jeudi 1 avril 2021
Jacques Halbronn La question de la Trinité au prisme de l'Astrologie
La question de la Trinité au prisme de l’Astrologie
Par Jacques Halbronn
En 1943, sous ce qu’on appelle l’Occupation, paraissait à Paris avec une préface de René Trintzius, chez l’éditeur Jean Renard, un ouvrage intitulé La Tradition secrète, dans une collection intitulée « Les Connaissances supranormales » dirigée par Marcel Berger.. On trouve dans cette collection u texte astrologique de Dom Néroman intitulé « Verlaine aux mains des dieux » Cet livre aborde librement toute une série de sujets que l’on pourrait penser, pour l’époque, susceptibles de censure, puisqu’il touche à la franc maçonnerie comme à la théologie hébraïque. On en trouve même un compte rendu dans la presse (22.12. 43). « Au seuil de l’inconnu . La tradition secrète » par son préfacier.
Nous adhérons volontiers à l’idée selon laquelle il faudrait retrouver une « tradition secrète » qui aurait été frelatée, altérée et qu’il conviendrait de rétablir et de restaurer. Au niveau de la transmission des langues, il est clair que les documents qui nous sont parvenus exigent quelque forme d’initiation, faute de quoi ils risquent de perdre beaucoup de leur intelligibilité. Dans son article Trintzius note : » Depuis longtemps les occultistes avaient remarqué que les squelettes consonantiques des mots avaient du permettre des vocalisations restées secrètes permettant de dissimuler à la foule le sens ésotérique des textes sacrés » Trintzius aborde ensuite le thème de la Trinité : « Il ne s’agit pas d’un trio de divinités diverses mais d’un Dieu en trois personnes » Et l’on retrouve une telle triade, nous dit-on, tant en Égypte qu’à Sumer puis jusqu’en Inde. « La Grèce n’a-t-elle pas connu, demande Trintzius, sa trinité orphique Zeus, Déméter, Dionysos ? » René Bertrand (on pense à Dumézil) la décadence viendrait du passage du trois au deux, Dieu /Matière « Qui demande Trintzius » comme Pythagore le fit jadis pour sa cité idéale rétablira le ternaire dans le ciel des hommes ? » stigmatisant au passage « le panthéisme philosophique des loges (maçonniques) » et « le hideux matérialisme qui nous plonge présentement dans le chaos et dans la nuit »Trintzius, dans sa préface intègre l’hébreu au sein d’un ensemble (p 9 ). « René Bertrand a retrouvé du sanskrit à l’égyptien, de l’hébreu au chinois, les linéaments d’une doctrine ésotérique et mystique d’une incontestable unité inscrite dans les racines mères du langage et les plus vieux symboles »
Il est à présent temps pour nous de présenter le fruit de nos propres recherches étalées sur un bon demi-siècle. On regrettera que les deux auteurs ne traitent pas de l’astrologie laquelle nous semble bien un facteur absolument central pour appréhender la Trinité. On doit se situer ici dans une démarche proprement théologique. Nous pensons à une hiérarchie des dieux, ce qui est tout à fait compatible avec l’image du père et du fils dans le christianisme. Nous résumerons notre Trinité au moyen de trois termes hébraïques : Elohim, Yahvé et Tsedeq. Elohim désignerait le premier moteur d’où émanerait Yahvé créateur de notre monde terrestre avec son Humanité et son Ciel. Quid de Tsedeq qui désigne dans le Sefer Yetsira (Livre de la Formation) la planète appelée Jupiter ?. Cette planète est la gardienne perpétuelle de notre monde, elle en détermine le rythme de vie. Elle est l’interface entre Adam – qui correspond à une humanité supérieure – et Yahvé. Autrement dit, sans recours à l’astrologie comme mode de gouvernance de Yahvé, il y a un chaînon manquant. Accepter Tendeuse, c’est décharger Yahvé d’avoir à être omniprésent. Tsedeq est l’instrument de pouvoir de Yahvé du fait même qu’il a une dimension mécanique, celle d’un astre obéissant à une cyclicité immuable..
Ce qui nous montre que la planète Jupiter a reçu pour mission/fonction de s’occuper de l’ordre des choses terrestres tient à un parallèle numérique Jupiter met 12 années terrestres pour sa révolution et la Lune, notre satellite, tourne 12 fois autour de la Terre en une année terrestre. Selon nous, notre humanité est le résultat d’une création, pas celle des Elohim mais celle de Yahweh, les Elohim correspondant la Nature alors que Yahvé est marqué par un dessein intelligent (intelligent design), une création dans la création, l »homme lui-même ayant son propre niveau de création , qualifié d’anthropocène
JHB
02 04 21
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