lundi 7 juillet 2025
jacques halbronn Critique linguistique comparée. La corruption des langues Le cas de l’italien .
jacques halbronn Critique linguistique comparée. La corruption des langues Le cas de l’italien .
Dans une précédente étude, nous avons mis en évidence le lien entre passé composé et futur au prisme de l’usage des affixes. En français, J’ai aimé donne au futur j’aimerai. Dans les deux cas, le « ai » sert respectivement de passé (et ainsi de suite pour les autres personnes du verbe avoir). En espagnol he comido pour le passé fait pendant à comere pour le futur, la finale « e » correspondant au « he ». Mais en italien, ho mangiato pour le passé composé cohabitera pour le futur avec mangiare. On a donc d’un côté une finale en 0 et dans l’autre une Finale en é décalée par rapport à « he »
En ce qui concerne les participes (participe passé)on note que l’italien et l’espagnol préconisent des finales en « do » ou en « to ». aloque le françaiss aurait usé de finales d’une seule finale suffixale en « ed », par la suite changées en « é ». Pour marquer le féminin, l’italien et l’espagnol recourent alternativement à « o » et à « a » alors que le français, au départ, devait avoir utilisé « ed » et « ede » avant de passer à « é » et à « ée », jouant ainsi sur la (non) prononciation de la consonne finale/ Quant à l’anglais, langue fortement emprunteuse au français, il a préservé la finale ed et n’aura pas suivi le passage au « é », consistant à aligner l’écrit sur l’oral. On rappellera nos observations sur l’hébreu, en ce qui concerne l’usage des pronoms personnels comme substituts au verbe avoir (latin haber) En hébreu, la forme féminine du pronom se termine par un shewa et la masculine, par un « a ». alors que cela devrait être l’inverse Gadol: grand Gdola :grande. Une bénédiction (Kidoush) comme » Baroukh ata » est un barbarisme
JHB 07 07 25
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire