vendredi 28 février 2025
jacques halbronn Critique linguistique. Nouvelle description structuraliste de l'hébreu.
jacques halbronn Critique linguistique. Nouvelle description structuraliste de l'hébreu.
L'hébreu marque le genre au niveau verbal mais ne s'agit-il pas plutôt de participes comme lorsque l'anglais utilise le participe passé pour son prétérit ? On s'intéressera au traitement de l'imparfait en hébreu où l'on reléve certaines incohérences, ce qui est souvent le cas avec notre méthodologie. Ainsi l'hébreu propose le masculin comme plus bref que le féminin et tantôt c'est le contraire. On dira à la troisième personne du singulier hou hashav(il pensa) et hi hashva (elle pensa) alors qu'en français c'est la même forme qui sera adoptée dans un cas comme dans l'autre mais à la deuxiéme personnes, c'est l'inverse, hashavt est féminin, hashavta masculin!
Passons au futur: nous avons trois préfixes, Aleph (première personne du singulier), Yod (troisiéme personnes du singulier), Thav (deuxiéme personne du singulier) On note que le Aleph est la première lettre de la première colonne l'alphabet hébraique et le Thav, la dernière alors que le Yod se situe en tête de la seconde colonne du dit alphabet. Cette disposition est classique: une première colonne de 9 lettres, une seconde également de 9 lettres et une troisiéme de 4 lettres '(cf notre étude du Sefer Yetsira).
Un cas intéressant est celui de la première personne du singulier au prétérit. J'ai pensé: Hashavti, tu as pensé : Hashavta/hashavti. Or,les suffixes ont un lien avec les pronoms personnels; Nous pensions: Hashavnou, à rapprocher de Anahnou. (Nous) Le pronom de la seconde personne du singulier est Ata (M), At e celui de la première personne est ani Mais ata renvoie au masculin et at au féminin, alors que cela devrait être l'inverse. D'où la bizarrerie de la bénédiction : Baroukh Ata" avec le premier éléments court et le second long!.
Comment se a fai-il dès lors que l'on dise hashavti au lieu de hashavni? On trouve d'ailleurs le même probléme en arabe où Katabtu, signifie j'ai écrit alors que l'arabe connait "ana" pour ce faire?
L'hébreu dispose du "sheva". tout comme le français pour son "e"/ Ainsi, hashavti, a un sheva entre le v et le t toute comme gadol est le masculin de l'adjectif féminin gdola.(grand/grande), katavti, j'ai écrit, Shma, Ecoute.
. Mais à la différence du français, il prononce ses consonnes finales du moins en hébreu moderne, ne pratique pas les diphtongues qui permettent notamment de ne pas prononcer le "n". Rappelons que l'oral permet de lire l'écrit en hébreu (on n'y marque par les voyelles à l'écrit, absentes de son alphabet) alors qu'en français, c'est l'écrit qui est la clef de l'oral.
JHB 27 02 25
mercredi 26 février 2025
mardi 25 février 2025
jacques halbronn Linguistique. le modéle français. la dialectique syllabique voyelles/consonnes, masculin/féminin
jacques halbronn Linguistique. le modéle français. la dialectique syllabique voyelles/consonnes, masculin/féminin
A notre grand mère maternelle, Claude Jonquière autrice de "L’orthographe d’usage rendue facile" (1956)
Pour nous, le français est la langue de référence si l'on entend par 'langue" la maitrise des codes de passage de l'écrit à l'oral non intégrés ou perdus, corrompus, au sein d'autres langues. Une langue ne se réduit pas à un lexique, à un vocabulaire mais bien plutôt à une méthode, à un traitement systémique de tout ce qui entre dans son champ gravitationnel. Selon nous, la dialectique consonnes voyelles est incontournable, fondamentale et c'est en français qu'elle reste la plus manifeste et ce en dépit de certaines dérives qu'il importera de corriger pour (re) faire du français une langue exemplaire.
