Le stade androgynal et le stade phalique au regard de la sexo-cyclologie
par Jacques Halbronn
Nous
exposerons ici le dernier état de nos travaux dans le domaine de la S.
C. Pour nous, il y a un premier stade que nous qualifierons
d'androgynal et qui correspond au premier récit de la Création du Monde
en six jours. La femme correspond anatomiquement - vagin excepté, au
personnage de l'androgyne notamment de par son absence de phallus
(externe) alors que l'homme tel qu'on le connait encore de nos jours
correspond au sade de la deuxiéme Création du monde quand il est dit
dans la Genése que Dieu vit qu'Adam était seul et donc que ce n'était
pas "bien" (tov) comme il l'avait cru initialement.
L'Adam du
stade II a asservi l'Adam du stade I et cela est raconté dans la Genése
quand il est dit que Dieu mis la femme sous la dépendance d'Adam, ce
qu'il faut comprendre comme la soumission de l'androgyne à l'Adam
phallique capable de transférer son sperme sur un androgyne aménagé et
qui donc ne correspondait plus non plus au plan de la première Création.
Sur
le plan cyclologique, nous dirons que la conjonction (Saturne-le carré
des étoiles fixes royales) favorise l'Adam phallique(homme) et soumet
l'Adam androgynal (femme). Ce stade correspond analogiquement à la
nouvelle lune, laquelle s'oppose à la pleine lune par sa finesse alors
que la pleine lune est "grosse", "enveloppée", "ronde", ce qui
correspond à l'androgyne qui est en quéte de totalité et qui ne pense
pas l'altérité comme un relais de fonctionnement.
En d'autres
termes, la conjonction implique un délestage, un régime amaigrissant
permettant de retrouver sa "ligne", sa "forme" d'origine en évacuant le
surpoids. Quand advient la disjonction, l'on cesse d'observer une telle
cure et l'on tend à se recharger, à grossir, ce qui conduit à un monde
"obése" où les formes d'origine ne sont plus perceptibles.
Même
si la femme actuelle a perdu sa fonctionalité androgynale sur le plan
sexuel, elle en a conservé de nombreux aspects sur le plan tant
anatomique (absence de phallus, utérus) mais surtout sur le plan
psychique en ce sens qu'elle tend instinctivement vers une dimension
holistique (le tout, le "whole" en anglais). Elle a du mal avec la prise
en compte de l'autre et elle tend à tout résoudre par ses seuls moyens.
A
contrario, l'homme du stade phallique est mu par l'instinct inverse, à
savoir utiliser autrui pour se dispenser d'un certain nombre de corvées,
ce qu'on peut appeler une subconscientisation externe (notre
environnement naturel, social) comme il existe une subconscientisation
interne (notre organisme physiologique)
C'est ainsi que l'homme
tend à utiliser la femme dans le cadre de ses objectifs alors que la
femme tout en se pliant à ses exigences, n'en reste pas moins marquée
par un fort besoin d'autonomie de type androgynal, ce qui risque fort de
découcher sur un "double bind".
JHB
23 03 16
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