vendredi 13 septembre 2024

jacques halbronn Critique linguistique Les formes négatives en anglais et en français

jacques halbronn Critique linguistique. Les formes négatives en anglais et en français En poursuivant nos travaux dans le champ de la description des langues,(Essai de description du système du français à la lumière des relations interlinguistiques. en ligne sur SCRIBD), nous abordons la question mal formulée jusqu'ici des formes négatives tant en anglais qu'en français. I ANGLAIS On tend à distinguer le cas des auxiliaires et des verbes "ordinaires": Sur le Web "La forme négative(en anglais) se construit différemment selon que le verbe est un auxiliaire (be, have, will, can...) ou un verbe ordinaire.• Si le verbe est un auxiliaire, la négation se construit avec not (ou avec la contraction en -n't), et sans l'auxiliaire 'do/does/did' : She cannot know the truth. Elle ne peut pas savoir la vérité. (Notez bien que les mots 'can' et 'not' ne forment qu'un seul mot dans la construction négative!) I am not ready yet. Je ne suis pas encore prêt. They won't come. Ils ne viendront pas. Les contractions en -n't (isn't, aren't, doesn't, don't, won't, can't...) sont très répandues dans la langue parlée. L'emploi complet du not détaché permet souvent d'accentuer l'idée de négation : Is Bruno home? No, he is NOT (at home). Bruno est-il à la maison? Non, il n'est pas à la maison. • Si le verbe est ordinaire, on emploie l'auxiliaire do/does/did pour introduire la négation : He does not (ou doesn't) play rugby. Il ne joue pas au rugby. They didn't go to the theater yesterday. Ils ne sont pas allés au théâtre hier". Or, il s'agit là d'une description erronée car "do" est à considérer comme un auxiliaire, au même titre que "can" ,"will" etc si ce n'est que l'on aura fini par oublier l'usage de "do" en dehors des formulations négatives et interrogatives. En effet, "do" obéit exactement au même schéma que les dits "auxiliaires", en ce qu'il est suivi de "not" pour son expression négatives. Passage de "I do" à I do not (I don't) comme de I can à I cannot. Mais quel est donc le sens de "I do"? Est ce que do peut être associé à un autre verbe comme dans I can speak, I will speak. On trouve certes un tel alliage comme signe d'insistance. I do think, je pense vraiment, fortement. Mais comment faudrait-il traduire "I don't'think" autrement que par "je ne pense pas"?, ce qui reviendrait à ignorer le sens de "do"? Et comment cette forme "I don't" a-t-elle pu ainsi se généraliser, devenir la norme? That is the question! II Français On nous présente généralement, la formation négative en français comme impliquant l'usage du "pas" en oubliant la forme simple du "ne" comme si, en français, on ne pouvait dire "je ne pense". Peut on sérieusement mettre le "ne" dans le même groupe que "pas" ou "point" ou "rien" ou "personne", "chose" (nothing en anglais)? On connait la chanson d'Edith Piaf, "Non, rien de rien, non je ne regrette rien" illustrant un tel binôme obligé pour la forme négatives du français. Sur le web " - Les adverbes de négation « ne » et « pas » (ou, par ex., « point », « jamais », « guère », « nullement », …) sont des outils pour construire une phrase de forme négative : « J'aime ce film » (forme affirmative) →« Je n'aime pas/point/guère ce film » (forme négative)." Or, on trouve le "ne" sans ses "compléments" comme : "plus que je ne le pensais", "ce n'est que". Ce "ne" ne se suffit-il pas à lui même comme dans la plupart des autres langues à commencer par la famille "latine" Nous proposons donc d'en revenir à un usage simple, sans fioriture, du "ne" ou du n'. Je ne sais et non je ne sais pas. Rappelons que cet usage se voulait "asymptotique", un "presque rien" (Jankelevitch) Pas un chat, entendons pas même un chat comme pas même un "point", pas même un"pas", pas même "une personne" si ce n'est que l'on ne prend pas la peine d'indiquer ce "pas même" qui reste sous entendu. JHB 13 09 24

jacques halbronn Linguistique du français. De la polysémie à l'homophonie

Jacques halbronn Linguistique du français. De la polysémie à l'homophonie La notion de polysémie est bien plus famulière que celle de polyphonie, du moins en linguistisque sinon en musique. Par polysémie, on entend généralement qu'un même mot peut revêtir plusieurs sens, plusieurs acceptions, ce qui dépendrait du contexte. Au locuteur reviendrait la tâche de faire le tri, de donner forme à la matière. En revanche. qu'en est-il de l'homophonie du français? Or, une des principales difficultés de la langue française tiendrait à l'existence d'un tel phénoméne, du au goût "nocturne" propre à cette langue pour les abréviations, les réductions. C'est ainsi que le "ez", le "er", le "ef" seraient rendus, dans bien des cas, de façon identique, à l'oral comme cela fut autrefois le cas pour le "ed" avant que le ne soit remplacé par un "é". Les régles de prononciation du français sont souvent mal décrites et relévent au final d'un certain empirisme, d'une pratique mal sous tendue par des principes bien définis. On passe ainsi de l'infinitif "passer" à "je passerai", où la finale 'er" est "dissoute" du fait qu'elle est suivie d'une voyelle, au futur. Quant aux finales nasales en "n", elles sont dépendantes de ce même critère, on passe ainsi de "bon" à "bonne". JHB 13 09 24

samedi 10 août 2024

jacques halbronn Réflexions sur le mythe de la Caverne.

jacques halbronn Réflexions sur le mythe de la Caverne. Wikipedia "L’allégorie de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans La République. Elle expose en termes imagés les conditions d'accession de l'humain à la connaissance du Bien, au sens métaphysique du terme, ainsi que la transmission de cette connaissance." "L'allégorie met en scène des humains enchaînés et immobilisés dans une caverne. Ils tournent le dos à l'entrée et voient non pas les objets, mais les ombres des objets qui passent devant cette entrée et sont projetées contre le mur. Ils croient voir la réalité, alors qu'ils n'en voient qu'une projection". Dans de précédents écrits, nous avons écrit que la nuit, la perception auditive l'emportait sur la perception visuelle, et par auditif, nous incluions l'écrit, en tant que transposition de l'oral, opposant langage écrit et oral à visuel. Cela recoupe peu ou prou la problématique de la Caverne de Platon mais cela pose certaines questions auxquelles nous n'avions pas encore pleinement répondu, nous a -t-il semblé. Que dire, à ce propos, du premier chapitre de la Genése? בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם. 2 Or la terre n'était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l'abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux. ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר. 3 Dieu dit: "Que la lumière soit!" Et la lumière fut. ד וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-הָאוֹר, כִּי-טוֹב; וַיַּבְדֵּל אֱלֹהִים, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ. 4 Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres. ה וַיִּקְרָא אֱלֹהִים לָאוֹר יוֹם, וְלַחֹשֶׁךְ קָרָא לָיְלָה; וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם אֶחָד. {פ} 5 Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres, il les appela Nuit. Il fut soir, il fut matin, un jour. On voit mal comment le langage aurait pu se former sans passer par le visuel. Ne se trouve-t-on pas ici face à un processus circulaire (l'oeuf et la poule)? Pour revenir à nos travaux sur la dialectique diurne/nocturne, les gens de la caverne disposeraient d'un langage issu du monde diurne mais sans plus pouvoir accéder à un véritable visuel dont ils sont exclus. Le signifiant l'emporte dès lors sur le signifié, dont il est déconnecté. Les gens de la nuit n'ont d'autre issue que de se contenter du signifiant lequel tiendra lieu, ipso facto, de signifié. Or, le signifiant est nécessairement réducteur, simplificateur par rapport au champ du signifié même si parfois il tendrait à le complexifier à outrance du fait d'une inflation, d'une profusion.. Les gens de la Caverne tendraient donc, tout de même, vers une appréhension appauvrie, synonymique et égalitariste du monde par le biais du langage, marqués par un comportement mimétique, nostalgique, d'un autre espace et d'un autre temps. On ne saurait donc être en accord avec le propos liminaire mentionné du Livre de la Genése, ce qui vient confirmer nos doutes quant à l'authenticité de cet ouvrage. ? On peut penser que les Israélites qui auront pris le controle du Pentateuque auront voulu marquer la primauté de la nuit sur le jour, tout comme du puiné sur l'ainé (Jacob -Israel face à Esaû), du colonisé face au colonisateur. JHB 10 08 24

jacques halbronn Linguistique. Apport de l'anglais à la restitution de la bonne prononciation du français

jacques halbronn Linguistique Apport de l'anglais à la restitution de la bonne prononciation du français. Nous avons pu déjà observer et faire observer que les codes de prononciation de la langue française ne sont plus respectés rigoureusement et que l'anglais, de par ses emprunts au français peut tout à fait nous aider à rétablir une pratique correcte à laquelle il a droit de par son statut remarquable. En effet, si l'anglais emprunte au français écrit, il lui arrive d'emprunter également au français oral. Il convient donc de cumuler ces deux cas de figure. Nous avons insisté, dans de précédents textes, sur la dialectique visant à constituer parallélement des séquences de consonnes et des séquences de voyelles. Cela implique que dans certains cas, les consonnes sont abolies à l'oral et dans d'autres, les voyelles sont "sautées" à l'oral, le français ne pouvant être appréhendé correctement que sous cet angle duel à la différence des langues "ordinaires"., si l'on admet que le français est doté d'une aura toute particulière. On reviendra ici sur l'élimination des sons consonantiques en français, régle qui n'est respectée de nos jours que fort partiellement. La régle veut qu'une consonne finale ne doit pas s'entendre dès lors qu'elle n'est pas suivie d'une voyelles. Le cas du pluriel français est particulièrement marquant: la prononciation du 's" comme marqueur du pluriel n'est plus respectée qu'en cas de "liaison" : Allons enfants", le premier "s" se prononce parce que suivi de "enfants, alors que le second 's" ne se prononce pas. Si l'on prend, par exemple, le verbe "manger", on ne doit pas entendre le "r" final si ce n'est que le futur "je mangerai", est nécessairement impacté par le "r" puisque le r n'est plus en position terminale. Si l'on trouve en français actuelle une application de cette régle de la consonne finale muette, comme pour l'infinitif des verbes de la première conjugaison en "er", comme pour "'manger", la régle n'est plus de mise pour actif - qui n'a pas à être traité comme le féminin "active", on l'aura compris. Nous indiquions plus haut que tantôt l'anglais emprunte du français écrit et tantôt du français oral. C'est ainsi que le participe passé de la première conugaison comportait une finale en "ed" que l'anglais a repris mais en la prononçant, à la différence de la régle posée plus haut, ce qui ne vaut pas pour le féminin : il faudrait dire : manged, prononcé mangé au masculin et mangede, prononcé 'mangède au féminin; Mais le français aura par la suite aligné l'écrit sur l'oral, d'où la forme "mangé", l'accent se substituant au "d". Signalons la prononciation de 'respect" sans les consonnes finales alors que l'anglais rend les consonnes "ct" à l'oral; En revanche, on dira "respecter", respectable et l'on écrira "projet" alignant l'écrit sur l'oral. Dans le cas de la deuxiéme conjugaison de français, si l'on trouve "dire" "écrire", et "dit", "écrit" on a aussi "finir", qui constitue une anomalie, probablement sous l'influence du futur "finirai". On voit bien ici que le participe passé du français devrait impérativement à l'écrit se terminer par un consonne, d ou t, que l'on retrouve en italien (finito/a) et en espagnol (comido/a) etc Nous voudrions, à présent, partir de la prononciation française de " Juif" et "juifs" par opposition à "juive(s) En anglais, Juif se rend par "Jew", donc sans le f final. Cela tient, selon nous, à la non- prononciation du "f" final, comme dans "clef". On devrait donc dire "le peuple jui(f)" sans que l'on ait entendre le f" du moins au masculin alors que "juive" est tout à fait approprié. Rappelons que le "puits" en français ne produit pas à l'oral les consonnes finales. (il suit, conduit etc alors qu'on a suite, conduite) D'une façon générale, nous avons établi que le féminin français est plus long que son masculin à l'oral; 'français/française) JHB 10 08 24

lundi 3 juin 2024

Jacques halbronn Linguistique. La phonologie doit primer sur la lexicologie; Le creuset du français

jacques halbronn Linguistique. La phonologie doit primer sur la lexicologie. Le creuser du français Selon nous, le lexique n'est pas central pour une langue dans la mesure où celui-ci est structuré, façonné, formaté, par un modéle morpho-phonologique. Cela change singulièrement notre approche des langues en mettant l'accent sur l'oral par rapport à l'écrit. Pour nous, on distinguera les langues gazeuses, sans colonne vertébrale, attrape tout, correspondant à un état "basique" et la langue vouée à les structurer , à les formater à l'instar de la langue française. Beaucoup d'emprunts ont été effectués par rapport au français mais de façon superficielle et partielle, en dépit du bon sens; Emprunt lexicaux, ponctuels, mais sans maitriser son mode d'emploi; Autrement dit, le lexique est forgé par une méthode, par un creuset. A la limite, n'importe quel matériau linguistique peut faire l'affaire puisqu'il sera dûment transmuté, transfiguré. Il y a la lettre et il y a l'esprit. La langue maitresse est dotée d'un savoir faire, d'une 'touche" et pourra dompter n'importe quel matériau en lui conférant, après coup, un certain air de famille; Il importe donc de comprendre que pour nous la langue française telle que nous la connaissons n'est qu'un avatar et ce qui compte c'est d'en décrire la structure fondamentale par delà un lexique donné. On ne saurait donc la classer parmi telle ou telle famille de langue car certaines similitudes sont trompeuses et ne correspondent pas pour autant au même schéma structurel que le français. JHB 02 06 24

