samedi 30 avril 2016
vendredi 29 avril 2016
jeudi 28 avril 2016
mercredi 27 avril 2016
mardi 26 avril 2016
samedi 23 avril 2016
jeudi 21 avril 2016
mercredi 20 avril 2016
samedi 16 avril 2016
Jacques Halbronn Réflexions sur la généaogie du langage
Réflexions sur la naissance, la généalogie du langage
par Jacques Halbronn
Nous avons exposé dans de précédents articles que selon nous le langage était né
d'un besoin de communication entre deux mondes, deux humanités n'ayant pas évolué
pareillement mais parallèlement. Le langage serait en quelque sorte une interface comportantau
départ deux expressions qui finiront par s'amalgamer ; le passage du visuel vers l'oral
et celui de l'oral vers le visuel.
Imaginons donc un monde vivant dans des cavernes (cf le Mythe de Platon) - ce que l'on pourrait identifier avec l'Enfer (le monde inférieur), l'Hadès- et un autre vivant à l'air libre, en plein jour, avec un rapport très différent à l'espace. Dans un cas, c'est le son émis par les membres du groupe qui permet de manifester sa présence dans la pénombre et dans l'autre, c'est non pas ce qui est émis mais ce qui est observé.
Comme on l'a dit, à un certain stade, ces deux mondes vont s'efforcer d'entrer en contact, de
communiquer et comment y parvenir alors que les uns sont plus ou moins aveugles et les
autres plus ou moins sourds-muets? C'est là que, selon nous, serait intervenue l'invention
du langage.
On a dit que cela avait pu prendre deux formes au départ bien distinctes, l'une consistant
à rendre en sons ce qui était visible et donc perçu en dehors de la caverne. Comment procéder
à une telle traduction? Nous pensons qu'il fallut instaurer une sorte de code qui n'existait
pas jusqu'alors dans aucun des deux mondes. Entendons par là que les hommes du
monde extérieur n'avaient pas besoin de décrire ce qu'ils faisaient et voyaient puisque cela
était perceptible par les membres du groupe et que les gens du monde intérieur (celui de la
caverne) n'avaient pas non plus grand chose à exprimer si ce n'est des sortes de grognements
permettant d'identifier chaque membre et de s'assurer de sa présence.
C'est dire que les interface allaient contraindre à passer à une forme plus sophistiquée de
communication, ce que l'on appellera ici le langage, même si l'on peut toujours qualifier de
langage des modes plus primitifs tels que nous les avons décrits plus haut. Ceux qui étaient en charge de ces interfaces devaient participer peu ou prou des deux mondes dont il est ici
question. A un certain stade, ces deux modes d"expression ont du fusionner mais il reste des traces des états antérieurs. On peut lire un texte sans produire des sons comme on peut
produire des sons sans recourir à un texte.De nos jours, on considére toujours que l'on peut
avoir accés à un texte sans le lire à voix haute tout comme on peut produire du son à partir
d'un texte, "à haute voix", par exemple.
Mais en dépit de l'existence du langage, les deux mondes peuvent fort bien s'en passer et n'y
recourir que ponctuellement, en cas de nécessité, avec parcimonie. C'est ainsi que dans
les groupes de femmes, quand elles se retrouvent entre elles, ce qui est dit n'a pas
grande importance- c'est du "tchat"- ce qui compte étant de se sentir bien ensemble, en
ponctuant la relation par des rires sonores par exemple, comme on peut le voir dans certaines
cultures notamment en Afrique. Quant aux groupes d'hommes, on dira que le plus souvent
les faits parlent d'eux-mêmes et n'exigent pas de longues explications ou commentaires,
comme lorsqu'un but est marqué au cours d'un match de foot.
Autrement dit, passer par le biais du langage peut être ressenti comme contraignant, comme une corvée nécessaire pour se faire comprendre par ceux qui n'ont pas le même mode de
perception. D'ailleurs, le langage a tendance à devenir pléthorique et multiplier les synonymes.
le nombre de signifiés étant sensiblement plus faible que celui des signifiants.
JHB
15 04 16
par Jacques Halbronn
Nous avons exposé dans de précédents articles que selon nous le langage était né
d'un besoin de communication entre deux mondes, deux humanités n'ayant pas évolué
pareillement mais parallèlement. Le langage serait en quelque sorte une interface comportantau
départ deux expressions qui finiront par s'amalgamer ; le passage du visuel vers l'oral
et celui de l'oral vers le visuel.
Imaginons donc un monde vivant dans des cavernes (cf le Mythe de Platon) - ce que l'on pourrait identifier avec l'Enfer (le monde inférieur), l'Hadès- et un autre vivant à l'air libre, en plein jour, avec un rapport très différent à l'espace. Dans un cas, c'est le son émis par les membres du groupe qui permet de manifester sa présence dans la pénombre et dans l'autre, c'est non pas ce qui est émis mais ce qui est observé.
Comme on l'a dit, à un certain stade, ces deux mondes vont s'efforcer d'entrer en contact, de
communiquer et comment y parvenir alors que les uns sont plus ou moins aveugles et les
autres plus ou moins sourds-muets? C'est là que, selon nous, serait intervenue l'invention
du langage.
On a dit que cela avait pu prendre deux formes au départ bien distinctes, l'une consistant
à rendre en sons ce qui était visible et donc perçu en dehors de la caverne. Comment procéder
à une telle traduction? Nous pensons qu'il fallut instaurer une sorte de code qui n'existait
pas jusqu'alors dans aucun des deux mondes. Entendons par là que les hommes du
monde extérieur n'avaient pas besoin de décrire ce qu'ils faisaient et voyaient puisque cela
était perceptible par les membres du groupe et que les gens du monde intérieur (celui de la
caverne) n'avaient pas non plus grand chose à exprimer si ce n'est des sortes de grognements
permettant d'identifier chaque membre et de s'assurer de sa présence.