Contrairement à l'approche qui était la notre, il y a une quarantaine d'années (voir nos mémoires numérisés sur la plateforme SCRIBD 1981, 1987, 1989, 1995)https://fr.scribd.com/document/367010714/jacques-HALBRONN-Linguistique-de-l-Erreur-et-Epistemologie-Populaire), la question du lexique n'est que la résultante de la mise en oeuvre d'un modéle unique, apte à reformater les matériaux les plus divers. En ce sens, le français serait une langue "nouvelle"(cf nos travaux en théologie).http://nofim.unblog.fr/2024 /06/08/jacques-halbronn-anthropolinguistique-signification-de-la-circoncision-comme-marqueur-de-genre/) On pourrait dire que le français reléve d'un "intelligent design", d'une systémique matricielle intrusive.
La distinction entre consonnes et voyelles est au coeur d'une telle institution. Elle est manifeste notamment en hébreu avec un alphabet consonantique (de 22 lettres) articulé par quelques voyelles non écrites à la base. L'alphabet gréco-latin a refusé une telle dualité et introduit les voyelles au sein de l'alphabet, faisant notamment de l'Aleph, une voyelle, Alpha. Le français, pour sa part, ne met pas ces deux catégories sur le même plan et ne se contente pas de changer de voyelle, comme les langues latines, pour passer d'un genre à l'autre comme en posant le "o' comme masculin et le "a" comme féminin! Pour le français, le féminin est consonantique et le masculin vocalique.http://nofim.unblog.fr/2024/03/20/jacques-halbronn-la-dialectique-voyelles-consonnes-clef-de-la-bonne-prononciation-des-langues/ Cela signifie qu'au féminin, les consonnes se prononcent aux dépens des voyelles qu'au masculin, c'est l'inverse. C'est ainsi que le masculin établira des régles de non -prononciation des consonnes et le féminin instaurera une pratique de non-prononciation des voyelles comme cela est attesté par l'usage des apostrophes et des accents venant aligner l'écrit sur l'oral, ce qui constitue une dérive manifeste à corriger dans le futur. En ce sens, le français n'est pas une langue syllabique pronant la promiscuité entre consonnes et voyelles. Le locuteur francophone est invité à appliquer ces régles non écrites et le non initié, le profane,ânonnera lourdement l'écrit sans procéder à une nécessaire décantation, transmutation, transformant le plomb de l'écrit en l'or de l'oral. On produira ainsi des séquences alternativement centrées sur la prononciation de consonnes et d'autres sur celle de voyelles (comme dans le cas des diphtongues aux dépens de la consonne "n", par exemple).
Cela dit, les exceptions confirmant la régle, il importe de les signaler afin de les supprimer, ce qui implique d'organiser des séminaires appropriés. C'est ainsi que nombre de mots se terminant par la consonne "R", bien que nom suivi d'une voyelle, se prononcent. On dira "docteur" et non - à l'oral- docteu (r) mais au féminin, on aura doctoresse. On a la conjugaison en "ir" qui devrait s'aligner sur celle en "er": on prononce "finir" alors que le r s'écrit ici mais n'a pas à se faire entendre. Au futur, en revanche, le "r" se prononcera. manger/je mangerai. Il conviendrait également à l'écrit de rétablir le participe en "ed", en supprimant l'accent sur le, ce qui donnerait au féminin "ede", fermed/fermede à l'écrit. (la forme en "ed" ayant été conservée par l'emprunt anglais au français. "limited", A ce propos, l'anglais n'aura pas capté le mode d'emploi du français. Tantôt l'anglais aura emprunté son écrit et non son oral mais inversement, en ce qui concerne les adjectifs, il ne marque pas le genre, du fait d'un emprunt, cette fois, au niveau oral, ce qui le conduit à prononcer la consonne finale pour des adjectifs au masculin. https://www.hommes-et-faits.com/Linguistique/jh_method_ling_resum.html
Si l'on compare l'italien et l'espagnol, en usage, on note que l'espagnol comme l'anglais recourt au "s" comme marqueur de nombre alors que l'italien, tout comme l'allemand, d'ailleurs, n'a pas adopté ce procédé. Cela s'explique selon nous par le fait que le français écrit certes le "S" final mais ne le prononce pas. Les langues reliées au français par l'écrit recourent au s et le prononcent alors que les langues reliées au français par l'oral ne le prononcent ni ne l'écrivent.