mercredi 29 mai 2024

défense et illustration de la langue française par Jacques halbronn

jacques halbronn Défense et illustration de la langue française. Assumer sa supériorité. Pour vraiment apprécier la force, la puissance,la place d'une langue, encore faut-il user des bons critères, observer sous le bon angle. Cela signifie que la question n'est pas celle du nombre de ses locuteurs, à l'instant T ni même une ancienneté attestée. Pour nous, le bon critère reléve de l'ergonomie et d"une approche anthropolinguistique. Cela fait plus de 40 ans que nous nous sommes attelés à ce dossier (Lille III, Paris V, Paris VII-VIII) et nous n'avons, pensons-nous, trouvé la "solution" que récemment quand nous avons abordé la relation de l'écrit et de l'oral en dépassant la seule affaire de l'emprunt au français. Au fond, qu'est ce qui fascinait dans cette langue? On aurait pu penser que c'était son lexique qui expliquerait à quel point le français avait pu et su pénétrer au sein de diverses langues, ce qui lui conférait de facto un statut de 'mâle dominant". Mais la vraie réponse n"était pas celle- là. Elle se situait dans le "message" qu'elle véhiculait. Non pas le message exotérique mais ésotérique, non pas celui qu'en tant que langue, elle était, comme tout autre, amenée à véhiculer, et qui pouvait dépendre du bon vouloir de son usager mais bien celui, sous-jacent, de ses "entrailles". Une langue, selon nous, se caractérise par la gestion, l'économie de ses marqueurs de genre, de nombre, notamment et cela se situe avant tout dans le traitement oral de l'écrit. Or, la question de l'oralité peut sembler à beaucoup hors de portée en dépit des avancées de la "phonologie". Pourtant, on trouve quelques traces de diphtongaison avec le "Ein" qui est une négation (Ein Sof, l'Infini) mais qui ne se prononce pas correctement, plus à l'allemande qu'à la française. Wikipedia "La phonologie ou phonémique est la branche de la linguistique qui étudie l'organisation des sons du langage au sein des différentes langues naturelles. Elle est complémentaire de la phonétique, qui s'intéresse à ces sons eux-mêmes, indépendamment de leur emploi. La phonétique s’intéresse aux sons en tant qu’unités acoustiques produites par un mécanisme physiologique (phones) ; la phonologie, aux sons en tant qu’éléments d’un système (phonèmes)". Nous avons proposé d'aborder ces questions sous l'angle du ternaire et de l'alternance des signaux brefs et long, avec le passage du long au bref puis d'un retour cyclique vers le long. C'est dire que les langues sont, depuis fort longtemps, porteuses du "morse". lequel n'aura fait que révéler une pratique millénaire: Sur le web " Le code morse, est un système permettant de coder un texte par des impulsions courtes et longues. Il s'agit de l'ancêtre des premiers codes de télécommunication" Or, selon nous, le français est une des rares langues-sinon la seule- à avoir su préserver son intégrité au cours des âges, par delà les questions proprément lexicales. On nous objectera que l'oral n'aura fait que très récemment l'objet d'enregistrements à moins que l'écrit en ait suffisamment gardé la trace. Eh bien , nous pensons que par le biais du français, l'on est en mesure d'accéder à une langue matricielle unique articulée sur l'alternance des signaux. Sur une base ternaire et donc cyclique, on passerait du féminin long au masculin court pour retrouver du long au pluriel et pour les dérivés, les substantifs. Un obstacle se présente, lorsque l'on aura voulu aligner l'écrit sur l'oral au lieu de tenir compte du genre du sujet par le biais de l'article (défini ou indéfini) et du pronom personnel ou possessif. C'est ainsi qu'en français, on aura utilisé l'accent sur le "e" pour éviter une prononciation indue de la consonne finale, laquelle est propre au féminin; Autrement dit, l'écrit se prononcera différemment selon le contexte sans avoir à subir de changement formel, ce qui reléve d'une morphosémantique. Par exemple, l'écrit "grand" devait se prononcer sous une forme longue avec la prononciation du d et sous une forme courte, avec sa non-prononciation, selon les préfixes et non selon les suffixes Il est grand, Elle est grand sans besoin d'ajouter un "e" au féminin. Et de toute façon, on passe du féminin au masculin et non l'inverse comme cela est généralement enseigné. En tout état de cause, le troisiéme temps, en français, rétablit la consonne finale. Prenons le cas du participe passé de la première conjugaison en "é", à la place du "ed". Evacued devenu Evacué retrouve sa consonne dentale avec "évacuation" et adored devenu adoré retrouve la dentale avec "adoration", répeted et répétition, détermined et détermination et ainsi de suite. Il faut comprendre que l'écrit est porteur de sa prononciation, si l' on trouve un "n" après une voyelle, c'est le signe d'une diphtongaison potentielle à réaliser. Or, le français est une des rares langues à savoir encore réaliser une telle fonction laquelle joue un rôle majeur dans le processus d'abréviation au masculin, le féminin n'y étant pas assujetti. Dès lors que cette fonction n'est pas opérationnelle, c'est le marqueur de genre qui est affecté. On pense à l'allemand dont l'article indéfini "ein" (eine au féminin) n'est plus diphtongué à la différence du "un" par rapport à "une" en français. Dans bien des cas, le "n" est indiqué par un tildé (comme dans le français du XVIe siècle), d'où des formes tronquées, le "non" devenant "no" en italien, en espagnol, en anglais, tandis qu'en allemand la forme "nein" n'est pas diphtonguée en dépit de l'écrit En fait, l'important est de maintenir l'alternance et l'équilibre entre consonnes et voyelles, avec tantôt une prédominance des unes, tantôt des autres. Faute de quoi, on bascule dans le syllabisme avec un mélange des deux qui correspond au "centre" politiquement. Le non respect des diphtongues crée un déséquilibre aux dépens de la sonorité masculine, associée aux voyelles, bien moins nombreuses que les consonnes; Si l'on prend le cas de l'hébreu moderne, le "sheva" facilite le regroupement des consonnes mais il n'y a pas de contrepartie pour ce qui est de celui des voyelles, du fait justement de l'absence de diphtongues.. L'emprunt au français aura certes introduit une masse de mots français dans diverses langues et tout particulièrement en anglais, mais sans le mode d'emploi, ce qui aura conduit à affirmer qu'en anglais, on ne marquait pas le genre! JHB 29 05 24

jacques halbronn Linguistique .La question de la prononciation des l...

vendredi 17 mai 2024

jacques halbronn Lingistique Les deux conjugaisons du verbe en français Le ER et le IR.

