vendredi 14 février 2025

jacques halbronn Linguistique et théologie . Importance de la distinction/séparation sacrée entre consonnes (contenant) et voyelles (contenu)

jacques halbronn Linguistique et théologie . Importance de la distinction/séparation sacrée entre consonnes (contenant) et voyelles (contenu) Il nous apparait que l'on a oublié la portée symbolique de cette catégorisation que l'on justifie (cf infra)par des raisons mécaniques (résonnance, entrave) sur le web Voyelle: "Phonème caractérisé par une résonance de la cavité buccale (voyelle orale), parfois en communication avec la cavité nasale (voyelle nasale). vocalique. Lettre qui sert à noter ce son (a, e, i, o, u, y) Consonne: "Un des deux types de sons du langage, caractérisé par la présence d'un obstacle dans le conduit vocal (occlusion ou constriction), qui entrave l'écoulement du flux d'air phonatoire" Ce qui nous intéresse ici, c'est toute l'importance à accorder au "ballet" des voyelles et des consonnes, à leur chorégraphie et c'est en français qu'une telle dynamique a su garder tout son impact et ses enjeux. On trouve certes, dans les langues dites sémitiques, une différenciation marquée entre ces deux catégories de "phonémes" puisque leur alphabet , stricto sensu, ne comporte que les consonnes, les voyelles devant être ajoutées, en quelque sorte, par le locuteur. Or, lorsque cet alphabet est passé en grec (alpha, béta, gamma, ce qui a donne le terme "alphabet"), on trouve à la fois consonnes et voyelles, à commencer par la lettre A, prise, cette fois, en tant que voyelle, issue du Alef/Alif, ce qui correspond à un refus de perpétuer une telle séparation. En ce qui concerne le français, il s'agit d'une langue qui joue fortement sur le différentiel consonne/voyelle et donc qui a su rester fidéle à de très anciens principes structurels que bien des langues ne seront pas parvenues à pratiquer. C'est ce qui nous a fait dire que le français est une langue "sacrée", une langue "nouvelle (cf le "novlangue" dans le 1984 d'Orwell) au sens où nous l'entendons dans notre théologie, ce qui implique qu'il ait existé des langues antérieures de la même façon que nous parlons d'Adam, comme "homme nouveau", du systéme solaire comme un nouveau type de ciel (Shamayim, Genése I) . C'est ainsi que la diphtongue du français ne permet plus d'entendre la consonne "n" (en, an, un, on etc) mais, par ailleurs, le français use de l'apostrophe pour ne pas prononcer une voyelle (j'aim, j't'aime). Un fois que l'on a réussi à appréhender un tel processus, il devient possible de réfléchir aux emprunts au français car comment traiter d'un emprunt sans ce stade préalable? Ce qui nous améne sur le terrain de l'emprunt linguistique et de l'interdépendance entre les langues, relativisant ainsi leur séparation. Le linguiste Michel Launey, par exemple, perpétue une telle étanchéïté entre elles. Ce qui pose la question des dialectes souvent mal introduite. Le dialecte n'est pas nécessairement de telle ou telle langue mais peut avoir été satellisé par une langue donnée, tout en conservant certains traits d'origine, ce qui est notamment le cas de l'anglais par rapport au français. Pour nous, l'anglais fait désormais partie, de facto, de la familles des langues "latines" ou mieux encore des langues "francisées", les autres langues "latines" étant corrompues en comparaison du français, notamment de par leur incapacité à veiller à la dialectique consonnes/voyelles. Pour ceux qui voudraient encore raccrocher l'anglais à la famille "germanique", nous signalerons que le marqueur en "s" du pluriel des noms anglais est totalement étranger à l'allemand et qu'il émane du français. Mais l'anglais aura mal emprunté au français, n'en aura pas saisi le mode d'emploi. La masse de mots français se retrouvant en anglais, y compris dans le langage le plus basique, témoigne de sa part d'une certaine fascination. Inversement, les langues latines ne connaissent pas la diphtongue française ni les formes en "au", "ou" qui se retrouvent en anglais. En ce sens, l'anglais serait phonologiquement plus proche du français (cf la prononciation à la française du "au" de "daughter" (en allemand Tochter) que ne l'est l'italien ou l'espagnol où le a et le u du '"au" sont séparés). Tout se passe comme si le français avait de tout temps été perçu comme la langue de référence sur laquelle il convenait de s'aligner avec plus ou moins de bonheur. JHB 14 02 25

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