jacques halbronn Autour de "L'orthographe d'usage rendue facile" -1057) par Claude Jonquière,sa grand mère maternelle.
Claude Jonquière (nom de plume de Sarah Caroline Moïse) est une poétesse et romancière française, née le 4 janvier 1885 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et morte en 1957. Elle épouse en secondes noces l'écrivain journaliste, Florian-Parmentier et reçoit en 1933 le Prix Heredia de l'Académie française pour ses Sonnets espagnols. "Née à Marseille, le 4 janvier 1885 et fille unique de Gilbert Moïse, limonadier puis débitant de tabac, et de Zélie Olmer, ancienne repasseuse1, Sarah Caroline Moïse épouse à Paris, le 7 juillet 1910, Edmond David Aaron Carcassonne, courtier de commerce2. Malgré la naissance de leur fille, Marie Rose en 1913 en Argentine3, le couple divorce le 18 juin 19242. La même année, elle se remarie avec le célèbre journaliste et écrivain, Florian-Parmentier" Nous avions organisé une soirée, il y a juste 10 ans, ( vidéo 31 déc. 2013 — Hommage à Claude Jonquière, à la Cave à Poémes, poétesse juive, Paris. 222 views · Halbronn Jacques TELE DE LA SUBCONSCIENCE..) . On trouvera donc ci dessous les passage de l'ouvrage de notre grand mère maternelle, dont le père venait de Riga et s'était fait naturaliser. Elle épousera un Juif "du pape", Edmond Carcassonne lequel nous a laissé un lexique des langues du Tchad. On lit, dès l'introduction " La langue française n'est pas phonétique ,elle est étymologique (..) Les enfants trouvent eux mêmes les exceptions (..) C'est à qui trouvera (parmi les éléves) le plus d'exceptions." Notre commentaire: cela suppose le développement d'un esprit d'observation et il est possible que notre grand mère nous ait encouragé personnellement en ce sens, elle qui mourut quand nous allions sur nos dix ans. Continuons notre lecture. La dimension étymologique du français conduit à rep érer des "filiations" entre les mots, nous explique-t-on Notre grand mère parle d'expérimentation. (dans une école du vingtième arrondissement de Paris) Elle s'intéresse à la "prononciation" des mots écrits" et note les mots étrangers qui n'ont "pris la prononciation française" Elle propose de classer les mots qui se terminent de la même façon(comme La chaise, la laine, la princesse, la demoiselle, la fillette, la chienne etc) méthode que nous avions appliquée dans nos mémoires de linguistique anglaise des année 1987 89, sous la direction de Louis Jean Calvet, Université ParisV Descartes). Plus loin, l'auteur va traiter des "voyelles nasales" en en, in, on,un, oin; Puis, elle passe aux consonnes. Notre grand mère note "Beaucoup de mots avec "rr" expriment une idée de bruit (p. 89) Elle aborde la question des mots qui s'écrivent "comme ils se prononcent" (p111) On mettra l'accent - c'est le cas de le dire" sur l'usage des accents en français "L'accent circonflexe remplace presque toujours une lettre disparue, généralement s" On retrouve là l'importance accordée à l'étymologie. Forêt et forestier; pâtre et pasteur, maitre et magistral, goût et déguster, croitre et croissance, cloitre et claustration etc (p. 116). Quelques réflexions en conclusion. Dans son étude, il ne semble pas que notre grand mère - à moins que cela ne nous ait échappé- ait mis l'accent sur la problématique des marqueurs de genre, sur le passage du masculin au féminin et inversement alors qu'il s'agit là d'une spécificité remarquable du français. En outre, la fonction diacritique de la lettre "e" après ou avant une consonne ne semble pas avoir été formalisée.
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