais bien d'un apport de la sémantique à la grammaire. Rappelons l'ouvrage de Nietzsche, 'Par delà le bien et le mal". Ci-dessous, une liste dialectique non exhaustive: bonheur/ malheur, bénédiction/malédiction. bienfaisance, malfaisan, bienséance/malséant, bon gré/mal gré, bon an mal an, bien élevé, mal élévé. On signalera les formules de souhait qui ne comportent pas de contraire: bon voyage, bon appétit, bonne nuit, bon courage, à la bonne heure, etc et inversement, des formes négatives sans contrepartie: mécréant, mévente, maladie. En anglais le préfixe "mis" qui est à rapprocher du "mé" (mes) du français, on trouve mismatch, misfit, misleading, mistake (méprise); malfunction, On a aussi, en français,, le cas de formes négatives s'opposant au radical non précédé de "bon": aventure/mésaventure, connaissance/méconnaissance,. A " bienvenue", il n'y a pas de pendant négatif. adroit/maladroit; heureux/malheureux. En matière d'affixes, rappelons nos récents travaux sur le français sur le statut de l'infinitif, articulé sur le verbe avoir, en tant que préfixe pour le passé et suffixe pour le futur. MANGER Passé: Ai Manger Futur Manger-ai (as, a, ons, ez, ont) Ce qui n'exige pas de se servir des pronoms personnels., pratique plus courant en italien et en espagnol qu'en français, marqué par une influence allemande. La forme "ai manger" a du précéder la forme "mangé", résultat d'un alignement de l'écrit par rapport à l'oral. Etrangement, en anglais, on a la finale "ed" pour le passé Dans les langues sémitiques (hébreu, arabe), le pronom personnel sert d'affixe et non le verbe avoir, ce qui nous améne à penser que le verbe avoir équivaut au pronom personnel. Dans ces langues, le préfixe sert pour marquer le futur et le suffixe le passé, à l'inverse des langues latines (est-ce lié au mode de lecture?) Le préfixe du futur est formé à partir des pronoms personnels tout comme le suffixe du passé. Une anomalie est à relever tant pour l'arabe que pour l'hebreu : la première personne au singulier du passé se sert du pronom personnel de la deuxiéme personne en Thav (pour l'hébreu) alors qu'il faudrait mette un noun (à partir de Ani, Ana) comme c'est le cas pour la première personne au pluriel D'où ce décalage Katavti, j'ai écrit, Katavnou, nous avons écrit! En ce qui concerne l'usage des adjectifs et des adverbes (cf supra) pour servir d'affixes, on notera que l'on trouve "full" en anglais dans beautiful, grateful, et "reich" en allemand comme Friedrich, celui qui est pacifique (Frieden : paix) En revanche, les langues germaniques ne construisent pas leurs temps passé et futur à partir d'affixes greffés sur l'infinitif comme le font les langues latines en se servant de l'auxiliaire "avoir" (en allemand haben et en anglais have) JHB 02 06 25