jacques halbronn Les deux modes de négation de l’hébreu: Ein אין ) et Lo et le IN français
Un des rares cas en hébreu d’une forme nasale est le Ein que l’on trouve dans Ein Soph, Infini,Ein Sof ou Eyn Sof (en hébreu אין סוף, eɪn sɒf) Ein Mazal le Israel , Pas d’astre alors que le décalogue s’articule sur la répéttion du « lo »? Nous nous souvenons qu’en 68 quand nous nous étions miis à l’hébreu, iil était conseillé d’utiliser la forme en « ein » plutôt que elle avec Lo. Curieusement, cette forme se retrouve en français avec « in » ou le « im » comme dans inachévé, inactif, impossible. En allemand, on a « un » dans unmöglich et en anglais unable. Comment cette forme est-elle arrivée en hébreu? Par le biais du yiddish? Ou bien faut_ il envisager un source, un socle communs à l’hébreu et aux langues latines et germaniques? Ou encore, les hébreux parlaient ils à l’origine une langue indo-européenne dont la forme « Ein » serait le reliquat? En effet, nous ne sommes nullement persuadés que les Hébreux aient leur berceau au moyen Orient, et ce en dépit du narratif biblique et donc en employant la forme « ein » en hébreu, qui est d’un usage assez courant dans nombre d’expressions comme Ein Safek: sans doute, Ein Li, je n’ai pas. etc, la forme « lo » n’est d’ailleurs pas conjuguée à la différence du Ein: tu ne manges pas Einkha okhel etc. Le Ein sert aussi pour le verbe avoir : je n’ai pas Ein li.
On notera que l’opposé du « Ein » en hébreu est le ‘Yesh » (Talmud Shabbat Iesh Mazal le Israel), ce qui n’est pas sans faire penser au « Yes » anglais voire au jawohl (prononcer ya) allemand
JHB 18 09 23
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