mardi 25 février 2025

jacques halbronn Linguistique. le modéle français. la dialectique syllabique voyelles/consonnes, masculin/féminin

jacques halbronn Linguistique. le modéle français. la dialectique syllabique voyelles/consonnes, masculin/féminin A notre grand mère maternelle, Claude Jonquière autrice de "L’orthographe d’usage rendue facile" (1956) Pour nous, le français est la langue de référence si l'on entend par 'langue" la maitrise des codes de passage de l'écrit à l'oral non intégrés ou perdus, corrompus, au sein d'autres langues. Une langue ne se réduit pas à un lexique, à un vocabulaire mais bien plutôt à une méthode, à un traitement systémique de tout ce qui entre dans son champ gravitationnel. Selon nous, la dialectique consonnes voyelles est incontournable, fondamentale et c'est en français qu'elle reste la plus manifeste et ce en dépit de certaines dérives qu'il importera de corriger pour (re) faire du français une langue exemplaire. Contrairement à l'approche qui était la notre, il y a une quarantaine d'années (voir nos mémoires numérisés sur la plateforme SCRIBD 1981, 1987, 1989, 1995)https://fr.scribd.com/document/367010714/jacques-HALBRONN-Linguistique-de-l-Erreur-et-Epistemologie-Populaire), la question du lexique n'est que la résultante de la mise en oeuvre d'un modéle unique, apte à reformater les matériaux les plus divers. En ce sens, le français serait une langue "nouvelle"(cf nos travaux en théologie).http://nofim.unblog.fr/2024 /06/08/jacques-halbronn-anthropolinguistique-signification-de-la-circoncision-comme-marqueur-de-genre/) On pourrait dire que le français reléve d'un "intelligent design", d'une systémique matricielle intrusive. La distinction entre consonnes et voyelles est au coeur d'une telle institution. Elle est manifeste notamment en hébreu avec un alphabet consonantique (de 22 lettres) articulé par quelques voyelles non écrites à la base. L'alphabet gréco-latin a refusé une telle dualité et introduit les voyelles au sein de l'alphabet, faisant notamment de l'Aleph, une voyelle, Alpha. Le français, pour sa part, ne met pas ces deux catégories sur le même plan et ne se contente pas de changer de voyelle, comme les langues latines, pour passer d'un genre à l'autre comme en posant le "o' comme masculin et le "a" comme féminin! Pour le français, le féminin est consonantique et le masculin vocalique.http://nofim.unblog.fr/2024/03/20/jacques-halbronn-la-dialectique-voyelles-consonnes-clef-de-la-bonne-prononciation-des-langues/ Cela signifie qu'au féminin, les consonnes se prononcent aux dépens des voyelles qu'au masculin, c'est l'inverse. C'est ainsi que le masculin établira des régles de non -prononciation des consonnes et le féminin instaurera une pratique de non-prononciation des voyelles comme cela est attesté par l'usage des apostrophes et des accents venant aligner l'écrit sur l'oral, ce qui constitue une dérive manifeste à corriger dans le futur. En ce sens, le français n'est pas une langue syllabique pronant la promiscuité entre consonnes et voyelles. Le locuteur francophone est invité à appliquer ces régles non écrites et le non initié, le profane,ânonnera lourdement l'écrit sans procéder à une nécessaire décantation, transmutation, transformant le plomb de l'écrit en l'or de l'oral. On produira ainsi des séquences alternativement centrées sur la prononciation de consonnes et d'autres sur celle de voyelles (comme dans le cas des diphtongues aux dépens de la consonne "n", par exemple). Cela dit, les exceptions confirmant la régle, il importe de les signaler afin de les supprimer, ce qui implique d'organiser des séminaires appropriés. C'est ainsi que nombre de mots se terminant par la consonne "R", bien que nom suivi d'une voyelle, se prononcent. On dira "docteur" et non - à l'oral- docteu (r) mais au féminin, on aura doctoresse. On a la conjugaison en "ir" qui devrait s'aligner sur celle en "er": on prononce "finir" alors que le r s'écrit ici mais n'a pas à se faire entendre. Au futur, en revanche, le "r" se prononcera. manger/je mangerai. Il conviendrait également à l'écrit de rétablir le participe en "ed", en supprimant l'accent sur le, ce qui donnerait au féminin "ede", fermed/fermede à l'écrit. (la forme en "ed" ayant été conservée par l'emprunt anglais au français. "limited", A ce propos, l'anglais n'aura pas capté le mode d'emploi du français. Tantôt l'anglais aura emprunté son écrit et non son oral mais inversement, en ce qui concerne les adjectifs, il ne marque pas le genre, du fait d'un emprunt, cette fois, au niveau oral, ce qui le conduit à prononcer la consonne finale pour des adjectifs au masculin. https://www.hommes-et-faits.com/Linguistique/jh_method_ling_resum.html Si l'on compare l'italien et l'espagnol, en usage, on note que l'espagnol comme l'anglais recourt au "s" comme marqueur de nombre alors que l'italien, tout comme l'allemand, d'ailleurs, n'a pas adopté ce procédé. Cela s'explique selon nous par le fait que le français écrit certes le "S" final mais ne le prononce pas. Les langues reliées au français par l'écrit recourent au s et le prononcent alors que les langues reliées au français par l'oral ne le prononcent ni ne l'écrivent. On peut également supposer raisonnablement que les formes écrites associant une voyelle avec la consonne N avaient vocation à diphtonguer mais que cette pratique se sera perdue sauf en français, l'anglais ayant respecté la diphntongue, du fait de son emprunt au français pour les mots en an, on (I can't, I don't). De même le statut de la voyelle U pour au, ou, se retrouve en anglais : daughter, you. Dans certains cas, l'anglais aura conservé une prononciation disparue en français moderne: war pour guerre (initialement prononcé gwerre), quit prononcé "qwit" et même night, issu du français nuit, initialement prononcé nuyt. En ce qui concerne l'hébreu, langue candidate à une certaine sacralité, il nous apparait clairement que le français est mieux placé pour revendiquer ce titre et d'ailleurs, la quantité de mots français passée dans diverses langues atteste de son rayonnement (anglais, allemand, russe etc), de son prestige si ce n'est qu'il ne suffit pas d'emprunter des mots mais il importe d'en connaitre le bon mode d'emploi; Il y a, à l'évidence, une grave incurie quant à l'enseignement du français qui en reste au niveau empirique, à savoir une prédominance de l'oralité, sans explicitation des régles de passage de l'écrit à l'oral. On se trouve alors face à un français à deux vitesses à savoir un français de l'oral, celui de la langue maternelle et un français de l'écrit, souvent celui des étrangers. L'exercice de la dictée a vocation à familiariser au passage d'un niveau à un autre ..Il reste que la plupart des locuteurs francophones, même quand ils "parlent" correctement cette langue- selon les critères exposés - se révélent incapables de s'en expliquer de façon satisfaisante. En tout état de cause, la langue française exige pour être bien maitrisée tout un apprentissage, une expertise auditive tant pour émettre que pour capter et c'est un français abâtardi qui sera préféré car plus accessible, le français "pur" - actuellement parlé par personne! ) étant réservé à une élite, à venir. JHB 25 02 25

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