jacques halbronn Linguistique . Les deux conjugaisons du verbe en français, le ER et le IR. Il existe bel et bien une dualité majeure en français au prisme de ces deux "familles" de verbe, l'une, la première, privilégiant le champ des voyelles et l'autre celui des consonnes. On abordera la question à propos de l'infinitif, du passé composé et du futur. Le contraste est frappant. Dans le cas de la seconde conjugaison - prenons le cas d'écrire- on a écrire, écrit et écrirai. et dans le cas de la première on a manger, mangé, mangerai La situation du "R" n'est pas du tout la même dans les deux cas puisque dans le second, le R final ne se prononce pas à l'infinitif (mangerai, manger) Bien plus, au participe passé, la forme ancienne en "ed" est rendues par un e accentué (mangé.manged). avec disparition à l'oral du son "d" ainsi qu'à l'écrit, où la forme "ed" devient "é" au masculin et 'ée", au féminin. En revanche, pour le second type, rien de tel et les consonnes ne sont pas affectées. le Participe passé sera "écrit" au masculin et "écrite" au féminin. En ce qui concerne le participe présent, la différence est également manifeste pour certains verbes en "IR': finir. finissant, maudire/maudissant, pour la seconde conjugaison et manger, mangeant, sans la forme en "iss".(rendue en anglais par ish, blémir/blémissant, blemish (anglais), vernir, vernissant, vernish (anglais) Nous ne pensons pas qu'une telle dualité dans le traitement d'un certaine nombre de verbes soit le fait du hasard mais que cela est sous tendu bel et bien par une dialectique voyelles/consonnes tout à fait délibérée!. JHB 17 05 24

jacques halbronn Sociolinguistique De l'abus du pronom personnel : le ...

lundi 13 mai 2024

jacques halbronn Linguistique Le modéle cyclique ternaire :long, bref, long. Féminin masculin- pluriel

jacques halbronn Linguistique Le modéle cyclique ternaire: long-bref-long, féminin-masculin-pluriel. Pour nous, la grammaire obéit à une logique cyclique, donc circulaire Dans notre modéle ternaire, on passe du féminin -long- au masculin- abrégé- puis au pluriel (ou à un dérivé) - long. Exemple: grande,gran (d), grandement . constante, constan (t), constamment. Dans le cas de national, on commencera par le féminin "nationale" puis on passera au masculiin où la L final est occulté: nationa(l) en trosiéme position, celle du pluriel : nationaux Se pose la question du marqueur de genre dans la conugaison. Les formes "Je mange", "tu manges" ne précisent pas (ou plus) le genre du locuteur ou de l'interlocuteur. En revanche, le verbe être associé à un participe verbal marque le genre sauf dans le cas du participe passé de la conjugaison du premier groupe (aimée/aimé au lieu de aiméde/aime(d). On peut dire je suis aimant, aimante mais j'aime, en revanche ne l'indique pas, et cela vaut aussi pour le pronom personnel de la première et deuxiéme personne du singulier et du pluriel , alors que la troisiéme personne distingue entre il et elle, ils et elles. Rappelons que pour nous, contrairement à l'enseignement ordinaire du français, on ne passe pas du masculin au féminin mais bien du féminin au masculin, ce qui sous tend notre modéle circulaire.

vendredi 3 mai 2024

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jeudi 2 mai 2024

jacques halbronn Linguistique . La dimension matricielle de l'écrit

jacques halbronn Linguistique La dimension matricielle de l'écrit; Le français a cela de commun avec les langues sémitiques qu'il confère à l'écrit une certaine polyvalence. Autrement dit, le même écrit est susceptible de produire prononciations, ce qui confère à l'écrit une dimension matricielle. Cela dit, il est devenu difficile de s'apercevoir de l'existence d'un tel phénoméne en raison d'aménagements ultérieurs qui auront tenté d'aligner l'écrit sur l'oral, ce qui constitue un contre sens patent, comme une inversion comme celle consistant à affirmer que le féminin se construit à partir du masculin alors que c'est tout le contraire. Prenons le cas de l'adjectif "grand", il n'est nullement nécessaire de mettre un "e" après le "d" dans la mesure où c'est le sujet qui est déterminant; On devrait donc avoir il ou elle est grand et prononcer ou non le"d" de grand, selon les cas. Il est redondant de placer un "e" dès lors que la régle est connue; Voilà donc un exemple significatif d'un écrit pouvant être lu différemment selon le contexte, ce qui vaut aussi pour les "liaisons". JHB 04 05 24

Jacques halbronn. Linguistique. Langues consonantiques féminine vetsus langues vocaliques, masculine; Les lettres chuintantes du français

jacques halbronn Linguistique Langues consonantiques féminines versus langues vocaliques, masculines. Les lettres chuintantes du françaais La langue française est une des rares langues qui ait su conserver phonologiquement son registre vocalique alors que les langues que nous pratiquons sont surtout axées sur le registre consonantique. En ce sens, il y aurait bien des langues "masculines" parce que vocaliques face à un pluralité de langues "féminines" parce que consonantiques. Il y a eu certainement une déperdition si l'on en juge par les potentialités offertes par leurs écris respectifs. C'est ainsi que l'allemand a beau voir la forme "ein", il ne sait plus la gérer dans un sens vocalique puisqu'il prononce le "n" final et est incapable de diphtonguer une telle tournure, pas plus que son "nein" qui fait pendant au "non" du français; Quant à l'hébreu moderne, on ne trouve point de combinatoire des voyelles alors qu'il abonde en associations de consonnes: La domination du français pourrait s'expliquer par une certaine répartition des rôles, le français assumant le rôle du mâle pénétrant dans le corps de langues femelles; Abordons à présent une autre particularité du français à savoir les lettres "chuintantes". Louis-Jean CALVET écrit à leur sujet: "On appelle consonnes chuintantes des fricatives dont le point d'articulation est compris entre les alvéoles et le début du palais (de postalvéolaire à prépalatal) : la sourde, [∫], apparaît en français à l'initiale de chat, et la sonore, [ž], à l'initiale de jeu.." Il semble bien que l'apprentissage de l'anglais ne comporte pas l'accès aux chuintantes du français auquel il aura pourtant si massivement emprunté, au cours des siècles; Face à l'écrit qui voudrait l'usage d''un "ch" et d'un "j", il les fait précéder d'une " dentale", ce qui donne au lieu de chat, cat, au lieu roche, rock; au lieu de joie, "Djoye', au lieu de "Jésus" Djesus, James; Djames etc Cela n'apparait pas nécessairement à l'écrit mais la prononciation à l'oral fera la différence. On a ainsi: chance, charm rendus "tchance", "tcharm" à l'oral. En ce qui concerne le cas de l'hébreu, l'on note que le français a "Jérusalem" alors que l'hébreu prononce "Yéroushalayim, ou encore Jonas face à Yona; Le J devient un Y. Ce qui pose la question de la lettre Yod, qui devrait être traitée comme un "J" On a ainsi Yérémyahou pour Jérémie: En revanche l'hébreu rend bien le son "che" comme pour Shalom (Shlomo pour Salomon), Shnaym (deux), Asher etc JHB 02 05 24