C'est dire que les interface allaient contraindre à passer à une forme plus sophistiquée de
communication, ce que l'on appellera ici le langage, même si l'on peut toujours qualifier de
langage des modes plus primitifs tels que nous les avons décrits plus haut. Ceux qui étaient en charge de ces interfaces devaient participer peu ou prou des deux mondes dont il est ici
question. A un certain stade, ces deux modes d"expression ont du fusionner mais il reste des traces des états antérieurs. On peut lire un texte sans produire des sons comme on peut
produire des sons sans recourir à un texte.De nos jours, on considére toujours que l'on peut
avoir accés à un texte sans le lire à voix haute tout comme on peut produire du son à partir
d'un texte, "à haute voix", par exemple.
Mais en dépit de l'existence du langage, les deux mondes peuvent fort bien s'en passer et n'y
recourir que ponctuellement, en cas de nécessité, avec parcimonie. C'est ainsi que dans
les groupes de femmes, quand elles se retrouvent entre elles, ce qui est dit n'a pas
grande importance- c'est du "tchat"- ce qui compte étant de se sentir bien ensemble, en
ponctuant la relation par des rires sonores par exemple, comme on peut le voir dans certaines
cultures notamment en Afrique. Quant aux groupes d'hommes, on dira que le plus souvent
les faits parlent d'eux-mêmes et n'exigent pas de longues explications ou commentaires,
comme lorsqu'un but est marqué au cours d'un match de foot.
Autrement dit, passer par le biais du langage peut être ressenti comme contraignant, comme une corvée nécessaire pour se faire comprendre par ceux qui n'ont pas le même mode de
perception. D'ailleurs, le langage a tendance à devenir pléthorique et multiplier les synonymes.
le nombre de signifiés étant sensiblement plus faible que celui des signifiants.
JHB
15 04 16
Jacques Halbronn. Des droits et des devoirs des femmes. Pour une charte.
Des droits et des devoirs des femmes. Initiation à la sexo-cyclologie
par Jacque Habronn
On ne saurait sous-estimer la place des femmes dans nos sociétés. Elles sont chargées de toutes sortes de missions souvent assez contraignantes à commencer par celle de porter des enfants jusqu'au terme de 9 mois. La dite activité est régulée de façons subconsciente. L'on peut certes faire avorter mais on ne peut prolonger le processus sinon sur une très faible marge de temps, comme cela se pratique parfois pour éviter ou du moins limiter les naissances nocturnes.
Mais dans d'autres domaines, la durée des missions imparties aux femmes n'est pas aussi clairement fixée et c'est là qu'intervient cette discipline que nous avons fondée sous le nom de Sexo-cyclologie.
D'où la nécessité, nous apparait-il, de rédiger une charte des droits et des devoirs des femmes.
En ce qui concerne les droits, nous dirons qu'elles ont le droit de demander et d'obtenir un emploi à la suite d'une formation et c'est d'ailleurs la teneur des revendications actuelles à propos de la réforme du code du travail -(Loi Travail Myriam El Khomri).
Mais elles ont aussi des devoirs et c'est là que souvent le bât blesse et cela se manifeste symboliquement à l'occasion du débat autour des contrats à durée délimitée ou non.
Ces devoirs sont ceux d'un recyclage périodique, ce qui correspond aussi à des propositions existantes: i faut au cours d'une carrière des temps de recyclage, ce qui signifie que la formaton n'est pas donnée une fois pour toutes, ce qui se comprend au vu des progrès de la recherche et notamment des avancées technologiques qui remplacent les humains par des machines.
Comme nous le disisons; alors qu'une femme enceinte est contrainte physiologiquement d'accoucher au bout d'un certain temps, ce qui met fin à sa mission, enclenchée par un homme, dans le processus de procréation, la connaissance du cycle des missions d'un autre ordre ne fait pas pour l'heure partie d'une quelconque information, intégrée dans le domaine du Droit. D'où toutes sortes de résistance au changement.
Autrement dit, les droits des femmes les disposent à des missions et leurs devoir à accepter d'en changer car ce qui faisait sens à un moment donné ne le fera plus nécessairement utérieurement. De même ce qui a été "dit" en un instant T ne saurait valoir indéfiniment. Or, ils semble que les femmes soient parfois tentées de vouloir arrêter le temps ou à le considérer comme un vecteur négligeable ne pouvant justifier une remise en question de ce qui a été précédemment établi et fixé.
En période conjonctionnelle, il est temps pour les femmes de choisir: soit elles acceptent de
se renouveler, en recevant de nouvelles missions donc de nouvelles formations et dès lors elles restent en lice, soit elles s'y refusent et entendent prolonger indéfiniment leur ancienne
mission et dans ce cas elles peuvent mises à l'écart. Il est clair qu'une femme plus jeune en
début de carrière fera mieux l'affaire pour assumer de nouvelles missions, vu qu'elle n'aura
pas la tentation de s'accrocher à son passé.
On est là en plein dans la ligne de la réforme du travail, mais sous un angle spécifique en
ce que cela concerne les femmes lesquelles ont plus que les hommes ont vocation à se charger de mission alors que les hommes sont plutôt des concepteurs, des designers que des exécutants. Par ailleurs, le refus de se recycler ne sera plus excusable à l'avenir et sera rédhibitoire. Il est clair que les périodes de recyclage seront prises en charge.
En résumé, les femmes doivent assumer une certaine neutralité et ne pas s'identifier à une
mission qui n'aura de toute façon qu'un caractère provisoir en raison même de la rapidité des
innovations à divers titres.
Certains nous objecteront qu'il y a des activités qui n'ont pas vocation au changement. Nous
pensons que cette impression reléve d'une politique de l'autruche et un dénigrement délibére
de la nouveauté comme on a pu le voir à Lyon par exemple au XIXe siècle à propos des
métiers à tisser ou à propos du passage du cinéma muet au cinéma parlant au siècle
dernier.
