jeudi 11 décembre 2025

jacques halbronn Méthodologie de la Critique linguistique. Sur le rôle des voyelles et des consonnes pour les marqueurs de genre.

jacques halbronn Méthodologie de la Critique linguistique. Sur le rôle des voyelles et des consonnes pour les marqueurs de genre. La recherche historique ne saurait se limiter à signaler tel ou tel document car un document peut se perdre. Pour nous, le structuralisme permet de compléter les lacunes de la documentation historiographique dès lors que l'on admet que les corpus qui nous sont parvenus, notamment dans le domaine des langues ont été élaborés sur une base logique, symétrique et non du fait du hasard et de l'empirisme. C'est ainsi que la division entre consonnes et voyelles doit, selon nous, impacter les marqueurs de genre, ce que nous n'avions pas encore totalement pris en compte jusqu'à présent, ce qui nous aura conduit à commettre certains contresens. Désormais, nous dirons que le masculin est porté par les consonnes et tend à évacuer les voyelles qui dominent le féminin. Nous avons souligné le rôle du shewa permettant de connecter les consonnes entre elles, ce qui est notamment souligné par l'usage des apostrophes Je aime devenant J'aime etc, l'écrit s'alignant ici sur l'oral. Mais qu'en est-il du duo petit/petite. comment petit peut il être considéré comme un masculin, alors que le "t" ne se prononce pas et , inversement, comment "petite" serait-il du féminin alors que le t se prononce bel et bien? Nous avions signalé le probléme de telles distorsions pour l'hébreu qui présente le tu au masculin avec une finale en a (ata) et le tu au féminin sans celle-ci.(at) alors même que l'adjectif masculin est sans finale A (qatan) à la différence de l'adjectif féminin ( qetana). C'est ainsi qu'en français, l'article indéfini au masculin devrait être "une" et au féminin "un" et non l'inverse comme c'est le cas actuellement, au prisme de l'écrit qui s'aligne sur l'oral. Ici l'écrit nous induit en erreur et donc affecte l'oral. Désormais, le masculin doit faire primer la consonne sur la voyelle donc une sur un, la diphtongue apparaissant désormais comme marqueur du féminin. On trouve des traces avec "bel" et" vieil" qui sont des masculins et devraient donner beau (et non belle) et vieux (et no vieille) au féminin. Le rôle du "e" est ici crucial puisque selon sa position, il renforce la consonne masculine. On a souligné le fait que le passage d'un genre à l'autre, en français, était le fait d'un jeu de voyelles et de consonnes et non d'un changement de voyelle (comme o masculin et a féminin) Le génie de la langue française est de faire l'économie des voyelles, ce qui en fait une langue consonantique par excellence. Mais il convient de préciser que l'état primitif est vocalique et que l'état transmuté est consonantique. Autrement dit, la français a vocation à passer de la matière " brute à la forme, à la structure, au squelette .(Gestalt), à dévocaliser les langues (passage de l'italien au français par exemple Leonardo da Vinci devenant Léonard de vinci). JHB 11 12 25

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