Jacques halbronn Une révolution dans l'enseignement du français langue...

jacques halbronn Linguistique Le génie du français est la dualité cycl...

dimanche 28 avril 2024

Jacques Halbronn Linguistique. Pathologie de l'hébreu moderne. Le tildé et le shva

jacques halbronn Linguistique Pathologie de l'hébreu moderne. Le tildé et le shva Nous avons longtemps fait fausse route à propos des marqueurs de genre de l'hébreu. Cela tient au fait que l'hébreu est syncrétique et reléve de procédés successifs. C'est ainsi que la finale en "a" ne correspond pas à la structure première de cette langue, il s'agit d'un emprunt morphologique à d'autres langues : on pense notamment à des langues latines comme l'italien ou l'espagnol. On ne devrait pas dire at et Ata mais Ant pour le masculin (avec diphtongue) et A-nt pour le féminin L'arabe nous rappelle l'existence du 'ant" pour la deuxiéme personne du singulier comme du pluriel. Ce qui conduit à supposer l'existence d'une diphtongue pouvant se faire ou se défaire, alternativement. L'hébreu aura perdu en route ce "n", qui correspond à un "tildé". انتَ » que l’on peut écrire “anta” en phonétique et qui se traduit par « toi » pour le masculin. « انتِ » que l’on peut écrire “anti” en phonétique et qui se traduit par « toi » pour le féminin. « انتما » que l’on peut écrire “antuma” en phonétique et qui se traduit par « vous deux » pour le masculin et le féminin. « انتم » que l’on peut écrire “antum” en phonétique et qui se traduit par « vous » pour le masculin. «انتن » que l’on peut écrire “antunna” en phonétique et qui se traduit par « vous » pour le féminin. L'arabe dialectal tunisien que nous avons appris à pratiquer en 1973 est capable de connecter les consonnes entre elles sans l'aide de voyelles, ce qui lui permet de respecter la "musique" du féminin alors que l'hébreu n'y parvient plus. En revanche, le français a gardé le sens du "sheva" à l'oral, en pratiquant volontiers le choc des consonnes tout comme il a également réussi à gérer la musique des voyelles en respectant à l'oral la diphtongaison. L'inverse du tildé est le sheva, qui élimine la voyelle alors que le tildé l'amplifie. Le "shva" sert à relier directement les consonnes entre elle alors que le tildé renforce le registre opposé, celui des sons "vocaliques". Autrement dit, à l'origine,l'hébreu marquait le genre en passant d'une domination des consonnes à une domination des voyelles. L'arrivée du marqueur féminin en "a" est venue perturber cette dialectique. On retrouve un cas du même ordre en allemand avec le passage de eine à ein (de une à un); avec une prononciation du e final au féminin alors que le "e" sert à renforcer la consonne et non à servir de voyelle, le fémin étant à domination consonantique. Mais comme l'allemand a perdu l'usage de la diphtongue, il ne réalise plus celle du "ein", voué à la diphtongaison de par la présence du "n" et n'élimine pas le son consonantique "n". JHB 29 04 24

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samedi 27 avril 2024

jacques halbronn La méthodologie de ses "Mathématiques Divinatoires" 1983

jacques halbronn La méthodologie de ses "Mathématiques Divinatoires" -1983 Cela fait une quarantaine d'années que nous publiâmes ces "Mathématiques Divinatoires", titre étrange au demeurant, explicité par aucun sous titre ni même une quatriéme de couverture. L'ouvrage n'en est pas moins, à ce jour, largement répértorié sur Google. Il comporte une préface de Jean Charles Pichon en date de 1980. On s'intéressera à notre "Introduction", sous titrée " La science divinatoire" et que l'on pourrait comparer à une autre introduction parue trois ans plus tard intitulée "La pensée astrologique" (in réédition de l' Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin, Ed Artefact). Ce terme de "mathématiques" pose une problématique et débouche sur une méthodologie. D'emblée, d'ailleurs, nous parlons de "systémes divinatoires" et nous indiquons que l'on n'a pas à trancher quant à leur valeur par le biais d'applications pratiques. C'est là tout un programme. Nous citons Robert Jaulin pour ce qui est de la géomancie. Par la suite, dans le cadre de l'ethnométhodologie d'Harold Garfinkel (cf notre DESS Le milieu astrologique, ses structures et ses membres, avec Yves Lecerf de 1995, à Paris VIII), nous rencontrerons la notion d'ethno-savoir (cf notre article sur le web; Ethno-savoir et divination UNE APPROCHE LINGUISTIQUE ET ETHNOGRAPHIQUE DE LA DIVINATION A l'époque, dans ces années 80, nous étions engagés dans un cadre universitaire ( Lille III et Paris V Descartes) dans des travaux de linguistique et notamment à propos de la corruption des dispositifs, liés à l'emprunt, à la transmission et nous intitulâmes un de nos mémoires "Linguistique de l'erreur et épistémologie populaire". Nous traitions de la pathologie des épistémés. Entreprise de démystification, écrivions nous dans nos M.D. (p. 15) On pourrait parler d'un "pari", à savoir que par delà le caractère assez confus et épars des traditions, il y aurait un tableau d'un seul tenant, à l'instar d'un puzzle. A nous de restituer, de reconstituer un tel tableau, de démontrer son existence au prisme d'une mathématique, ce qui ravalait la pratique à une application bien plus qu'à une observation empirique sans appel revendiquée par les praticiens se targuant d'être des fils d'une expérience accumulée. La question qui se pose est celle de la détection de l'erreur. Il semble qu'il faille un talent particulier pour la mettre en évidence au sein d'un systéme si tant que celui-ci existe bel et bien; Car s'il n'y a pas systéme, il n'y a pas preuve de l'erreur. Cercle vicieux! Le praticien ou le locuteur peuvent véhiculer indéfiniment des techniques et plus celles-ci seront opaques, plus ils auront de mérite à les faire "marcher" Une trop belle ergonomie ne met pas en valeur l'opérateur car cela mettrait le savoir" à la portée de tous". Une astrologie trop transparente dans sa formulation serait quelque part contre-productive, génératrice de chomage comme dans le cas de la disparition des chauffeurs avec la démocratisation de la machine et cela vaut pour la machine à écrire et l'ordinateur aux dépens des sténo-dactylos! En ce qui concerne les langues, un de nos terrains d'investigation préférés, il y a évidemment de la résistance face à toute tentative de reconstitution de leurs fonctionnements. D'aucuns n'hésiteront pas à soutenir que tous ces savoirs sont le fruit d'évolutions et non de corruptions et qu'il n'y aurait aucune bonne raison de les réformer, c'est à dire de restituer leur "forme" première. C'est pourquoi nous avons développé la notion d'anthropolinguistique, c'est à dire l'idée selon laquelle nos sociétés ont beaucoup à apprendre de la connaissance de ces plans originels dès lors qu'ils nous donneraient la clef de leurs fonctionnements, ce qui n'est pas rien: Un savoir corrompu corrompt. Une langue incohérente abrutit, est toxique pour le cerveau. JHB 27 04 24

jacques Halbronn Linguistique Le français "autre" a généré en anglai...

