lundi 24 mars 2025

jacques halbronn Critique anthroolingustique de la pensée d'Oswald Spengler (Déclin de 'Occident)

jacques halbronn Critique anthtropolinguistique de la pensée d’Oswald Spengler (Déclin de l’Occident) Nous avons développé récemment la notion de neutralité dans le domaine de l’anthropolinguistique Le neutre est un état indéterminé, « indéfini » – au sens grammatical d’article indéfini par opposition à article défini. Par ailleurs, nous avons insisté sur la dialectique entre le chef et la population dont il la charge. Spengler – autant que nous le sachions- n’aura pas assez accordé d’importance à cette relation entre une personnalité et un collectif, situation illustrée particulièrement dans le Livre de l’Exode (Pentateuque). Or, pour nous, une population reléve du stade préalable de la neutralité, avec le passage du signifiable au signifié., tout ce qui est signifiable ne passant pas nécessairement, automatiquement, au stade du signifié. Nous avons également approfondi la question de la Matrice, laquelle reformate la matière pour lui confére une certaine forme, tout en préservant la spécificité de ce qui se voit ainsi formaté. Enfis, Spengler ne semble pas avoir recherché un quelconque support cosmique repérable à sa théorie de l’Histoire. Notre théorie du Neutre oppose l’écrit à l’oral. L’écrit est voué à basculer, en connaissance de cause, à l’oral, vers le masculin ou vers le féminin, vers le singulier ou le pluriel, vers le passé ou vers le futur, ce qui signifié que l’écrit ne saurait empiéter sur l’oral, le pré-déterminer. Or, force est de constater que ce principe est rarement respecté de nos jours, du fait d’une tendance à vouloir aligner l’écrit sur l’oral. Nos travaux sur les relations entre le français et l’anglais, ont mis en évidence d’un état premier du français articulé sur la neutralité, attesté par la caractère « invariable » de l’adjectif en anglais. En fin de compte, le français actuel aura su préserver jusqu’à un certain point son oralité alors que l’anglais n’aura pas réussi à déterminer, à définir l’écrit lors du passage au stade oral. Dans le cas de l’allemand, langue dans laquelle écrit Spengler, comment y traite-t-on de l’article « indéfini » « ein », à rapprocher du « un » français. On a bien le duo « ein ». »eine » mais cette dualité est déjà affirmée à l’écrit, à la différence de l’anglais alors qu’à l’écrit, on ne devrait touver que la forme « ein », laquelle reste seulement à préciser à l’oral . Qui plus est la forme « eine » pour marquer le féminin ne respect pas la dialectique voyelles.consonnes dont nous avons traité dans différents texte, le masculin devant ici être comme en français « diphtongué » un/une. Dès lors, Spengler ne disposait pas d’une matrice valable dans sa langue lui permettant d’appréhender le passage du neutre (indéfini/présent) au déterminé. (défini) Spengler n’a pas compris le rôle à accorder au « signifiant », lequel permet de passer du signifiable au signifié. Ce signifiant, c’est le Chef, le Leader, le Fûhrer, le Messie sans l’intervention duquel le signifiable « population »(Volkgeist) ne sera pas activé. Rappelons que pour le lecteur de la Bible, le chef est complétement distinct, étranger au peuple, qu’il aura reçu mission d’orienter.(cf Exode III) Cette notion d’activation semble assez étrangère à Spengler (cf David Engels Oswald Spengler Introduction au Déclin de l’Occident (ed Nouvelle Librairie, 2024) Avec l’anthropolinguistique, il nous est possible de mettre en évidence un paralléle entre structures sociales et régles de grammaire , notamment autour de l’usage de l’article » défini » et de l’article « indéfini »: Web Quand employer l’article défini en français ? La forme de l’article défini est le au masculin singulier, la au féminin singulier (l’ lorsque le mot qui suit commence par une voyelle) et les au pluriel (féminin et masculin). L’article défini est employé : lorsqu’on désigne une chose ou une personne en particulier. Exemple : Léna est la copine de François. lorsqu’on se réfère à une personne ou une chose déjà identifiée ou bien lorsqu’on opère une généralisation. Exemple : Elle paie l’addition. après aimer, adorer, préférer, détester Exemple : Elle adore les hot-dogs. web « En grammaire, un article indéfini est une sous-catégorie de déterminant indéfini, qui participe à l’actualisation du nom noyau en indiquant simplement que le représenté, le référent (la chose, l’animal, la personne dont il s’agit), existe bien, mais demeure inconnu des actants de l’énonciation : c’est l’outil type de la détermination incomplète. Il s’oppose ainsi à l’article défini, qui lui, présuppose que le référent soit connu des actants de l’énonciation. En français, l’article indéfini prend deux formes au singulier : « un » et « une » ; et une seule au pluriel : « des » (forme mixte ou forme épicène) : Un jardin ; une maison ; des jardins ; des maisons. Remarques sur l’article indéfini singulier « L’article indéfini singulier a la même forme que l’adjectif numéral cardinal (« un / une »). Si cette forme renvoie globalement un référent inconnu du locuteur, il s’agit de l’article. Si au contraire cette forme ne renvoie qu’à une quantité unitaire, il s’agit de l’adjectif numéral. C’est le contexte linguistique ou extra-linguistique qui seul permet cette déduction : Une hirondelle est revenue. Si l’on sous-entend « une hirondelle quelconque… », « une, pas deux, ni trois… », « une » peut être analysé comme un adjectif numéral cardinal. Il peut prendre une valeur générale, proche du défini singulier appliqué à l’espèce : Un chien ne trahit jamais son maître. Pour signifier « Le chien ne trahit jamais son maître », ou « Les chiens ne trahissent jamais leur maître ». Il peut adopter une forme particulière appelée article partitif. » Résumons-nous: l’article indéfini correspond à un stade antérieur à celui de l’article défini, c’est le passage de la puissance à l’acte. C’est un préalable correspondant à la notion que nous avons établie dans de précédents textes de signifiable, notion non développée par Saussure qui se contenait d’opposer signifié et signifiant alors que l’on est en présence d’un dispositif ternaire, le neutre étant le sommet d’un triangle masculin/féminin, passage de la matière à la forme. Il ressort que Spengler n’a pas disposé du bon modèle linguistique, en dépit du fait que l’allemand comporte un article défini neutre « das » à coté de « der » et de « dit », d’où le « es » reprise par Freud dans ses topiques. web Une explication tautologique: Der Die Das – Les règles du genre en allemand « En allemand, il existe trois genres : le masculin (« der »), le féminin (« die ») et le neutre (« das »). Le genre d’un nom est reconnaissable à l’article qui le précède. Le nom en lui-même ne nous fournit aucune indication qui nous permettrait de deviner son genre. La seule manière de reconnaître le genre d’un nom allemand est de les apprendre par cœur. Pour vous aider, il existe des règles de grammaire. Attention, comme dans toutes les langues, il existe aussi des exceptions en allemand. » en fait, on est avec le neutre en diachronie et avec les deux genres en synchronie. JHB 24 03 25

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