Les femmes peuvent donc être aussi bien des vecteurs de progrès quand elles se forment à de nouvelles pratiques que des obstacles à la nouveauté quand elles s'accrochent à un
savoir faire devenu obsoléte.
Le probléme se pose aussi bien dans l'exploration de nouvelles technologies que dans
la réforme d'anciennes traditions qui ont pu se dégrader et se corrompre, comme dans le cas
du savoir astrologique qui sous sa forme actuelle est déviant et décalé par rapport à sa
cohèrence initiale.
JHB
15 04 16
par Jacque Habronn
On ne saurait sous-estimer la place des femmes dans nos sociétés. Elles sont chargées de toutes sortes de missions souvent assez contraignantes à commencer par celle de porter des enfants jusqu'au terme de 9 mois. La dite activité est régulée de façons subconsciente. L'on peut certes faire avorter mais on ne peut prolonger le processus sinon sur une très faible marge de temps, comme cela se pratique parfois pour éviter ou du moins limiter les naissances nocturnes.
Mais dans d'autres domaines, la durée des missions imparties aux femmes n'est pas aussi clairement fixée et c'est là qu'intervient cette discipline que nous avons fondée sous le nom de Sexo-cyclologie.
D'où la nécessité, nous apparait-il, de rédiger une charte des droits et des devoirs des femmes.
En ce qui concerne les droits, nous dirons qu'elles ont le droit de demander et d'obtenir un emploi à la suite d'une formation et c'est d'ailleurs la teneur des revendications actuelles à propos de la réforme du code du travail -(Loi Travail Myriam El Khomri).
Mais elles ont aussi des devoirs et c'est là que souvent le bât blesse et cela se manifeste symboliquement à l'occasion du débat autour des contrats à durée délimitée ou non.
Ces devoirs sont ceux d'un recyclage périodique, ce qui correspond aussi à des propositions existantes: i faut au cours d'une carrière des temps de recyclage, ce qui signifie que la formaton n'est pas donnée une fois pour toutes, ce qui se comprend au vu des progrès de la recherche et notamment des avancées technologiques qui remplacent les humains par des machines.
Comme nous le disisons; alors qu'une femme enceinte est contrainte physiologiquement d'accoucher au bout d'un certain temps, ce qui met fin à sa mission, enclenchée par un homme, dans le processus de procréation, la connaissance du cycle des missions d'un autre ordre ne fait pas pour l'heure partie d'une quelconque information, intégrée dans le domaine du Droit. D'où toutes sortes de résistance au changement.
Autrement dit, les droits des femmes les disposent à des missions et leurs devoir à accepter d'en changer car ce qui faisait sens à un moment donné ne le fera plus nécessairement utérieurement. De même ce qui a été "dit" en un instant T ne saurait valoir indéfiniment. Or, ils semble que les femmes soient parfois tentées de vouloir arrêter le temps ou à le considérer comme un vecteur négligeable ne pouvant justifier une remise en question de ce qui a été précédemment établi et fixé.
En période conjonctionnelle, il est temps pour les femmes de choisir: soit elles acceptent de
se renouveler, en recevant de nouvelles missions donc de nouvelles formations et dès lors elles restent en lice, soit elles s'y refusent et entendent prolonger indéfiniment leur ancienne
mission et dans ce cas elles peuvent mises à l'écart. Il est clair qu'une femme plus jeune en
début de carrière fera mieux l'affaire pour assumer de nouvelles missions, vu qu'elle n'aura
pas la tentation de s'accrocher à son passé.
On est là en plein dans la ligne de la réforme du travail, mais sous un angle spécifique en
ce que cela concerne les femmes lesquelles ont plus que les hommes ont vocation à se charger de mission alors que les hommes sont plutôt des concepteurs, des designers que des exécutants. Par ailleurs, le refus de se recycler ne sera plus excusable à l'avenir et sera rédhibitoire. Il est clair que les périodes de recyclage seront prises en charge.
En résumé, les femmes doivent assumer une certaine neutralité et ne pas s'identifier à une
mission qui n'aura de toute façon qu'un caractère provisoir en raison même de la rapidité des
innovations à divers titres.
Certains nous objecteront qu'il y a des activités qui n'ont pas vocation au changement. Nous
pensons que cette impression reléve d'une politique de l'autruche et un dénigrement délibére
de la nouveauté comme on a pu le voir à Lyon par exemple au XIXe siècle à propos des
métiers à tisser ou à propos du passage du cinéma muet au cinéma parlant au siècle
dernier.
Les femmes peuvent donc être aussi bien des vecteurs de progrès quand elles se forment à de nouvelles pratiques que des obstacles à la nouveauté quand elles s'accrochent à un
savoir faire devenu obsoléte.
Le probléme se pose aussi bien dans l'exploration de nouvelles technologies que dans
la réforme d'anciennes traditions qui ont pu se dégrader et se corrompre, comme dans le cas
du savoir astrologique qui sous sa forme actuelle est déviant et décalé par rapport à sa
cohèrence initiale.
JHB
15 04 16
vendredi 15 avril 2016
mercredi 13 avril 2016
jacques Halbronn Les trois alliances. Adam, Noé, Abraham. Les trois peuples
avril 2016 ~ 0 Commentaire ~ Modifier
jacques Halbronn Les trois alliances. Adam, Noé, Abraham. Les trois peuples
Les trois alliances Adam, Noé, Abraham. Les trois peuples.
par Jacques Halbronn
Le Livre de la Genése est loin d’être un long fleuve tranquille et les hiatus ne manquent pas. Nous avions déjà noté les décalages entre les chapitres I et II, qui sont bien connus. L’est moins le fait que le chapitre V qui traite de la naissance de Seth par le truchement du seul Adam, ce qui semble totalement ignor l’épisode de l’arrivée dans le paysage d’une femme (Isha, surnommée ensuite Eve) et des enfants du couple, Abel et Cain. Seth serait le fait d’une naissance androgynale tandis qu’Abel et Cain seraient nés du dit couple, dès lors qu’Adam aurait été doté d’un phallus.
