jacques halbronn Linguistique Revoir la prononciation française des formes duelles "eu", 'au", "ai" à partir du modéle allemand.
Si le français a su mieux que l'allemand conserver la bonne prononciation des formes duelles "nasales" trilitères en "ein", 'ain", en revanche, c'est l'allemand qui sera parvenu à préserver celle des formes bilitères en "eu", "au," ai". alors que le français est parti sur une fausse piste, suivi en cela par l'anglais. En effet, si l'on prend le mois de Mai, la prononciation allemande "Maye" a le mérite de ne pas se confondre avec la lettre E accentuée, comme dans Clef. Il en est de même pour la forme "eu" qui selon la prononciation française actuellement en vigueur s'entend comme un "e" (Jeudi) alors que l'allemand prononce "oy" dans Freude. Quant à la forme "au", le français la rend comme un "o" (saut) alors que l'allemand prononce "ao" (braun) En revanche, ein, klein doivent se prononcer à la français et non l'allemande car c'est une forme trilitère, ce qui implique le recours à une diphtongue nasale, processus inconnu de l'allemand actuel mais que l'anglais a adopté dans certains cas (don't, can't ou France (lù où l'allemand prononcera "frang·kraich")
Différences de prononciation en Angleterre et au USA
sur Internet
"France"
UK/frɑːns/
US/fræns/
Il n'est notamment pas "normal" qu"une combinaison bilitère (au, ai, eu) rende le même son qu'une lettre uique : o, é,e. L'anglais a suivi, même avec un mot non emprunté au français avec daughter prononcé doteure,prononcé comme dans "mother". Notons qu'en italien ou en espagnol, l'on ne respecte pas les combinaisons bilitères et que l'on sépare nettement les voyelles, ce qui dénote une perte de code vocalique.
A propos de problématiques de prononciation, il importe de maintenir en français une vraie dualité phonique entre l'article défini masculin "le" et l'article défini féminin "la" tout comme entre l'article indéfini masculin "un" et l'article indéfini féminin "une". Entendons par là que la production du "le" et du "un" à la française est sophistiquée et exige un entrainement particulier. Pour le "un", c'est une chose bien connue qu'il faut diphtonguer au masculin et dé-diphtonguer au fémin, comme pour humain et humaine. En revanche, la bonne prononciation de l'article défini masculin est en péril quand on prononce le "le" alors que le "e" ne doit pas se faire entendre. En "bon français", on ne dira pas " quel est le chemin" mais quel est l'chemin? D'ailleurs, dans bien des cas le e de le est remplacé par une apostrophe, ce qui montre que l'on aura aligné l'écrit sur l'oral. d'une façon générale, le son "e" devrait être banni du français oral car le joue un rôle diacritique, soit il aide à prononcer une consonne quand il lui fait suite "(bon et bonne) soit il devient "é"" devant une consonne (la clef, la mer) Quand à la forme en ""eu", elle devrait être prononcée à l'allemande, comme dans Freude, ce qui donne le son "oy" qui a disparu en français mais qui est passé en anglais: joie devenant joy.
JHB 17 09 23
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