vendredi 19 avril 2024

jacques halbronn La méthode du puzzle linguistique : recoller les morceaux

jacques halbronn La méthode du puzzle linguistique : recoller les morceaux La connaissance d'un certain nombre de langues nous permet de reconstituer un état antérieur dont les éléments se sont éparpillés mais cela vaut aussi pour décloisonner telle ou telle langue. C'est ainsi que nous connecterons d'une part le français et l'anglais -mais pas seulement- au prisme du passage de l'écrit à l'oral mais aussi au sein même du français l'indicatif et le subjonctif, le premièr (type manger) et le second "groupe" (type écrire) mettant ainsi fin à divers cloisonnements qui tiennent plus à la diachronie qu'à la synchronie I les marqueurs de genre pour les participes et les adjectifs II le subjonctif complément de l'indicatif. Si l'on compare les deux groupes de verbes en français, on note que le second groupe aura conservé la consonne finale des participes passés (écrit) alors que le premier aura opté pour le e accentué se substituant à la consonne finale : j'ai mangé versus j'ai écrit, ce qui donne au féminin mangée et écrite. Cette forme "mangée" aura succédé à 'manged/e et dans ce cas les deux groupes se retrouvent sur la même longueur d'ondes. Mais le probléme du premier groupe ne se limite pas à ce traitement malheureux du féminin du participé passé - alors que pour le participe présent en "ant" son traitement est équivalent pour les deux groupes :saignant/e; finissant/finissante. En effet, le premier groupe ne marque pas de différence entre l'indicatif présent et le subjonctif présent: je mange, que je mange alors que le second groupe distingue nettement les deux formes: j'écris, que j'écrive, je sors, que je sorte etc Notamment, l'on relévera que le présent singulier du premier groupe ne distingue pas les genres, je chante M et F. En fait, le subjonctif pourrait être considéré comme une forme féminin en ce qu'il est plus long que l'indicatif - critère que nous avons déjà exposé ailleurs- (que) j'écrive est plus long que j'écris, (que) Je suive, plus long que je suis etc On pourrait donc décider d'utiliser "j'écrive" comme le féminin de j'écris, à l'indicatif tout comme "je sorte" comme le féminin "je sors". II les marqueurs de genre pour le participe "futur" en "ble" Nous appelons participe futur, un participe du troisiéme type que nous plaçons vis à vis de signifiant et signifié en tant que "signifiable", condition préalable. On observe que ce "participe futur" ne marque pas le genre à l'oral du français actuel. Or, l'anglais apporterait ici une solution en ce qu'il prononce "possible" , écrit à l'identique, comme étant "possibele", ce qui est plus long surtout si l'on s'en tient à la prononciation contractée à la française "possibl''/ Autrement dit, toutes les formes en "ble" seraient prononcée pour le féminin à l'anglaise et pour le masculin à la française. On retrouve d'ailleurs, selon le modéle ternaire (long/bref/long) exposé ailleurs, le substantif : possibilité, la forme courte étant encadrée par deux formes longues JHB 19 04 24

jacqiues Halbronn Café PhiloMacdo avec Philippe, Serge, Majoud etc Le O...

jacques Halbronn Caf&philoMacdo avec Majoud, Serge etc .Le participe f...

Jacques halbronn Linguistique L'anglais est tributaire de la diachro...

vendredi 5 avril 2024

jacques halbronn Linguistique LA régle des ttrois temps modifie l'ordre de formation du lexique enseignée

jacques halbronn Linguistique La régle des trois temps modifie l'ordre de formation du lexique/ Nous avons montré que la langue se construit en 3 stades: un long, un bref, un long. Cela peut se faire au niveau du verbe ou à celui de l'adjectif. I Le verbe je parlerai, le parler, le parlement. Gouvernera, gouverner,gouvernement Classerai, classer, classement etc II L'adjectif Grande, grand, grandement Constante, constant, constamment. Plaisante, plaisant, plaisamment. Observations : VERBES au futur, la marque de la personne est suffixée parler-ai, parler-as . L'usage du pronom personnel en position préfixal est donc redondant. ADJECTIFS PARTICIPES Le féminin est plus long en tant qu'adjectif que le masculin, donc il correspond au Premier stade; Avec l'usage de l'accent, la finale "ed" a disparu, ce qui ne permet pas de marquer nettement le passage d'un stade à l'autre: mangée et mangé alors qu'initialement, c'était mangede et mange(d). Dans un cas, on prononce le d, dans l'autre, il s'écrit mais ne se prononce pas. En hébreu, le ternaire suit le processus suivant, ADJECTIF féminin guedola, masculin gadol, plurel guedolim . On ne prononcera pas le sheva et cela donnera: gdola, gadol, gdolim VERBE ; il dépend du pronom personnel comme en français et se place en position suffixale pour le passé: ahavti, ahavt avec le probléme d'une inversion At désgnant actuellement le féminin et Ata le masculin alors que A est plus court que Ata. En revanche, au futur, la personne est indiquée au préfixe à la différence du passé comme on le voit pour le Dix Commandements. Ici, le féminin au futur est marqué par la finale en "i" Takhhevi, tu pensera, s'adressant à une femme. Dans le cas de la sculpture, on a un bloc au premier stade, une forme ciselée au deuxiéme stade et une forme peinte au troisiéme stade, c'est à dire un ajout. Autrefois, la pierre taillée était peinte -(ex la cathédrale de Poitiers) JHB 05 04 24

jeudi 4 avril 2024

jaques halbronn Linguistique A propos du "sheva" de l'hébreu et du "e" français

acques halbronn Linguistique à propos du "sheva" de l"hébreu et du "e" français. Il importe de comprendre que la fonction du sheva est d'une part d'alléger une expression quand celle-ci est prolongée et de l'autre de combiner des consonnes entre elles de façon à constituer une séquence consonantique faisant pendant à une consonne "vocalique" (voyelles). Et cela vaut pour le e du français. Autrement dit, ces formes ne doivent jamais se prononcer mais impacter, en revanche, la prononciation des autres lettres. D'aucuns soutiennent que le fait de ne pas prononcer le sheva ou le appartient à la pratique populaire par opposition à une doxa savante. .https://www.masteryourfrench.com/fr/prononciation/e-muet/ Nous dirons donc que dès que l'on ajoute ici, il faut soustraire là; Grande devient grand et dans un troisième temps, grand'ment; étrange donnera étrang'ment etc. En hébreu, l'ajout d'un marqueur féminin ou pluriel devrait automatquement produire un allégement en amont: gadol (grand) doit donner gdola (grande) et gdolim (grands) ou si l'on préfére gdola doit donner gadol du fait de la suppression de la voyelle finale et gdolim du fait du marqueur de nombre ajoute, selon notre modéle ternaire (à trois temps): long-bref-long; En ce qui concerne l'infinitif de l'hébreu, la forme "likh'tov" (écrire) comportera un sheva muet (marqué ici par une apostrophe) et à l'indicatif Kotev, donc antérieur à l'infinitif puisque ce dernier ne comporte pas de contraction, laquelle est toujours la marque d'un second stade, caractérisé par une abréviation marquée par le sheva ou le "e"; JHB 04 04 24

dimanche 18 février 2024

jacques halbronn Sociolinguistique La langue français génére une certaine schiziphrénie chez les francophones