Mais il s’agit ici d’aborder d’autres points encore non traités, à savoir la comparaison ou plutôt le rapprochement entre les alliances de Dieu avec Abraham- que nous avons déjà étudiée laquelle aurait été précédée des promesses de Dieu à Noé (qui donne noachide)
Si on compare les contenus des deux déclarations, on ne peut qu’être frappé par les similitudes entre les chapitres IX et XII.
Genèse 9
1Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit: Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre. 2Vous serez un sujet de crainte et d’effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrés entre vos mains.…
Genèse 12
1L’Eternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. 2Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. 3Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
Mais une telle injonction figure déjà envers un personnage encore plus ancien à savoir Adam:
Genèse 1
…27Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. 28Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
On assisterait à trois alliances successives, avec Adam, avec Noé et avec Abraham, toutes engageant à se multiplier, à passer du singulier au pluriel.
Il reste que l’alliance avec Noé ne mentionne pas celle avec Adam pas plus que celle avec Abraham celle avec Noé, alors que ces trois alliances se succédent au sein des douze premiers chapitres du Livre de la Genése.
Quand Dieu s’adresse à Moïse, il n’est plus question de créer un nouveau peuple puisque celui-ci existe déjà et qu’il s’agit dès lors de le maintenir. Dieu se réfere à la seule alliance avec Abraham, son fils et son petit fils. Il n’est donc plus du tout question d’une nouvelle alliance comme s’il ne s’agissait plus de créer un nouveau peuple mais de s’en tenir au seul peuple hébreu même si l’on est en droit de se demander si les autres peuples ne seraient pas précisément issus respectivement d’Adam et de Noé dont on connait les noms des fils, Sem,, Cham et Japhet.
La rencontre de Dieu avec Moïse (Livre de l’Exode) mettrait définitivement fin aux alliances et aux promesses successives , ce qui rendrait vain l’idée d’une « nouvelle alliance » comme le prétendent les Chrétiens avec leur « nouveau testament » (testament signifiant alliance, ici)
Ce serait donc tout à fait délibérément, on s’en doute, que le Livre de la Genése aurait relaté ces alliances successives, sinon il ne s’y référerait point. Ce qui est sous entendu c’est que l’expérience avec la descendance d’abraham est une « troisiéme création », et que le peuple qui en est issu est celui que Dieu adoube alors que les précédents peuples auraient été désavoués, d’une part du fait du Déluge où Dieu passe le relais à Noé et d’autre part en raison d’un événement que nous ignorons et qui aurait remise en question l’alliance noachide, ce qui conduira à une troisiéme et dernière alliance avec Abraham et le « grand peuple » qui en sortira. On notera que ce n’est que dans ce troisiéme cas, qu’il est fait explicitement d’une entité, en l’occurrence « goy » mais qui sera par la suite désignée sous le nom de « Am » (Ayin Mem). C’est ce peuple et non tel ou tel personnage, Moïse y compris, qui sera sauvé par Dieu (Moise n’ayant d’ailleurs pas accés à la Terre Promise) et qui deviendra à travers les générations le véritable partenaire de Dieu.
Là encore, le temps des alliances avec un personnage est définitivement révolu. Désormais c’est un peuple qui devient le héros de l’Histoire et non une personne, et la Shoah aura démontré à quel point c’est bien à un peuple que l’on s’attaque et non à un homme aussi remarquable serait-il.
Certes, les Chrétiens tenteront bien de constituer sur un tel modéle un nouveau peuple, s’articulant autour de l’Eglise, ils se prétendront même le nouvel Israël, ce qui est tout dire.
Mais il nous semble que c’est là une initiative qui force la main à Dieu et qui n’est pas entérinée par lui car comme nous l’avons dit, la troisiéme alliance aura été la bonne et elle n’a plus à être reconsidérée, ce que d’ailleurs les derniers papes ont reconnu en acceptant l’idée que la « promesse » de Dieu au peuple issu d’Abraham n’a pas à être remise en cause. De même qu’il n’y a qu’un seul dieu, il ne doit y avoir qu’un seul peuple reconnu par Dieu.
On peut dire – comme on l’ a laissé entendre plus haut, que les peuples issus d’Adam et de Noé sont des peuples « déchus » comme l’on parle d’anges déchus et qui souhaitent prendre leur revanche (on pense au Livre de Job où Job est mis à l’épreuve par Dieu, à la demande de Satan)
JHB
13 04 16
par Jacques Halbronn
Le Livre de la Genése est loin d’être un long fleuve tranquille et les hiatus ne manquent pas. Nous avions déjà noté les décalages entre les chapitres I et II, qui sont bien connus. L’est moins le fait que le chapitre V qui traite de la naissance de Seth par le truchement du seul Adam, ce qui semble totalement ignor l’épisode de l’arrivée dans le paysage d’une femme (Isha, surnommée ensuite Eve) et des enfants du couple, Abel et Cain. Seth serait le fait d’une naissance androgynale tandis qu’Abel et Cain seraient nés du dit couple, dès lors qu’Adam aurait été doté d’un phallus.
Mais il s’agit ici d’aborder d’autres points encore non traités, à savoir la comparaison ou plutôt le rapprochement entre les alliances de Dieu avec Abraham- que nous avons déjà étudiée laquelle aurait été précédée des promesses de Dieu à Noé (qui donne noachide)
Si on compare les contenus des deux déclarations, on ne peut qu’être frappé par les similitudes entre les chapitres IX et XII.
