vendredi 4 mars 2016

jacques halbronnn Le mythe de la caverne comme clef du rapport à la parole

Jacques Halbronn, LEs femmes et le mythe de la Caverne. L’instrumentalisation du langage.

LEs femmes et le mythe de la Caverne: le signe de deux humanités. Instrulmentalisation du langage.
par Jacques Halbronn

Ci -dessous un résumé (Wikipedia) du mythe de la Caverne:
« Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ils n’ont jamais vu directement la lumière du jour, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu’à eux. Des choses et d’eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos. « Pourtant, ils nous ressemblent »
« Que l’un d’entre eux soit libéré de ses chaînes et accompagné de force vers la sortie, il sera d’abord cruellement ébloui par une lumière qu’il n’a pas l’habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l’on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure ? S’il persiste, il s’accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité. Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n’est qu’en se faisant violence qu’il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d’imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire : « Ne le tueront-ils pas ? » «
Nous relierons ce texte à la thèse actuellement considérée selon laquelle notre humanité serait le résultat du croisement entre deux filiations humaines bien distinctes, que l’on associerait éventuelllement à l’homme de Cro-magnon et à l’homme de Néanderthal, ce dernier ayant été finalement dominé patr le premier au cours de la « Préhistoire ». Il y aurait eu, à un certain stade, symbiose.
Notre interprétation est la suivante: les femmes descendraient de l’homme de Néanderthal et les hommes de l’homme de Cro-magnon (homo sapiens).
Ces considérations ne sont ici qu’assez secondaires et l’on se concentrera sur ce que nous enseigne le mythe platonicien de la Caverne. Il y aurait eu une humanité confinée dans des cavernes, dans un espace clos et une autre, en prise au quotidien avec des horizons sensiblement plus vastes.
Selon nous, ces deux modes de vie expliqueraient les différences psychiques entre hommes et femmes.
Les êtres vivant à l’intérieur des cavernes ne pouvaient développer un visuel très puissant, puisque cela ne leur aurait guère été d’utilité. En revanche, ils dévelioppèrent d’autres sens, plus pratiques compte tenu des circonstances comme le goût, l’odorat, le toucher.
A contrario, les êtrs vivant hors des cavernes auraient singulièrement épanoui leur sens de la vue, avec une approche panoramique du monde, le regard portant au loin à la différence de l’autre humanité plutôt à courte vue.
Or, il nous apparait qu’un tel clivage reste toujours d’actualité, en ce début de XXIe sècle comme si les hommes et les femmes avaient perpétué un mode de fonctionnement ne correspondant plus au mode de vie qui en avait été la cause. La subjectivité intérieure l’emportant sur l »objectivité extérieure.
Nous brosserons ici très briévement le portrait de ces deux humanités condamnées à cohabiter et dont la Bible pourrait nous avoir parlé quand il y est questiion, au début de la Genése, d’un dieu qui associe à l’homme (Adam un être qui s’appelle la femme. Cet épisode doit être ratttaché selon nous à l »Arche de Noé, où il est question de couples d’animaux qui seront sauvés du Déluge annoncé. Adam au départ se suffisant à lui-même se voit octroyé une auxiliaire, qui prendra par la suiite le nom d’Eve.(Genése, chapitres II à VI)
Le rapport des femmes à la parole nous apparait comme uin facteur tout à fait remarquable et qui les distinguent fortement des hommes. Il est clair que dans une grotte, les gens vont plus communiquer par la parole que par des signes et des gestes alors qu’à l’extérieur de la caverne, l’on peut ainsi communiquer de loin en loin alors que la parole ne porte pas très loin.
La parole dans un monde féminin- qui reperend en fait celui de la Caverne- est signe de vie, de présence dès lors que l’on ne s’y voit pas nettement les uns les autres, que l’on ne peut se dévisager. A contrario, lorsque l’on se voit même de loin, à quoi bon parler pour signifier que l’on est là puisque cela peut s’observer sans que l’on ait rien à prouver. Ainsi, dans la caverne, on ne sait que ce que l’on veut bien vous dire et l’on peut touit aussi bien ne rien dire et ne pas révéler sa présence, ce qui est exclus dans le monde hors de la caverne.
Autrement dit, la fonction de la parole, dans le monde féminin, n’accorde finalementr que peu d’importance au message et bien plus au médium. Ce qui compte , c’est que l’on donne signe de vie même si l’on dit n’importe quoi.
A contrario, dans le monde des hommes, la parole n’est pas instrumentalisée pour ne plus servir que de signe de vie et l’on peut penser que les êtres de la caverne auront adopté le langage qui se parlait hors de la caverne comme une façon plus commode de se signaler que par le contact physique ou le flair.
Encore de nos jours, force est de constater qu’hommes et femmes n’entretiennnet pas le même rapport au langage. On notera en particulier qu’il leur importe peu de tenir des propos originaux ou de repéter, de s’approprier ceux d’autrui. L’important, c’est d’être capable de « faire du bruit » car la caverne a besoin de cela, que chacun puisse être identifié par sa voix, le contenu important bien peu. Le rire joue un rôle important comme manifestation bruyante d’une joie en pleine obscurité. D’ailleurs, les salles « obscures » de spectacle tendent à reproduitre l’obscurité voire le cadre même de la caverne et y encouragent une communication appropriée, assez frustre d’ailleurs, ne serait-ce que par le biais des applaudissements qui sont une expression des plus frustres et qui contraste fortement avec la qualité du spectacle, notamment dans le registre musical. APrès que l’on ait joué un beau quatuor, le public se met à taper dans les mains, sans que cela ne choque personne. Or, c’est bien dans ces moments là que le clivage réapparait de la façon la plus criante. La chambre à coucher semble avoir une fonction -caverne comparable d’autant qu’elle est le lieu du contact physique, de la mobilisation de certains sens de proximiité, à la différence du « salon » (cf les Salons du XVIIIe siècle). L’appartement, de par la répartition qui lui donne son nom, télmoigne de cette division fonctionnelle.
La parole reste une source importante de conflits entre les sexes: d’un côté les femmes reprochent aux hommes de se confronter, de débattre (-les joutes verbales), de créer une atmosphière pesante et de l’autre, les hommes reprochent aux femmes l’inanité de leurs propos selon la formule : ce qu’elles disent qui leur revient n’est pas intéressant et ce qui chez elles est intéressant n’est pas de leur cru. Ou encore, les hommes sont souvent excédés par des « bavardages » entre femmes, dans des lieux publics. Or, pour ces femmes, il est important de ne pas faire silence car le silence indique un refus de faire acte de présence alors que pour les hommes, qui ont des yeux pour voir, le bruit les empêche de réfléchir car ils n’apprécient pas que l’on parle pour ne rien dire. On dira qu’ils ne s’entendent plus penser face à des femmes qui s’échinent à meuibler l’espace de la caverne et croient bien faire. Chassez le naturel, il revient au galop!













JHB
04. 03 16

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