mercredi 24 mai 2023

Jacques halbronn Linguistique du français. Diacritiques:apostrophes et accents.

jacques halbronn Linguistique du français: diacritiques: apostrophes et accents. La langue française se distingue par son usage très particulier de signes tels que l’apostrophe et l’accent. Ce phénoméne se situe à l’interface entre l’écrit et l’oral en ce qu’il impacte l’écrit en déterminant une certaine oralité. Cela dit, même quand ces signes diacritiques ne figurent pas, le locuteur n’en sera pas moins à tenir compte des lettre concernées. wikipedia « Un diacritique ou signe diacritique (du grec ancien : διακριτικός / diakritikós, « qui distingue ») est un signe accompagnant une lettre ou un graphème pour en modifier le sens ou la prononciation.En ce qui concerne la lettre ou le graphème, le diacritique peut être placé au-dessus (diacritique suscrit), au-dessous (diacritique souscrit), devant (diacritique prescrit), derrière (diacritique adscrit), dedans ou à travers (diacritique inscrit), ou autour (diacritique circonscrit). Les accents, le tréma et la cédille sont des signes diacritiques ». En hébreu, les voyelles sont assimilées à des diachritiques qui ne figurent pas dans l’écrit courant mais seulement dans les textes sacrés. On notera que l’ordre des lettres dans les alphabets latins et hébreux est assez proche et d’ailleurs la nom même d’alphabet renvoie aux deux premières lettres de l’alphabet hébreu, le aleph et le beth, que l’on retrouve dans l’alphabet grec: alpha, béta. Pour nous, l’apostrophe est à classer parmi les diacritiques. Nous avons déjà traité de la question de l’apostrophe qui vise à guider le locuteur dans le labyrinthe de l’orthophonie du français. Dix consonnes se trouvent ainsi régulièrement affublées de cette marque, indiquant que telle lettre a été occultée, à savoir le « e ». Soit dix consonnes avec apostrophe: c’, d’,j, l », qu’, s’, l, m », n, qu. On traitera ici. d’un autre usage du « e » accentué, portant cette fois un accent ( fort ressemblant à l’apostrophe). C’est ainsi que notre participe passé s’écrivait autrefois avec la finale « ed », le d n’étant pas censé s’entendre au masculin (cf la question de la contraction) à la différence de ce qui se pratique au féminin. L’anglais a gardé cette finale « ed » du fait de son ancien emprunt au français Toute une série de formes, en français, donnent le son « é » en occultant la consonne finale : manger, mangez, manged etc mais elles ne portent pas systématiquement l’accent sur le « ‘e », ce qui constitue une cote mal taillée. Dans le cas de la forme en « ef », on trouve aussi bien les deux orthographes, clé et clef. Nous avons en français plusieurs combinatoires associant le e avec diverses consonnes pour donner le même son ‘é », ce qui génére un grand nombre de fautes d’orthographe où l’on mélange le ez, le er, le es sans parler du cas du « ed » qui a été carrément remplacé par un é. Pour compléter une certaie convergences entre les deux alphabets référes, on notera que les lettres « doubles » (Bagadkaphat) ,tels que décrites dans le Sefer Yetsita: se retrouvent avec l’addition de la lettre « h » : kh, ph, ghe (le g ici correspond au ghimel, en troisiéme position. Quant à l’anglais, il a conservé la forme « th ». En revanche, en hébreu moderne, certaines lettres dites doubles ont perdu leur dualité comme le Beith ou le Daleth. JHB 23 05 23

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