Genèse 9
1Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit: Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre. 2Vous serez un sujet de crainte et d’effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrés entre vos mains.…
Genèse 12
1L’Eternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. 2Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. 3Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
Mais une telle injonction figure déjà envers un personnage encore plus ancien à savoir Adam:
Genèse 1
…27Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. 28Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
On assisterait à trois alliances successives, avec Adam, avec Noé et avec Abraham, toutes engageant à se multiplier, à passer du singulier au pluriel.
Il reste que l’alliance avec Noé ne mentionne pas celle avec Adam pas plus que celle avec Abraham celle avec Noé, alors que ces trois alliances se succédent au sein des douze premiers chapitres du Livre de la Genése.
Quand Dieu s’adresse à Moïse, il n’est plus question de créer un nouveau peuple puisque celui-ci existe déjà et qu’il s’agit dès lors de le maintenir. Dieu se réfere à la seule alliance avec Abraham, son fils et son petit fils. Il n’est donc plus du tout question d’une nouvelle alliance comme s’il ne s’agissait plus de créer un nouveau peuple mais de s’en tenir au seul peuple hébreu même si l’on est en droit de se demander si les autres peuples ne seraient pas précisément issus respectivement d’Adam et de Noé dont on connait les noms des fils, Sem,, Cham et Japhet.
La rencontre de Dieu avec Moïse (Livre de l’Exode) mettrait définitivement fin aux alliances et aux promesses successives , ce qui rendrait vain l’idée d’une « nouvelle alliance » comme le prétendent les Chrétiens avec leur « nouveau testament » (testament signifiant alliance, ici)
Ce serait donc tout à fait délibérément, on s’en doute, que le Livre de la Genése aurait relaté ces alliances successives, sinon il ne s’y référerait point. Ce qui est sous entendu c’est que l’expérience avec la descendance d’abraham est une « troisiéme création », et que le peuple qui en est issu est celui que Dieu adoube alors que les précédents peuples auraient été désavoués, d’une part du fait du Déluge où Dieu passe le relais à Noé et d’autre part en raison d’un événement que nous ignorons et qui aurait remise en question l’alliance noachide, ce qui conduira à une troisiéme et dernière alliance avec Abraham et le « grand peuple » qui en sortira. On notera que ce n’est que dans ce troisiéme cas, qu’il est fait explicitement d’une entité, en l’occurrence « goy » mais qui sera par la suite désignée sous le nom de « Am » (Ayin Mem). C’est ce peuple et non tel ou tel personnage, Moïse y compris, qui sera sauvé par Dieu (Moise n’ayant d’ailleurs pas accés à la Terre Promise) et qui deviendra à travers les générations le véritable partenaire de Dieu.
Là encore, le temps des alliances avec un personnage est définitivement révolu. Désormais c’est un peuple qui devient le héros de l’Histoire et non une personne, et la Shoah aura démontré à quel point c’est bien à un peuple que l’on s’attaque et non à un homme aussi remarquable serait-il.
Certes, les Chrétiens tenteront bien de constituer sur un tel modéle un nouveau peuple, s’articulant autour de l’Eglise, ils se prétendront même le nouvel Israël, ce qui est tout dire.
Mais il nous semble que c’est là une initiative qui force la main à Dieu et qui n’est pas entérinée par lui car comme nous l’avons dit, la troisiéme alliance aura été la bonne et elle n’a plus à être reconsidérée, ce que d’ailleurs les derniers papes ont reconnu en acceptant l’idée que la « promesse » de Dieu au peuple issu d’Abraham n’a pas à être remise en cause. De même qu’il n’y a qu’un seul dieu, il ne doit y avoir qu’un seul peuple reconnu par Dieu.
On peut dire – comme on l’ a laissé entendre plus haut, que les peuples issus d’Adam et de Noé sont des peuples « déchus » comme l’on parle d’anges déchus et qui souhaitent prendre leur revanche (on pense au Livre de Job où Job est mis à l’épreuve par Dieu, à la demande de Satan)
JHB
13 04 16
mardi 12 avril 2016
lundi 11 avril 2016
samedi 9 avril 2016
vendredi 8 avril 2016
jeudi 7 avril 2016
jacques Halbronn L'écrit, interface entre le visuel et le sonore
Le texte comme interface entre le visuel et le sonore
par Jacques Halbronn
On oppose volontiers l’écrit et l’oral mais c’est là une erreur d’optique à notre sens. L’écrit en effet ne s’oppose pas à l’oral mais est l’interface entre le visuel et le sonore, et constitue une entité hybride qui ne reléve qu’à la marge du visuel et qui n’approche le sonore que par un expédient. Il n’en reste pas moins que l’écrit constitue une zone intermédiaire entre deux mondes sensoriels bien distincts et que l’on aurait bien tort de confondre au regard de ce qui ne constitue qu’une intersection entre deux ensembles fort différents en particulier au prisme de la temporalité. L’oeil faut-il le rappeler capte mais aussi émet (cf le regard du taureau dans Carmen)
Pourquoi donc cette fausse dialectique de l’écrit et du sonore? Probablement parce que nous ne percevons plus pleinement le rôle des signaux par lesquels nous communiquons en dehors de la parole et qu’illistrait si bien autrefois la pantomime et son expression cinématographique (le temps du muet, cf The Artist avec Jean Dujardin)
Or, nous accédons au langage non articulé bien avant d’apprendre à parler/ Cela passe par le sourire, le regard, les mimiques, les moues, les grimaces etc etc qui échappent à l’aveugle ou à celui qui vit dans l’obscurité. Ce qui nous renvoie au mythe de la Caverne.
Car à l’inverse dans la Caverne, le son remplace le signe, les oreilles les yeux, la voix le geste.
