mercredi 23 mars 2016

jacques Halbronn. Sexo-cyclologie. Du stade androgynal au stade phallque. Créations I et II.

Le stade androgynal  et le stade phalique  au regard de la sexo-cyclologie
par  Jacques  Halbronn
Nous exposerons ici le dernier état de nos travaux dans le domaine de la S. C.  Pour nous, il y a un premier stade que nous qualifierons d'androgynal et qui correspond au premier récit de la Création du Monde en six jours. La femme correspond anatomiquement - vagin excepté, au personnage de l'androgyne notamment de par son absence de phallus (externe) alors que l'homme  tel qu'on le connait encore de nos jours correspond au sade de la deuxiéme Création du monde quand il est dit dans la Genése  que Dieu vit qu'Adam était seul et donc que ce n'était pas "bien" (tov) comme il l'avait cru initialement.
L'Adam du stade II  a asservi l'Adam du stade I et cela est raconté dans la Genése quand il est dit que Dieu mis la femme sous la dépendance d'Adam, ce qu'il faut comprendre comme la soumission de l'androgyne à l'Adam phallique capable de transférer son sperme sur  un androgyne aménagé et qui donc ne correspondait plus non plus au plan de la première Création.
Sur le plan cyclologique, nous dirons que la conjonction (Saturne-le carré des étoiles fixes royales) favorise l'Adam phallique(homme)  et soumet l'Adam androgynal (femme). Ce stade correspond analogiquement à la nouvelle lune, laquelle s'oppose à la pleine lune par sa finesse alors que la pleine lune est "grosse",  "enveloppée", "ronde", ce qui correspond à l'androgyne qui est en quéte de totalité et qui ne pense pas l'altérité comme un relais de fonctionnement.
En d'autres termes,  la conjonction implique un délestage, un régime amaigrissant permettant de retrouver sa "ligne", sa "forme" d'origine en évacuant le surpoids. Quand advient la disjonction, l'on cesse d'observer une telle cure  et  l'on tend à se recharger, à grossir, ce qui conduit à un monde "obése" où les formes d'origine ne sont plus perceptibles.
Même si  la femme actuelle a perdu sa fonctionalité androgynale sur le plan sexuel, elle en a conservé de nombreux aspects sur le plan tant anatomique (absence de phallus,  utérus) mais surtout sur le plan psychique en ce sens qu'elle tend instinctivement vers une dimension holistique (le tout, le "whole" en anglais). Elle a du mal avec la prise en compte de l'autre et elle tend à tout résoudre par ses seuls moyens.
A contrario, l'homme du stade phallique est mu par l'instinct inverse, à savoir utiliser autrui pour se dispenser d'un certain nombre de corvées, ce qu'on peut appeler une subconscientisation externe (notre environnement naturel, social)  comme il existe une subconscientisation interne (notre organisme physiologique)
C'est ainsi que l'homme tend à utiliser la femme dans le cadre de ses objectifs alors que la femme tout en se pliant à ses exigences, n'en reste pas moins marquée par un fort besoin d'autonomie de type androgynal, ce qui risque fort de découcher sur un "double bind".









JHB
23 03 16

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