Jacques halbronn Sociolinguistique La langue française génére une certaine schizophrénie chez les francophones Notre étude du français nous aura donné l'occasion de diagnostiquer une certaine tendance schizophrénique chez les locuteurs francophones: Cela tient à une complexe dialectique de l'oral et de l'écrit dans cette langue; Entendons par là que ces deux plans semblent fonctionner distinctement, différemment, l'un de l'autre . C'est ainsi que le même locuteur ne parlera pas le même français quand il lit un texte à voix haute et quand il s'exprime spontanément sans support écrit. L'enseignement du français est en partie responsable d'un tel état de toxicité d'où l'existence d'un hiatus entre français "parlé" et français "lu" . On peut ainsi noter que la même phrase lue et "orale" sonnera autrement. Tout se passe comme s'il y avait un niveau "surconscient" qui serait "scolaire" et un niveau subconscient lié à l'immersion sociale dès le plus jeune âge. Ces deux niveaux s'ignoreraient mutuellement et le locuteur fonctionnerait ainsi alternativement dans l'un et l'autre des registres. Il est ainsi très difficile pour un lecteur de produire les mêmes sonorités selon qu'il est placé ou non devant un même texte et c'est en cela que nous pouvons parler d'un état schizophrénique fort répandu chez les francophones non-analphabétes . D'un autre côté, l'oralité n'a-t-elle pas besoin du référentiel écrit pour s'organiser, s'articuler? La seule solution semble être de décrire correctement le traitement de l'écrit, d'en préciser les codes de lecture. La solution choisie par le passé de remplacer certaines lettres par des accents ou des apostrophes nous apparait comme problématique et ajoute à la confusion notamment pour ce qui est de l'accent qui se substitue à une ou plusieurs consonnes (Eté au lieu de 'Esté", Ecole au lieu de 'Escole"; Epie au lieu de "Espie etc), ce qui entretient une certaine dose de discontinuité étymologique. Quand on interroge les locuteurs sur leur passage de l'écrit à l'oral, ceux-ci sont souvent embarrassés et répondent empiriquement que 'c'est comme cela que l'on dit, que "ça se dit", l'enseignement se limitant. à un processus d'imitation et non d'explicitation; jHB 18 02 24

samedi 3 février 2024

Jacques halbronn Une langue vaut par sa phonologie plus que par son lexique

Jacques Halbronn Une langue vaut par sa phonologie plus que par son lexique. Contrairement à l"idée que l'on se fait d'une langue, ce qui structure son identité, sa force, ce n'est point son lexique aux origines les plus variées mais son aptitude à maintenir une certaine harmonie sonore vouée à structurer un ensemble, du fait de l'oralisation. Certaines langues y parviennent ce qui leur confère une nette homogénéité, d'autres sont ballottées par leurs divers emprunts. Il se peut que telle langue ait perdu ses codes matriciels de prononciation, de réalisation de l'écrit et ipso facto de sa cohérence interne. Nous avons consacré, il y a 40 ans d'importants travaux à l'emprunt linguistique, notamment pour ce qui est de l'anglais au français (1987-1989-1995) LINGUISTIQUE DE L'ERREUR ET EPISTEMOLOGIE POPULAIRE EDITIONS DE LA GRANDE CONJONCTION PARIS 1987 (sur la plateforme SCRIBD) entre autres et y avions négligé la dialectique de l'écrit et de l'oral. Nous avons depuis tenté de remédier à une telle lacune en travaillant sur le décodage de l'écrit par l'oral. Cela nous conduit désormais à la thèse suivante: ce qui constitue l'unité d'une langue est sa politique de traitement de l'écrit, relativisant ainsi singulièrement la question de l'emprunt Linguistique. Il importe peu qu'une langue importe beaucoup de mots du moment qu'elle leur impose, leur applique une même modélisation, un même formatage. Dès lors, décrire une langue, c'est mettre en évidence sa technique d'intégration et d'assimilation de l'ensemble de son corpus, par le biais de marqueurs de genre, de nombre, de temps, ce qui est le garant de son unité. Dans le cas du français, un mot étranger va devoir se conformer ainsi à certaines normes phonologiques - on pourrait parler d'une "French touch". Lorsque R. Etiemble publie son Parlez vous franglais Gallimard, Paris, 1964, il omet de s'arrêter sur le fait que de tels emprunts ne respecte pas les dites normes, comme par exemple, smoking qui devrait se prononcer en français comme chemin, festin, lapin avec diphtongaison. D'ailleurs, l'anglais a une façon bien à lui de prononcer la myriade de mots français dont il s'est entiché, au cours des siècles, avec le plus souvent une méconnaissance totale de son oralité, ce qui s'explique, selon nous, par le contact écrit, par le biais de toute une littérature en langue française importée en Angleterre, notamment au XVIe siècle.(cf notre étude" La Traduction anglaise des Jugements astronomiques sur les nativités (1550) d'Auger Ferrier" (mémoire de DEA en anglais), Université Lille III, 1981. De nos jours, les régles de prononciation du français sont très insuffisamment décrites et on les apprend empiriquement sur le tas.(https://parlez-vous-francais.fr/prononciation/) L'exercice scolaire de la dictée visera notamment à passer de l'oral à l'écrit non pas tant pour vérifier la bonne orthographe mais plus basiquement pour vérifier si l'oral a bien été identifié. Force est de constater que le locuteur français/francophone, sera souvent bien en peine d'expliquer pourquoi il prononce tel mot ainsi et pas autrement, avec souvent l'impression qu'il existe de nombreuses exceptions, si ce n'est qu'il ne maîtrise pas bien les normes en vigueur. Or, selon nous, nous nous trouvons face à la langue française comme devant un jardin "à la français" obéissant à un nombre assez restreint de régles, comme pour les liaisons et les diphtongues. Nous avons ainsi montré le rôle des lettres "e" et "n" comme conditionnant tout le systéme phonétique du français; Quand le e suit une diphtongue, il la dissout(bon/bonne), quand il précéde une consonne, c'est la consonne qui est en quelque sorte absorbée. (pieds, les, des, ses, mes etc) En principe, la totalité des mots en circulation en français doivent respecter un tel " code de la route". Parfois, de nos jours, les noms de famille font exception, c'est le cas du patronyme de l'auteur, le nom Halbronn pouvant être "diphtongué" en l'absence d'un e final - ce qui n'est pas le cas dans la pratique orale et constitue certes un exemple à ne pas suivre. De même Finkielkraut devrait perdre son "t" final à l'oral dès lors qu'il n'est pas suivi d'un e. La question des liaisons peut aussi donner l'impression du non respect des normes mais précisément, les liaisons sont une norme à respecter selon qu'un mot est suivi d'une voyelle ou d'une consonne : les amis,le S ici s'entend alors qu'il n'a pas à s'entendre pour " les gens" On a actuellement une dérive avec cette habitude à la radio de dire "bonjour à toutes et à tous", ce qui est aberrant car le "s" de tous est prononcé alors même qu'il n'est pas suivi d'un mot commençant par une voyelle. En revanche," bonjour à tous et à toutes" permettra la prononciation du s de tous puisque suivi de la conjonction "et" ou encore dans "tous ensemble" JHB 03 02 24