Et l’on comprend quel sera le rôle de l’écrit pour faire communiquer ces deux mondes, celui de la Caverne et celui qui se situe à l’air libre. L’invention de l’écrit correspond à une tentative de symbiose entre le monde des hommes, hors de la caverne et le monde des femmes, au sein de la caverne. Apprendre à lire à voix haute est le propre des passeurs entre les deux humanités que nous relions au stade androgynal et au stade phallique, la femme de toute évidence quand elle est enceinte ressemblant fort à l’androgyne; d’autant qu’elle n’a plus besoin de l’homme.
Cela dit, il apparait que les femmes tendent à vouloir accéder au monde et aux valeurs des hommes et vice versa/ Les hommes s’évertueront à composer des sérénades – le chanteur de charme, le crooner- tandis que les femmes porteront toutes sortes de parures qui attireront l’oeil des hommes. Mais les femmes ne sont pas vraiment faites pour exister visuellement et l’âge -comme le soulignait Ronsard dans ‘quand vous serez bien vieille et comme le note un Raymond Lulle à propos d’une femme dont la poitrine était abimée par la maladie- ne pardonne guère en dépit des liftings. Quant aux hommes, leur rapport à la parole ne saurait se substituer aux actes et comme on sait cela ne leur sert qu’à appâter les femmes pour passer à un autre niveau de contact.
On a trop souvent tendance à croire que l’écrit est un point de départ alors qu’il n’est qu’un pis aller, un compromis pour communiquer avec celui qui ne capte pas bien les signes du visage et des mains. On a vu récemment cependant des assemblées où les gens s’exprimaient par des gestes codés, sur la Place de la République, au cours de nuits blanches. Inversement, l’on peut penser que l’écrit permet de noter la parole à destination des malentendants, ce qui correspond aussi au langage des signes des sourds muets; L’écrit s’adresserait au départ aux mal voyants et aux mal entendants. Ce serait en vérité un outil, une « machine » faisant d’ailleurs appel à des matériaux non produits par le corps (tablettes d’argile, papyrus etc) à la différence de ce que nous pouvons exprimer spontanément par le geste et par la parole. On parle d’ailleurs de joindre le geste à la parole. Avec l’écrit, incarné par le scribe, l’humanité bascule déjà dans une certaine forme de technologie. Les tables de la loi du Mont Sinai font triompher l’écrit et ce faisant s’adressent à tout le monde puisque l’on peut le rendre accessible aussi bien par la vue que par le son.
Rappelons que le visuel correspond aux arts plastiques et que le sonore correspond à la musique. L’opéra est intermédiaire entre ces deux plans.
On voit donc que le ternaire détermine une sorte de voie médiane. il est comparable à la chauve souris, moitié souris, moitié oiseau.
par Jacques Halbronn
On oppose volontiers l’écrit et l’oral mais c’est là une erreur d’optique à notre sens. L’écrit en effet ne s’oppose pas à l’oral mais est l’interface entre le visuel et le sonore, et constitue une entité hybride qui ne reléve qu’à la marge du visuel et qui n’approche le sonore que par un expédient. Il n’en reste pas moins que l’écrit constitue une zone intermédiaire entre deux mondes sensoriels bien distincts et que l’on aurait bien tort de confondre au regard de ce qui ne constitue qu’une intersection entre deux ensembles fort différents en particulier au prisme de la temporalité. L’oeil faut-il le rappeler capte mais aussi émet (cf le regard du taureau dans Carmen)
Pourquoi donc cette fausse dialectique de l’écrit et du sonore? Probablement parce que nous ne percevons plus pleinement le rôle des signaux par lesquels nous communiquons en dehors de la parole et qu’illistrait si bien autrefois la pantomime et son expression cinématographique (le temps du muet, cf The Artist avec Jean Dujardin)
Or, nous accédons au langage non articulé bien avant d’apprendre à parler/ Cela passe par le sourire, le regard, les mimiques, les moues, les grimaces etc etc qui échappent à l’aveugle ou à celui qui vit dans l’obscurité. Ce qui nous renvoie au mythe de la Caverne.
Car à l’inverse dans la Caverne, le son remplace le signe, les oreilles les yeux, la voix le geste.
Et l’on comprend quel sera le rôle de l’écrit pour faire communiquer ces deux mondes, celui de la Caverne et celui qui se situe à l’air libre. L’invention de l’écrit correspond à une tentative de symbiose entre le monde des hommes, hors de la caverne et le monde des femmes, au sein de la caverne. Apprendre à lire à voix haute est le propre des passeurs entre les deux humanités que nous relions au stade androgynal et au stade phallique, la femme de toute évidence quand elle est enceinte ressemblant fort à l’androgyne; d’autant qu’elle n’a plus besoin de l’homme.
Cela dit, il apparait que les femmes tendent à vouloir accéder au monde et aux valeurs des hommes et vice versa/ Les hommes s’évertueront à composer des sérénades – le chanteur de charme, le crooner- tandis que les femmes porteront toutes sortes de parures qui attireront l’oeil des hommes. Mais les femmes ne sont pas vraiment faites pour exister visuellement et l’âge -comme le soulignait Ronsard dans ‘quand vous serez bien vieille et comme le note un Raymond Lulle à propos d’une femme dont la poitrine était abimée par la maladie- ne pardonne guère en dépit des liftings. Quant aux hommes, leur rapport à la parole ne saurait se substituer aux actes et comme on sait cela ne leur sert qu’à appâter les femmes pour passer à un autre niveau de contact.