On peut également supposer raisonnablement que les formes écrites associant une voyelle avec la consonne N avaient vocation à diphtonguer mais que cette pratique se sera perdue sauf en français, l'anglais ayant respecté la diphntongue, du fait de son emprunt au français pour les mots en an, on (I can't, I don't). De même le statut de la voyelle U pour au, ou, se retrouve en anglais : daughter, you. Dans certains cas, l'anglais aura conservé une prononciation disparue en français moderne: war pour guerre (initialement prononcé gwerre), quit prononcé "qwit" et même night, issu du français nuit, initialement prononcé nuyt.
En ce qui concerne l'hébreu, langue candidate à une certaine sacralité, il nous apparait clairement que le français est mieux placé pour revendiquer ce titre et d'ailleurs, la quantité de mots français passée dans diverses langues atteste de son rayonnement (anglais, allemand, russe etc), de son prestige si ce n'est qu'il ne suffit pas d'emprunter des mots mais il importe d'en connaitre le bon mode d'emploi;
Il y a, à l'évidence, une grave incurie quant à l'enseignement du français qui en reste au niveau empirique, à savoir une prédominance de l'oralité, sans explicitation des régles de passage de l'écrit à l'oral. On se trouve alors face à un français à deux vitesses à savoir un français de l'oral, celui de la langue maternelle et un français de l'écrit, souvent celui des étrangers. L'exercice de la dictée a vocation à familiariser au passage d'un niveau à un autre ..Il reste que la plupart des locuteurs francophones, même quand ils "parlent" correctement cette langue- selon les critères exposés - se révélent incapables de s'en expliquer de façon satisfaisante. En tout état de cause, la langue française exige pour être bien maitrisée tout un apprentissage, une expertise auditive tant pour émettre que pour capter et c'est un français abâtardi qui sera préféré car plus accessible, le français "pur" - actuellement parlé par personne! ) étant réservé à une élite, à venir.
JHB 25 02 25
lundi 24 février 2025
vendredi 21 février 2025
mardi 18 février 2025
lundi 17 février 2025
jacques halbronn how AStrology 7's pattern, tool has ri be exported and exploited
jacques halbronn Astrology 7 How Astrology 7 's pattern, tool has to be exported and exploited.
Instead expecting from an astrologer to explore a specific field and period which he will have to discover, we believe being more simple to ask a specialist of the concerned field to adopt and use our Astrology Seven's pattern which he will be able to exploit eventually so many times while the astrologer will have each time to study a a new corpus; that is what is called ergonomics:
web
"Ergonomics, also known as human factors or human factors engineering (HFE), is the application of psychological and physiological principles to the engineering and design of products, processes, and systems. Primary goals of human factors engineering are to reduce human error, increase productivity and system availability, and enhance safety, health and comfort with a specific focus on the interaction between the human and equipment."
In other words, the astrological has to become as accessible as possible to specialists and not astrologers to master an infinite number of cases, which will inevitably be superficially achieved, To day, unfortunately Astrology is far from corresponding to such an ergonomic profile, especialy since his teachers share interest in presenting their discipline as deservin a relatively long preparation and initiation.
Computers have indeed facilitated access to Astrology and Internet afforded to make information upon any subject a rather easy task, But one cannot expect the actual conditions being satisfactory, Only a specalist of the field will have the abilty to produce any waluable and panoramic diagnosis and prognosis;
JHB 17 02 25
dimanche 16 février 2025
jacques halbronn La centralité française. Modéle. Systématique, creuset, melting pot
jacques halbronn La centralité française. Modéle.systémiques, creusets, melting pots
Il importe de comprendre que notre monde s'est organisé autour de "systémes" et cela vaut pour notre "systéme solaire". avec ces corps qui gravitent autour d'une certaine étoile, le Soleil (héliocentrisme);, d'où l'importance de déterminer des "centralités".
En ce sens, il importera de ne pas confondre la cause et ses effets, erreur très souvent commise. Dans le cas de la "langue" française; ce qui importe, comme le croient la plupart des linguistes, les mots qu'elle contient à un instant T mais le traitement que le français a fait subir aux mots les plus divers, en application d'une certaine systémique.
