mardi 1 juillet 2025

jacques halbronn Linguistique française. Le cas du passé simple, entre avoir et être. La question des affixes.

jacques halbronn Linguistique française. Le cas du passé simple, entre avoir et être. La question des affixes. Nous avons déjà traité du role du verbe avoir dans la conjugaison du français. pour former, en tant qu'affixe, le passé composé en position préfixale et le futur, en position suffixale, nous aborderons à présent le cas du passé simple, en français dont nous avions antérieurement signaler les points communs avec l'imparfait du subjonctif. Je fis, que je fïsse il fît, qu'il fît Les terminaisons du passé simple peuvent intriguer et l'on peut se demande d'où cela "sort"! Il s'agit d'affixes collés au "radical" par une combinatoire consonantique (cf notre texte sur le Shewa) Sur le web Pour former le passé simple d'un verbe du 1er groupe, on ajoute au radical les terminaisons -ai, -as, -a, âmes, -âtes, -èrent. Ex. : Il parla. Pour former le passé simple d'un verbe du 2e groupe, on ajoute au radical les terminaisons -is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent. Ex. : Il grandit." On peut en effet, rapprocher de "imes" de nous sommes et "îtes" de vous êtes. En réalité, il s'agit d'une sorte de cas intermédiaire puisque la conjugaison au singulier emprunte au verbe avoir les suffixes des trois "personnes" alors que la conjugaison au pluriel emprunte, cette fois, au verbe être mais seulement pour le première et deuxiéme personne, la troisième personne au pluriel du passé simple, étant dérivée de l'infinitif. Ainsi, le passé simple serait une sorte d'interface ente le passé composé et le futur. On notera que la terminaison en "ai" de la première personne du singulier recourt en effet au verbe avoir ; j'ai, je passai à distinguer du traitement de l'imparfait. Dans ce cas, nous avons au singulier des finales en "ais" pour la première et deuxième personne et en 'ait " pour la troisieme; Quant au pluriel de l'imparfait, il s'agit de glisser un "i" sur la forme au présent: nous pensons/nous pensions - vous pensez/ vous pensiez; Mais là encore, la troisiéme personne détone avec ils pensaient, ce qui reprend la tonalité du singulier "il pensait avec une finale que l'on retrouve au présent: ils pensent. Il y aurait donc un rapprochement à faire entre le présent et l'imparfait JHB 01 07 25