On a trop souvent tendance à croire que l’écrit est un point de départ alors qu’il n’est qu’un pis aller, un compromis pour communiquer avec celui qui ne capte pas bien les signes du visage et des mains. On a vu récemment cependant des assemblées où les gens s’exprimaient par des gestes codés, sur la Place de la République, au cours de nuits blanches. Inversement, l’on peut penser que l’écrit permet de noter la parole à destination des malentendants, ce qui correspond aussi au langage des signes des sourds muets; L’écrit s’adresserait au départ aux mal voyants et aux mal entendants. Ce serait en vérité un outil, une « machine » faisant d’ailleurs appel à des matériaux non produits par le corps (tablettes d’argile, papyrus etc) à la différence de ce que nous pouvons exprimer spontanément par le geste et par la parole. On parle d’ailleurs de joindre le geste à la parole. Avec l’écrit, incarné par le scribe, l’humanité bascule déjà dans une certaine forme de technologie. Les tables de la loi du Mont Sinai font triompher l’écrit et ce faisant s’adressent à tout le monde puisque l’on peut le rendre accessible aussi bien par la vue que par le son.
Rappelons que le visuel correspond aux arts plastiques et que le sonore correspond à la musique. L’opéra est intermédiaire entre ces deux plans.
On voit donc que le ternaire détermine une sorte de voie médiane. il est comparable à la chauve souris, moitié souris, moitié oiseau.
mercredi 6 avril 2016
mardi 5 avril 2016
Jacques halbronn Une nouvelle lecture de la devise Liberté Egalité fraternité au prisme de la laïcité
Une nouvelle lecture de la devise Liberté Egalité
Fraternité, au prisme de la laïcité.
Par
Jacques Halbronn
Il nous est apparu que cette devise ne
faisait sens que si elle concernait non pas les rapports entre individus mais
bien entre communautés, ce qui est d’ailleurs au cœur de la question de la
laïcité.
Plus de deux siècles après une telle
formulation, il semble assez évident que
la lecture traditionnelle de cette devise n’est pas appropriée.
Si l’on prend le terme
« liberté », qui ne voit que
cela concerne avant tout celle des groupes et non celle des personnes. Quand on
dit que la liberté a ses limites, il va de soi que le probléme se pose d’abord
au regard des relations entre les communautés bien plutôt qu’entre les
individus.
La question de l’Egalité, on le voit bien
en ce qui concerne les revendications des femmes, n’est pas non plus à considérer comme une
affaire individuelle mais bien comme concernant tel groupe par rapport à tel
autre. Là encore, il est évident que
l’enjeu se situe dans les comparaisons de groupe à groupe et non d’individu à
individu, d’où les statistiques qui sont mises en avant et qui ne font sens que
sur un plan quantitatif.
Quant au troisiéme terme, la Fraternité,
il convient lui aussi de le comprendre,
au regard de l’ordre social, dans une relation entre les différentes entités
qui existent au sein de l’espace français. On est tous embarqués sur le même bateau et
cela doit s’entendre comme le terme Solidarité.
Le rôle de l’Etat est bien de réguler les
relations entre les groupes bien plus qu’entre les personnes. Il est vrai qu’à
un certain moment, il y eut un revirement comme en témoigne la déclaration de
Clermont-Tonnerre : « tout aux Juifs en tant que citoyens, rien en
tant que nation » mais Napoléon l’entendit autrement et établit un
Consistoire qui existe encore de nos jours.
Il semble donc que la devise républicaine ait été infléchie dans un sens hostile
aux corps constitués, au nom d’une idéologie qui ne voulait rien tolérer entre
les citoyens et l’Etat. Mais nous
pensons avoir rétabli le sens premier de la devise et montrer que la théorie de
l’Etat dont elle émane sous entend bel
et bien un espace traversé par diverses structures qu’il s’agit de faire
cohabiter, co-exister.
Il y aurait donc là un retour du refoulé
avec l’urgence d’en revenir à la logique
initiale inhérente à la dite devise.
Cela dit,
il est clair qu’il y a deux siècles, les diverses composantes
constituaient un ensemble bien plus homogéne que de nos jours, du fait de
l’absence de populations originaires du monde islamique. Mais cela ne fait que rendre plus nécessaire une approche
« communautariste » avec un code de bonne conduite – ce en quoi
consiste en fait la devise en question. Cela signifie que chaque
communauté a le droit d’avoir un espace
(réel et virtuel) qui lui soit propre, ce qui précisément limitera d’autant sa
présence dans l’espace commun au minimum tout comme le droit d’entretenir des
relations avec d’autres groupes du même ordre au sein d’autres Etats, tout en
respectant le principe de ne pas porter atteinte à la sensibilité des autres
communautés, du moins dans l’espace public. Rappelons que la « liberté consiste
à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui »
JHB
04 04 16
samedi 2 avril 2016
vendredi 1 avril 2016
Jacques Halbronn L'acte de deviner. Ses implications.
Jacques Halbronn Le malentendu Astronomie Astrologie
Jacques Halbronn La Genése et les trois créations: d'Adam à Abraham
Les trois créations successives au regard du Livre de la Génése (I-XII)
par Jacques Halbronn
Création I
La première création correspond au chapitre I de la Genése mais se poursuit au début du chapitre V lorsqu'il est dit que Dieu créa Adam à son image et qu'Adam créa Seth à sa ressemblance. En ce sens Seth appartiendrait à un cycle plus ancien que celui qui verra naitre Abel et Cain à partir d'un couple.
Il reste que ce Dieu est lui même androgyne, ce qui a du occasionner quelque débat théologique comparable à ceux qui ont concerné au sein du christianisme la nature de Jésus. Quand les Juifs affirment que Dieu est "un" (Ehad), ils n'entendent pas ainsi qu'il n'y a qu'un seul dieu mais que ce dieu est d'un seul tenant. D'ailleurs, dans les Dix Commandements, il n'est pas indiqué que Dieu est "un", cela n'est affirmé que dans le "Shéma Israel", lu à la synagogue le Shabbat sans d'aileurs mention de la liste des Commandements.