Le fait de rappeler que tel mot de la langue française aurait telle ou telle origine est assez vain car ce qui importe est ce qu'elle en a fait et cela vaut aussi, probablement, pour ce qui est des populations englobées dans l'espace "français", par delà leurs origines respectives et diverses. C'est cette unité fondamentale qu'offrent les systémiques françaises tant sur le plan politique que linguistique -ce qui ne fait qu'un - qui structure toute la civilisation. On retrouve là l'image de la Tour de Babel dont on nous dit qu'elle effraya les dieux parce qu'elle s'opposait à la dispersion des humains qui les attendait:
Genése XI
ד וַיֹּאמְרוּ הָבָה נִבְנֶה-לָּנוּ עִיר, וּמִגְדָּל וְרֹאשׁוֹ בַשָּׁמַיִם, וְנַעֲשֶׂה-לָּנוּ, שֵׁם: פֶּן-נָפוּץ, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ. 4 Ils dirent: "Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour (Migdal) dont le sommet atteigne le ciel; faisons-nous un établissement durable, pour ne pas nous disperser sur toute la face de la terre."
ה וַיֵּרֶד יְהוָה, לִרְאֹת אֶת-הָעִיר וְאֶת-הַמִּגְדָּל, אֲשֶׁר בָּנוּ, בְּנֵי הָאָדָם. 5 Le Seigneur descendit sur la terre, pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils de l'homme;
ו וַיֹּאמֶר יְהוָה, הֵן עַם אֶחָד וְשָׂפָה אַחַת לְכֻלָּם, וְזֶה, הַחִלָּם לַעֲשׂוֹת; וְעַתָּה לֹא-יִבָּצֵר מֵהֶם, כֹּל אֲשֶׁר יָזְמוּ לַעֲשׂוֹת. 6 et il dit: "Voici un peuple uni, tous ayant une même langue. C'est ainsi qu'ils ont pu commencer leur entreprise et dès lors tout ce qu'ils ont projeté leur réussirait également.
ז הָבָה, נֵרְדָה, וְנָבְלָה שָׁם, שְׂפָתָם--אֲשֶׁר לֹא יִשְׁמְעוּ, אִישׁ שְׂפַת רֵעֵהוּ. 7 Or çà, paraissons! Et, ici même, confondons leur langage, de sorte que l'un n'entende pas le langage de l'autre."
Il importe peu que les langues soient diverses dès lors qu'elles sont soumises à un seul et même système. Nous avons montré, dans nos travaux, que le français était capable de "franciser" n'importe quel mot, de plier tous les mots à un seul et même traitement, ce qui sous-tend l'Unité. C'est la notion de creuset (melting pot) que les Américains revendiqueront sur le modéle français. La colonisation est fondée sur la croyance en une telle systémique de transmutation. L'idée de laicité fait abstraction des origines des composantes. En ce sens, la systémique française serait comparable à un "trou noir" :
"En astrophysique, un trou noir est un objet céleste si compact que l'intensité de son champ gravitationnel empêche toute forme de matière ou de rayonnement ".
Par mimétisme, d'aucuns ont pu croire qu'il leur suffirait d'importer le fruit d'une telle alchimie sans être initié à ses codes, ce qui produit toutes sortes de déviances, par ignorance. Et c'est ainsi que nous lirons le passage (cf supra) sur la Tour de Babel. Dès lors que l'on entend rappeler la diversité des origines linguistiques, ethniques ou autres, l'on s'engage dans une remise en question de la systémique française, laquelle peut avoir revêtu les apparences les plus diverses, à travers les âges au point que le français actuel ne correspond pas nécessairement à ses manifestations antérieures .
La question de la prononciation du français est un enjeu absolument capital (/https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/indre-loire/tours/pourquoi-parle-t-on-le-meilleur-francais-en-val-de-loire-2942445.html et nous avons mis en garde contre la question des noms propres qui pourraient miner l'harmonie, l'homogénéité, générale du modéle français. C'est tout le probléme de l'intégration et de l'assimilation des éléments étrangers qui se pose ici.