jacques halbronn Sociolinguistique Aptitude d'une langue à s'imposer...

mercredi 24 janvier 2024

jacques halbronn Assumer la dialectique Colonisation Décolonisation Milmétisme, hybridation, corruption, immigration

jacques halbronn Assumer la dialectique colonisation décolonisation. . Mimétisme, hybridation, corruption, immigration. Selon nous, notre Terre aura été colonisée par des "extra-terrestres" qui auront instauré un certain type de déterminisme astrologique et le "judéocentrisme" ou mieux encore l'"adamocentrisme" Il importera donc de prendre toute la mesure du processus de colonisation et ses effets par delà quelque tendance au déni. Mais on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre . Le colonisé doit reconnaitre sa dette voire sa dépendance envers le colonisateur au prisme du processus mimétique. Il est certes tentant d'affirmer pour le colonisé que ses emprunts lui auront été imposés par le colonisateur mais force est de constater de la fascination du colonisé pour le colon, à commencer par le plan linguistique (cf nos mémoires de 1981 'Lille III) 1987 et 1989 (Paris V Descartes) sous la direction de Louis-Jean Calvet autour de l'emprunt de l'anglais au français) ;En 1987, Calvet publiera d'ailleurs "La Guerre des langues et les politiques linguistiques" (Payot, puis Hachette) où un chapitre intitulé 'Guerre de tranchées. Le cas du français" recoupe nos propres travaux. Le phénoméne de l'émigration/immigration reléve d'une telle problématique. Nous avons déjà pointé les aspects pervers de l'emprunt sauvage par opposition à l'enseignement reconnu: le modéle adopté est condamné à être déforme sans toutefois être méconnaissable, la langue du colonisé s'en trouve hybridisée et enfin, il y a risque de substitution et de remplacement.. Pour nous, les préceptes (Mitzwoth)exposés notamment dans le Livre du Deutéronome concernent l'établissement d'un colonialisme "équitable" pour chacun des parties. On aura compris que la Terre promise aux Juifs n'est pas la seule Palestine mais bien toute la planéte Terre car quel sens y aurait-il, théologiquement, à rassembler ceux ci à l'intérieur de frontières horizontales alors que l'on s'inscrit dans une dynamique verticale? Louis Jean Calvet 'Linguistique et colonialisme (Payot, 1974) qui a dirigé nos travaux entre 1985 et 1989 (Université Paris V Descartes) dénonce un certain impérialisme linguistique qui ne respecterai pas la diversité des langues. (cf Calvet La Guerre des langues; et les politiques linguistiques., Ed Hachette 1999, Histoire des mots Payot, 1993, La Sociolingustique PUF Que sais je 1996)Or, pour notre part, sur la base du mythe la Tour de Babel, la diversité est un fléau généré par une spirale de l'erreur de transmission avec le mirage d'une certaine créativité (cf notre Eloge de l'erreur, Ed Lierre et Coudrier, 1990) JHB 24 01 24

lundi 1 janvier 2024

jacques halbronn Le passage de l'écrit à l'oral en français pour les combinaisons AI, OI, EI et UI

Jacques halbronn Le passage de l'écrit à l'oral en français pour les combinaisons AI, OI, EI et UI Nous proposons ici de relier nos études sur les diphtongues dites nasales et la question de l'oralisation des formes Ai, Oi, Ei . En effet, l'on peut remarquer que ces deux groupes se recoupent, dès lors que l'on ajoute la lettre "n" au groupe marqué par la lettre "i". On peut parler d'une double diphtongaison selon que figure ou non la lettre "n". Entendons par là dans chacun des 4 cas, une option sans et avec le "n"(se combinant avec le g ng/gn) Ai + n donne "ain" comme la main Oi +n donne oin comme le poing Ei + n donne ein comme le sein UI + n donne uin comme "oui". (cf le français aujourd'hui), mois de juin. Dans nombre de cas, l'anglais et l'allemand auront mieux conservé certains états de l'oralisation empruntée ou non au français lequel les aura perdus en route. La forme UI est ainsi assez maltraitée en français à l'oral alors qu'elle est réalisée comme diphtongue en néerlandais. Le cas de l'anglais est intéressant avec "night" qui pourrait venir de "nuit, initialement prononcé "noyt". comme l'anglais right serait dérivé du français "droit"(prononcé droyt). En comparaison, l'espagnol, une des langues en concurrence avec le français et l'anglais au niveau de leur impact mondial, serait très déficient au regard de la conscience "diphtongale". C'est ainsi que "hoy" (aujourd'hui) n"est pas diphtongué et devait se prononcer initialement comme "moi", "toi", "roi De même l'anglais ne diphtongue pas "boy", "royal"" (à la différence du français prononcé "roayal" . L'allemand "heute" en revanche, respecte le passage à la diphtongue comme Freude, avec un son qui se rapproche de "oye". L'allemand "ein", mein, sein, fait pendant au français un, mon, son. On remarquera par ailleurs les inversions de voyelles: on peut passer de OI à IO et ajouter un n, ce qui donne, par exemple "lion", de EI à IE et ajouter un n, ce qui donne , par exemple, "lien" (rien, bien,tien etc) ou encore passer de AI à IA, et ajouter un "n" ce qui donne, par exemple "viande". Dans le cas du UI, on a noté plus haut que sa prononciation se sera perdue en français moderne (Juin, oui) et si l'on inverse UI en IU + n, cela ne donne rien de connu (IUN) mais en allemand on a le mois de juin qui se dit "juni", se pose d'ailleurs la question de la prononciation de la voyelle "u" en "ou" ou en ü. JHB 01 01 24