Le récit de la première Création comporte d'ailleurs la mention à la fin de chacun des six jours que c'était "bien" (tov") ce qui n'est donc signalé qu'a posteriori. Dieu ne sait pas à l'avance ce qu'il en sera et cela nous prépare donc à de nouveaux cycles de création.?
Création II Ch II -IV
La deuxiéme création est celle où Dieu reconnait qu'Adam est bien seul. Il va donc lui adjoindre un être qui lui servira d'auxiliaire et qui le déchargera des contraintes de l'androgynat, à commencer par celle de devoir porter l'enfant jusqu'à sa naissance.
Le nouvel Adam est évidemment doté d'un phallus, ce dont le premier n'était certianement pas pourvu, ce qui lui permettra de transférer sa semence vers la femme (isha), laquelle est en fait l'androgyne complété par un vagin, venant s''ajouter dans la même zone du corps à l'anus et à l'uterus. La femme actuelle correspond en gros à cet androgyne de la première création. CEla signifie que l'Adam de la première création va désormais servir l'Adam de la deuxiéme création.
Cette deuxiéme création se termine par l'expulsion du Jardin d'Eden et donc par un échec et cela sera donc l'occasion d'une nouvelle Création.
Création III Ch XII
La troisiéme création voit Dieu conclure une alliance avec Abraham en lui annonçant qu'il sera à l'origine d'un grand peuple (Goy gadol) et quand Dieu se présentera à Moise des siècles plus tard, il se dira Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Il s'agit donc là d'un nouveau cycle. Dieu s'inscrit dans la temporalité. Il ne dépend plus d'un seul humain ou de deux mais de tout un peuple, ce qui n"était nullement envisagé lors des deux précédentes créations.
A la lumière d'un tel modéle, il apparait qu'il ne fait guère sens de se référer aux deux précédentes créations devenues en quelque sorte obsolétes.
Par ailleurs, l'idée d'une nouvelle Alliance affirmée par les Chrétiens vient valider notre modéle, ce qui ne signifie nullement que nous entérinions celle-ci.
Le Shabbat correspond à l'évidence à a fin d'un cycle de création mais il doit être suivi d'un nouveau cycle, d'une nouvelle "semaine" et il est regrettable que l'on ne célébre pas comme il se doit l'arrivée d'un nouveau cycle, ce qui aura conduit à ne plus penser l'idée de créations successives, de ne pas situer correctement le passage d'un cycle au suivant.
JHB
01 04 16
par Jacques Halbronn
Création I
La première création correspond au chapitre I de la Genése mais se poursuit au début du chapitre V lorsqu'il est dit que Dieu créa Adam à son image et qu'Adam créa Seth à sa ressemblance. En ce sens Seth appartiendrait à un cycle plus ancien que celui qui verra naitre Abel et Cain à partir d'un couple.
Il reste que ce Dieu est lui même androgyne, ce qui a du occasionner quelque débat théologique comparable à ceux qui ont concerné au sein du christianisme la nature de Jésus. Quand les Juifs affirment que Dieu est "un" (Ehad), ils n'entendent pas ainsi qu'il n'y a qu'un seul dieu mais que ce dieu est d'un seul tenant. D'ailleurs, dans les Dix Commandements, il n'est pas indiqué que Dieu est "un", cela n'est affirmé que dans le "Shéma Israel", lu à la synagogue le Shabbat sans d'aileurs mention de la liste des Commandements.
Le récit de la première Création comporte d'ailleurs la mention à la fin de chacun des six jours que c'était "bien" (tov") ce qui n'est donc signalé qu'a posteriori. Dieu ne sait pas à l'avance ce qu'il en sera et cela nous prépare donc à de nouveaux cycles de création.?
Création II Ch II -IV
La deuxiéme création est celle où Dieu reconnait qu'Adam est bien seul. Il va donc lui adjoindre un être qui lui servira d'auxiliaire et qui le déchargera des contraintes de l'androgynat, à commencer par celle de devoir porter l'enfant jusqu'à sa naissance.
Le nouvel Adam est évidemment doté d'un phallus, ce dont le premier n'était certianement pas pourvu, ce qui lui permettra de transférer sa semence vers la femme (isha), laquelle est en fait l'androgyne complété par un vagin, venant s''ajouter dans la même zone du corps à l'anus et à l'uterus. La femme actuelle correspond en gros à cet androgyne de la première création. CEla signifie que l'Adam de la première création va désormais servir l'Adam de la deuxiéme création.
Cette deuxiéme création se termine par l'expulsion du Jardin d'Eden et donc par un échec et cela sera donc l'occasion d'une nouvelle Création.
Création III Ch XII
La troisiéme création voit Dieu conclure une alliance avec Abraham en lui annonçant qu'il sera à l'origine d'un grand peuple (Goy gadol) et quand Dieu se présentera à Moise des siècles plus tard, il se dira Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Il s'agit donc là d'un nouveau cycle. Dieu s'inscrit dans la temporalité. Il ne dépend plus d'un seul humain ou de deux mais de tout un peuple, ce qui n"était nullement envisagé lors des deux précédentes créations.
A la lumière d'un tel modéle, il apparait qu'il ne fait guère sens de se référer aux deux précédentes créations devenues en quelque sorte obsolétes.
Par ailleurs, l'idée d'une nouvelle Alliance affirmée par les Chrétiens vient valider notre modéle, ce qui ne signifie nullement que nous entérinions celle-ci.
Le Shabbat correspond à l'évidence à a fin d'un cycle de création mais il doit être suivi d'un nouveau cycle, d'une nouvelle "semaine" et il est regrettable que l'on ne célébre pas comme il se doit l'arrivée d'un nouveau cycle, ce qui aura conduit à ne plus penser l'idée de créations successives, de ne pas situer correctement le passage d'un cycle au suivant.
JHB
01 04 16
Inscription à :
Articles (Atom)