JHB 16 02 25
vendredi 14 février 2025
jacques halbronn Linguistique et théologie . Importance de la distinction/séparation sacrée entre consonnes (contenant) et voyelles (contenu)
jacques halbronn Linguistique et théologie . Importance de la distinction/séparation sacrée entre consonnes (contenant) et voyelles (contenu)
Il nous apparait que l'on a oublié la portée symbolique de cette catégorisation que l'on justifie (cf infra)par des raisons mécaniques (résonnance, entrave)
sur le web
Voyelle: "Phonème caractérisé par une résonance de la cavité buccale (voyelle orale), parfois en communication avec la cavité nasale (voyelle nasale). vocalique. Lettre qui sert à noter ce son (a, e, i, o, u, y)
Consonne: "Un des deux types de sons du langage, caractérisé par la présence d'un obstacle dans le conduit vocal (occlusion ou constriction), qui entrave l'écoulement du flux d'air phonatoire"
Ce qui nous intéresse ici, c'est toute l'importance à accorder au "ballet" des voyelles et des consonnes, à leur chorégraphie et c'est en français qu'une telle dynamique a su garder tout son impact et ses enjeux. On trouve certes, dans les langues dites sémitiques, une différenciation marquée entre ces deux catégories de "phonémes" puisque leur alphabet , stricto sensu, ne comporte que les consonnes, les voyelles devant être ajoutées, en quelque sorte, par le locuteur. Or, lorsque cet alphabet est passé en grec (alpha, béta, gamma, ce qui a donne le terme "alphabet"), on trouve à la fois consonnes et voyelles, à commencer par la lettre A, prise, cette fois, en tant que voyelle, issue du Alef/Alif, ce qui correspond à un refus de perpétuer une telle séparation.
En ce qui concerne le français, il s'agit d'une langue qui joue fortement sur le différentiel consonne/voyelle et donc qui a su rester fidéle à de très anciens principes structurels que bien des langues ne seront pas parvenues à pratiquer. C'est ce qui nous a fait dire que le français est une langue "sacrée", une langue "nouvelle (cf le "novlangue" dans le 1984 d'Orwell) au sens où nous l'entendons dans notre théologie, ce qui implique qu'il ait existé des langues antérieures de la même façon que nous parlons d'Adam, comme "homme nouveau", du systéme solaire comme un nouveau type de ciel (Shamayim, Genése I) .
C'est ainsi que la diphtongue du français ne permet plus d'entendre la consonne "n" (en, an, un, on etc) mais, par ailleurs, le français use de l'apostrophe pour ne pas prononcer une voyelle (j'aim, j't'aime). Un fois que l'on a réussi à appréhender un tel processus, il devient possible de réfléchir aux emprunts au français car comment traiter d'un emprunt sans ce stade préalable? Ce qui nous améne sur le terrain de l'emprunt linguistique et de l'interdépendance entre les langues, relativisant ainsi leur séparation. Le linguiste Michel Launey, par exemple, perpétue une telle étanchéïté entre elles. Ce qui pose la question des dialectes souvent mal introduite. Le dialecte n'est pas nécessairement de telle ou telle langue mais peut avoir été satellisé par une langue donnée, tout en conservant certains traits d'origine, ce qui est notamment le cas de l'anglais par rapport au français. Pour nous, l'anglais fait désormais partie, de facto, de la familles des langues "latines" ou mieux encore des langues "francisées", les autres langues "latines" étant corrompues en comparaison du français, notamment de par leur incapacité à veiller à la dialectique consonnes/voyelles. Pour ceux qui voudraient encore raccrocher l'anglais à la famille "germanique", nous signalerons que le marqueur en "s" du pluriel des noms anglais est totalement étranger à l'allemand et qu'il émane du français. Mais l'anglais aura mal emprunté au français, n'en aura pas saisi le mode d'emploi. La masse de mots français se retrouvant en anglais, y compris dans le langage le plus basique, témoigne de sa part d'une certaine fascination. Inversement, les langues latines ne connaissent pas la diphtongue française ni les formes en "au", "ou" qui se retrouvent en anglais. En ce sens, l'anglais serait phonologiquement plus proche du français (cf la prononciation à la française du "au" de "daughter" (en allemand Tochter) que ne l'est l'italien ou l'espagnol où le a et le u du '"au" sont séparés).
Tout se passe comme si le français avait de tout temps été perçu comme la langue de référence sur laquelle il convenait de s'aligner avec plus ou moins de bonheur.
JHB 14 02 25
jeudi 13 février 2025
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samedi 1 février 2025
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